Collision Londonienne
Anna était aux anges. Il y a une semaine, elle avait reçu une lettre d'une école de magie lui annonçant qu'elle était une sorcière. Depuis, elle vivait sur un petit nuage. Elle se promenait dans les rues de Londres. Elle était en voyage scolaire avec sa classe de moldus. Elle profitait de ses moments passés avec eux, car l'année prochaine, elle ne les verrait plus. Elle se ferait sûrement de nouveaux amis, elle n'était pas inquiète pour cela.
La petite fille était accompagnée de ses trois meilleures amies. Leurs professeurs leur avait laissé quartier libre et étaient allés s'installer à une terrasse. Les trois filles plaisantaient et discutaient joyeusement. Elles contemplaient dans les vitrines diverses robes et jupes qu'elles ne pourraient jamais s'offrir. Anna avait tenté de se limiter aux cadeaux pour ses parents et sa sœur, mais elle avait finalement fait l'acquisition d'une jupe d'uniforme, qu'elle trouvait absolument magnifique, d'un drapeau anglais, des tasses et du thé. Elle avait du résisté face à une robe noire avec de la dentelle, car si elle l'achetait, elle n'aurait plus une seule pièce.
Après une longue marche, les filles avaient soif, et elles décidèrent d'aller boire à une terrasse. Elles traversèrent prudemment la route, car la circulation n'était pas comme dans leur pays.
Elles s'installèrent et commandèrent des boissons. En attendant leur commandes, Anna prit la décision de retourner s'acheter la petite robe noire qu'elle avait tant aimé. Ses copines se moquèrent d'elle, car cela faisait trois fois qu'elle changeait d'avis.
La petite fille, un peu vexée, s'en alla sans les regarder.
Elle était presque arrivée à la boutique, lorsque quelqu'un la percuta. Anna n'était pas tombée, mais elle était sonnée et avait mal à l'épaule. Furieuse, elle leva la tête. C'était une gamine de son âge qui lui avait foncé dedans. Si ça avait été un adulte, Anna serait partie sans demander son reste. Mais la, elle n'allait pas se laisser faire.
-Tu pourrais pas faire attention ? Tu fonce dans tout le monde comme ça ?
Les petites filles se dévisagèrent. Anna craignait d'y être allée un peu fort. Elle avait tendance à perdre son sang froid. D'autant plus qu’elle avait sa part de responsabilité. Elle attendit avec appréhension la réponse de la fille.
Un sens interdit, en somme ce n'est qu'un sens autorisé, mais pris à l'envers.
Pierre Dac
La petite fille était accompagnée de ses trois meilleures amies. Leurs professeurs leur avait laissé quartier libre et étaient allés s'installer à une terrasse. Les trois filles plaisantaient et discutaient joyeusement. Elles contemplaient dans les vitrines diverses robes et jupes qu'elles ne pourraient jamais s'offrir. Anna avait tenté de se limiter aux cadeaux pour ses parents et sa sœur, mais elle avait finalement fait l'acquisition d'une jupe d'uniforme, qu'elle trouvait absolument magnifique, d'un drapeau anglais, des tasses et du thé. Elle avait du résisté face à une robe noire avec de la dentelle, car si elle l'achetait, elle n'aurait plus une seule pièce.
Après une longue marche, les filles avaient soif, et elles décidèrent d'aller boire à une terrasse. Elles traversèrent prudemment la route, car la circulation n'était pas comme dans leur pays.
Elles s'installèrent et commandèrent des boissons. En attendant leur commandes, Anna prit la décision de retourner s'acheter la petite robe noire qu'elle avait tant aimé. Ses copines se moquèrent d'elle, car cela faisait trois fois qu'elle changeait d'avis.
La petite fille, un peu vexée, s'en alla sans les regarder.
Elle était presque arrivée à la boutique, lorsque quelqu'un la percuta. Anna n'était pas tombée, mais elle était sonnée et avait mal à l'épaule. Furieuse, elle leva la tête. C'était une gamine de son âge qui lui avait foncé dedans. Si ça avait été un adulte, Anna serait partie sans demander son reste. Mais la, elle n'allait pas se laisser faire.
-Tu pourrais pas faire attention ? Tu fonce dans tout le monde comme ça ?
Les petites filles se dévisagèrent. Anna craignait d'y être allée un peu fort. Elle avait tendance à perdre son sang froid. D'autant plus qu’elle avait sa part de responsabilité. Elle attendit avec appréhension la réponse de la fille.
Un sens interdit, en somme ce n'est qu'un sens autorisé, mais pris à l'envers.
Pierre Dac
Collision Londonienne
Si on aurait dit à Alix qu'elle était une sorcière un peu plus tôt dans sa jeunesse, la petite ne l'aurait sûrement pas cru. Elle n'y croyait même pas lorsqu'elle avait reçu sa lettre il y a maintenant une quinzaine de jours. Et elle ne voulait pas y croire, bien qu'elle faisait parfois des choses particulièrement étrange, la petite ne voulait pas croire à l’existence même de la magie et du monde des sorciers. C'est donc pour cela qu'aujourd'hui, Alix se retrouvait à Nothing Hills pour faire du shopping, son activité préférée depuis toute petite avec sa mère sauf qu'aujourd'hui contrairement à ses habitudes, Alix avait demandé à sa mère d'y aller seule pour réfléchir prétextant qu'elle était à présent assez mûre et grande pour sortir seule près de chez elle. Mais avant de partir, elle avait tout de même dit à sa mère qu'elle ne rentrerait pas trop tard et qu'elle n'irait pas trop loin également. Elle prit donc rapidement ses affaires sans oublier son téléphone et elle sortir de chez elle en disant au revoir à sa mère.
