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28 août 2015, 09:52
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
Meilla se trouvait à Notting Hill, et elle était en train de scruterles annonces pour des appartements. Elle avait en effet réfléchit depuis les vacances de Pâques de l'année précédente : elle ne pouvait pas rester sous le même toi que son père. Vous vous demandez donc sûrement où elle est allée pendant les Grandes Vacances? En France chez sa cousine Clémence. Après avoir parlé de tout et de rien comme à chaque fois qu'elles se voyaient, Clémence avait osé poser la question, elle avait osé lui demander pourquoi elle ne restait pas un peu à Londres voir son père, sa demi-soeur et sa belle-mère, pourquoi elle avait l'air différente, plus mature, plus triste aussi. La rouquine lui avait tout expliqué, espérant qu'elle ne lui en voudrait pas de ne pas le lui avoir dit plus tôt. Ce ne fut, bien évidemment, pas le cas, elles ne pouvaient se fâcher longtemps.

Les deux cousines avaient aussi beaucoup parlé de leur avenir, l'une comme l'autre n'étant pas sûres de l'orientation qu'elles voulaient prendre. La Serdaigle commençait à envisager de faire une formation de Médicomagie. Elle aimait bien les potions, les sortilèges, la botanique aussi. Cependant, elle n'était pas certaine que c'était un métier fait pour elle. Voir les gens souffrir et essayer de les aider? Pourquoi pas, cependant il lui semblait qu'elle pouvait trouver quelque chose lui correspondant mieux. Par la suite des vacances, elles avaient convenues que trouver un appartement serait la liberté de la préfète et qu'il fallait qu'elle essaye. La jeune fille était donc revenue en Angleterre un peu avant la fin des vacances pour regarder vite fait ce qui pouvait lui convenir. En attendant, elle dormait au Chaudron Baveur, où elle espérait croiser des amis le moment venu c'est-à-dire la veille de la rentrée.

Mais revenons à l'appartement qu'elle cherchait ici à Notting Hill. Elle aurait pu en prendre un sur le chemin de Traverse ou à Pré-Au-Lard, sauf qu'ils étaient plus chers et il était hors de question qu'elle demande de l'argent à ses parents. Elle voulait vivre indépendante, alors autant faire cela bien en se débrouillant seule pour tout. Et cela, sa tante l'avait bien compris. Elle avait été mise au courant de ses projets et elle approuvait totalement, elle savait très bien que Meilla était déterminée et qu'il valait mieux l'aider plutôt qu'essayer de la faire changer d'avis (qui amènerait à perdre un temps considérable et le temps étant de l'argent, à perdre pas mal d'argent aussi!)

La septième année avait reçu une lettre de son père lui demanda de rentrer à la maison avant la fin des vacances. Elle se disait qu'elle irait peut-être pour récupérer les affaires qu'elle avait laissées lors de son départ précipité. Seulement, pour cela, il valait mieux qu'elle ait un chez-elle non? Elle pourrait ainsi faire directement le tri entre les affaires qu'elle voulait garder et celles qu'elle ne voulait pas garder.

Meilla avait visité un appartement pour le moment, mais il était un peu glauque. Elle était en chemin pour en voir un deuxième qui semblait plus lumineux que le premier et donc mieux lui convenir. Vous vous demandez sûrement comment cela se fait-il que des Moldus puissent accepter qu'une fille de son âge puisse visiter des appartements? Déjà elle avait 17 ans révolus, allant sur ses 18 au mois de décembre. Le ministère avait accepté de lui donner une fausse carte d'identité montrant qu'elle était majeure chez les Moldus puisqu'elle l'était dans le monde des sorciers. De plus, elle s'était habillée de manière à paraître un peu plus âgée qu'elle ne l'était. Elle portait ainsi un jean assez chic, avec une veste style tailleur et un tee-shirt adapté au climat actuel. Ses chaussures à talons compensés, l'agrandissaient d'au moins sept centimètres, si ce n'est plus.

Bref, tout cela pour dire que la rouquine était en route pour visiter le second appartement quand une chevelure assez semblable à la sienne apparue dans son champs de vision. Plissant les yeux et s'approchant discrètement, elle découvrit qu'il s'agissait d'Ambre Baxrendhel. Les deux rouquines avaient été en contact seulement par le quidditch. D'abord lorsqu'elles avaient jouées en tant qu'adversaires, puis quand elles s'étaient retrouvées par hasard à la même heure sur le terrain d'entraînement de quidditch. Ce jour-là, Meilla avait bien cru qu'elle allait se prendre un cognard dans la tête avant même d'avoir commencé à jouer! La jeune fille se manifesta n'étant pas sûre que sa camarade l'avait vue :


"Salut Ambre! Qu'est-ce que tu fais ici?"

