La Puissance des mamies RPG+
Reducio
~ Laurel Grimms ~
~ Laurel Grimms ~
Vacances d'avril, en plein Londres. Arthur avait promis à sa mère qu'il irait passer quelques jours chez ses grands-parents qui vivaient dans la capitale. Maintenant qu'il y était, il avait hâte de rentrer chez lui. Bien sûr, il les aimait de tout son cœur mamie Laurel et papy Jimmy mais bon, ils pouvaient être un peu ennuyeux parfois...
Laurel avait dû se rendre compte de l'ennui de son petit-fils parce qu'elle avait proposé de l'emmener faire un tour dans la ville. Jamais elle n'oserait le dire, mais Arthur était son petit chouchou. Elle ne comptait plus le nombre de ses petits enfants. Dans cette famille, ça n'arrêtait jamais d'en pondre ! Elle-même avait eu quatre enfants et son fils aîné venait d'avoir son cinquième ! Les autres commençaient à en avoir plusieurs aussi. Bref, jamais elle n'aurait imaginé avoir toute cette famille-là. Elle devrait en être contente. Au moins, elle n'était jamais seule contrairement à beaucoup d'autres personnes de son âge que la solitude tuait à petit feu. Mais c'était ça l'inconvénient aussi : elle n'était jamais seule. Vous savez que maintenant, pour les fêtes, les Grimms devaient carrément louer une salle des fêtes tellement ils étaient nombreux ! Bref.
Donc, elle ressentait une affection particulière pour le petit Arthur. Quinze ans déjà. Elle savait observer, Laurel. Et elle voyait bien que son petit-fils n'était pas prêt à grandir. Ou qu'il commençait tout juste. Et puis, il avait un cœur tellement énorme. C'était lui, dans la famille, qui avait la plus grande, la plus belle capacité à aimer. Il ferait des choses formidables, il changerait le monde en bien. Laurel en était persuadée. Un Serpentard ? Pfff ! Qu'est-ce qu'il était stupide ce choixpeau, parfois !
Bon, pour elle, il ne s'était pas trompé. Une Gryffondor, évidemment ! Il n'avait même pas hésité !
Alors, tandis qu'ils marchaient dans la rue tous les deux, Laurel ne pouvait s'empêcher d'admirer le petit Arthur. Des cheveux jamais coiffés, une grande capacité à faire la tête pour un rien et des yeux bruns très curieux.
~
L'élève de Poudlard, de son côté, avait été très content de sortir un peu de la maison des grands-parents. Elle n'était pas désagréable et elle avait en permanence une délicieuse odeur de cannelle. Mais cela faisait des jours qu'il n'était pas sorti et il aimait Londres ! Le fait de se savoir dans cette ville sans vraiment la visiter, c'était compliqué. Mais sa grand-mère Laurel, c'était la meilleure. Aujourd'hui, ce n'était que pour elle et lui. Pas papy. C'était un vieux ronchon qui râlait dès qu'on essayait de le bouger de son fauteuil (Arthur dans 60 ans en gros).
Donc, Laurel et Arthur. Et personne d'autre.
"- Alors Arthur, ça va à la maison ? Tout le monde se porte bien ? Même le petit dernier, là ? Comment il s'appelle déjà ? Demanda Laurel tandis qu'ils marchaient ensemble, arpentant une rue un peu au hasard. Elle avait beau être vieille, la mamie Grimms aimait encore beaucoup marcher. Elle était persuadée que c'était ce qui la maintenait en forme !
- Mamie, rappelle-toi ! C'est comme papy : Jim.
- Ah oui... Pfff, lui donner un prénom aussi vieux. Quelle idée ! Le pauvre va en baver plus tard.
Arthur ne put s'empêcher de rire.
"- Les parents ont dit que c'était pour vous plaisir.
- Ouais, bah ils auraient mieux fait de s'abstenir. On ne fait plus ça, maintenant, donner les prénoms des anciens ! Tu sais ce que je pense ?
- Quoi ?
- Ils ont tellement fait de gosses qu'ils n'avaient plus d'idées de prénoms !"
Arthur rit de bon cœur. C'était ça qu'il aimait chez Laurel : son franc-parler ! Et ce n'était pas dû à la vieillesse. De ce qu'il en savait, elle avait toujours été comme ça.
"- Et dis-moi trésor, tu sais s'ils ont prévu d'en faire un autre ?
- De bébé ?
- Oui.
- J'crois pas, non.
- Enfin une bonne nouvelle ! Tiens, d'ailleurs, comme les autres sont pas là.
- Qui ça ?
- Bah tes cousins et tes frères et soeurs !
- Ah, oui.
- Donc comme ils ne sont pas là, si tu veux quelque chose dans un magasin, je te le paierai.
- Oh, merci mamie !"
Elle était comme ça aussi, Laurel. Généreuse.
"- Vraiment, hein, reprit-elle. Il ne faudra pas que tu hésites. Enfin, pourquoi je te dis ça ? Un Serpentard n'hésitera pas s'il veut vraiment quelque-cho... Oh ! Mais on dirait Cassie là-bas ! YOUHOU ! CASSIE ! C'EST LAUREL !"
Arthur fut surpris d'entendre sa mamie crier ainsi dans la rue. Et plus encore de la voir partir au petit trot vers une autre vieille dame qui était accompagnée d'une jeune fille...
