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15 mars 2019, 22:43
Deux mamans grecques  privé & fini 
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20 Décembre 2038 – 14h30
British Museum, Londres



Elle savait que techniquement, elle n’était pas censée sortir tout comme elle savait que techniquement elle avait promis à sa mère de ne pas s’aventurer partout dans le musée mais… elle était la digne fille de sa mère. Têtue et obstinée. Et ce n’est pas ses 5 ans presque 6 qui allaient changer ça.
Déambulant dans les couloirs au milieu des grands comme si elle avait toujours vécu là, elle croisa le regard amusé du directeur qui mit son doigt sur les lèvres auquel la petite répondit par un grand sourire avant de filer.
Pour beaucoup, cela aurait pu être étrange de voir une petite fille comme Athéna courir à travers les différentes sections du musée avec tant d’aisance. Passant de l’Egypte Ancienne à la Chine du Moyen Age,  les habitués du musée avaient pris pour habitude d’ignorer la jeune fille ou de l’interpeller pour découvrir quelles connaissances elle avait acquise depuis la dernière fois qu’il avait vu.

Enfin, cela importe peu, quoi qu’il en soit ce jour là, Athéna portait un jean et des converses ainsi qu’un sweat à capuche normalement de garçon avec un gros T-Rex imprimé dessus. Aussi à première vue,  on aurait pu penser qu’elle se dirigeait vers l’endroit où étaient exposés les os de dinosaures
La vérité était tout autre, elle se dirigeait à grand pas vers la section mythologie grecque, c’était peut être mis cela lui rappelait son grand père et sa grand-mère. Et elle adorait quand ils se rendaient en Grèce parce qu’elle pouvait se baigner tout le temps et grimper partout dans les vieilles ruines.

Loin d’être idiote, la jeune fille savait comment éviter facilement les différentes personnes sur son chemin. Men évitant une personne âgée un peu trop rapidement en entendant la voix de sa mère, elle n’avait certainement pas prévu de rentrer dans les jambes d’une femme et de tomber sur le sol.

*Cette fois Maman va te rattraper* -pensa t’elle. Et évidemment cela ne loupa pas. Stella Taylor dans toute sa gloire arriva vers sa fille, presque en panique la relevant et vérifiant si elle n’était pas blessée :

« Ο άγγελος μου είναι εντάξει ? Mon ange ça va ? Tu n’es pas blessée ?
-Je n’ai rien Maman c’était juste une chute.
-Bon sang combien de fois t’ai-je dit de me prévenir avant de partir ou de rester dans le bureau ! Je me suis fait un sang d’encre ! »


Quand Stella employait les mots grecs et commençait à faire culpabiliser sa fille, Athéna ne pouvait qu’essayer d’éviter de croiser le regard de sa mère. Elle savait que quand elle partait ce n’était pas la décision la plus sage mais hé ! Qui était-elle pour résister à l’appel de l’aventure ? C’était une Taylor avec du sang grecque après tout !
Tellement prise dans un long monologue sur sa fille et la dîtes fille dans ses pensées qu’ils en avaient complètement oublié la jeune femme dans qui Athéna était rentré. En vérité ce n’est que quand Stella releva les yeux de sa fille vers la dîtes femme qu’elle la vit avec ce qu’Athéna pensait être son fils. Ils se ressemblaient en tout cas.
Il semblait un peu plus grand qu’elle, avait des cheveux longs ce qu’Athéna trouvait assez étrange n’ayant jamais vu un garçon avec des cheveux aussi long. Mais aussi étrange que cela pouvait être, elle avait décidé que cela lui allait bien et qu’il aurait été beaucoup moins cool s’il avait eu les cheveux courts comme 98% des garçons de son quartier.
Réaction peut être stupide, elle se « cacha » instinctivement derrière les jambes de sa mère alors que celle-ci se confondait en excuse pour sa fille.
Pourquoi se sentait-elle liée à ce garçon ?
Dernière modification par Athéna Taylor le 28 avr. 2019, 22:01, modifié 1 fois.

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Soyez juste si vous voulez qu'on le soit envers vous.