Oui, c'était assez nul comme technique d'approche, en même temps qu'espériez-vous entendre de la part de notre petite sorcière ? Elle était toujours aussi douée pour engager la conversation, sur ce point-là, elle n'avait pas changé. Et pourtant elle avait plus de confiance en elle et tout et tout! Mais cela ne s'appliquait pas à cette situation.

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
31 oct. 2015, 11:52
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
Bientôt la rentrée, bientôt une troisième année qui allait commencer. Enfin, bientôt, c’était vite dit, les vacances n’étaient même pas encore terminées et la rentrée n’était pas encore toute près… Malheureusement. Comment ça malheureusement ? Généralement, la rentrée, ce n’est pas quelque chose de vraiment appréciée par les enfants… La rentrée signifiait la reprise de l’école, les devoirs, les notes, beaucoup moins de temps pour s’amuser, et pleins d’autres choses plus barbantes les unes que les autres. Mais Ambre était différente, elle voulait que la rentrée ait lieu le plus tôt possible. Et elle savait qu’elle n’était sûrement pas la seule à penser ça. En même temps, lorsque l’on étudie la magie à Poudlard, tout est différent. Le retour à l’école signifiait surtout les retrouvailles avec ses amis, sa deuxième famille en quelque sorte. En parlant de famille, c’était l’autre point qui poussait la rouquine à ne pas aimer les vacances. Tout allait de plus en plus mal dans la famille Baxrendhel. La réapparition d’un premier enfant pour un membre du couple n’était certes pas une chose facile mais cela faisait maintenant trois ans que cela s’était passé. De plus, ce n’était même pas la source des problèmes familiaux. Ces problèmes étaient beaucoup plus complexes et Ambre n’avait absolument pas envie d’y repenser tout de suite. Pour l’instant elle profitait de son moment, seule.

Enfin seule, c’était vite dit aussi. Disons qu’au départ elle n’était pas seule. En effet, elle avait comme qui dirait faussé compagnie à ses parents à cause d’une énième dispute entre ces derniers. Petit problème, cette dispute n’avait pas eu lieu chez eux, dans leur maison, à l’abri des oreilles indiscrètes et d’un public d’inconnu. Non, cette dispute avait eu lieu en pleine rue, à Londres, à la sortie d’une banque Moldue. Des dizaines de passants s’étaient retournés pour observer ces deux adultes se crier dessus à cause de problèmes financiers. Car oui, les Baxrendhel avaient des problèmes financiers. C’était la première fois qu’Ambre y repensait depuis le début des grandes vacances. Disons que le fait d’avoir passé la plupart de ses vacances dans sa famille plutôt que chez ses parents avait beaucoup aidé à oublier ce genre de dispute. Ce qui n’était pas plus mal. Mais depuis maintenant une bonne semaine, Ambre était retournée chez elle, chez ses parents. Et depuis une semaine elle assistait à des disputes entre ses parents. Et à chaque fois la jeune fille avait pu y échapper en allant jouer dans sa chambre ou dans son jardin. Mais là, en pleine rue, dans Londres, elle n’avait rien trouvé de mieux que de crier un bon coup sur ses parents pour leur dire qu’elle allait se promener, seule, avant de partir en courant sans leur laisser le temps de la rattraper.
La rouquine se trouvait maintenant dans une rue de Notting Hill, à se promener tranquillement en essayant de ne pas se préoccuper de ses parents, qui étaient sûrement partis à sa recherche. Chassant cette idée de sa tête et bien décidée à se promener seule, elle tourna dans la première rue qui s’offrait à sa gauche. Quelques mètres après avoir tourné, elle entendit quelqu’un l’appeler :


"Salut Ambre! Qu'est-ce que tu fais ici?"

La troisième année sursauta, en pensant que cela pouvait sûrement être l’un de ses deux parents. Quoique le ton employé était beaucoup trop enjoué et agréable pour provenir d’un parent dont l’enfant lui a faussé compagnie en pleine rue de Londres… Tournant la tête pour regarder la personne qui l’avait appelé, la rouquine tomba sur… une autre rouquine.

