@Irisia MacLynn

Son regard passait de Christopher à Mike, de Mike à Christopher. Son « ami » avait très bien commencé, et même si les sorts utilisés étaient tout de même ridicule, il était très fort. Alice pourrait peut-être lui demander de l’entraîner ? Mike était bête, mais c’était un gentil garçon. Peut-être était-il pédagogue ?

Des lèvres vinrent se poser subitement sur la joue d’Alice. L’enfant sursauta un moment, les yeux arrondis par la surprise ! Et, voyant la masse de boucles rousses qui venait de s’asseoir à côté d’elle, Alice étira un sourire. Bien sûr, c’était Irisia.
Elle se pencha sur sa meilleure amie et l’embrassa sur la joue à son tour, avant de reporter son attention sur le duel. Christopher reprenait du poil de la bête.

«  Tu as raté une bonne partie du duel » répondit Alice en observant le jeu de jambes de son amoureux. « C’est Mike qui mène, mais Christopher se défend bien. Je ne sais pas si il fera un bon Auror, mais au moins, il est endurant. »

Voyant la fumée s’échapper de la bouche de chacun des garçons, Alice sourit à nouveau. Voilà, voilà qui allait être interessant.

@Alice Sangblanc @Mike Conwell

Alice grimaçait. Le match tournait vraiment mal pour Christopher. Oh, il se défendait bien, c’était indéniable ! Il ne laisserait pas Mike gagner aussi facilement. Alice espérait que son amoureux finisse par renverser la vapeur... mais il fallait avouer que Mike était très fort.

La fillette jeta un regard amusé à Irisia. Son rire délicat s’accordait étrangement avec son langage de chartier. C’était tout Irisia, ça.
Amusée et touchée par ce naturel qu’elle aimait tant chez sa meilleure amie, Alice vint consteller sa joue de petits baisers, avant de s’en écarter.

«  Il va gagner, tu verras. Et si Mike gagne, ce sera de peu. Mais il faut dire aussi qu’il a attaqué fort, Christopher ne s’y attendait peut-être pas. »

Piètre excuse. Un duel est un duel, il faut s’attendre à tout.

@Mike Conwell @Alice Sangblanc

En un coup de morsure, le duel fut remporté par Mike. Quel dommage que Christopher soit perdant, il avait tout donné !
Alice sursauta lorsque Irisia, euphorique, se releva comme une flèche pour acclamer Mike. L’enfant papillonnât des yeux un instant face à cette drôle de scène. C’était beaucoup de joie, seulement pour Mike Conwell. Irisia cachait elle quelque chose ?

Ses yeux à nouveau pointé sur Alice, leur jolie couleur sublimée par ses joues rosies, Irisia se démarqua encore une fois par son franc parlé ô combien gênant. C’était à Alice de rougir cette fois, interdite face aux mots d’Irisia. Ce qu’elle pouvait être bête, parfois !

«  Tu dis vraiment n’importe quoi » grommela Alice en fronçant les sourcils. 

Croisant le regard de Christopher, Alice rougit de plus belle. Irisia n’en manquait vraiment pas une pour la faire passer pour une imbécile.
Elle se racla la gorge avant de reposer ses yeux sur ceux rieurs d’Irisa. A son tour, elle étira un sourire mutin.

«  Et toi, tu n’as pas un beau Gryffondor à aller féliciter pour sa victoire, madame la cachotière ? »

Alice avait toujours pensé qu’Irisia était amoureuse d’Aliosus. Finalement, elle s’était peut-être trompé ? Mike aussi était un gentil garçon, il prendrait soin d’Irisa.

@Irisia MacLynn @Christopher Martin

@Mike Conwell @Alice Sangblanc Merci pour ce rp ♥

Le rose qui monte aux joues de la jeune Serpentard fait baisser la tête à Herminie. Elle avait surement oublié, et maintenant elle était de nouveau en colère, c'était sûr... 

"Ne t'excuse pas", fait-elle. Et le sourire aussi rose que les joues se dévoile aux yeux ébahis de la petite Préfète. Ce n'est pas de la colère. C'est... du rose. Quelque chose de rose. Elle en rougit immédiatement de sympathie. "Je... Je suis soulagée, alors, si tout va... très bien" tente t-elle. Mais la plus sincère réponse est dans le sourire lumineux qui commence à naître sur son visage. Elle a bien envie d'y croire, à ce rose, tiens. 