17 mars 2019, 13:42
Deux mamans grecques  privé & fini 
Je tenais fermement la main de maman, comme si j'étais encore un petit bébé. Pourtant j'avais déjà six ans, et j'approchais des sept. Mais ces moment-là étaient tellement rares que j'en avais peur. Pour la deuxième fois de ma vie, je m'éloignais enfin de mon quartier pour aller dans un endroit de Londres plus chic. Je n'étais qu'avec ma mère, mon père ayant décréter qu'il préférait rester à la maison faire ses potions. Maman et moi étions dans le British Muséum. C'était la première fois que j'y allais, si bien que je regardais partout les yeux grands ouverts, comme pour enregistrer les moindres détails. Quand maman me l'avait annoncé, je ne voulais pas y aller, effrayé par ce mot nouveau "Muséum". Mais dès que j'etais rentré dans le bâtiment, toutes mes peurs s'étaient envolées.
Les squelettes, sarcophages, statuettes et peintures ne me faisaient plus peur. Mais par contre, la grosse dame à la caisse me terrorisait. Elle me proposa un papier avec un stylo, mais je me cachait derrière ma mère. Voyant ma gêne envers cette dame, maman se dépêcha de rentrer une carte étrange dans un instrument de torture, puis me prendre par la main pour nous éloigner de l'accueil. Elle se dirigea vers une salle relativement grande, où différentes statuettes et vases cassés étaient entreposés dans des vitrines en verre. Maman se pencha vers moi et me souffla :

"Tu vois tout ça ? C'est des choses nous venant de la Grèce Antique. La Grèce, c'est... c'est mon pays. J'y suis née, mais quand je suis partie avec ton père, je n'y suis jamais retournée. Tu sais pourquoi je t'ai emmené là ? Pour te montrer d'où tu viens."

Je n'étais pas surs d'avoir tout capter, mais j'avais compris le principal : maman venait d'un pays qui s'appelait la Gèrse Antique et elle n'y était jamais retournée. Pourquoi en était-elle partit ? Elle semblait si triste d'en parler, que j'en déduis qu'il ne fallait pas poser des questions dessus. En tout cas, pas maintenant. J'avais beau n'avoir que six ans, je comprenais déjà bien le monde qui m'entourait, grâce à ma perspicacité et mon sens de l'observation aiguisé. Et il ne fallait pas être empathe pour savoir que maman était malheureuse en parlant de son pays natal.

Quand ma mère se releva, les larmes aux yeux, une fillette qui courrait lui fonça dans les jambes. Maman tituba et s'exclama de faire attention. Une femme arriva et posa une question à la petite fille dans une langue étrangère à laquelle je ne comprenais rien. Quand maman entendit ces mots, elle ouvrit les yeux grands comme une soucoupe et dit d'une voix tremblante :

"Stella..."

Que voulait dire ce mot ? Stella, c'était un prénom ? Mais tandis que ma mère fixait toujours la grande dame, mon regard glissa vers la fillette. Je la regardais avec attention. Elle avait des cheveux châtain clairs, et semblait fort sympathique. Je m'approchais d'elle, et demandai :

"Tu t'es fais mal ?"

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

17 mars 2019, 15:26
Deux mamans grecques  privé & fini 
"Stella...
-Gaïa ? "


Maman avait une expression semblable à… Gaïa ? Étais-ce son nom ? Se connaissaient-elles ? Grand papa m’avait déjà parlé d’une Gaïa mais sans jamais entrer dans les détails. Se pourrait ‘il que ce soit cette Gaïa là ? Moi la seule Gaïa que je connaissais c’était celle de la mythologie, mais je ne pensais pas que cette dame là était la Déesse mère qui s’était unis à Ouranos.
Je me penchais un peu pour voir que maman avait les larmes aux yeux, je ne l’avais que rarement vu comme ça et elle était bien trop grande pour que je lui fasse un câlin. C‘est bête mais je n’avais jamais lorsque maman était triste, encore plus quand c’était de ma faute mais ça n’arrivait pas souvent.


"Tu t'es fais mal ?"