« Meilla ! »

Un grand sourire s’afficha sur le visage de la jeune Poufsouffle. Face à elle se tenait Meilla Primard, de Serdaigle. La jeune fille aimait bien Meilla. Certes elle ne l’avait fréquenté que pour le Quidditch, mais cela avait servi pour l’apprécier suffisamment pour engager la discussion avec elle. De toute façon c’était beaucoup mieux de croiser la Serdaigle que ses parents. Et puis, un peu de compagnie finalement ne lui ferait pas vraiment de mal… Disons que seule dans les rues de Londres, ce n’était pas si bien que ça… Enfin bref. Meilla semblait beaucoup plus grande que la dernière fois qu’elle l’avait vu. Mais les chaussures compensées devaient y être pour quelque chose… Laissant ce détil de côté, la rouquine répondit à sa camarade :

« J’ai faussé compagnie à mes parents. »

Une fois la courte explication terminée, Ambre se rendit compte que cela allait sûrement attiser la curiosité de la Serdaigle. Non pas qu’elle la traitait de curieuse, du tout, mais elle savait que si quelqu’un lui répondait quelque chose comme ce qu’elle venait de dire, elle voudrait en savoir plus. Et Meilla était peut-être pareille qui sait ? Pour plus de sécurité, elle rajouta rapidement :

« Mais c’est compliqué ! »

Elle ponctua cette réflexion d’un sourire, comme pour indiquer à la jeune femme que tout allait bien. Elle n’avait absolument pas envie d’expliquer le pourquoi du comment. Par contre, elle voulait bien savoir ce que faisait Meilla ici.

« Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? T’es toute seule ? »

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
08 nov. 2015, 15:29
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
Ambre sembla sursauter en entendant la voix de Meilla. Il fallait dire aussi qu'étant de dos, elle ne l'avait pas vue arriver et ne s'attendant, de plus, sûrement pas à la voir. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on croisait un ou une de ses camarades dans les rues Moldues de Londres, bien que cela pouvait arriver fréquemment.

« Meilla ! J’ai faussé compagnie à mes parents. »

La plupart des conversations commencent de manière banale, deux personnes se demandent des nouvelles après s'être saluées. Mais ici, ce ne serait sûrement pas une conversation normale. Ambre était en quelque sorte en délit auprès de ses parents si elle leur avait faussé compagnie... Pour quelle raison? La Serdaigle ne pouvait pas laisser la troisième année s'en tirer ainsi, il fallait qu'elle sache ce qui s'était passé, s'était quelque chose de vital pour elle! Sa curiosité était trop importante pour qu'elle laisse la Poufsouffle ainsi sans rien dire. Cependant, cette dernière semblait en avoir décidé autrement...

« Mais c’est compliqué ! »

Cette phrase voulait sûrement dire quelque chose comme "Je n'ai pas envie d'en parler". Meilla le savait très bien, elle faisait exactement pareil quand elle ne voulait pas parler de quelque chose, puis histoire de faire oublier la chose, elle commençait sur un nouveau sujet de conversation, ce que la capitaine des frelons s'empressa de faire avec un grand sourire... La rouquine se trompait peut-être, mais elle avait l'impression que ce sourire n'en était pas vraiment un. C'était un faux sourire de ceux qu'on fait quand on veut faire comme si tout va bien alors que ce n'est pas le cas.

« Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? T’es toute seule ? »

*Beau moyen de diversion... Mais ça ne marche pas avec moi.* Cependant, la jeune fille fit comme si elle n'avait pas remarqué cette tentative de diversion et répondit aux attentes de sa camarade.

« Oui, je suis toute seule. Je ne peux plus habiter chez mon père alors je cherche un appartement pour quand je vais revenir dans l'année et après... »

Meilla ne savait pas du tout ce qui s'était passé pour Ambre, elle ne connaissait pas sa vie, tout comme Ambre ne connaissait pas la sienne, mais elle avait un peu l'impression de se revoir l'année passée quand elle avait elle aussi faussé compagnie à son père et à sa belle-mère. Un conflit, des cris, des pleurs, une course, de la solitude, de la colère et enfin la rencontre d'une personne de Poudlard. Pour Ambre ça avait sûrement été différent, mais sur le principe c'était un peu la même chose.

« Tu sais, si tu as besoin de parler je veux bien t'écouter... Des fois ça fait du bien d'avoir un avis extérieur et un peu plus objectif. Enfin après c'est comme tu veux, je ne veux pas te forcer.»

Meilla avait vraiment envie de savoir ce qui s'était passé, mais ce n'était pas que de la curiosité mal placée, elle avait aussi envie d'être là et d'aider Ambre si celle-ci en avait besoin. Peut-être qu'elle ne voudrait pas mais dans tous les cas, la rouquine aurait essayé et sa conscience serait apaisée. De toute manière, elle avait un peu de temps avant d'aller visiter le prochain appartement (qui était celui qui la tentait le plus) alors autant qu'elle l'optimise. La jeune fille avisa un banc pas très loin d'elles et commença à se diriger vers lui, ce serait toujours plus confortable que de rester debout en plein milieu de la rue. Elle verrait bien si Ambre décidait de se confier ou non, et si elle ne voulait pas, elles pourraient toujours parler de leurs vacances respectives... Quoique, ce n'était peut-être pas une si bonne idée... La rouquine ne savait pas ce qui avait perturbé la batteuse à ce point, cependant elle se demandait si ça pouvait avoir un rapport avec un événement qui se serait produit pendant les vacances... Il y avait de grandes chances non? *Meilla arrête de te poser trop de questions et attends de voir ce qui va se passer.*