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Reducio
Nom : Miller (née Jensen)
Prénoms : Cassiopée Violet
Statut : Né-sorcier
Fonction : retraitée (Serdaigle)
Âge : 67 ans
Date de naissance : 30 juin 1977
Signe astrologique : Cancer
Couleur des cheveux : noirs (blancs maintenant)
Couleur des yeux : bleus
Taille : 1m62
18 avril 2044
Les vacances d'avril étaient un concept que les Macbeth commençaient tout juste à expérimenter. En effet, auparavant, aucun des enfants qui animaient leur petit quartier magique n'allait à l'école ailleurs. Ainsi, pas de vacances d'avril. Cependant, les mois d'avril étaient toujours les bienvenus pour Adaline, de même que ceux d'hiver et celui d'octobre, avant d'aller à Poudlard, bien sûr. Et ce parce que la partie de la famille qu'elle n'aimait pas, autrement dire le mari et les deux horribles filles d'Amanda, la plus grande sœur de la mère d'Adaline, s'absentaient. Etant français, ils rejoignaient la France à chaque vacance de ce mari. Et cela ravissait particulièrement Adaline... et sa grand-mère. En effet, Cassiopée était persuadée que cet homme n'était pas bon. Et puis, il ne daignait jamais venir voir et être sympathique à aucun membre de la famille de sa compagne, alors que, pourtant, il habitait dans le même quartier que ceux-là. Et, malheureusement pour lui, ce quartier ne comportait pas d'autres habitants que cette belle-famille.
Et donc, le mois d'avril était souvent synonyme de douceur. L'air devenait bon et le soleil venait souvent faire profiter de ses rayons. Et puis, maintenant qu'Adaline était partie et étudiait à Poudlard, les vacances d'avril étaient le deuxième seul moment de l'année où elle retournait auprès de sa famille. Ainsi, comme pour les vacances d'hiver, Adaline avait pour projet d'inviter Térésa. Et sans nul doute de se faire inviter en retour. Mais la toute jeune Gryffone venait de rentrer, et commença par passer du temps avec les siens. Chez sa grand-mère.
D'ailleurs, en ce premier matin de vacances, la chère grand-mère d'Adaline avait eu envie de lui faire... un cadeau. "Ma petite Adaline, viens donc voir..." lui avait dit mamie Cassiopée, alors qu'Adaline était assise, dans le salon de cette dernière, sur le tapis à côté du fauteuil d'Accio, le gros chat roux qu'elle tentait de caresser. Adaline se leva, du haut de ses onze ans pour aller s'asseoir aux pieds de sa mamie, littéralement. Elle s'accroupit alors devant mamie Cassiopée, comme l'aurait fait un chat. "Que dirais-tu, ma petite Adaline, de venir avec moi rendre visite à une amie moldu, à Londres... commença-t-elle, avec son éternelle voix mielleuse. Effectivement, mamie Cassiopée avait ce genre de voix, à la fois douce et rauque, bien qu'ayant pris quelques années. Je t'offrirais des livres !" conclu-t-elle, avec un chaleureux clin d’œil. Bien que lire ne soit plus une préoccupation qui prenait tout le temps d'Adaline, elle aimait toujours recevoir des livres. "Oh ouais !" accepta-t-elle, d'un air ravi, en se levant. Elle attrapa le bras de sa grand-mère. "Quand est-ce qu'on y va ?"
Adaline avait été surprise de voir que mamie Cassiopée pouvait prendre des décisions aussi rapidement. En effet, sa grand-mère avait décidé de partir tout de suite. "Tout de suite ! Va prévenir tes parents et revient avec une petite laine..." lui avait-elle dit. Elle n'eut même pas terminé sa phrase qu'Adaline avait déjà traversé le salon, en courant, pour aller demander l'autorisation, qu'ils n'auraient d'autre choix que de lui donner, à ses parents.
Elle revint aussi vite, un grand sourire sur le visage, sous l'air béat de son flemmard de grand-père Ernest - il se demandait sûrement comment avait-elle pu faire l'aller-retour alors que lui-même n'aurait pas eu le temps de se lever. "On y va, on y va ?" demanda la petite brune, qui avait, sur son pull rouge rayé, enfilé une veste noire, assortie à un jean de la même couleur. Sa mamie acquiesça et lui tendit un sac de poudre de cheminette. Toutes les deux s'approchèrent de la cheminée, et mamie décida de prendre les devants. Après lui avoir correctement expliqué le protocole, même si Adaline le connaissait bien, elle lui montra comment faire. "Le Chaudron Baveur !" s'écria Cassiopée. Adaline l'imita, et se retrouva effectivement dans la cheminée du Chaudron Baveur.
Elles sortirent rapidement du pub, pour rejoindre le Londres moldu. Tout le long de la balade, la grand-mère d'Adaline racontait comment elle connaissait cette moldue. C'était Isobel, une femme plutôt âgée qui tenait une librairie moldue. Elle l'avait connue lorsqu'elle s'était installée, avec papi Ernest, à Cambridge. Isobel y avait tenu, pendant quelques années, une librairie. Avant de partir pour Londres, y exercer le même métier. Isobel et Cassiopée échangeaient maintenant des lettres moldues, Cassiopée allait les poster à la poste moldue et y récupérait les lettres qu'Isobel lui envoyait ; évidemment, Cassiopée n'avait pas de boîte aux lettres.
Adaline écoutait les histoires de sa grand-mère, distraite. En effet, elle n'avait pas l'habitude de venir à Londres, n'y étant allé que deux... ou trois fois : pour son anniversaire, un sorte de voyage culturel, pour ses achats au chemin de traverse, et pour prendre le train... Enfin, il y avait aussi ses aller-retours pour les vacances, aussi. Qu'importe, Adaline n'avait pas pu découvrir la ville, et elle était plutôt curieuse. Ainsi, elle n'écoutait pas vraiment sa grand-mère, préférant laisser son regard et son attention divaguer sur les bâtiments qu'elle croisait, sur la lente route jusqu'à la libraire d'Isobel.
"LAUREL ! C'EST MOI C'EST CASSIE !" s'exclama alors sa grand-mère. Effectivement, Adaline n'avait pas entendu l'autre grand-mère qui venait d'interpeller sa propre grand-mère, tant elle avait été absorbée dans ses pensées et sa contemplation de... l'architecture ? La petite Adaline secoua la tête. Sa grand-mère s'était presque élancée à la rencontre de cette Laurel. Adaline fronça les sourcils, avant d'articuler un sourire amusé, et de se mettre sur les talons de sa grand-mère. Qui était cette Laurel ?
