Tournoi | 1/8 | Bristyle (D) – Farrell (V)
DEUXIEME INTERVENTION DE L'ARBITRE
TOUR 5
Poste de défense :Bristyle invoque un nouveau cobra. Ce dernier sort de sa baguette, puis la Poufsouffle s'effondre. Le cobra de Bristyle se rue vers Farrell puis la mord à la cheville, ce qui la fait chuter de fatigue également. Les deux duellistes sont à terre, mais c'est Farrell qui remporte ce duel !
Félicitations à vous deux, vous n'avez pas démérité !
Aëlle Bristyle (0 pts de fatigue) | Bryn Farrell (0 pts de fatigue)
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
Tournoi | 1/8 | Bristyle (D) – Farrell (V)
Bryn admira un petit moment le magnifique cobra qu'elle venait de faire apparaître. Magnifique n'était pas un euphémisme. Il venait de remplir à nouveau son rôle à merveille en mordant la cheville de la Poufsouffle. La fin du duel était proche, Bryn le savait. Son adversaire semblait épuisée, et Bryn l'était aussi. Mais c'est avec un sourire aux lèvres qu'elle abordait la suite du duel. Dans quelques instants, son adversaire allait vomir quelques limaces, et cela signerait sa fin. Elle n'allait pas pouvoir résister à tant d'attaque en même temps. Et rien que pour ça, Bryn sentait une sacrée poussée d'adrénaline en elle. Mais la Poufsouffle ne semblait pas vouloir lui donner le plaisir d'une belle victoire. D'un mouvement baguette, Aelle venait de faire apparaître un cobra sur le sol. Comment osait-elle? Comment un blaireau pouvait se permettre d'utiliser le symbole de sa noble maison. Mais cela n'avait pas d'importance. La Poufsouffle venait de s'écrouler sur le sol. Bryn avait gagné elle le savait. Son cœur s'emplit de joie. Elle avait gagné. Elle accédait aux quart de finale. Sa directrice de maison serait probablement fière de ses petits serpents. Elle était persuadé par ailleurs que les autres de sa maison s'en était très bien sortis. Serpentard allait remporter la victoire, elle le sentait très bien maintenant. Elle était tant concentré sur sa joie, que celle-ci ne dura que quelques instants. Elle ne faisait plus attention au cobra d'Aelle qui venait de lui mordre violemment la cheville. La douleur était insoutenable. Bryn ne pouvait y résister. Elle s'écroula à son tour sur le sol. C'était extrêmement démoralisant. Elle ne s'était encore jamais écroulé lors d'un duel. Le sol froid sous sa joue l'aida à reprendre ses esprits. Elle sentait un peu d'énergie s'insinuer doucement en elle à nouveau. Il fallait se relever et être fair-play maintenant. Bryn roula sur le dos et s'assit sur le sol. Elle récupéra sa baguette qui était tombé près d'elle lors de sa chute. Elle se releva et épousseta rapidement sa robe.
« Merci pour ce duel. Tu t'es très bien battus, j'ai cru que je ne m'en sortirai jamais.»
Bryn s'approcha de son adversaire qui semblait bien plus vulnérable maintenant qu'elle se trouvait au sol. Bryn lui tendit la main pour l'aider à se relever, appréhendant déjà le futur contact avec la paume de son adversaire. Elle espérait juste que la Poufsouffle ne garderait pas trop de rancune en elle suite à ce duel.
« Le monde est notre échiquier, et toi, un pion de ma volonté. »
~Capitaine des Crochets d'Argents~
~Serpy du mois de juin 2016~
"Le fromage est infâme ! C'est, à ce jour, mon seul combat !"
« Merci pour ce duel. Tu t'es très bien battus, j'ai cru que je ne m'en sortirai jamais.»
