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08 avr. 2019, 00:06
Deux mamans grecques  privé & fini 
Elle pleurait et Maman aussi pleurait, je n’aimais pas la voir pleurer et je caressais sa joue afin d’essuyer les larmes qui y coulaient.

"Moi aussi, je m'en suis voulus. Je n'aurais jamais dût partir comme ça, mais... j'aimais Edgard. De tout mon coeur. Et puis... et puis j'étais jeune et inconsciente, et tu sais quelles bêtises je suis capable de faire quand je le veux."

C’était pas un conte de fée, un conte de fée il y avait une belle histoire mais là…Y’avait pas de fin heureuse ou un début heureux. Est-ce que c’était à cause de grand papa ?
Le silence était pesant, je serrais le cou de ma maman, ma tête au creux de son cou, je la sentais tremblais, elle se mordait la lèvre et avait les yeux tristes.
Et puis Ulysse rompit le silence :

"Vous savez que ce que je ressens c'est bizarre ? Parce qu'on m'a caché pleins de moments de mon histoire ! Je ne savais pas que j'étais d'origine Grec !"

C’est bête mais cela tira un petit rire à la fois nerveux et joyeux à Maman qui le regarda, comme une tante regarde son neveu. C’était assez bizarre. Moi je ne dis rien mais Maman elle, elle semblait essayer de lui expliquer :

« N’en veux pas à ta maman Ulysse. Elle a fait ça pour te protéger et qu’elle t’aimait, c’est parfois douloureux d’en parler tu sais. »

Tout en disant cela, elle me caressait les cheveux tandis que je regardais Gaïa, elle était triste elle aussi, alors je ne sais pas trop pourquoi, je lui demandais en grecque si elle penserait qu’on formerait un jour une famille unie.
Est-ce que c’était idiot ? Okay peut être un peu, un peu beaucoup même… J'aurais pu le dire en anglais mais le grecque m'assurait de ne pas être ridicule face au garçon. C'était bête mais je n'avais pas envie d'être ridicule face à lui j'aimais pas qu'on me pense plus petite ou plus faible qu'un garçon. C'était pas drôle et même très pénible.
Et j'avais pas envie de paraître idiote devant...mon cousin ? C'était bizarre d'avoir un cousin, je n'en avais pas du côté de Papa et tata Angelica n'avait pas d'enfants donc pas de cousins.
J'étais prise de doutes, est ce qu'on allait bien s'entendre tout les deux ? Est ce que l'on pourrait être proche ? Ce serait comme un grand frère ? Ou un ennemi juré ?
Rah c'était étrange et frustrant de ne pas savoir ce que cela pouvait donner, de base j'adorais les surprises mais là, là si je m'entendais pas bien avec Ulysse ça pouvait encore tout gâcher.

Να είστε δίκαιοι αν θέλετε να είναι δικό σας.
Soyez juste si vous voulez qu'on le soit envers vous.

08 avr. 2019, 21:17
Deux mamans grecques  privé & fini 
Je crois que mes paroles ont achevée maman. Elle fondit littéralement en sanglots, et enfouit son visage trempée de larmes dans ses mains. Je me mordis la lèvre, ne sachant que faire. Une fois de plus, j'aurais mieux fait de fermer ma bouche et de laisser aller les choses sans intervenir. Moi qui voulait détendre l'atmosphère, c'était réussit... Stella se pencha un peu vers moi et me dit qu'il ne fallait pas en vouloir à maman, que c'était pour me protéger qu'elle m'avait tût mes origines. Me protéger de quoi ? Ça n'allait pas me tuer de savoir que j'étais Grec, non ? Je préférais ne pas prononcer cette phrase, ce qui aurait pour conséquences de faire encore plus pleurer ma mère, et ce n'était pas mon but. Soudain, la tête de maman émergea de derrière ses mains et elle murmura d'une voix entrcoupée de sanglots :

"Je ne veux pas mentir, Stella. Ulysse, la vérité c'est que je n'ai jamais eu le courage de t'avouer que j'avais trahis mes parents pour mon amoureux. J'ai honte de ça. Je ne voulais pas que tu fasses la même erreur que moi."

Je me collais à maman, et enfouis ma tête sur son épaule. Je trouvais son excuse un peu ridicule mais n'osais pas lui dire pour ne pas la blesser davantage. Pourquoi je reproduirais une erreur que je n'étais même pas capable de faire ? Je n'avais que sept ans, et je n'étais encore jamais tomber amoureux... Alors je décidais de la réconforter plutôt que de lui reprocher de m'avoir cacher des choses.

"T'inquiètes maman, je t'en veux pas. Je disais juste que ça me faisais bizarre... Et puis, maintenant, je connais ma tata et ma cousine ! - je me tournais soudain vers Athéna et lui dit - Je suis ravi d'être ton cousin, j'espère qu'on va bien s'entendre."

Ça, je l'espérais du fond de mon coeur d'enfant. Déjà parce que je détestais me disputer avec quelqu'un, surtout si c'est avec un membre de ma famille, mais aussi parce qu'Athéna avait l'air gentille et inoffensive. En silence, je croisais les doigts pour qu'elle ne me rejette pas.