"Ma chère Laurel, comme ça fait longtemps ! Que fais-tu là ? Te portes-tu bien ?" demanda Cassiopée, ou alors... Cassie ? Adaline n'avait jamais entendu sa grand-mère se faire appeler Cassie. Était-ce un de ses secrets ? Adaline secoua encore une fois la tête. Sacrée grand-mère. Cette grand-mère, d'ailleurs, était maintenant face à face avec cette autre mamie, et avait posé ses deux mains sur les épaules de cette dernière, affectueusement. Puis... la petite Gryffone constata que cette mamie n'était, elle non plus, pas seule. Un autre garçon se tenait là... Mais il était sûrement plus vieux qu'elle-même...
Dernière modification par Adaline Macbeth le 17 mai 2019, 14:51, modifié 2 fois.
Magic Always Has a Price
6ème année
6ème année
La Puissance des mamies RPG+
Pendant quelques instants, Arthur avait cru que sa grand-mère avait perdu la tête. Voilà, bonne pour l'asile, c'était fini. Mais la vieille dame en face, celle qu'elle avait appelée en hurlant, lui avait répondu sur le même ton.
Alors il avait pu observer ces deux vieilles dames se retrouver. Laurel et Cassie, de ce qu'il avait pu comprendre. Il fit un petit signe de la main embarrassé à la jeune fille qui accompagnait la fameuse Cassie puis eut la curiosité d'observer sa grand-mère. Elle semblait avoir les larmes aux yeux.
~
Laurel n'arrivait pas à y croire. C'était bien Cassie qui était là, juste devant elle ! Cassiopée Jensen ! Bon sang, tant d'années et elle n'avait pas changé ! Elle l'aurait reconnue entre mille.
"Cassie, je n'en reviens pas ! Combien de temps cela fait-il ? Une vie entière ! Il faut absolument que l'on parle, toutes les deux. Maintenant que je t'ai, je ne te lâche pas ! Viens, venez vous deux aussi, on va tous aller se boire un café, ou un thé, ou ce que vous voulez !"
Mamie Grimms prit la dénommée Cassie par le bras et l'entraîna avec elle jusqu'au café le plus proche.
~
Arthur fut donc bien obligé de suivre sa grand-mère car quand Laurel proposait quelque chose, il valait mieux sourire et accepter.
Les deux mamies marchèrent donc devant tandis que le Serpentard et la jeune fille étaient derrière. Arthur ne savait pas trop quoi dire pour lancer la conversation, mais il n'eut pas à le faire, finalement, car Laurel entra rapidement dans un café qui se trouvait dans la rue pas très loin.
Le petit groupe de quatre personnes s'installa à l'une des tables collées aux fenêtres, offrant ainsi une jolie vue sur l'une des typiques rues londoniennes à leurs occupants.
Autant être sincère : le jeune Arthur n'était pas ravi de cette situation. Deux mamies et du café, ça voulait dire une conversation interminable et une sortie de gâchée, au final. Mais il accepta son sort, voyant bien comme sa grand-mère avait l'air heureuse de cette rencontre inattendue. Il put voir mieux la fille aussi et il se demanda si elle était assez âgée pour être à Poudlard. Et même si elle et sa propre grand-mère (certainement) étaient des sorcières ! Le fait qu'elles soient moldues ne dérangerait pas Arthur. Nombre de ses amis étaient moldus. Mais il se posait simplement la question comme ça, par curiosité.
Laurel soupira longuement en retirant sa veste.
"Donc, Cassie, je te présente Arthur. C'est mon petit-fils. J'ai fini par épouser Jim, au fait. Tu peux le croire, ça ? Alors qu'on ne cessait de s'envoyer des piques et de se critiquer à Poudlard ? Bon, on se dispute toujours autant qu'avant, mais désormais, avec une bague au doigt !"
Laurel se mit à rire tandis qu'Arthur apprenait en direct comment ses grands-parents côté paternel s'étaient rencontrés. À Poudlard, donc ! C'était fou ! Ils se connaissaient depuis toujours finalement ! Il s'en voulut un peu de n'avoir jamais prêté plus d'intérêt que ça à la vie de Jim et Laurel.
"Et toi alors ? Tout va bien dans ta vie ? La choupette là, c'est ta petite-fille ?" Demanda mamie Grimms en désignant la jeune fille qui accompagnait Cassiopée. Un serveur arriva à ce moment-là. Arthur prit un chocolat chaud et Laurel, un café. Le serveur nota la commande avant de se tourner vers le second duo.
Alors il avait pu observer ces deux vieilles dames se retrouver. Laurel et Cassie, de ce qu'il avait pu comprendre. Il fit un petit signe de la main embarrassé à la jeune fille qui accompagnait la fameuse Cassie puis eut la curiosité d'observer sa grand-mère. Elle semblait avoir les larmes aux yeux.
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Laurel n'arrivait pas à y croire. C'était bien Cassie qui était là, juste devant elle ! Cassiopée Jensen ! Bon sang, tant d'années et elle n'avait pas changé ! Elle l'aurait reconnue entre mille.
"Cassie, je n'en reviens pas ! Combien de temps cela fait-il ? Une vie entière ! Il faut absolument que l'on parle, toutes les deux. Maintenant que je t'ai, je ne te lâche pas ! Viens, venez vous deux aussi, on va tous aller se boire un café, ou un thé, ou ce que vous voulez !"
Mamie Grimms prit la dénommée Cassie par le bras et l'entraîna avec elle jusqu'au café le plus proche.
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Arthur fut donc bien obligé de suivre sa grand-mère car quand Laurel proposait quelque chose, il valait mieux sourire et accepter.