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31 janv. 2016, 20:03
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
La rouquine était presque sûre que sa tentative de changement de sujet n’avait pas marché. Il n’y avait qu’à voir la tête que la septième année faisait. Une de ces têtes qui te montrent bien que tu ne vas pas t’en tirer comme ça. Une de ces têtes que tout le monde redoute. Une de celle qui te fait comprendre que l’on ne va pas te laisser tranquille si tu ne racontes pas tout ce que la personne qui fait cette tête veut savoir. Aussi bizarre que cela puisse paraître, la jeune femme lui répondit comme si de rien n’était :

« Oui, je suis toute seule. Je ne peux plus habiter chez mon père alors je cherche un appartement pour quand je vais revenir dans l'année et après... »

Cette information fit relever la tête de la capitaine des frelons. Apparemment Meilla avait également des problèmes avec sa famille. Ou peut-être qu’elle se faisait des idées. N’empêche que la plupart des parents ne mettent pas leurs enfants dehors dès qu’ils atteignent la majorité. Heureusement d’ailleurs, imaginez un peu sinon. Il n’y aurait de toute façon pas assez d’appartement pour tous, certains devraient donc dormir dans la rue, dans des endroits spéciaux, non ce ne serait vraiment pas la meilleure solution. Mais en y repensant, peut-être était-ce Meilla elle-même qui avait décidé de quitter le foyer familial ?

Ambre ne savait pas trop quoi penser, comme dit, elle ne connaissait pas vraiment la Serdaigle, elle savait juste le strict minimum, à savoir qu’elle jouait au Quidditch, qu’elle était en septième année à Serdaigle et préfète. Tout ce dont elle avait besoin de savoir lorsqu’elle était au château. Non pas qu’elle ne voulait pas mieux la connaître, mais il faut dire qu’elles n’avaient jamais vraiment l’occasion de se parler. Lorsque les deux sorcières se trouvaient à Poudlard, elles ne se voyaient quasiment jamais, sauf sur le terrain de Quidditch. Elles n’étaient pas de la même maison et ni de la même année. Ce dernier point était peut-être le plus problématique pour la discussion : elles n’étaient jamais avec les mêmes amis, ni même à la même table dans la Grande Salle. Il faut dire que les maisons ne se mélangent pas trop dans la Grande Salle, ce qui est plutôt dommage si l’on y repense, car contrairement à ce que l’on pourrait penser, les élèves arrivent à être amis avec des personnes venant d’autres maisons. La preuve avec Ambre. Quoique quand on y repense… Oui, bon, c’est vrai qu’elle a eu des différents avec certains élèves venant d’autres maisons, mais elle s’est également entendu et liée d’amitié avec d’autre. Enfin bref. Tout ça pour dire qu’elles n’avaient jamais l’occasion de discuter.

Ainsi, lorsque Meilla lui dit que si elle avait besoin de parler, elle était là pour l’écouter, tout en se dirigeant vers un banc à proximité de là où elles se tenaient, la rouquine ne sut quoi faire à part suivre la jeune femme et s’asseoir à côté d’elle.

Les deux jeunes filles restèrent dans le silence le plus total pendant deux ou trois minutes. Ambre était plongée dans ses pensées. Les genoux gigotant sans cesse, le dos voûté et la tête sur ses poings, les coudes bougeant au rythme de ses jambes où ils étaient posés, elle réfléchissait. Maintenant que Meilla avait compris que quelque chose n’allait pas, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Pourtant, sa tête et ses jambes lui criaient de s’enfuir en courant, comme elle l’avait fait auparavant avec ses parents. Mais d’un autre côté, qui d’autre à part Meilla pourrait comprendre les problèmes de ses parents ? Son amie n’avait pas le même âge que les autres, elle était plus grande, elle pouvait comprendre ce genre de chose plus rapidement. Alors elle se lança.


« Tu connais l’argent moldu ? Bah comme tu sais c’est pas le même que celui des sorciers. Sauf que mon père, bah y veut pas vivre chez les sorciers, donc on vit chez les moldus tu vois, parce que bah ma mère elle est moldue quoi, logique… »

Elle arrêta de bouger ses jambes et tout en reprenant son souffle et en se redressant, face à la septième année, elle termina :

« Bah en gros on a plus assez d’argent moldu, mais on a assez d’argent chez les sorciers, sauf que mon père refuse d’aller vivre avec eux, et j’sais pas pourquoi, et voilà c’est nul. »

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22 févr. 2016, 14:32
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
« Tu connais l’argent moldu ? Bah comme tu sais c’est pas le même que celui des sorciers. Sauf que mon père, bah y veut pas vivre chez les sorciers, donc on vit chez les moldus tu vois, parce que bah ma mère elle est moldue quoi, logique… »