Bryn s'approcha de son adversaire qui semblait bien plus vulnérable maintenant qu'elle se trouvait au sol. Bryn lui tendit la main pour l'aider à se relever, appréhendant déjà le futur contact avec la paume de son adversaire. Elle espérait juste que la Poufsouffle ne garderait pas trop de rancune en elle suite à ce duel.
« Le monde est notre échiquier, et toi, un pion de ma volonté. »
~Capitaine des Crochets d'Argents~
~Serpy du mois de juin 2016~
"Le fromage est infâme ! C'est, à ce jour, mon seul combat !"
Tournoi | 1/8 | Bristyle (D) – Farrell (V)
Comme je l’avais pressenti, le cobra que j’avais invoqué épuisa mes dernières forces. A bout, je m’effondrai sur le sol de salle de duel. Les yeux fermés, j’écoutais mon coeur battre à tout rompre. Pour la première fois depuis le début des duels, j’entendais les cris de la foule de supporter. Ce n’était qu’un amas de bruit, une vague de brouhaha indistincte, mais cela suffit à me faire ouvrir les yeux. Je venais de me faire ridiculiser devant près de la moitié de l’école. J’en étais malade. Je fermais les yeux alors que la nausée se faisait plus forte encore. *Qu’est-ce que…*. Sans pouvoir me retenir, je roulais sur le côté pour vomir une limace répugnante. Ecoeuré, je me détournais. Le sortilège de la Serpentard faisait toujours effet, je ne me sentais pas capable de faire quoi-que ce soit.
Si j’avais pu, j’aurais disparu sur le champs. Je me serais isolé dans mon dortoir, pris une douche brûlante, et ne serais plus sortie de mon lit durant des jours. J’avais beaucoup travaillé ces derniers temps, mais c’était la première fois depuis des mois que je faisais face à un adversaire. Je savais que je n’avais pas le niveau, mais je n’avais pas voulu me l’avouer. Aujourd’hui, je me prenais le revers de mon déni en plein coeur : je ne valais rien une baguette à la main, si cette Verte et Argent avait pu me battre.
Je fixais le sol, incapable de lever le regard. J’avais peur de tomber sur les yeux victorieux de mon adversaire. Si je voyais cela, je me savais incapable de contrôler l’éclat de fureur qui m’envahirait. Elle devait déjà être en train de m’observer, toute à son euphorie. Mon serpent l’avait peut-être mordu, peut-être qu’elle aussi s’était écroulée, peut-être était-elle frustrée de ne pas avoir eu l’occasion de finir le duel elle-même. Cela n’empêchait pas que ma joie de mettre fin moi-même au duel ne compensait pas ma honte d’avoir été vaincu.
J’ouvrais lentement les yeux lorsque mes nausées disparurent. Je me sentais mieux. Je devais avoir reçu un sortilège de guérison, ou que sais-je. Cela n’avait pas d’intérêt, je pouvais dorénavant quitter la salle et la foule. Lorsque je levais la tête, j’eu la surprise de plonger dans les yeux marron de la Serpentard. Ces mêmes yeux qui m’avaient fixés avec tant de hargne et de colère. Refusant de me faire humilier une seconde fois, je ne baissais pas le regard comme j’en avais pourtant envie, je plantais mes yeux dans les siens. Je l’écoutais déblatérer sa phrase inutile sans rien dire. Alors comme ça je lui avais donné du fil à retordre ? Je ne le pensais pas.
Ignorant sa main tendue, je me levais. Si elle pensait que j’allais accepter son aide, elle se faisait des illusions. Mes jambes tremblaient, mes je me tenais plus ou moins droite. Je devais aller à l’infirmerie.
Je jetais un regard à la Serpentard. Mon duel avec elle aura eu le mérite de me faire me rendre compte que j’étais loin d’atteindre mon but. Cela serait une motivation en plus.
-Tu t’en es bien sorti, murmurais-je.