Les deux mamies marchèrent donc devant tandis que le Serpentard et la jeune fille étaient derrière. Arthur ne savait pas trop quoi dire pour lancer la conversation, mais il n'eut pas à le faire, finalement, car Laurel entra rapidement dans un café qui se trouvait dans la rue pas très loin.
Le petit groupe de quatre personnes s'installa à l'une des tables collées aux fenêtres, offrant ainsi une jolie vue sur l'une des typiques rues londoniennes à leurs occupants.
Autant être sincère : le jeune Arthur n'était pas ravi de cette situation. Deux mamies et du café, ça voulait dire une conversation interminable et une sortie de gâchée, au final. Mais il accepta son sort, voyant bien comme sa grand-mère avait l'air heureuse de cette rencontre inattendue. Il put voir mieux la fille aussi et il se demanda si elle était assez âgée pour être à Poudlard. Et même si elle et sa propre grand-mère (certainement) étaient des sorcières ! Le fait qu'elles soient moldues ne dérangerait pas Arthur. Nombre de ses amis étaient moldus. Mais il se posait simplement la question comme ça, par curiosité.
Laurel soupira longuement en retirant sa veste.
"Donc, Cassie, je te présente Arthur. C'est mon petit-fils. J'ai fini par épouser Jim, au fait. Tu peux le croire, ça ? Alors qu'on ne cessait de s'envoyer des piques et de se critiquer à Poudlard ? Bon, on se dispute toujours autant qu'avant, mais désormais, avec une bague au doigt !"
Laurel se mit à rire tandis qu'Arthur apprenait en direct comment ses grands-parents côté paternel s'étaient rencontrés. À Poudlard, donc ! C'était fou ! Ils se connaissaient depuis toujours finalement ! Il s'en voulut un peu de n'avoir jamais prêté plus d'intérêt que ça à la vie de Jim et Laurel.
"Et toi alors ? Tout va bien dans ta vie ? La choupette là, c'est ta petite-fille ?" Demanda mamie Grimms en désignant la jeune fille qui accompagnait Cassiopée. Un serveur arriva à ce moment-là. Arthur prit un chocolat chaud et Laurel, un café. Le serveur nota la commande avant de se tourner vers le second duo.
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En effet, Adaline ressentit l'émotion qui se dégageait de la rencontre de ces deux êtres presque préhistoriques. Elle eut même envie de tirer le pull de sa grand-mère pour lui demander si tout allait bien. Mais... d'expérience, il ne valait mieux pas déranger Cassiopée quand elle était avec ses amis. Elle l'avait remarqué avec des amis moldus, à Cambridge, qu'elle rencontrait parfois. Elle détestait, c'est ce qu'elle disait, qu'un membre de sa chère famille lui enlève le privilège d'avoir des amis...
Ainsi, Adaline se contenta de rester là. Elle rendit au garçon qui accompagnait cette autre grand-mère son salut, avec un sourire timide. En effet, lors de cette année scolaire, Adaline n'avait été que peu de fois impressionnée. Mais elle n'avait jamais été confrontée à un garçon aussi âgé...
C'est sur cette pensée qu'elle fut coupée, puisque les deux grands-mères traînaient bientôt leurs deux petits enfants jusqu'à un café. Adaline ne dit pas un mot, comme elle l'avait fait jusque là, en accompagnant les trois autres personnes jusqu'à un café. Heureusement, tous les quatre tournèrent rapidement pour entrer, sur l'ordre de Laurel, dans un café. Finalement.
Adaline était assise à côté de mamie Cassiopée, en face de ce garçon. Ainsi, sa grand-mère pouvait plonger ses yeux ronds dans ceux de son amie Laurel. Laurel était une drôle de femme. Elle était enjouée, et très agréable, cependant. La petite Gryffone l'aimait déjà, elle avait d'ailleurs hâte de se retrouver seule avec sa grand-mère, pour pouvoir discuter avec elle de cette rencontre.
Arthur, Jim, tant de prénoms qu'Adaline ne connaissait pas. Elle souriait cependant. Sa grand-mère aussi, sauf que celle-ci connaissait bien Jim. C'était, au même titre que Laurel, un de ses amis de Poudlard. En effet, ça faisait bon nombre d'années que Cassiopée avait quitté Poudlard, cependant, elle n'avait pas encore oublié ces années. Celles d'après non plus... Cassiopée avait eut une vie bien remplie, ensuite, d'ailleurs. Cependant, c'était quelque chose qu'Adaline ignorait. C'était, pensait Cassiopée, sûrement le bon moment de lui donner des informations. Mais qu'importe, Cassiopée commencerait d'abord par des commodités, comme prendre des nouvelles de sa vieille amie Laurel et lui en donner. Et puis, c'était toujours plaisant de pouvoir raconter des éléments de sa vie. "Oh, enchantée Arthur... commença par dire la vieille Cassiopée, avec un sourire doux. Jim ? C'est pas vrai... Enfin, j'étais sûre qu'il ne te taquinait pas pour rien. Tu vois, comme quoi, qui aime bien châtie bien !" dit-elle en riant. En effet, c'était un truc que les moldus disaient souvent, et Cassiopée adorait toutes les expressions moldues.
Elle hocha la tête, et caressa la tête d'Adaline. En effet, Adaline était sa petite fille. Probablement sa préférée... Les autres petits-enfants de Cassiopée étaient un peu trop jeunes pour qu'elle puisse entretenir une vraie relation avec eux. Cependant, elle ne manquait pas d'amour et d'affection, et s'employait à en distribuer à tous ses petits-enfants, en part égales. "Oui, c'est ma fabuleuse petite fille, Adaline. Elle est adorable ! fit-elle remarquer, en adressant un clin d'oeil à Adaline. Moi, j'ai rencontré Ernest, quand on s'est perdues de vue... Mais figures-toi qu'il était à Poudlard, lui aussi ! Seulement, il avait trois années de plus que nous... C'est sûrement pour ça qu'on ne l'a jamais rencontré pendant notre scolarité... dit Cassiopée, l'air pensive. Elle secoua la tête. Et j'ai eu cinq filles, avec cet homme là. Je dois t'avouer que ce n'était pas toujours une partie de plaisir !"