Quelques minutes plus tard, Alix entra dans son magasin de chaussures préférées. Elle passa d'ailleurs un moment de ce dernier avant de trouver enfin la paire de chaussures idéales ou plutôt les paires idéales : une paire de ballerines rouge et une autre noire agrémentée de brillants blanc. Elle les essaya sans encombre en espérant que les deux dernières paires en 37 seraient à sa taille. Tout en croisant les doigts, elle les essaya. Par chance, elle était à sa taille, c'est pour cela qu'elle les acheta. En sortant du magasin, la blonde craqua sur une jolie robe noire qui était en vitrine. Sans faire attention, la petite se précipita dans ce magasin mais elle percuta quelqu'un. De retour à la réalité, Alix regarda la personne qu'elle venait de bousculer. Il s'agissait d'une petite fille de son âge, heureusement car elle aurait été très gêné si cela aurait été un adulte. Mais cette petite fille n'était pas commode du moins c'est ce que compris Alix en se faisant presque hurler dessus :
-Tu pourrais pas faire attention ? Tu fonce dans tout le monde comme ça ?
Sur l'effet de cette remarque Alix voyait rouge. Mais pour qui elle se prenait ? Elle non plus ne regardait pas où elle allait après tout. Alix lui répondit donc sèchement sans se laisser faire car après tout cela n'était pas de sa faute.
« -Pardon, c'est plutôt toi qui devrais faire attention. Non seulement tu ne regardais pas où tu allais mais maintenant c'est de ma faute ? Tu me fais rire. Et non je ne fonce pas dans « tout le monde » comme tu le dis si bien. C'est plutôt toi qui devrais t'excuser et pas moi. » lui dit-elle assez froidement et en accentuant sur le mot "devrait".
Quelques minutes plus tard, Alix entra dans son magasin de chaussures préférées. Elle passa d'ailleurs un moment de ce dernier avant de trouver enfin la paire de chaussures idéales ou plutôt les paires idéales : une paire de ballerines rouge et une autre noire agrémentée de brillants blanc. Elle les essaya sans encombre en espérant que les deux dernières paires en 37 seraient à sa taille. Tout en croisant les doigts, elle les essaya. Par chance, elle était à sa taille, c'est pour cela qu'elle les acheta. En sortant du magasin, la blonde craqua sur une jolie robe noire qui était en vitrine. Sans faire attention, la petite se précipita dans ce magasin mais elle percuta quelqu'un. De retour à la réalité, Alix regarda la personne qu'elle venait de bousculer. Il s'agissait d'une petite fille de son âge, heureusement car elle aurait été très gêné si cela aurait été un adulte. Mais cette petite fille n'était pas commode du moins c'est ce que compris Alix en se faisant presque hurler dessus :
-Tu pourrais pas faire attention ? Tu fonce dans tout le monde comme ça ?
Sur l'effet de cette remarque Alix voyait rouge. Mais pour qui elle se prenait ? Elle non plus ne regardait pas où elle allait après tout. Alix lui répondit donc sèchement sans se laisser faire car après tout cela n'était pas de sa faute.
« -Pardon, c'est plutôt toi qui devrais faire attention. Non seulement tu ne regardais pas où tu allais mais maintenant c'est de ma faute ? Tu me fais rire. Et non je ne fonce pas dans « tout le monde » comme tu le dis si bien. C'est plutôt toi qui devrais t'excuser et pas moi. » lui dit-elle assez froidement et en accentuant sur le mot "devrait".
Reducio
mon code couleur :
Collision Londonienne
La fille avec les cheveux châtains et les yeux verts se planta devant elle, la défiant du regard.
-Pardon, c'est plutôt toi qui devrais faire attention. Non seulement tu ne regardais pas où tu allais mais maintenant c'est de ma faute ? Tu me fais rire. Et non je ne fonce pas dans « tout le monde » comme tu le dis si bien. C'est plutôt toi qui devrais t'excuser et pas moi.
La fille était très en colère. Anna savait qu'elle était allée trop loin. Elle ne pouvait pas reprocher à la fille de riposter. Elle hésita à la planter là, mais elle avait sa dignité. Elle songea un instant à s'excuser et lui proposer de lui offrir un verre. De sirop bien sur, pas de vin. Mais la fille n'avait pas l'air disposée à accepter. Elle dévisageai Anna comme un lion son repas. Ou un homme ayant trouvé un insecte sous sa tasse.
Cette dernière n'était pas rassurée. Bien que la fille semble avoir son age, elle était tout de même plus grande qu'elle. Elle tenta de se justifier.
-Excuse moi, tu as raison, c'est de notre faute à toutes les deux.
Elle n'allait quand même pas dire que c'était uniquement de sa faute !
La fille se détendit un peu et esquissa même un sourire.
Rassurée, Anna lui proposa de venir au bar avec elle et ses copines. Mais la fille refusa, car elle devait assister à une pièce de théatre. Lorsqu'elle lui annonça cela, la fille eut un comportement étrange, comme si elle mentait. Anna reprit sa route, en regardant bien son chemin cette fois, et alla acheter la jolie robe noire.
Un sens interdit, en somme ce n'est qu'un sens autorisé, mais pris à l'envers.
Pierre Dac