Les bruits de deux voitures se font entendre dans le nord-ouest de Londres, dans la cité de Coleford. On peut apercevoir de loin un grand camion de déménagement et une grande voiture familiale. C’était les nouveaux voisins de la cité, Les Meery. Depuis le départ de la grande et riche famille Enderson, tout le monde commençait à se demander qui allait prendre la maison après eux, il y avait ce qui disait que c’était une famille de la lignée royale qui allait acheter la maison, d’autres qui se disait que la maison n’allait pas se vendre et d’autres qui ne se mêlaient pas de ce qui les regardaient pas et laisser la surprise à la fin. 

Les deux cars s’étaient garés en face de la maison, les déménageurs commençaient à faire sortir les cartons du camion, tandis que dans la voiture, un petit garçon sortit le premier de la voiture. Ses cheveux bouclés  d’ébène partaient dans tout les sens, tandis que ses petits yeux regardaient avec splendeur le nouveau village où ils allaient habiter. La mère sortit après, se précipita aux côtés de son petit garçon, lui prit la main et rentra avec lui dans la maison. 

“- On était obligé de partir ? Moi, j’étais bien là bas, à... J’avais pleeeeeins d’amis comme Malia la tortue ou Anna la souris.” Dit une petite voix à l’arrière de la voiture à son père.

“Ce n’est pas si grave, tu pourras te faire de nouveaux amis, et peut-être cette fois si, des humains” Lâcha-t-il doucement la dernière phrase en sortant de la voiture, mais la petite fille l’entendit quand même.

Ses parents ont toujours trouvé bizzare qu’elle n’ait que des amis animaux, et si ils lui demandaient elle répondait simplement que les enfants sont méchants avec elle et que les animaux sont gentils et calins.

La petite fille sortit, en dernier de la voiture et suit les pas de son père qui l’attendait devant la porte. Il ferma sa voiture et se retourna vers la petite fille.

“Si tu veux, tu peux jouer dehors pendant que ta mère et moi faisons rentrer les cartons. D’après ce qu’on m’a dit d’ici, c’est sécurisé et tu peux trouver un parque qui est non loin de la maison.” Dit le père à sa fille pendant que celle-ci hocha doucement la tête. Elle se retourna et vit un parque au loin. Elle commença à courir vers lui et y entra. Elle vit un banc et s’assit dessus, laissant ses pieds dans les airs.

C'était une belle journée d'automne, il faisait grand soleil, et pourtant, une petite fille n'osait pas sortir de chez elle. Accoudée à sa fenêtre, elle regardaitavec curiosité le camion qui venait de se garer juste devant chez elle, et ces hommes portant de gros meubles à l’intérieur de la maison voisine. Cette demeure était très ancienne, et les anciens propriétaires assez douteux. La bâtisse avait toujours fait un peu peur à la fillette : elle était énorme, les volet n'étaient presque jamais ouvert, on ne voyait que très rarement les lumières allumées et la petite avait toujours pensé que c'était un manoir du genre hanté. Elle ne savait pas du tout qui allait habiter là vu toutes les rumeurs qui couraient depuis déjà quelques semaines. Sa mère, toujours friande de ragots, leurs avait apportés, à elle et à son père, au moins une cinquantaines de suppositions différentes sur qui allait emménager là. En fait, son opinion changeait à chaque fois qu'elle avait une discussion avec n'importe quelle mégères du quartier. La petite fille et son père ne l'écoutait que d'une oreille et surtout par politesse, car eux, pensait que se serait encore un petit couple de vieux qui aimait ce genre de quartier très tranquille. C'est pourquoi elle fut très étonnée en découvrant les nouveaux voisins. En effet, c'est un jeune couple qui sortit de la voitures accompagné de deux enfants. Une fille et un garçon. La fillette fut très contente de remarquer que la petite fille devait avoir à peu près son âge. Elle fut en revanche un peu peinée pour le petit garçon, sachant qu'il n'y avait aucun autre enfant de son âge, aucun autre enfant du tout d'ailleurs. Quand elle décida de descendre pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants, elle vit que sa mère l'avait devancée, déjà en grande conversation avec la mère de famille d'à côté. En y réfléchissant cela devait lui changer de discuter avec quelqu'un de son âge aussi. Soudain la petite fille entendit sa mère l'appeler de la rue.