Elle fut coupée par le serveur. Auprès duquel elle commanda deux chocolats chauds, Cassiopée ne buvait pas de caféine. Ainsi, lorsque le serveur quitta la table avec les commandes, Cassiopée put reprendre. "Et toi, ma chère Laurel, combien d'enfants as-tu eu ?"
Ainsi, Adaline se contenta de rester là. Elle rendit au garçon qui accompagnait cette autre grand-mère son salut, avec un sourire timide. En effet, lors de cette année scolaire, Adaline n'avait été que peu de fois impressionnée. Mais elle n'avait jamais été confrontée à un garçon aussi âgé...
C'est sur cette pensée qu'elle fut coupée, puisque les deux grands-mères traînaient bientôt leurs deux petits enfants jusqu'à un café. Adaline ne dit pas un mot, comme elle l'avait fait jusque là, en accompagnant les trois autres personnes jusqu'à un café. Heureusement, tous les quatre tournèrent rapidement pour entrer, sur l'ordre de Laurel, dans un café. Finalement.
Adaline était assise à côté de mamie Cassiopée, en face de ce garçon. Ainsi, sa grand-mère pouvait plonger ses yeux ronds dans ceux de son amie Laurel. Laurel était une drôle de femme. Elle était enjouée, et très agréable, cependant. La petite Gryffone l'aimait déjà, elle avait d'ailleurs hâte de se retrouver seule avec sa grand-mère, pour pouvoir discuter avec elle de cette rencontre.
Arthur, Jim, tant de prénoms qu'Adaline ne connaissait pas. Elle souriait cependant. Sa grand-mère aussi, sauf que celle-ci connaissait bien Jim. C'était, au même titre que Laurel, un de ses amis de Poudlard. En effet, ça faisait bon nombre d'années que Cassiopée avait quitté Poudlard, cependant, elle n'avait pas encore oublié ces années. Celles d'après non plus... Cassiopée avait eut une vie bien remplie, ensuite, d'ailleurs. Cependant, c'était quelque chose qu'Adaline ignorait. C'était, pensait Cassiopée, sûrement le bon moment de lui donner des informations. Mais qu'importe, Cassiopée commencerait d'abord par des commodités, comme prendre des nouvelles de sa vieille amie Laurel et lui en donner. Et puis, c'était toujours plaisant de pouvoir raconter des éléments de sa vie. "Oh, enchantée Arthur... commença par dire la vieille Cassiopée, avec un sourire doux. Jim ? C'est pas vrai... Enfin, j'étais sûre qu'il ne te taquinait pas pour rien. Tu vois, comme quoi, qui aime bien châtie bien !" dit-elle en riant. En effet, c'était un truc que les moldus disaient souvent, et Cassiopée adorait toutes les expressions moldues.
Elle hocha la tête, et caressa la tête d'Adaline. En effet, Adaline était sa petite fille. Probablement sa préférée... Les autres petits-enfants de Cassiopée étaient un peu trop jeunes pour qu'elle puisse entretenir une vraie relation avec eux. Cependant, elle ne manquait pas d'amour et d'affection, et s'employait à en distribuer à tous ses petits-enfants, en part égales. "Oui, c'est ma fabuleuse petite fille, Adaline. Elle est adorable ! fit-elle remarquer, en adressant un clin d'oeil à Adaline. Moi, j'ai rencontré Ernest, quand on s'est perdues de vue... Mais figures-toi qu'il était à Poudlard, lui aussi ! Seulement, il avait trois années de plus que nous... C'est sûrement pour ça qu'on ne l'a jamais rencontré pendant notre scolarité... dit Cassiopée, l'air pensive. Elle secoua la tête. Et j'ai eu cinq filles, avec cet homme là. Je dois t'avouer que ce n'était pas toujours une partie de plaisir !"
Elle fut coupée par le serveur. Auprès duquel elle commanda deux chocolats chauds, Cassiopée ne buvait pas de caféine. Ainsi, lorsque le serveur quitta la table avec les commandes, Cassiopée put reprendre. "Et toi, ma chère Laurel, combien d'enfants as-tu eu ?"
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6ème année
6ème année
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~ Laurel Grimms plus jeune ~
Quel plaisir pour Laurel de retrouver sa Cassie aujourd'hui ! Elle buvait ses paroles et était avide d'en savoir plus encore sur sa vie et sur elle. Adaline était donc sa petite-fille et Ernest, son mari. Cassie semblait avoir été heureuse durant toutes ces années sans nouvelle, tout comme elle-même.
"Cinq filles ?!" Lui répondit Laurel, surprise et impressionnée. "Tu as été productive, dis-moi ! Pas autant de mon côté : simplement deux filles et deux garçons. Ce qui n'est déjà pas mal, non ? Nous avons eu des vies bien remplies, apparemment."
Le doux regard de Laurel vint se poser sur Arthur, unique représentant ici de sa grande famille. La vieille femme était très moderne dans sa façon de penser et ne voulait pas dire qu'une vie ne pouvait être remplie qu'avec des enfants. Elle était persuadée que de multiples chemins pouvaient être passionnants et bien garnis. Le sien l'avait été d'enfants, d'éducation, de crises d'adolescents, de fêtes bruyantes et de repas de famille interminables. C'était comme ça. Elle ne regrettait rien, mais aurait peut-être voulu, parfois, avoir mis toute son énergie de maman et de mamie dans autre chose : une grande carrière d'auror par exemple. Cela ne s'était pas fait. À quoi bon ressasser maintenant ?
Laurel se mit à parler en s'adressant à la fois à Arthur et à la petite Adaline.