Oui, Meilla avait quelques notions de l'argent Moldu. En réalité, elle connaissait autant l'argent Moldu que l'argent sorcier, mais elle ne voyait pas trop où Ambre voulait en venir. En tout cas, la Poufsouffle ne semblait pas tellement à l'aise, et la Serdaigle espérait qu'elle n'avait pas trop eu l'impression qu'elle voulait lui forcer la main. Elle ne voulait que l'aider si elle en avait besoin. Il est vrai que c'était un peu étrange de vouloir l'aider alors qu'elles ne se connaissaient pas plus que cela... La préfète n'avait aucune idée de ce que pouvait vivre sa camarade. Elle était en troisième année, à Poufsouffle, excellente batteuse qui l'avait prouvé plus d'une fois et ce depuis sa première année. A part cela, la jeune fille ne savait pas du tout si elle avait des frères et soeurs, ce qu'elle aimait faire en dehors du quidditch, ni même si elle avait une matière préférée. En fait, elle ne savait même pas que son père était sorcier et sa mère Moldue avant qu'elle ne le lui dise. Aussi, pouvait-il être étrange qu'elle lui fasse raconter sa vie. Enfin, en même temps, ce n'était pas comme si elle l'avait obligée... Si?

« Bah en gros on a plus assez d’argent moldu, mais on a assez d’argent chez les sorciers, sauf que mon père refuse d’aller vivre avec eux, et j’sais pas pourquoi, et voilà c’est nul. »

Oula, c'était compliqué comme situation... Pas très compliqué à comprendre contrairement à la situation de Meilla où des familles se mélangeaient depuis bien avant sa naissance, mais compliqué dans le sens où ce n'était pas facile à vivre. Ambre voulait savoir ce qui s'était passé pour que son père refuse de retourner vivre dans le monde sorcier, ce qui était tout à fait normal. Cependant, la rouquine se doutait qu'il serait difficile pour la Poufsouffle de savoir exactement ce qui s'était passé. Il ne voudrait sûrement pas trop en parler, arguant du fait qu'elle était trop jeune pour savoir, ou alors que ce n'était pas ses affaires, ou utilisant n'importe quelle autre excuse d'adulte qui ne voulait pas expliquer ce qui s'était passé pour en arriver à une telle situation.

La jeune fille ne savait pas trop quoi dire à sa camarade. Elle n'avait pas tellement de conseils à donner, ne sachant pas ce qu'elle ferait si elle s'était retrouvée dans la même situation... Quoique si, elle le savait plus ou moins. Quand elle avait appris pour elle, elle s'était renfermée et avait refusé d'en parler avec les personnes avec qui elle aurait dû en parler, allant même jusqu'à plus ou moins s'enfuir. Depuis, elle avait à peine reparlé à Océane, n'avait pas reparlé à son père et elle commençait à se dire que cela n'avait pas été la bonne solution. La communication était partie en vacances entre elle et le reste de sa famille et ils étaient tous trop fiers pour s'excuser. Elle avait beau faire comme si elle s'en fichait, il n'en restait pas moins qu'ils étaient sa famille et qu'ils lui manquaient. Il faudrait peut-être qu'elle le lui dise ça, à Ambre. Il faudrait qu'elle lui glisse doucement cette idée de ne pas rompre complètement le dialogue.


« Ah oui... Je n'ai pas trop d'expérience en ce qui concerne les problèmes d'argent... Mais ce que je peux te dire c'est que la mauvaise communication peut détruire les familles. Alors, même si c'est pas facile, je crois qu'il vaut mieux essayer de poser les questions sous entendues, au risque de ne pas obtenir de réponses, que de les laisser traîner dans l'air. »

La jeune fille ne savait pas si Ambre suivrait son conseil, c'était évidemment plus facile à dire qu'à appliquer, et elle n'était pas sûre qu'elle l'aurait appliqué si on le lui avait dit plus tôt. Ce qui est sûr, c'est que si elle avait su comment cela allait se passer, elle l'aurait fait. Mais c'était trop tard, le mal était fait, elle verrait plus tard pour éventuellement arranger cette histoire. Elle n'était pas encore prête à le faire, et un peu de liberté ne lui ferait pas de mal. La rouquine secoua légèrement la tête pour se débarrasser de ses pensées négatives et reporta son attention sur sa camarade.

« Après, je comprendrai que tu ne veuilles pas retourner les voir tout de suite, ce n'est peut-être pas la meilleure solution tant que tu n'es pas encore prête au dialogue... »

Meilla essayait de se mettre à sa place, ne sachant pas si la Poufsouffle pensait exactement cela. En fait, elle essayait de réfléchir à ce qu'elle voudrait faire à sa place, se disant qu'elle n'aimerait pas tellement avoir beaucoup de conseils, mais plutôt se changer les idées. Si Ambre voulait réellement se changer les idées, peut-être pourraient-elles faire un bout de chemin ensemble, cela ferait de la compagnie à la Serdaigle!