Je ne sais trop pourquoi, je sursautais légèrement en entendant la voix du garçon, les jambes de maman étaient une très bonne cachette. Incapable de parler je faisais non de la tête.
Je n’étais pas timide ! Mais après être rentrée dans la dame, me cacher semblait la meilleure solution, l’ambiance était pour le moins étrange.
D’une voix basse que je savais que maman entendrait pourtant je décider de lui parler en grecque, il n’y avait que peu de chances que les deux étrangers la parle aussi.


"Μαμά, ποια είναι αυτή ? Maman qui est ‘elle ? "

Mais maman ne répondit pas, elle continuait à regarder la dame comme si elle était un fantôme, alors je tirais légèrement sur sa manche avant de regarder le garçon.
Il avait des yeux bleus gris et me regardait encore. Il n’avait pas arrêté ? Il semblait sympathique pourtant. Sa maman aussi avait des yeux bleus, et à bien y réfléchir, les yeux de la dame ressemblait à ceux de grand maman. Ils étaient aussi bleus que les siens, c’était assez étrange de voir quelqu’un avec des yeux aussi bleu. Car non les yeux sont uniques et propre à chacun, c’est papa qui me l’a dit.

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17 mars 2019, 19:04
Deux mamans grecques  privé & fini 
La dame bizarre appelle alors ma mère. Elle a une voix aussi surprise que maman en disant "Gaïa ?" Comment connait-elle son nom ? Maman et cette dame on l'air choquée et contente de se voir. Peut-être qu'elles se connaissent... Je les regardais de mes yeux translucides, à la recherche d'une réponse qui ne paraissait pas évidente à trouver. Maman bégaya quelque chose, puis dit clairement quelque chose, que je ne compris pas. C'était dans cette langue bizarre avec laquelle la femme avait parler à la petite fille cachée derrière ses jambes. Haussant les épaules, mon regard descendit de nouveau jusqu'à la fillette. Elle ne me répondit pas, ce qui eut le don de m'énerver. Mais que lui avais-je fait pour qu'elle m'ignore. A la place, elle posa une question dans cette langue étrange et qui commençait à me taper sur le système. pourquoi les trois femmes parlaient-elles cette langue et pas moi ?!

M'éloignant de quelques pas de maman, je me plantais devant la petite fille et, la fixant, je dis d'une voix moins gentille :

"Pourquoi tu me réponds pas ? Et tu parles quelle langue ?!"

Je la dépassais d'au moins quelques centimètres, et j'en étais fier. Pendant ce temps, maman se pencha vers moi et m'éloigna de la fille. Puis elle dit en vrai anglais :

"Mon chéri, laisse la petite fille tranquille."

Elle se releva et dit, toujours en anglais :

"Stella... que fais-tu ici... Enfin, je ne pensais pas te voir...

Elle semblait stressée comme pas possible, et fixait avec des yeux effarés la femme en face d'elle qu'elle nommait "Stella". On aurait dit qu'elle en avait peur. Pour attirer son attention, je tirais le bas de sa robe rouge. Mais elle ne le sentis pas, à mon grand agacement, et je recommençais. Tirant un peu plus fort, je demandais :

"M'man, qu'est-ce qu'y a ? Elle est méchante, la dame ?"

Mais maman ne me répondit pas. Elle se triturait l'un de ses cheveux bruns, signe qu'elle cogitait. Du haut de mes six ans, je savais que quand elle faisait ça, ça voulait dire qu'il ne fallait pas la déranger. Mais je voulais absolument savoir ce qui se passait. Je tirais de nouveau sur sa robe en poussant des gémissements. Pour toute réponse, maman me répondit sèchement :

"Attends Ulysse, s'il te plais !"

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17 mars 2019, 20:16
Deux mamans grecques  privé & fini 
Quand la dame parla grecque à maman, je jure que mes yeux devaient ressembler à des soucoupes volantes. Comme ceux de maman tout à l’heure. Soudain, le garçon vint vers moi, il était plus grand de quelques centimètres mais je ne me laissais pas impressionner.

"Pourquoi tu me réponds pas ? Et tu parles quelle langue ?!"

Avant même que je ne puisse dire quelque chose, la dame l’éloigna de moi en lui disant de me laisser tranquille. Je ne pus même pas la remercier puisqu’elle se remit à parler à maman.