"Voyez-vous les enfants, Cassie et moi nous connaissons depuis nos années d'études à Poudlard. Nous y sommes entrées en même temps. Elle était à Serdaigle et moi, à Gryffondor. On ne se quittait pas ! Après ça, nous avons travaillé ensemble quelques temps autour des créatures magiques. D'ailleurs Cassie, Arthur suit le même chemin ! Il s'y connaît beaucoup dans ce domaine."
Laurel sourit à son petit-fils, toute fière qu'elle était de le voir partager sa passion pour les animaux. En un sens, il lui faisait penser à elle à son âge. Sauf qu'elle était beaucoup plus courageuse que lui ! Mais elle ne s'en faisait pas, c'était peut-être une question de générations. Les jeunes d'aujourd'hui étaient beaucoup trop couvés et avaient donc du mal à se lancer dans la vie active !
Dans tous les cas, Arthur osait tout de même s'approcher des créatures et savait beaucoup de choses dessus. Elle avait enfin l'impression d'avoir transmis son enthousiasme pour cette matière à quelqu'un de sa famille, et ça lui faisait énormément plaisir ! Peut-être qu'un jour, elle pourrait raconter à Arthur tout ce qu'elle avait vécu d'incroyable grâce à cette route qu'elle avait prise. Peut-être aussi que ce jour, c'était aujourd'hui.
~
Arthur, de son côté, joua l'adolescent gêné de voir ainsi ses qualités vantées devant les autres. En réalité, il adorait ça.
~
Laurel sourit à sa vieille amie.
"Nous en avons vécu des choses folles ensemble. Hein, Cassie ?"
Le serveur revint alors avec les boissons pour tout le monde.
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Cassiopée était le genre de femme aimante. Elle rayonnait beaucoup sur son entourage, c'est ce qu'elle faisait. Peut-être d'ailleurs était-ce du à la puissance magique, quelque peu essoufflée, il faut le dire, qui émanait de cette dernière. Quoi qu'il en soit, Cassiopée était toujours comme ça, rayonnante et rassurante. Chaleureuse. Et d'ailleurs elle se retrouvait souvent, lorsqu'elle la côtoyait encore, en Laurel. Cette rencontre le lui confirmait. Elle était devenue une mamie aussi aimante qu'elle-même l'était.
"Oh oui, cinq ! Pas facile tous les jours !" s'exclama cette dernière, alors qu'il lui venait des flashback de sa vie, de ses filles. Bien remplies, effectivement. Cassiopée songeait, plus qu'à sa propre vie, à celle de Laurel. Elle tentait de se l'imaginer. Son amie, vivre avec son ennemi, en souriant. Elle imaginait aussi les enfants qu'elle avait pu avoir. Laurel aussi, d'ailleurs, avait eu pas mal d'enfants. Mais, apparemment, elle s'en était brillamment sortie. "Quatre enfants ! Tu sais, c'est pas mal non plus... Quelles vies !"
Puis elle porta son regard sur Arthur. "Oh..! s'exclama la grand-mère d'Adaline, en joignant ses deux mains, et en posant ses coudes sur la table. Tu dois effectivement être très fière de lui ! Quel impressionnant garçon !" conclu Cassiopée, sans cesser de sourire.
Pendant ce temps, Adaline, dont les mérites n'étaient pas vantés - avait-elle ne serait-ce qu'un seul mérite -, regardait et écoutait attentivement la conversation qu'entretenaient les deux grands-mères. Il est vrai de dire qu'Adaline adore écouter sa grand-mère. Mais il est tout aussi vrai qu'en grandissant, Adaline ne tendait plus tellement l'oreille. Peut-être devrait-elle le faire plus souvent ?
A l'évocation d'une jeunesse enfouie, Cassiopée ouvrit la bouche. Mais le serveur ainsi qu'un plateau de boissons chaudes lui coupèrent la parole. Pas qu'elle aie eu le temps d'articuler quoi que ce soit, cependant. Cassiopée gratifia le serveur d'un merci et il laissa la table et ses attablants profiter des dites-boissons.
"Oh Laurel, oui, de vraies aventures..."
Ainsi, Cassiopée commença à raconter.
Après être sortie de Poudlard, Laurel et Cassiopée ont prit soin de choisir leurs études. Elles étaient, toutes les deux, piquées par les créatures magiques. Elles excellaient en Soin aux Créatures Magiques, et à l'école tout simplement. Si bien que la vie les a menées jusqu'à la faculté de soins aux créatures magiques. Toutes les deux étudiaient ensemble et ont passés trois ans à la faculté. Elles ne spécialisèrent pas dans une région du monde en particulier, optant pour le basique Soin aux Créatures Magiques. A vrai dire, Cassiopée plus que Laurel, elles visaient le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, au Ministère de la Magie.
A force de bonnes notes, de recherches, de soirées le nez plongés dans les livres, Laurel et Cassiopée finirent leurs études. Elles se présentèrent, ensemble, au Ministère de la Magie.
La première année, elles n'eurent que de faibles responsabilités. Cependant, lorsque la guerre éclata, en 1998, elle firent front à leurs manières. Elles se cachèrent, avec quelques collègues, et assurèrent la protection d'un plus grand nombre. Elles ne furent pas particulièrement récompensées, ni même remerciées, pour ça. Cependant, leur vaillance fut remarquée.
L'année suivante, en 1999, alors que le Ministère se rétablissait doucement, elles postulèrent de nouveau. Furent engagées. Aidèrent à la reconstruction du département qu'elles étaient en train de... s'approprier à leur échelle. Elles étaient bientôt les sorcières en vogue. Et si cela ne dura qu'un temps, quelques années, l'année 2000 fut fructueuse, aussi bien que ce fut leur apogée.
Assise à son bureau, derrière plusieurs autres bureaux, à côté du quel était situé le bureau de son amie Laurel, Cassiopée bouquinait. Elle avait le nez dans un livre dédié aux dragons. C'était, à cette époque, le sujet qui la passionnait. Et elle rêvait de pouvoir en observer, d'en écrire un livre. Elle avait même acheté, sur le chemin de traverse, un grimoire vierge pour pouvoir dédier des pages à ces fantastiques créatures.