"- Mary ! Descend, dépêche toi viens dire bonjour !"

Alors c'est à contrecœur, et avec beaucoup d'appréhension, que Mary quitta son poste d'observation, et obéi à sa mère, non sans remarquer que la petite fille avait quitté ses parents en direction du parc. Elle arriva devant la maison voisine, et supporta encore une fois le discours que sa mère avait préparé pour la présenter le jour où "les nouveaux voisins arriveront" parce qu'il fallait "faire bonne impression". Mary remarqua avec bonheur que cette famille avait l'air d'être extrêmement gentille mais ce qu'elle attendait vraiment c'est que sa mère la lâche pour qu'elle puisse aller, elle aussi, discuter un peu. Mary était fille unique alors, n'avait presque personne pour s'amuser sauf à l'école. Donc la perspective de rencontrer d'autres personnes près de chez elle l'enchantait. Dès que sa mère lui fit comprendre d'un regard appuyé qu'elle devait s'en aller, Mary se dirigea avec entrain vers le parc ou elle trouvait la petite fille assise sur un banc. Elle s'approcha et décida dans un premier temps de se présenter.

"- Salut, c'est bien toi qui viens d'emménager ici ? Je m'appelle Mary et toi ?"

*Woah ! Il y a même des écureuils ici !* Les yeux ébahis par la beauté de ce parque et de cette ville, la petite fille continua de regarder les environs, elle espérait avoir plus d’amis animaux qu’elle en avait où elle vivait avant, à Leamington Spa. Cest vrai que son ancienne demeure, son ancienne maison et ses amis ( animaux ) lui manquaient, mais elle se sentait bien ici, elle n’était qu’ici que depuis quelques mois mais elle aimait bien. 

Sans qu’elle s’en rende compte, une autre personne s’approcha d’elle et se mit en face d’elle avant de parler.

“- Salut, c’est bien toi qui viens d’emménager ici ? Je m’appelle Mary et toi ?” Dit la petite fille en face d’elle.

Dawn la détailla du regard tout doucement pour ne pas affecter la fillette, ses petis cheveux marrons tombaient en cascade sur son dos, avec une petite franche posée sur son front. Ses yeux chocolatés la regardaient sympathiquement et avec douceur. Elle était l’opposé de notre petite Dawn, elle avait des cheveux d’un noir très foncé bouclés qu’ils lui arrivaient à la fin de son dos, sa peau comparée à celle de la prétendue “Mary” était beaucoup plus blanche et plus pâle. Et ses yeux d’un bleu qui partaient au verts fixés la fille sans dire un mot. Elle continua de la fixer pendant quelques minutes avant de la lâcher des yeux et de regarder le ciel.

“Dawn.” Souffla-t-elle à la fillette devant elle sans la regarder, reportant ses yeux vers ses petits souliers verts émeraudes.

Mary fut surprise, et gênée en pensant qu'elle dérangeait peut-être... La prénommée "Dawn", qui fixait maintenant ses pieds, ne semblait pas très loquace, et plus dans son élément au côté de la nature plutôt qu'en compagnie d'autres personnes. Sa nouvelle voisine, n'osait même plus la regarder, ses cheveux tombant noirs de jais, tombant sur son visage. Finalement Mary s'assit à côté d'elle. Enfin pas tellement, elle s'installa assez loin de Dawn pour essayer de lui faire comprendre que rien ne lui était obligé et que si elle voulait être seule, elle pouvait lui dire de partir. Alors, Mary observa les alentours du parc. Elle aussi adorait regarder la nature mais savait que ce n'était certainement pas le meilleur endroit pour ça. Elle hésita quelques secondes à poser une question mais elle préféra s'abstenir pour le moment. Si Dawn avait hésité à lui donner son prénom, elle n'était certainement pas pour avoir une discussion, alors la fillette opta pour le silence.
Les filles restèrent comme cela quelques minutes sans que Dawn ne semble vraiment remarquer la présence de Mary. Mais au bout de 10 minutes, Mary sentit très bien qu'elle était de trop, alors, malgré le fait qu'elle soit généralement assez sociable et persistante, elle se leva.