"Stella... que fais-tu ici... Enfin, je ne pensais pas te voir... "

Le garçon semblait tout comme moi perdu puisqu’il tira sur le bas de la robe rouge de sa maman, la dame, un peu énervée visiblement répondit assez sèchement, mais le ton qu’elle prit me fit penser à grand maman quand je faisais une très grosse bêtise et cela ne fit que renforcer mon incompréhension.

"Je travaille ici… et…je ne pensais pas te revoir non plus. Pas après tout ça…"

Tout ça ? Tout ça quoi ? De quoi parlaient elles ? Elles se connaissaient ! Mais de quand ? D'où ? Du haut de mes presque six ans je n'avais jamais vu cette dame ! Où alors remontais-ce à si loin que je n'en avais pas le souvenir. Non pas possible. Qui était-elle. Et pourquoi elle parlait grecque comme maman et moi.
Maman porta alors son regard vers le jeune homme et parla d’une voix douce qu’elle réservait aux enfants ou à moi.

"Ma fille parle grecque. Tout comme ta mère et tout comme moi. Mais elle parle aussi anglais. "

Se décalant légèrement pour que je ne sois plus bien cachée derrière ses jambes, je la regardais choquer. Pourquoi elle avait dit que je parlais anglais aussi. Et si il me prenait pour une idiote ou une fille étrange. Ça ne devrait pas me déranger parce que certains adultes disaient que j'étais une petite fille des plus étranges mais je m'en fichais, c'était des adultes. Ils ne comprenaient pas toujours tout même pour l'âge qu'avaient certains. Mais lui...lui il avait mon âge...
Regardant à nouveau le garçon, je fermais les yeux un instant, respirant un grand coup comme pour me donner du courage, j’ouvrais les yeux en faisant un petit signe de main au garçon.

"Bonjour…"

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06 avr. 2019, 15:08
Deux mamans grecques  privé & fini 
Désolée pour cette réponse tardive, j'étais absent depuis mon dernier post. ^^"


Une fois éloignée de la fille apparemment muette, je continuais de la fixer, tout en tirant sur la robe de maman. Cette fois-ci, j'étais vraiment perdu. Si bien que je collais à sa jambe, la regardant de mes yeux suppliant. Puis la dame bizarre, qui regardait toujours ma mère avec de grands yeux, lâcha quelque chose que je ne compris pas bien. Je ne saisissais presque rien de leur discussion moitié en anglais, moitié en une langue qui m'était étrangère. Mon regard allait de maman à cette femme étrange, en passant par la petite fille muette. Elle, elle semblait comprendre ce que disaient les deux femmes, ce qui m'énervait. Une fois la conversation terminée, l'étrange dame se baissa vers moi et me dit que sa fille parlait grec, comme elle-même et maman. Grec… Ce mot flotta dans ma tête. Il me disait quelque chose, quelque chose que maman m'avait dit… Je parcourus des yeux les trois femmes, avant de me souvenir. Mais oui, nous étions dans la salle de la Grèce Antique comme l'avait appelé maman ! La Grèce, le pays de ma mère et apparemment aussi celui des deux inconnues. Tous les morceaux du puzzle s'assemblèrent dans ma tête, et je souris malgré moi. Alors je dis :

"Vous êtes Grecques, toutes les trois ! J'ai compris !"

J'adressais un regard fier à ma maman, qui avait l'air perdue dans ses pensées. Ma voix encore aigue la sortit de ses songes, et elle me sourit. S'agenouillant à côté de moi, elle me déclara :

"Oui, nous sommes grecques. Et il se peut que… que nous nous connaissons."

Elle fixa la dame, comme si elle lui parlait par regard. je n'arrivais pas à décrypter son expression. Elle avait l'air heureuse et embêtée à la fois, triste et anxieuse. On aurait dit qu'elle était peinée et joyeuse de voir, ou de revoir, cette femme. Comme si… elle avait honte. Je ne posais pas de questions, voyant qu'elle était prise dans un tourbillon de pensées comme il m'arrivait parfois quand je réfléchissais. Pendant qu'elle pensait, je tournais ma tête dans la direction d'une petite voix, qui provenait de la fillette en face de moi. Elle avait l'air timide et apeurée, c'est pourquoi je gardais le silence quelques instants, avant que mon côté bavard ne prenne le dessus. Je lui répondis de ma voix la plus gentille :

"Coucou, comment tu t'appelles ? Moi, c'est Ulysse."