Puis...
"Il nous faut deux personnes, déclara un homme qui venait d'entrer de le bureau du département de régulation des créatures magiques de Londres. C'était le Directeur du Département, de l'époque, avec sa baguette à la main, et deux autres hommes derrière lui. Une mission sur le terrain. Son regard se porta sur le visage de chaque personne présente. Avant de s'arrêter sur la mine déconfite de Cassiopée, puis sur celle de Laurel. Il les connaissaient bien, depuis la reconstruction du Ministère, et les côtoyaient plutôt... souvent. Laurel, Cassiopée, suivez-moi..."
Il tourna les talons et quitta le bureau. Sur-le-champ, Cassiopée, talonnée par Laurel, se releva et quitta le bureau à la suite du secrétaire d'Etat. Il en imposait, ce Directeur de Département.
"Oh oui, cinq ! Pas facile tous les jours !" s'exclama cette dernière, alors qu'il lui venait des flashback de sa vie, de ses filles. Bien remplies, effectivement. Cassiopée songeait, plus qu'à sa propre vie, à celle de Laurel. Elle tentait de se l'imaginer. Son amie, vivre avec son ennemi, en souriant. Elle imaginait aussi les enfants qu'elle avait pu avoir. Laurel aussi, d'ailleurs, avait eu pas mal d'enfants. Mais, apparemment, elle s'en était brillamment sortie. "Quatre enfants ! Tu sais, c'est pas mal non plus... Quelles vies !"
Puis elle porta son regard sur Arthur. "Oh..! s'exclama la grand-mère d'Adaline, en joignant ses deux mains, et en posant ses coudes sur la table. Tu dois effectivement être très fière de lui ! Quel impressionnant garçon !" conclu Cassiopée, sans cesser de sourire.
Pendant ce temps, Adaline, dont les mérites n'étaient pas vantés - avait-elle ne serait-ce qu'un seul mérite -, regardait et écoutait attentivement la conversation qu'entretenaient les deux grands-mères. Il est vrai de dire qu'Adaline adore écouter sa grand-mère. Mais il est tout aussi vrai qu'en grandissant, Adaline ne tendait plus tellement l'oreille. Peut-être devrait-elle le faire plus souvent ?
A l'évocation d'une jeunesse enfouie, Cassiopée ouvrit la bouche. Mais le serveur ainsi qu'un plateau de boissons chaudes lui coupèrent la parole. Pas qu'elle aie eu le temps d'articuler quoi que ce soit, cependant. Cassiopée gratifia le serveur d'un merci et il laissa la table et ses attablants profiter des dites-boissons.
"Oh Laurel, oui, de vraies aventures..."
Ainsi, Cassiopée commença à raconter.
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ELLIPSE TEMPORELLE — 2000
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ELLIPSE TEMPORELLE — 2000
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Reducio
Cassiopée Miller, environ 25 ans
Cassiopée Miller, environ 25 ans
Après être sortie de Poudlard, Laurel et Cassiopée ont prit soin de choisir leurs études. Elles étaient, toutes les deux, piquées par les créatures magiques. Elles excellaient en Soin aux Créatures Magiques, et à l'école tout simplement. Si bien que la vie les a menées jusqu'à la faculté de soins aux créatures magiques. Toutes les deux étudiaient ensemble et ont passés trois ans à la faculté. Elles ne spécialisèrent pas dans une région du monde en particulier, optant pour le basique Soin aux Créatures Magiques. A vrai dire, Cassiopée plus que Laurel, elles visaient le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, au Ministère de la Magie.
A force de bonnes notes, de recherches, de soirées le nez plongés dans les livres, Laurel et Cassiopée finirent leurs études. Elles se présentèrent, ensemble, au Ministère de la Magie.
La première année, elles n'eurent que de faibles responsabilités. Cependant, lorsque la guerre éclata, en 1998, elle firent front à leurs manières. Elles se cachèrent, avec quelques collègues, et assurèrent la protection d'un plus grand nombre. Elles ne furent pas particulièrement récompensées, ni même remerciées, pour ça. Cependant, leur vaillance fut remarquée.
L'année suivante, en 1999, alors que le Ministère se rétablissait doucement, elles postulèrent de nouveau. Furent engagées. Aidèrent à la reconstruction du département qu'elles étaient en train de... s'approprier à leur échelle. Elles étaient bientôt les sorcières en vogue. Et si cela ne dura qu'un temps, quelques années, l'année 2000 fut fructueuse, aussi bien que ce fut leur apogée.
Assise à son bureau, derrière plusieurs autres bureaux, à côté du quel était situé le bureau de son amie Laurel, Cassiopée bouquinait. Elle avait le nez dans un livre dédié aux dragons. C'était, à cette époque, le sujet qui la passionnait. Et elle rêvait de pouvoir en observer, d'en écrire un livre. Elle avait même acheté, sur le chemin de traverse, un grimoire vierge pour pouvoir dédier des pages à ces fantastiques créatures.
Puis...
"Il nous faut deux personnes, déclara un homme qui venait d'entrer de le bureau du département de régulation des créatures magiques de Londres. C'était le Directeur du Département, de l'époque, avec sa baguette à la main, et deux autres hommes derrière lui. Une mission sur le terrain. Son regard se porta sur le visage de chaque personne présente. Avant de s'arrêter sur la mine déconfite de Cassiopée, puis sur celle de Laurel. Il les connaissaient bien, depuis la reconstruction du Ministère, et les côtoyaient plutôt... souvent. Laurel, Cassiopée, suivez-moi..."
Il tourna les talons et quitta le bureau. Sur-le-champ, Cassiopée, talonnée par Laurel, se releva et quitta le bureau à la suite du secrétaire d'Etat. Il en imposait, ce Directeur de Département.