J’haïssais la faiblesse que j’entendais dans ma voix. Elle pourrait choisir d’accueillir mes mots comme un compliment, si elle le souhaitait, mais ce n’en était pas un. Elle s’en était sortie, c’était un fait. Elle était fourbe, mais sa stratégie était bonne. Contrairement à moi. Mais j’apprendrais, même si pour cela je devais passer des heures devant un bouquin de stratégie.
J’essayais de me redresser légèrement, ne quittant pas la fille des yeux. La voir devant moi était insupportable. J’avais envie d’être en colère mais j”étais trop faible pour ressentir autre chose que de la honte. Sans un mot, je m’éloinais d’elle. Lentement, je quittais la salle de duel, ignorant les supporters, ignorant la Directrice devant laquelle je passais. Je disparaissais avec un soulagement immense.
Si j’avais pu, j’aurais disparu sur le champs. Je me serais isolé dans mon dortoir, pris une douche brûlante, et ne serais plus sortie de mon lit durant des jours. J’avais beaucoup travaillé ces derniers temps, mais c’était la première fois depuis des mois que je faisais face à un adversaire. Je savais que je n’avais pas le niveau, mais je n’avais pas voulu me l’avouer. Aujourd’hui, je me prenais le revers de mon déni en plein coeur : je ne valais rien une baguette à la main, si cette Verte et Argent avait pu me battre.
Je fixais le sol, incapable de lever le regard. J’avais peur de tomber sur les yeux victorieux de mon adversaire. Si je voyais cela, je me savais incapable de contrôler l’éclat de fureur qui m’envahirait. Elle devait déjà être en train de m’observer, toute à son euphorie. Mon serpent l’avait peut-être mordu, peut-être qu’elle aussi s’était écroulée, peut-être était-elle frustrée de ne pas avoir eu l’occasion de finir le duel elle-même. Cela n’empêchait pas que ma joie de mettre fin moi-même au duel ne compensait pas ma honte d’avoir été vaincu.
J’ouvrais lentement les yeux lorsque mes nausées disparurent. Je me sentais mieux. Je devais avoir reçu un sortilège de guérison, ou que sais-je. Cela n’avait pas d’intérêt, je pouvais dorénavant quitter la salle et la foule. Lorsque je levais la tête, j’eu la surprise de plonger dans les yeux marron de la Serpentard. Ces mêmes yeux qui m’avaient fixés avec tant de hargne et de colère. Refusant de me faire humilier une seconde fois, je ne baissais pas le regard comme j’en avais pourtant envie, je plantais mes yeux dans les siens. Je l’écoutais déblatérer sa phrase inutile sans rien dire. Alors comme ça je lui avais donné du fil à retordre ? Je ne le pensais pas.
Ignorant sa main tendue, je me levais. Si elle pensait que j’allais accepter son aide, elle se faisait des illusions. Mes jambes tremblaient, mes je me tenais plus ou moins droite. Je devais aller à l’infirmerie.
Je jetais un regard à la Serpentard. Mon duel avec elle aura eu le mérite de me faire me rendre compte que j’étais loin d’atteindre mon but. Cela serait une motivation en plus.
-Tu t’en es bien sorti, murmurais-je.
J’haïssais la faiblesse que j’entendais dans ma voix. Elle pourrait choisir d’accueillir mes mots comme un compliment, si elle le souhaitait, mais ce n’en était pas un. Elle s’en était sortie, c’était un fait. Elle était fourbe, mais sa stratégie était bonne. Contrairement à moi. Mais j’apprendrais, même si pour cela je devais passer des heures devant un bouquin de stratégie.
J’essayais de me redresser légèrement, ne quittant pas la fille des yeux. La voir devant moi était insupportable. J’avais envie d’être en colère mais j”étais trop faible pour ressentir autre chose que de la honte. Sans un mot, je m’éloinais d’elle. Lentement, je quittais la salle de duel, ignorant les supporters, ignorant la Directrice devant laquelle je passais. Je disparaissais avec un soulagement immense.