A cet instant, j'imitais mon père quand il rencontrait des gens. Je m'avançais vers elle et lui tendit ma main, l'air important. Ca m'amusait de jouer les grands. Tandis que j'effectuais ce geste, j'entendis ma mère reprendre la parole :

"Stella, désolée… Pardonnes-moi, s'il te plais." - sa voix se fit suppliante - Je t'aime, et t'ai toujours aimé. Mais… qu'allons-nous dire aux petits ?

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06 avr. 2019, 22:55
Deux mamans grecques  privé & fini 
Ne t'en fais pas ;)


Le petit garçon me fit sursauter lorsqu’il s’écria que nous étions toutes les trois grecques. Moi je ne l’étais pas, j’étais née à Londres et j’y avais toujours vécu, enfin, je crois. Je ne me souviens pas avoir déjà vécu ailleurs, et pourtant j’avais une très bonne mémoire !
La femme s’agenouilla à côté du garçon, sa robe se posant délicatement sur le sol tandis qu’elle confirmait le fait à son fils.
Mama et la dame se regardaient, elles semblaient avoir une véritable conversation avec leurs yeux comme papa et maman parfois. La voix du garçon me ramena à nouveau à la raison, il avait parlait gentiment.

« Coucou, comment tu t’appelles ? Moi c’est Ulysse. »

Il s’approcha de moi, me tendant la main comme papa faisait parfois avec les autres grandes personnes dans la rue ou au ministère. C’était assez étrange, néanmoins je regardais sa main avant de lui serrer.

« Enchantée je m’appelle Athéna »

C’était une poignée de main simple, enfin, je le croyais, je n’avais pas vraiment de modèles types. Mais Papa m’avait dit qu’une poignée de main pouvait révéler beaucoup sur une personne, surtout ses intentions d’ailleurs.
En relevant les yeux, je vis la dame regarder maman, sa voix suppliante et triste.

"Stella, désolée… Pardonnes-moi, s'il te plaît. Je t'aime, et t'ai toujours aimé. Mais… qu'allons-nous dire aux petits ?
-La vérité… juste la vérité Gaia…et…je te pardonnes"


La voix de maman était douce, et triste, comme lorsque l'on avait appris qu'Harry Potter était mort assassiné il y a quelques mois. C'était étrange...
Pardonner ? Qu’il y avait t’il à pardonner ? Pourquoi maman lui pardonnait-elle, et surtout, qu’est ce qu’elle lui pardonnait ?
Je voulais comprendre,je n'aimais pas être ignorante c'était horrible. Je regardais alors Ulysse, le petit garçon, lui non plus ne semblait pas au courant.
Alors, m'éloignant quelques peu de maman, je m'approchais de la dame et décidais de faire appel à tout mon courage.

"Excusez moi madame...mais, qui êtes-vous ?"

Maman posa sa main sur mon épaule, elle la serrer quelque peu, comme stressée de la possible réponse de la dame. C'était très étrange...

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07 avr. 2019, 00:21
Deux mamans grecques  privé & fini 
Alors que je commençais à m'impatienter, le bras tendu devant moi, la fille daigna enfin me serrer la main, ce qui m'arracha un sourire. Elle se présenta comme étant Athéna. Les mots qu'elle employa étaient simples et faisaient "grand" de mon point de vue, mais de la gentillesse transperçait sa voix, et c'est aussi pour cela que ce sourire vint éclairer mon visage. Je dévisageais longuement Athéna, en quête d'indices sur son caractère et sa personnalité. J'avais beau n'avoir que 6 ans, je savais déjà distinguer les gens méchants de ceux gentils, surement grâce à ma passion pour le mystère et les enquêtes. Mon regard alterna entre la petite fille et sa mère, qui s'agenouilla. Les deux se ressemblaient, et pourtant elles étaient différentes. L'une était petite, l'autre bien plus grande, même un genou à terre. Maman avait appelée la mère d'Athéna "Stella".