"Je suis désolée, je crois que je vais te laisser... Au revoir."

Et Mary se dirigea vers la sortie, sans demander son reste. Elle était un peu triste, mais comprenait Dawn. Quelques fois, ou tout le temps pour certaines personnes, on préfère rester seul.

"Je suis désolée, je crois que je vais te laisser... Au revoir."

La petite sorcière, surprise par le geste de la fillette, la regarda partir. *Pourquoi se comporta-t-elle comme ça ?* La petite fille haussa ses épaules comme pour enlever ses pensées par un seul haussement mais ce ne fut pas si facile que ça. *Tu crois que j'ai été si méchante et ennuyante avec moi qu'elle a décidé de partir ? J'ai fais un truc mal ?* Se demanda-t-elle à elle même. Elle retourna sa tête vers la sortie, et par chance, la petite fille était toujours en vue. La petite brune décida d'être en moins un peu polie, elle rebondit du banc et sauta à ses pieds, elle commença à courir pour arriver à la hauteur de Mary. ses petites jambes ne l'aidait pas du tout, mais elle arriva quand même. Elle attrapa le bras de la petite Mary pour l'arrêter de marcher.

" -Tu peux rester si tu veux, tu ne me déranges pas." Dit-elle en regardant la fille en face d'elle avec un petit sourire poli et sincère, ne voulant pas qu'elle croit qu'elle ne fait ça que pour être gentil, même si c'était un peu le cas.

Elle voyait dans les yeux de Mary de la surprise, et elle comprenait, c'était le premier mot, une phrase même, qu'elle avait dit en dix minutes.

"- Tu peux rester si tu veux, tu ne me dérange pas."

Mary fut surprise en se retournant, de voir Dawn levée, la regarder avec un sourire gentil. Aussitôt, elle souris sincèrement à son tour. Elle espérait vraiment qu'elle ne dérangeait pas et que la petite Dawn ne faisait pas cela juste pour, comme dirait sa mère, "faire bonne impression". Heureusement, Mary n'en eu pas l'impression, ce qui ne fit que grandir encore ce sentiment de joie. Mary avait toujours été une petite fille joyeuse, mais jamais trop dérangeante, disait ses parents. Alors, elle posa la question qui lui brulait les lèvres il y a à peine quelques secondes auparavant.

"Tu sais, ce n'est pas ce parc ou on entend le plus la nature et les oiseaux ! Il y a un endroit bien mieux, si on suit ce chemin. A l’abri des regards, c'est super joli !"

Et c'était vrai. Quand Mary avait emménagé dans ce quartier elle était seule et avait pris du temps à trouver un endroit tranquille. Beaucoup de monde allait et venait dans ce parc et jamais elle n'avait pu y être seule. Et c'est alors que, deux mois après son déménagement, en suivant un petit chemin qu'elle n'avait remarqué avant, elle trouva une petite clairière, avec un coté d'ombre et un coté de soleil. La mairie y avait même placé un petit bassin enterré avant que cet endroit ne tombe dans l'oubli. Alors, Mary raconta sa trouvaille à ses parents, et son père l'aida à nettoyer le terrain crasseux pour qu'elle vienne y jouer tranquillement, et surtout sans faire crier sa mère quand elle rentrerait "Mary, t'es toute sale ! Ou t'es allée traîner encore !". Alors Mary proposa :

"Je t’emmène ?"