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12 avr. 2016, 20:06
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Il y avait une chose qui ne dérangeait absolument pas Ambre Baxrendhel ; et apparemment de nombreuses personnes étaient dans le même cas qu’elle. Exposer ses problèmes donc, n’était pas un problème pour elle. Les exposer à des personnes avec qui elle n’était pas exceptionnellement proche en fait. Mais elle leur faisait confiance. Peut-être qu’elle était trop gentille et accordait trop facilement sa confiance allez vous dire. Mais ne vous méprenez pas, la troisième année n’était pas comme ça. Les apparences sont parfois trompeuses. Juste qu’elle avait peut-être compris que parler de ses problèmes avec des gens, lorsqu’ils vous le proposent comme la jeune femme venait de le faire, et bien, cela pouvait aider. Même si cela paraissait bizarre lorsque l’on y repensait plus en détails.

« Ah oui... Je n'ai pas trop d'expérience en ce qui concerne les problèmes d'argent... Mais ce que je peux te dire c'est que la mauvaise communication peut détruire les familles. Alors, même si c'est pas facile, je crois qu'il vaut mieux essayer de poser les questions sous entendues, au risque de ne pas obtenir de réponses, que de les laisser traîner dans l'air. »

Ambre était consciente que la situation qu’elle avait essayé de décrire à Meilla n’était pas très facile à comprendre, ni même à analyser ou n’importe quoi, et que trouver une solution était difficile. Mais qui dit solution dit inévitablement problème et questions. Le seul hic à tout ça était que la rouquine ne savait même pas si elle avait envie de comprendre pourquoi toutes ces choses arrivaient. Elle n’était encore qu’une enfant, certes entrant dans l’adolescence mais à treize ans on avait d’autres problèmes. Comme retrouver l’endroit où l’on avait laissé son livre préféré par exemple. Et non pas chercher le pourquoi du comment nos parents en étaient arrivés à ne plus avoir assez d’argent, enfin bref. Généralement, à cet âge là, on fait confiance à ses parents. Suffisant confiance pour ne pas essayer de comprendre quelque chose à tous les chiffres qui définissaient la richesse. Ce qui était normal après tout. Un enfant s’occupant des comptes de ses parents, ce serait légèrement ahurissant quand même. Mais bon à partir du moment où l’on sait que les sorciers existent, plus rien n’est étrange pas vrai ? Enfin bref.

« Après, je comprendrai que tu ne veuilles pas retourner les voir tout de suite, ce n'est peut-être pas la meilleure solution tant que tu n'es pas encore prête au dialogue... »

La troisième année sourit à la Serdaigle et resta muette quelques minutes. A vrai dire elle ne savait pas trop quoi faire. Soit elle restait avec Meilla, sans trop savoir ce qu’elles allaient faire, et c’est ce qu’elle préférait ; soit elle retournait chez ses parents. Seuls deux problèmes se dressaient devant elle si elle choisissait cette option. Le premier problème était qu’elle allait inévitablement se faire gronder. Mais ça, qu’elle y retourne directement ou plus tard, cela ne changerait pas grand-chose puisque c’était inévitable. Le deuxième problème était tout simplement le fait qu’elle ne savait absolument pas où ses parents se trouvaient à cet instant précis. Etaient-ils partis à sa recherche dans les nombreuses rues et allées qui s’offraient à eux dans la capitale londonienne, ou s’étaient-ils simplement rendus à l’endroit où ils avaient garé leur voiture en espérant que leur fille revienne rapidement ? La Poufsouffle pariait fortement sur la deuxième option. Ses parents la connaissaient, elle et son mauvais caractère. Ils savaient comment elle fonctionnait et ils devaient probablement se douter qu’elle finirait bien par retourner à leur voiture. Certes elle n’avait que treize ans, mais ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait seule dans les rues de Londres. Elle pourrait d’ailleurs très bien reprendre un bus pour retourner chez elle, dans son village un peu éloigné du centre de la capitale anglaise, mais son porte monnaie étant resté chez elle, il lui serait difficile de monter à bord du bus sans titre de transport. La voiture était donc son unique solution. Elle se tourna vers la Serdaigle et se leva, décidée :

« Tu n’avais pas un autre appartement à visiter ? Si ça ne te dérange pas, est-ce que je peux t’accompagner ? »

Ses parents n’avaient qu’à attendre.