Mon attention fut attirée par la voix de "Stella" qui répondait quelque chose sur la vérité. Je ne saisis pas entièrement le sens de la phrase, mais plutôt la voix avec laquelle elle était prononcée. Une voix d'une infinie tristesse, empreinte de douceur et de mélancolie. Un frisson me parcourut l'échine. Je n'aimais vraiment pas cette tristesse qui s'était installée dans la conversation, ça me déprimait. C'est alors qu'Athéna s'éloigna de "Stella" et fit quelques pas en direction de maman. Elle demanda alors de sa petite voix qui était ma mère. Cette dernière adressa un regard doux à la fillette, avant d'imiter "Stella" et de poser sa main sur mon épaule. derrière cet aspect doux et décontracté, je voyais bien que l'hésitation la faisait légèrement tremblée. Je surpris même son regard couler vers celui de Stella, en détresse. Pourtant elle dit d'une voix plate :

"Je suis... je suis ta tante. Je suis la soeur de ta mère et... on vient tout juste de se retrouver. Notre histoire est longue à raconter. Demande à ta maman de le faire, je n'en n'ai pas le courage."

Je restais bouche bée quelques secondes. Maman et "Stella" étaient soeurs ? Maman était la tante d'Athéna ? "Stella" était ma tante ? Ce qui voulait dire... qu'Athéna et moi étions cousins. Mes pensées se bousculèrent dans ma tête sans que je puisse les ordonnées. C'était étrange de penser que cette fille qui m'était encore inconnue il y a moins d'une demie heure faisait partie de ma famille. Toujours ébahi, je levais mes yeux translucides vers ceux de ma mère, à la recherche d'une réponse. Puise je demandais d'une voix tremblante :

"Mais si vous êtes Grecques, pourquoi vous êtes ici ? Je comprends pas..."

Ma question fit effet chez ma mère, qui pâlit sous le coup de l'émotion. Elle ne dit rien, les yeux rivés sur sa soeur, dans l'attente d'une aide inespérée.

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07 avr. 2019, 01:42
Deux mamans grecques  privé & fini 
J'ai bien entendu l'autorisation d'Ulysse pour faire bouger l'ensemble des personnages vers le bureau de Stella

" Gaïa" regarda Maman, pourtant elle me répondit simplement.

"Je suis... je suis ta tante. Je suis la soeur de ta mère et... on vient tout juste de se retrouver. Notre histoire est longue à raconter. Demande à ta maman de le faire, je n'en n'ai pas le courage."

Je suppose que mon expression était semblable à celle d’un poisson rouge, c’était la sœur de Maman ? Non. Ce n’était pas possible, il n’y avait que Tata Angelica. Enfin je le croyais mais dans les yeux de la femme je voyais bien que ce n’était pas un mensonge. En tout cas ça n’y ressemblait pas.
Je regardais Maman tandis qu’Ulysse disait la phrase qui brulait mes lèvres, je ne comprends pas.

"Gaïa…Je pense qu’il est préférable de continuer cette conversation dans un endroit plus calme. Pour le bien des petits."

Même si j’étais bientôt une grande fille de six ans, maman se releva en me prenant dans ses bras et je m’accrochais à elle alors que je regardais « ma tante ».
Je n’écoutais pas trop, cherchant des similitudes physiques entre maman, mais je cru comprendre que maman les amenait à son bureau.
La dame et grand papa ou grand maman. Il y en avait quelques unes, par exemple maman avait les yeux de grand maman tout comme Gaïa, en revanche maman avait des cheveux semblables à ceux de grand papa alors que ceux de Gaïa ressemblait à grand maman.
Mais ma recherche de similitudes s’arrêta lorsque nous arrivâmes à la porte du bureau de maman. Elle me déposa à terre, avant d’ouvrir la porte, et je filais sur le canapé qu’il y avait pour écouter l’histoire. C’était peut être bête mais j’avais vraiment envie de savoir ce qu’il s’était passé. Pourquoi grand papa, grand maman ou tata Angelica ne m’avait jamais parlé de Gaïa ?
Maman s’assit près de moi, regardant Gaïa dans les eux avant de commencer son histoire.