Magic Always Has a Price
6ème année
6ème année
La Puissance des mamies RPG+
Cet après-midi était vraiment irréaliste. Arthur faisait de temps en temps des sourires un peu gênés à la jeune fille, Adaline, assise en face de lui. Il ne savait pas s'il devait intervenir ou non. Il ne le fit pas. Après tout, sa mamie retrouvait une de ses amies. Il s'imagina lui-même retrouver Joy quand ils auraient 80 ans chacun ! Il n'aimerait pas qu'on les dérange dans leurs souvenirs !
À côté de ça, il n'arrivait pas à croire que sa grand-mère avait eu une vie avant d'être sa mamie finalement. Oui, Arthur était un peu lent parfois pour comprendre que le monde ne tournait pas autour de lui.
Alors, une fois qu'il avait réalisé que Laurel avait un jour été jeune, il était intéressé et intrigué par la discussion. Laurel Grimms, qui était-elle avant d'être cette petite vieille râleuse et aimante, organisatrice des événements signés Grimms et la meilleure quand il s'agissait de cuisiner les pommes de 27 façons différentes ? Quand, finalement, elle n'était que Laurel, sans attache, sans famille à élever et sans ride ?
La vieille femme souriait d'un air nostalgique tandis que son amie Cassie commençait à raconter leur aventure. Elle but une gorgée de son breuvage et prit la suite.
"Oui, je me rappelle de cette histoire..."
Cassie et Laurel, la brune et la blonde, avaient suivi leur chemin ensemble. De l'école jusqu'au travail. Du moins était-ce le cas au début de leur carrière. Ce jour-là, ils avaient besoin d'un duo, au Ministère. Ils avaient besoin d'elles. Il n'y avait pas forcément de groupe formé à proprement parler, mais tout le monde savait implicitement que Cassie et Laurel travaillaient mieux à deux. C'était comme ça et c'était pour ça qu'elles avaient été mises ensemble sur cette mission du jour.
Le directeur du département leur demanda de les suivre et leur décrivit la mission tandis qu'il les escortait jusqu'à la sortie.
"Vous connaissez bien sûr le dent-de-vipère du Pérou ? Nous en avons un qui s'est échappé de son élevage et qui est en train de réduire en charpie tous les troupeaux de chèvres de la région. Vous devez le récupérer et le ramener mais attention, sans le blesser s'il-vous-plaît !"
Le directeur, suivit des deux jeunes femmes, s'arrêta devant une pièce. Il en ouvrit la porte pour leur présenter la sortie qui se tenait sous la forme d'un portoloin (une vieille chaussure de randonnée).
"Vous verrez, c'est très joli, l'Amérique du Sud, à ce qu'on dit. Faites attention à vous et au dragon. Et quand vous rentrerez, je veux un rapport écrit et tutti quanti, compris ? Allez, bon courage !"
Sans un mot de plus, le directeur du Département repartit d'où il était venu, laissant ses deux employées se dépatouiller avec cette mission. Laurel regarda Cassie. Elle était contente, elle, en bonne Gryffondor. Un peu d'action dans ce monde de bureaux ! Elle vérifia que sa baguette était bien dans sa poche et sourit à son amie.
"Tu es prête ?"
Désolé pour le retard !
À côté de ça, il n'arrivait pas à croire que sa grand-mère avait eu une vie avant d'être sa mamie finalement. Oui, Arthur était un peu lent parfois pour comprendre que le monde ne tournait pas autour de lui.
Alors, une fois qu'il avait réalisé que Laurel avait un jour été jeune, il était intéressé et intrigué par la discussion. Laurel Grimms, qui était-elle avant d'être cette petite vieille râleuse et aimante, organisatrice des événements signés Grimms et la meilleure quand il s'agissait de cuisiner les pommes de 27 façons différentes ? Quand, finalement, elle n'était que Laurel, sans attache, sans famille à élever et sans ride ?
La vieille femme souriait d'un air nostalgique tandis que son amie Cassie commençait à raconter leur aventure. Elle but une gorgée de son breuvage et prit la suite.
"Oui, je me rappelle de cette histoire..."
~
ELLIPSE
~
Cassie et Laurel, la brune et la blonde, avaient suivi leur chemin ensemble. De l'école jusqu'au travail. Du moins était-ce le cas au début de leur carrière. Ce jour-là, ils avaient besoin d'un duo, au Ministère. Ils avaient besoin d'elles. Il n'y avait pas forcément de groupe formé à proprement parler, mais tout le monde savait implicitement que Cassie et Laurel travaillaient mieux à deux. C'était comme ça et c'était pour ça qu'elles avaient été mises ensemble sur cette mission du jour.
Le directeur du département leur demanda de les suivre et leur décrivit la mission tandis qu'il les escortait jusqu'à la sortie.
"Vous connaissez bien sûr le dent-de-vipère du Pérou ? Nous en avons un qui s'est échappé de son élevage et qui est en train de réduire en charpie tous les troupeaux de chèvres de la région. Vous devez le récupérer et le ramener mais attention, sans le blesser s'il-vous-plaît !"
Le directeur, suivit des deux jeunes femmes, s'arrêta devant une pièce. Il en ouvrit la porte pour leur présenter la sortie qui se tenait sous la forme d'un portoloin (une vieille chaussure de randonnée).
"Vous verrez, c'est très joli, l'Amérique du Sud, à ce qu'on dit. Faites attention à vous et au dragon. Et quand vous rentrerez, je veux un rapport écrit et tutti quanti, compris ? Allez, bon courage !"
Sans un mot de plus, le directeur du Département repartit d'où il était venu, laissant ses deux employées se dépatouiller avec cette mission. Laurel regarda Cassie. Elle était contente, elle, en bonne Gryffondor. Un peu d'action dans ce monde de bureaux ! Elle vérifia que sa baguette était bien dans sa poche et sourit à son amie.
"Tu es prête ?"
Désolé pour le retard !