Après sa demande, la fillette avait finalement accepté par resté, ce qui réjouissait un peu la petite brunette, cela ne l'a réjouissait pas dans le sens elle avait voulu rester, mais qu'elle n'était plus triste ou aurait une mauvaise impression sur sa voisine. Peut-être qu'elles repartiraient chez elles en étant amies ? Elle sera, peut-être, sa première amie. La petite Meery avait plusieurs amis animaux, elle aurait bien voulu avoir vus quelques-uns magiques comme par exemple le niffleur, qui lui rapportera peut-être un peu de sous. Ils y avaient aussi les sombrals, mais ce n'était pas sûre qu'elle pouvait les voir car juste ceux qui ont vu les personnes qui étaient montés au ciel, comme disaient ses parents, pouvaient les voir. Elle aurait aussi voulu voir un botruc, une mini plante animée serait mignonne, non ? Ils y' avaient quelques-uns même si ils étaient dangereux, elle voulait les voir, comme l'Occamy. Mais en y repensant, ils y avaient aussi quelques animaux non-magiques qu'elle aurait bien aimé voir comme le panda, un animal, aussi gros mais doux, était l'animal préféré de la petite fille. Le salamandre était aussi un mignon animal qu'elle voulait voir. Il y'avait aussi la taupe... mais ce n'était pas vraiment un animal qu'elle voulait vraiment voir.

"Tu sais, ce n'est pas ce parc ou on entend le plus la nature et les oiseaux ! Il y a un endroit bien mieux, si on suit ce chemin. A l’abri des regards, c'est super joli !" cette voix avait fait Dawn sortir de ses pensées.

En parlant de oiseau, ils y avaient aussi le hibou ou le vivet doré. Re-concentres-toi sur Mary, Dawn, et arrêtes d'être trop dans les nuages. S'était-elle dit à elle même. Elle regarda Mary avec un petit sourire, ne sachant pas trop quoi faire pendant ces temps. La petite fille semblait ne pas avoir terminé qu'elle reprit aussi tôt la parole.

"Je t’emmène ?"

La petite Dawn pensa à sa proposition, de toute façon, elle n'avait rien a faire et ce n'est pas comme si ses parents s’inquiétaient, c'était même son père qui lui a dit de partir. Elle haussa ses épaules en réponse avant de lui répondre par des mots

"-Si tu veux."

"-Si tu veux."

Mary était perplexe. Elle n'avait pas l'impression que Dawn l'ait vraiment écoutée, mais, comme elle lui avait donné son accord, elle la prit par la main et l'entraina sur une petite route en pierre. Dawn avait l'air quelques peu gênée par ce rapprochement, mais Mary n'en tenait pas compte. Les filles marchèrent pendant dix bonnes minutes et, après cela, arrivèrent dans un immense jardin, plein de vie et de fleurs qui semblaient toutes plus irréalistes les unes que les autres. Toutes colorées et quelques peu magique... C'était d'ailleurs plutôt un parc, sillonné par un chemin composé de quelques pierres plates, et, comme on visiterait un musée, les filles commencèrent à le suivre. Elle zigzaguèrent entre les arbres, observant les oiseaux et les papillons et la nature les entourant. Normalement Mary n'emmenait jamais personne dans cet endroit et espérait que personne ne le découvre, de peur qu'on ne le détruise pour construire autre chose à la place. Mais, aujourd'hui c'était différent. Elle ne savait pas pourquoi, mais Mary faisait confiance à Dawn. Peut-être était-ce une erreur, mais elle prendrait quand même le risque.
Elle fit signe à Dawn de la suivre encore un peu plus loin, pour la conduire à son endroit préféré. Arrivées à peu près au milieu du jardin, les fillettes découvrirent une vieille bâtisse, rénovée par Mary et son père pendant les dernières vacances. Sur le coté de cette petite maisonnette, une grande balançoire rénovée elle aussi à la période, s'élevait. Contente de voir que Dawn semblait émerveillée, Mary sourit jusqu'aux oreilles.

"Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?"