Par la suite, une autre Serpentard, rousse celle-ci, fait son apparition. MacLynn, note t-elle. Quidditch. Herminie se détourne par politesse de la conversation, et se concentre plutôt sur le Duel, observant, notant, les postures, les sorts, les choix... Il faudra vraiment qu'elle jette un œil à cette sorte de manuel qui décris un peu plus les sorts de manière pratique. On dirait que Conwell a tout donné au début, et ne marche maintenant qu'à l'adrénaline. Il doit avoir plus d'endurance, tandis que Martin est plus économe, mais moins puissant. «  Il va gagner, tu verras. Et si Mike gagne, ce sera de peu. Mais il faut dire aussi qu’il a attaqué fort, Christopher ne s’y attendait peut-être pas. » dit Alice. Oui, Herminie était d'accord.

Où en est Aelle, d'ailleurs ? Herminie jette un œil à sa camarade de chambre. Hm. Quelque chose lui dit qu'elle ferait mieux de ne pas s'en mêler. Zikomo lui suffisait généralement. Elle fait un petit sourire au joli renard, jette un dernier regard à Aelle et Thalia, puis se retourne vers le match. 

Conwell gagne, et MacLynn en bondit. Encore du rose ? Elle sourit puis note l'état quasi semblable des deux garçons. La seconde prédiction d'Alice avait l'air de s'être réalisé. Elle quitte la salle pensive, avec un dernier salut à ses voisines.

Merci pour ce RP !

14 décembre 2044
Salle de duel — Poudlard
4^ème année


« On va voir le duel ? »

Lorsque Thalia m’a posé cette question tout à l’heure, j’ai cru en pleurer de soulagement. Je m’étais résigné à manquer cette occasion d’apprendre, de me changer les idées, préférant manquer l’observation d’un duel et rester avec Thalia plutôt que de me retrouver seule dans les tribunes au cas où celle-ci refuse de m'accompagner (je n'aurais de toute manière pas eu  le courage d'articuler une phrase aussi longue que : est-ce que tu veux venir avec moi voir le duel en cours ?). De toute façon, je suis quasiment certaine de ne rien comprendre, de ne pas parvenir à me concentrer plus de quelques minutes. Alors je m’étais résignée, le coeur lourd, mais apaisée de pouvoir rester auprès d’elle, protégée par sa proximité, réchauffée par sa présence. 
Quand elle est là, la plupart des douleurs s'en vont.
Quand elle est là, j’en oublie que je suis enfermée en moi-même.
Mais elle a proposé que nous nous y rendions ensemble et que ce soit dans le dortoir ou dans une salle de duel, tant que nous sommes ensemble je suis prête à la suivre n’importe où. Bien entendu, je ne lui ai pas dit cela, je ne lui dirais jamais cela ; je le ressens jusqu’au plus profond de mon être et c’est suffisant.

Je ne me suis pas éloignée d'elle de tout le trajet, la tête douloureuse, les yeux à demi-fermés pour ne pas être éblouie par la lumière du jour, secrètement proche d’elle au cas où ; au cas où je me perde, au cas où la foule bruyante des Autres ne se referme sur moi, au cas où tout devienne Trop. La journée m’a épuisé. Je n’en peux plus de batailler pour me concentrer, de me battre pour comprendre ce que raconte les professeurs, de me forcer à écrire, prendre des notes, repousser la douleur ; pour continuer à être moi. J’en ai assez, Merlin. Alors je suis Thalia sans ne rien dire, silencieuse, la talonnant comme son ombre, enfermée dans mon silence et dans ma fatigue.

Lorsque nous pénétrons dans la salle, le duel a déjà commencé. L’un des combattants se reçoit un sortilège et vole au travers la pièce ; je reconnais instantanément l’effet du sortilège Repulso. Celui-là, je le connais par coeur — après tout, je passe mes journées à le lancer. *Passais* me souffle mon Monstre de conscience. Mon coeur se serre : passais, oui, avant le bal, avant que je ne devienne complètement débile.

Thalia nous mène au bout des tribunes, ou du moins elle avance et je la suis de près, les yeux baissés sur mes pieds.  Mon coeur bat à tout allure et ma tête vibre au rythme de ma douleur. Elle pulse lentement, puissamment cette foutue douleur. Thalia s'assoit, je m’installe tout proche d’elle, sans la toucher. Et je reste les bras ballants, le regard las, observant les deux combattants sans parvenir à reconnaître leur visage. je n’essaie même pas de forcer, cela m’est inutile. Les noms me reviendront — ou pas. Ma tête se tourne, un coup à droite, un coup à gauche, j’observe le ballet des duelliste, suis les sortilèges qui fusent, tremble lorsque le bruit se fait trop fort, papillonne des yeux pour me forcer à rester concentrée. Je garde une partie de mon attention dirigée vers Thalia qui prend des notes pour nous deux, qui écrit consciencieusement tout ce qu’il y a à noter, tellement rapide, tellement efficace, tellement mieux que moi.
Je ne serais rien, sans elle. Absolument rien.

Agissements et paroles de Thalia vus avec sa Plume.