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20 avr. 2016, 17:14
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Ambre sembla réfléchir quelques instants, comme si elle pesait le pour et le contre, chose que Meilla ne comprit pas tout de suite puisqu'elle ne voyait pas à propos de quoi sa camarade pouvait être en train de peser le pour et le contre. Mais très vite, la réponse ne tarda pas puisque la Poufsouffle posa une question à laquelle la Serdaigle ne s'attendait absolument pas.

« Tu n’avais pas un autre appartement à visiter ? Si ça ne te dérange pas, est-ce que je peux t’accompagner ? »

Meilla ne voyait pas d'inconvénient à ce qu'Ambre l'accompagne aller voir ce deuxième appartement, après tout elle pourrait sûrement la conseiller, ou en tout cas lui donner son avis. Elle accepta donc et les deux rouquines marchèrent jusqu'à l'endroit que la septième année convoitait. Sur l'annonce il avait vraiment l'air bien, mais ayant été déçue par le premier, elle préférait ne pas se faire d'idée. Elle espérait néanmoins pouvoir en trouver un assez rapidement parce qu'elle n'aimait pas particulièrement visiter des appartements sans s'arrêter.

En entrant dans le petit appart', elle eut tout de suite un coup de coeur. Elle se voyait parfaitement habiter ici. Déjà, rien que sa situation géographique était excellente. Il se situait dans l'immeuble d'une petite rue calme et se trouvait non loin d'un parc. C'est sûr qu'on était loin de son petit village provençal, mais un peu de verdure ne faisait pas de mal. On entrait par un court couloir donnant sur un petit salon et la cuisine séparés par une délimitation au sol. Dans la pièce se trouvaient uns cuisinière et un frigo pour la partie cuisine et de l'autre côté un fauteuil et une bibliothèque de taille parfaite pour stocker tous ses livres. Une grande fenêtre faisait entrer une lumière suffisante pour lire assez facilement dans la journée. Sur la gauche se trouvait une chambre avec un grand lit qui occupait la plus grande partie. Néanmoins un grand placard lui permettrait de stocker ses vêtements. Enfin une salle de bain avec une baignoire douche était sur la droite. Des carreaux bleus venaient recouvrir le mur.

Bref c'était tout ce dont rêvait Meilla, mais il coûtait quand même un peu d'argent, et bien que ses parents n'aient aucun soucis d'argent, elle aurait bien voulu ne pas avoir à leur demander. Il était hors de question qu'elle aille faire la manche auprès de son père, il ne lui restait donc que sa mère qui comprendrait sûrement le pourquoi du comment... Mais la rouquine était quand même un peu gênée de lui demander de l'argent alors qu'elle n'était pas vraiment sa mère... En réalité, pendant tout l'été, elle avait fait en sorte de l'éviter le plus possible. Elle ne voulait pas l'importuner trouvant qu'elle avait déjà fait pas mal de choses pour elle, pour l'élever alors qu'elle n'était même pas obligée de le faire.

La Serdaigle se rappela alors de l'offre de sa tante qui venait à une condition, qu'elle lui donne clairement le prix de son appartement, quel qu'il soit, elle n'abuserait jamais. En y pensant, cette situation était quand même très étrange. Elle était restée très proche avec sa tante Léna pendant l'été alors qu'elle n'était pas vraiment sa tante, tandis qu'elle s'était beaucoup éloignée d'Océane qui, si elle n'était pas vraiment sa mère, l'avait tout de même élevée. Enfin passons.


« Je vais rester sur celui-là. J'le trouve chouette! »

On lui expliqua qu'elle pouvait emménager dès le lendemain. La préfète était bien contente de pouvoir emménager aussi tôt, cela lui permettrait de lancer quelques sorts de type décoratifs. Il faudrait aussi qu'elle achète de quoi manger ect, mais elle aurait tout le temps dans les jours à venir. Cela commençait à faire un moment qu'Ambre s'était "enfuie" et il faudrait sûrement qu'elle retourne voir ses parents. De toute manière, Meilla allait essayer de retourner chez son père pour récupérer ses affaires sachant qu'il n'était pas présent à cette heure-là et que sûrement personne ne serait présent, sauf peut-être Eli? Ce qui ne la dérangerait absolument pas, elle aimerait bien comprendre où ils l'avaient envoyée...

Reducio
Fin du RP pour moi, c'était vraiment cool :D

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15 mai 2016, 18:40
Rencontre(s) inattendue(s)  PV 
La Serdaigle accepta sa compagnie et se mit en route vers l’appartement qu’elle devait visiter. Ambre la suivit sans un mot, en essayant de marcher aussi vite que la jeune femme. Et bien quoi ? Ne me dites pas que vous n’avez jamais été à côté de quelqu’un qui marchait plus vite que vous ? Et bien voilà, là à ce moment précis Ambre marchait moins vite que Meilla. Mais elle était persuadée que ce n’était dû que par la taille quand même un peu plus grande de la septième année. Tout le monde sait que les personnes étant plus grandes, et donc généralement ayant des jambes plus grandes, marchent plus vite que les personnes étant plus petites et donc ayant des jambes plus petites. Voilà la démonstration, n’allez pas me dire que cela ne se tient pas, faites le test sinon, vous verrez que j’ai raison. Enfin bref.