« Gaïa est ma sœur jumelle mon ange. Nous sommes nées le même jour mais on ne se ressemble pas vraiment. Elle ressemble plus à grand maman qu’à grand papa –j’hochais la tête pour bien faire comprendre à ma mère que je ne décrochais pas de son histoire- quand on était un peu plus jeune, ta tante est tombé amoureux d’un garçon qui s’appelle Edgard et elle était très amoureuse. Mais elle s’est disputée avec grand papa et grand maman très fort et elle est partie de Grèce.
-Comme toi avec papa ?
-C’est ça. Mais moi je ne me suis pas disputé avec grand papa et grand maman avant de partir de Grèce.
-Oh… »


Tout prenait un sens maintenant. Si elle avait eu une très grosse dispute avec grand papa et grand maman il était normal qu’elle soit partie. Tata m’avait dit qu’avant, il y a longtemps. Grand papa était terrible quand il était fâché, mais qu’après il y avait eu quelque chose qui l’avait fait changé, est ce que c’était ça ?
Maman regarda Gaïa, les yeux larmoyants :

« Si tu savais comme il s’en est voulu Gaïa. Et comme il s’en veut encore aujourd’hui… »


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07 avr. 2019, 21:55
Deux mamans grecques  privé & fini 
Maman ne me répondit pas. Elle avait l'air perdue dans ses pensées, loin, très loin de nous alors je préférais ne pas la sortir de ses songes. Malheureusement, c'est "Stella" qui le fit à ma place, en disant qu'il valait mieux continuer la conversation dans un endroit plus calme, ce à quoi ma mère approuva. Je les comprenais. La pièce était pleine à craquer de touristes, appareils photos en main. Ils parlaient fort et certains écoutaient même notre conversation. C'était le cas d'une petite fille rousse qui semblait subjuguée par ma mère. Cette dernière me prit alors dans ses bras et suivit sa soeur à travers tout un dédale de couloirs. Nous arrivâmes enfin dans un petit bureau encombré où "Stella" s'assit à côté d'Athéna. Maman s'installa sur une chaise en face de sa soeur et me posa sur ses genoux.

Stella planta son regard dans celui de maman, qui elle aussi la fixait. Elle avait posée sa main droite sur ma cuisse, si bien que je la sentais frémir à chacun des mots de Stella. Quant à moi, j'étais pendu aux lèvres de ma tante. Du haut de mes presque sept ans, je compris très vite la situation. C'était limpide : ma mère s'était enfuie de chez elle après que son amant ce soit disputé avec ses parents. Soudain je sentis sa main trembler de plus belle, et je la lui serrais fort, très fort. Ma tête se tourna vers elle et je vis une larme glisser sur sa joue bronzée. Alors je la pris dans mes bras pour la réconforter et chuchotais à son oreille :

"T'inquiètes maman, c'est pas grave. Pleures pas."

Stella continua, des larmes dans la voix. De ce que je compris "il" s'en était voulut. Il y eut un long moment de silence où l'on entendait que les sanglots de maman. Puis elle se reprit, me caressa le dos et dit :

"Moi aussi, je m'en suis voulus. Je n'aurais jamais dût partir comme ça, mais... j'aimais Edgard. De tout mon coeur. Et puis... et puis j'étais jeune et inconsciente, et tu sais quelles bêtises je suis capable de faire quand je le veux."

Je resserrais mon étreinte avant de la lâcher, pris dans un tourbillon de pensées. C'était étrange de se dire que je venais d'apprendre une partie de mon histoire qui avait été obscure jusqu'à maintenant. Mais le plus bizarre, c'est que je venais de découvrir que je ne connaissais pas la moitié de ma famille ! Sans m'en rendre compte, je me tournais vers Athéna et Stella. Ma cousine semblait tout aussi perdue que moi, ce qui me rassura un peu. Comme le silence s'était de nouveau abattu sur le bureau, je décidais de le rompre façon Ulysse :

"Vous savez que ce que je ressens c'est bizarre ? Parce qu'on m'a caché pleins de moments de mon histoire ! Je ne savais pas que j'étais d'origine Grec !"

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