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

10 avr. 2019, 14:38
Deux mamans grecques  privé & fini 

Elle pleurait, beaucoup et sans s’arrêter. Je n’aimais pas voir des personnes tristes et peut être parce qu’elle était ma tata, elle encore plus. Malgré sa vérité, sa trahison ? Est-ce que c’était vraiment une trahison maman ? Je n’osais pas lui poser la question.
Mais était-on capable de trahison par amour ? Papa disait que l’amour rendait les gens idiots, cette phrase me faisait rire quand on savait comment il était amoureux de Maman.

"T'inquiètes maman, je t'en veux pas. Je disais juste que ça me faisais bizarre... Et puis, maintenant, je connais ma tata et ma cousine ! - je me tournais soudain vers Athéna et lui dit - Je suis ravi d'être ton cousin, j'espère qu'on va bien s'entendre."

Mon cousin ? Pourquoi pas ? Il avait l’air sympa et drôle. Il essayait de détendre l’atmosphère ce qui était sans doute une bonne chose au vue de la situation actuelle.

"C’est un peu bizarre pour moi aussi mais…je suis contente de t’avoir pour cousin aussi"

Je souris, j'étais heureuse c'est vrai. Qu'est ce que cela impliqué en réalité ? Est ce qu'il jouerait au basket avec moi ? On pourrait faire les gladiateurs comme dans l'Antiquité, ceux qui se battaient dans le Colisée. Avec des épées en bois bien entendu, je ne pense pas que l’un de nous est la force physique d’en brandir une vrai. Il y avait tellement de chose que je voudrais faire avec lui. Il serait un peu comme un grand frère non ?
En espérant qu’il ne soit pas aussi casse cou que moi sinon je ne donnais pas 5 minutes à Maman et Tata pour avoir des cheveux blancs. Ce qui serait un peu ridicule par ailleurs.
Maman avec des cheveux blancs, quoi que Papa en aurait sûrement bien avant Maman vu comment il était protecteur, Papa ! Connaissait-il Gaïa ? Est-ce qu'il l'aimait bien ? Et comment allait-il réagir quand il allait voir Ulysse ? Il était très protecteur surtout quand cela concernait des garçons, j'avais dû lui faire une crise pour qu'il me laisse faire un basket avec eux il y a une semaine

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28 avr. 2019, 19:30
Deux mamans grecques  privé & fini 
Athéna ne mit pas beaucoup de temps à me répondre. Elle m'affirma qu'elle aussi était contente de m'avoir comme cousin, mais que c'était un peu bizarre en même temps. Puis elle afficha un sourire ravi, ce qui me détendit un peu. Ainsi, mon sentiment de connaître enfin ma famille lointaine était partagé. Mon visage se fendit en un petit sourire qui resta bloqué sur mes lèvres tandis que mon regard parcourait cette assemblée féminine bien silencieuse. Ma cousine s'était tût après sa réponse et souriait à présent, sa mère semblait consternée, et la mienne pleurait silencieusement, sans que mes tentatives de la consolé ne fasse quoique ce soit. Et moi ? Qu'es-ce que je faisais ? Je les observais, silencieux tout comme elle.

Quand mon regard translucide se posa sur ma mère, je me rendis compte que le flot de larmes s'était tarit, et qu'un petit sourire douloureux était affiché sur ses lèvres. Je fus assez surpris par son expression faciale. Je lui demandais alors d'une petite voix, enroulant une de mes mèches brunes et ternes :

"Maman ça va mieux ?"

Je souris doucement à ma génitrice. Elle allait mieux, ça se voyait. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui l'amusait ? Peut-être qu'elle avait enfin tourné la page, s'était dit que c'était ridicule de pleurer sur le passé et était prête à tout me raconter. Pourtant, je ne la brusquais pas et lui laissais le temps de soupirer et relever la tête. Ses joues étaient trempées de larmes et ses yeux bleus avaient perdus de leur éclat à cause des pleurs. Elle se moucha bruyamment dans un de ces mouchoirs en tissu brodés de fleurs qui font horriblement mémé mais dont elle n'arrive pas à se séparer. Avant, quand j'ignorais l'existence de cette tante et cette cousine surgies de nulle part, elle me disait que ces mouchoirs, c'était sa soeur qui lui avait donné. Maintenant, je savais que c'était cette Stella qui lui avait acheté.

Puis maman murmura :

"C'est votre échange si mignon qui m'a fait sourire. Je me suis rendue compte que je n'aurais jamais dût te cacher cette famille inconnue. Je regrettes, mais je vais arrêté de pleurer."

En effet, après un dernier sanglot, plus aucunes larmes ne furent visible sur son visage las. Comme par magie, elles avaient disparus. Puis maman se tourna vers "Stella" et se mit à dire d'une voix plus heureuse, mais quand même emplie d'une certaine tristesse :

"Tu viens chez moi, après ton boulot. C'est à Valley Street à Tottenham Hale. Le numéro 5. Tu viens quand tu veux. Nous on va y aller, je crois que j'en ai assez des oeuvres d'art..."

J'eus un peu honte de savoir que ma cousine si parfaite allait voir mon horrible maison. Mais je n'eus pas le temps d'exprimer mon désaccord car ma mère me prit par le bras et sortit du bureau sans un mot de plus. Je l'a regardais avec douceur. Je l'aimais du plus profond de mon coeur. J'adressais un dernier regard à Athéna, ainsi qu'un sourire joyeux.

Je suis sincèrement désolé pour cet horrible retard, mais l'inspiration n'était pas avec moi.

Ce post est mon dernier pour ce RP, j'ai été ravi de le faire avec toi. ;)

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."