L’appartement que la rousse devait visiter ne se trouvait pas très loin de la rue où elles s’étaient assises sur un banc, par conséquent elles y arrivèrent assez rapidement. En tous cas de l’extérieur la façade de l’immeuble était jolie. Disons qu’elle n’avait rien d’exceptionnel mais ce n’était pas moche non plus, donc pour la bientôt nouvelle troisième année, c’était joli. Les deux jeunes filles entrèrent dans l’immeuble puis dans l’appartement retenu par Meilla. La jeune fille fit un petit tour de son côté, un peu perdue dans ses pensées. De toute façon ce n’était pas elle qui devait regarder cet appartement en détails, elle n’allait pas l’acheter, contrairement à, peut-être, Meilla.

Tout en repensant à ce qu’il s’était passé avec ses parents et à ce qui allait peut-être se passer par la suite, elle se dirigea vers la fenêtre d’où provenait la lumière qui baignait la pièce principale. Elle s’appuya contre le rebord et se perdit dans l’observation de la rue au bas de l’immeuble. La rue, pourtant très calme quelques minutes auparavant, était maintenant animée par des cris d’enfants. Ou plutôt par les cris d’un petit garçon entouré de ses parents. Ce n’était pas des cris de colère ou de tristesse, mais plutôt des cris de joie. Le jeune garçon avait un sourire jusqu’aux oreilles. Il semblait avoir entre sept et huit ans. Ambre aussi était comme ça à cet âge-là. Et ses parents étaient comme ceux du garçon, encore souriant, encore joyeux. Tout ce qu’ils n’étaient plus en fait. Et tout ça à cause d’un problème d’argent, alors que toute la petite famille savait pertinemment que de l’argent, ils en avaient, le seul problème, si véritable problème il y avait, était que cet argent était sorcier. Mais les sorciers aussi mangeaient non ? Eux aussi ils devaient acheter à manger, des vêtements, bref, tout ce que les moldus achetaient chez eux, les sorciers faisaient de même dans le monde des sorciers. Alors pourquoi son père n’allait-il pas récupérer cet argent et faire leurs achats dans le monde des sorciers !
Sentant qu’elle commençait à s’énerver, Ambre détourna les yeux et les posa sur la Serdaigle.


« Je vais rester sur celui-là. J'le trouve chouette! »

La rouquine lui sourit, et regardant rapidement une dernière fois la pièce dans laquelle elles se trouvaient, elle lui répondit, songeuse :

« Il est cool, t’y seras bien j’en suis sûre… Désolée faut vraiment que j’y aille, j’vais retrouver mes parents… En tous cas merci, merci beaucoup d’m’avoir laissé venir avec toi, on se revoit à Poudlard ! »

Elle lui fit un dernier sourire et un signe de la main avant de filer vers la sortie de l’appartement. Meilla devait avoir encore quelques documents à signer, des choses à régler avec les gens qui s’occupaient de l’appartement, Ambre n’allait pas rester, elle allait peut-être gêner, et de toute façon il fallait vraiment qu’elle retourne à la voiture de ses parents. Plus elle mettrait du temps à retourner avec eux, plus la sanction serait importante.

~Quinze minutes plus tard, devant la voiture de ses parents~

Personne. Il n’y avait personne devant la voiture. Mais la voiture était toujours là. Ambre avait vérifié, plusieurs fois, et elle était sûre que c’était la bonne : le gilet rouge qu’elle avait laissé à l’intérieur avant d’en sortir était dedans, sur la place arrière. Elle resta donc debout, plantée à côté de la voiture, quand même légèrement inquiète du fait que ses parents ne revenaient toujours pas.
Ce n’est qu’au bout de vingt minutes d’attente qu’elle aperçut sa mère revenir. Dès qu’elle l’aperçut elle s’élança vers elle et ne put retenir ses larmes :


« Maman, Maman ! J’suis désolée, j’suis vraiment désolée ! Maman pardonne moi… »

Tout en lui caressant l’arrière de la tête sa mère lui embrassa la joue et lui tendit un mouchoir pour qu’elle sèche ses larmes.

« Maman il est où Papa ? »

Tout en regagnant la voiture, elle soupira et lui dit :

« Il a préféré rentrer en bus. »

La suite des événements s’annonçaient joyeux.

-Fin du RPG-


Reducio
Ce fût un plaisir de faire ce rp :D

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons