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17 avr. 2020, 19:39
Laissez mijoter et il prendra feu !
été 2043
La famille Tramontane, en vacances chez une autre famille de sorciers à Londres, les Cummins, se rend au Chaudron magique, mais elle croise et converse longuement avec des connaissances de la famille devant le pub. Jacob, impatient, s'aventure seul à l'intérieur, les pensées encore chargées de la prédiction du père Cummins : une fois entré à Poudlard, il ira à Gryffondor.

« Une pile électrique débordante d’énergie. Un lutin sur ressorts neufs. Un triple diablotin. »
Je griffonnai ces mots sur un petit papier avant de le plier et de le ranger dans la poche de mon sweat. En voilà une trouvaille malicieuse ! J’écrirai ma petite carte de visite ainsi élaborée à la place de mon prénom sur mes cahiers, ma décision était prise. Jamais je n’oublierai l’emblème de la maison dans laquelle me voyait le père Cummins, le lion, l’animal de sang chaud le plus combatif entre tous, celui sur la tapisserie au-dessus du feu crépitant de la cheminée de la salle commune. J’avais le coeur à me donner des défis. Un coeur de lion. L’ombre d’une hésitation ne me traversa même pas au moment de commander : ce serait une soupe de petits pois sauteurs et remplie à ras-bord !
« Un bouillon effervescent d’ardeur. Un concentré tonique de vigueur. Une soupe de petits pois sauteurs. »
Voilà ce que je me figurais, tel un critique gastronomique, pour tuer le temps de l’attente de mon remontant. Je ne cracherai pas dans la soupe d’un tel plat. En revanche, des plats insipides des Cummins, j’en avais soupé. De la phrase moldue de Lucky Luke « Non, non à la soupe au potiron. Oui, oui aux bonbons », le pendant sorcier parfait me semblait « Non, non aux plats des elfes de maison. Oui, oui au bouillon du Chaudron. ». Ma mère me répétait que la soupe, c’est bon pour la croissance. Alors la soupe de pois sauteurs, c’est bon pour un sursaut de croissance à coup sûr. Et ce ne sont sûrement pas les elfes de maison qui me diront le contraire, ils n’ont pas de leçon à me donner dans ce domaine. GRyffondor - GRand - c’était logique, plus de doute, je voulais cette soupe.

On ne fait pas attendre la soupe et le sorcier. Je commençais à m’impatienter. Par ici la bonne soupe !
Je fredonnais un air moldu dont je ne me souvenais plus la provenance « Quand la soupe bout dans la marmite, vite à table crie le marmiton… » mais rien à faire, ici je n’étais pas servi vite.

Finalement, un plateau arriva. La fumée qui se dégageait du plat laissait présager le feu de saveur du plat lui-même. « A la soupe ! » chuchotai-je en me frottant les mains. Je bus le plat tant attendu goulument, à gros bouillons, en portant le bol à ma bouche. Le glouglou de la soupe et les gargouillis de mon estomac créaient un accord musical des plus étonnants.

@Mya Provencher
Dernière modification par Jacob Tramontane le 21 avr. 2020, 15:17, modifié 1 fois.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

19 avr. 2020, 21:24
Laissez mijoter et il prendra feu !
J'étais vraiment tannée de la nourriture de mes parents. Ils faisaient souvent la même chose! Oui c'était bon, mais c'était barbant à la longue! Puisque nous étions proche du genre de bistrot, je leurs demandais si je pouvais y entrer pour aller manger un petit quelque chose.

La salle était bondée et je reconnus personne. Pas même des amis de mes parents. Je m'installa à une table et me commanda un dîner. Un sandwich thon, tomates et cornichon avec un chocolat chaud. Je pris ce dernier pour me réchauffer. J'étais gelée jusqu'au plus petit os. Je sortis ensuite quatre gallions pour payer la totalité de mon repas. J'avais vraiment faim.

Pendant l'attente de mon sandwich, j'observais autour de moi. Je regardais les sorciers jouer au Bière-Pong, d'autre manger, d'autre lire. Ceux-là, je ne les comprenais pas. Il me semble que c'est trop bruyant pour lire un bouquin! Si j'étais à leur place, je lirais dans un endroit calme, devant un bon feu de foyer.

Je trouvais que c'était vraiment long. Me semble qu'il faut juste mettre du thon, des tomates et un cornichon entre deux tranches de pain blanc! Je commençais sérieusement à m'impatienter. J'espérais que ça allait être bon, parce que je trouve l'attente ridicule. Finalement, je pense que c'est mieux à la maison. Bon, oui c'est toujours pareils, mais, au moins, on est servi rapidement! Pour passer le temps, je sortis de ma poche un bout de papier et un crayon que j'avais apporter pour noter mes pensées. Je fais souvent ça quand j'ai rien à faire. Ça passe le temps.

Mon repas arriva enfin. J'étais presque morte de faim! (Bon j'exagère un peu...). Je pris mon sandwich à deux mains et vis un garçon de mon âge avec la soupe de petits pois sauteurs. "J'ai l'impression que ça va mal finir...."
Dernière modification par Mya Provencher le 21 avr. 2020, 15:42, modifié 1 fois.

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21 avr. 2020, 13:25
Laissez mijoter et il prendra feu !
Aussitôt après avoir ingurgité le liquide couleur vert martien, je sentis mon estomac travailler à expulser l’agent étranger qui s’y était lové. Il cherchait à repousser l’invasion de la substance brûlant ma flore intestinale, qui s’y était enroulée dans une série de glouglous comme une plante invasive grimpante et rongeait dans une brûlure vive l’organe qui l’accueillait. Il était comme prêt à griller à grand feu, subissant quelque chose qui avait tout l’air de la revanche du potage. Les souffrances infernales du potage sur les fourneaux étaient désormais les miennes. J’en restais bouche-bée tandis que la boule de feu aussi douloureuse que si elle avait été grosse comme la tante Marge, s’étalait en gargouillements, qui présageaient l’appétit féroce de l’envahisseur.

Hébété, la bouche et l’esprit en feu, comme affectés à distance par les coups de feu ennemis frappant ma panse aussi violemment que les poings rougeauds de Dudley pouvaient cogner les parois du vivarium, mes yeux s’écarquillèrent devant une image d’horreur. Je m’imaginais que la coupe d’eau posée soigneusement à côté de la soupe par le serveur allait elle-aussi s’enflammer intérieurement, dans ce que les oenologues moldus appelaient la cheminée du verre à pied, que je ne pourrai jamais l’atteindre pour mettre un terme à mes souffrances, comme si une ligne magique imaginaire me séparait de cette coupe de feu en puissance.

Des sifflements singuliers qui avaient autant trait à la bouilloire qu’au Fourchelang ne cessaient de sortir de mon estomac, devenu un nid de serpents fumants sataniques. J’avais la sensation odieuse que les petits pois avaient ensemencé un être vivant dont les sarments germaient, se galbaient, grossissaient la peau de mon ventre devenue élastique. Mon estomac ne faisait plus guère office que de coquille d’un oeuf reptilien redoutable, à la fois pas assez résistante pour échapper aux mouvements qui venaient le violenter de l’intérieur et trop coriace pour le laisser s’échapper.

Comme on pouvait avoir des hauts-le-coeur, j’eus des hauts d’estomac tortueux, terribles, torturants. J’étais à deux doigts de dégorger l’aquosité verte qui me suppliciait. J’étais pris en tenaille, tiraillé entre les saillies et les sillons qui se livraient bataille dans mon estomac. De drôles de cratères s’y creusaient et me tuméfiaient douloureusement, comme si un Maléfice Cuisant s’était étendu à tout mon ventre. Je fus progressivement entraîné par ses transports incontrôlés, secoué des sursauts du liquide incandescent qui me faisait faire des bonds bien au-delà de ma chaise et de ma volonté.

« Diablotin. » : j’étais pris au piège de mes propres mots et choix, paralysé jusqu’au dernier doigt, incapable de bouger dans cette surprenante faculté qu’a la Douleur à tétaniser dans les tréfonds de l’oubli tout ce qui n’est pas Elle. Mon abdomen qui enflait sous mon uniforme était un entre-deux entre un gâteau raté, calciné, aux boursouflements dissymétriques et un chaudron contenant quelque hardi liquide en ébullition. Seul à bouger sous la férule de cet enfer vert, mon ventre plissé de reliefs, dont les contours remuants s’étendaient de plus en plus, se bosselait en d’immenses bulles gigotantes, qui dilataient ma gidouille gigantesque en d’amples saillies bombées. Le Moine Gras devait être tout à fait filiforme en comparaison.

Les tressautements me faisaient grimacer de douleur, comme s’il fallait absolument que ma bouche se torde elle-aussi pour s’accorder aux gonflements de mon corps. Je me figurais l’image cauchemardesque d’une soupe à la grimace, avec des grimaces réelles avant d’en être séparé par un spasme qui me fit sursauter et tendit tout mon corps de douleur. Mes bras à l’horizontale pendouillaient inutilement autour des renflements de mon ventre, comme si le plus important était de m’identifier en formant perpendiculairement à mon corps le T de Tramontane plutôt que d’apaiser d’une quelconque façon les convulsions qui me tordaient. Mon corps se courbait, se contournait, boudiné, dénaturé, plié, tordu au gré des désirs du liquide vert qui s’y était introduit et s’acharnait à bistourner mon ventre.

On avait gravé sur le poignet d’Harry « Je ne dois pas mentir ». C’était comme si on avait gravé dans mon ventre cette douloureuse idée : « Toute formation passe par une déformation. » qui à ce moment précis me privait d’une parole et d’une action propres.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

26 avr. 2020, 15:50
Laissez mijoter et il prendra feu !
Je continuais d'observer le jeune garçon avec la soupe, tout de même dangereuse, et je pris une bouchée de mon sandwich au thon. Mmmmm... Il était délicieux! Ça faisait vraiment du bien du changement côté nourriture! Je me remis à mon bout de papier pour y écrirre quelque chose.
Retourner manger plus souvent au Chaudron Baveur.


Un bruit étranger parvint à mes oreilles, pendant que j'écrivais. Une sorte de sifflement s'échappait de quelque part. Comme si il avait une fuite de gaz, qui fait pffffs. Je regardais autour de moi pour trouver la source de ce dérangement soudain. Puis, je vis le sorcier qui vivait dangereusement. J'avais l'impression que le bruit venait de lui!
-J'en étais sur que ça allait mal finir!

Je vis son visage passer par toute les couleurs. Bleu, vert, orange, rouge, mauve. Il avait l'air d'avoir mal, le pauvre! Il se tordait sous la douleur! Il n'aurait pas dû prendre cette soupe!!! Il avait dû mal à respirer, ça paraissait!

Je finis ma dernière bouchée de sandwich et vis le garçon se calmer. Il avait l'air d'aller mieux que tantôt. Alors, je décidai d'aller le voir avec mon chocolat chaud. Je pris mon parchemin et mon crayon et je partis dans sa direction.

Il était toujours aussi rouge, mais il semblait capable de respirer.
-Dis, est-ce que ça va? C'est à cause de ta soupe non? T'aurais pas dû la prendre.

Je lui tendis ensuite mon chocolat chaud et lui dis:
-Tu en veux? Ça pourrait faire passer ton mal de gorge.

Finalement, je marquas sur mon papier:
Ne jamais prendre de la soupe aux petits pois sauteurs.

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27 avr. 2020, 15:18
Laissez mijoter et il prendra feu !
Je suffoquais avec peine, comme si ma respiration restait en suspens dans une de ces ramifications de l’intérieur de mon corps que j’avais vu sur la grande représentation de l’humain dans ma salle de classe, à Cambridge. Dans l’étreinte des douleurs, le fait de me savoir encore respirer aviva quelques flammes d’énergie dans mon esprit, comme si l’on eût soufflé sur des braises. Je déployai toute mon énergie à me focaliser sur ma respiration. Je sentais le souffle chaud monter doucement en moi jusqu’à l’expiration puis j’inspirai avec peine une parcelle d’air, qui, telle une étincelle, faisait naître le feu d’artifice destiné à colorer mon visage, à éviter qu’il ne blêmisse, exsangue, à bout de souffle. Je m’imaginais les galeries empruntées par mon haleine comme les branches d’un arbre dont les semeurs qui avaient insufflé le souffle initial premier et assisté à mon premier hoquet étaient mes parents. Mon esprit s’écorcha à un tourbillon de détails, qui apparaissaient : mes joues rouges de plaisir pour mon gâteau d’anniversaire de l’an dernier, mon premier avion en bois, le nez de clown d’Adam pour son dernier spectacle de mimes, les cabines téléphoniques drôles de Londres, les très sérieux gardes croisés en arrivant, une liste rouge d’objets éteints qui voltigeaient dans le rouge commun des feuilles de l’automne. En plein mois d’août pourtant, je craquais comme la feuille rougeaoyante en train de chuter, le vertige de mon arrivée prochaine à Poudlard se mêlant aux acrobaties auxquelles se livrait mon corps en proie à l’ennemi. Je me sentais défaillir, mon souffle était tout à fait incertain. Patapouf, souffle, patapouf. Expirer puis inspirer devenait semblable à chuter intérieurement puis chuter extérieurement. Ma gorge me serre - dégl...utir, converger mon attention sur ma respiration. Mais mes forces me lâchaient, fuyantes comme les feuilles d’automne et ni respirer ni me lever et appeler mes parents semblait en mon pouvoir.

Il fallait à tout prix que je m’accroche à une branche, pour ne pas m’étouffer ni par ma bouche ni par mon nez. Déglutir et respirer. Je m’allongeai sur le banc de la table, pour ne pas tomber. Après des minutes interminables, je l’avais enfin dompté. Mon souffle. Je reprenais un peu mes esprits et essayais de me dire à moi-même quelques blagues pour me maintenir éveillé : *Jacob si tu ne fais pas face à ton souffle et à un bol, qu’en sera-t-il avec les souaffles qui eux, sont pleins et en cuir ?* Je n’avais même plus la force de sourire, c’aurait sûrement troubler mes efforts pour respirer. Tout était flou autour de moi, mes oreilles étaient assourdies. J’avais encore un peu d’haleine et je m’y accrochais tenacement comme si chaque seconde de plus ne tenait qu’à un souffle.

Non sans un certain étonnement, je vis surgir une fille aux cheveux blonds dans cet embrouillamini de spirales mouvantes autour de moi. Elle se pencha au-dessus de moi : « Dis, » - « est-ce que » - « ça va ? » - « C’est » - « à cause de » - « ta soupe », - « non » ? « T’aurais » - « pas dû la prendre. ». Ses paroles me parvenaient par bribes, comme des fragments de l’été rayonnant de soleil comme ses cheveux qui chercheraient à toucher l’automne déclinant. Elle me proposa du chocolat chaud : la gorge nouée, l’estomac en feu, je n’avais pas du tout pensé à un chocolat chaud. L’idée que je ne pourrais guère souffler dessus pour éviter qu’il ne soit trop chaud et que de toute manière, je pouvais le boire brûlant à ce stade, ne parvint pas à dessiner le sourire qui était habituellement toujours sur mon visage. J’essayai vaguement de bouger mon bras pour lui faire un signe du pouce pour la remercier - j’avais entendu des voix avant : des « J’en étais sûr que ça allait mal finir! » et autres commentaires désobligeants et j’étais content que quelqu’un s’aperçoive de mon malheur. J’aurais voulu la remercier chaleureusement. J’aurais voulu lui dire que son geste me touchait beaucoup. J’aurais voulu la voir plus précisément qu’à travers mes yeux rougis et embrumés. Mais je restais de longs instants sans voix, étourdi par les coups saccadés dans mon estomac. Je finis par articuler, par petits bouts, écartés de quelques secondes pour ne pas oublier de respirer : « Merci. », « Beaucoup. », « Je veux bien. », « J’ai des pièces. », « Suffisamment. », « Dans la bourse. », « La petite », « La verte », « Cherche dans ma besace. ». Cette dernière expression, trop longue, me fit manquer une inspiration et une quinte de toux m’arracha une grimace que je pensais digne de Quasimodo. Un laideron bossu étendu aussi flasquement qu’une mare de glougoutements sur le banc. C’est ainsi que je me représentai à ce moment.

Je fis un effort pour prendre le chocolat chaud qu’elle finit par me tendre et me rassis pour le boire, gorgée par gorgée, goutte par goutte. j’espérais de toutes mes forces que la caresse d’une telle boisson tiède, calme, et lisse apaiserait mon estomac contracté. J’imaginais les graines de cacao qui avaient dû être broyées pour faire ce chocolat et je ne savais plus à quoi je devais m’identifier : à la graine broyée, au brun du chocolat chaud ou des feuilles mortes, au bleu de la veine qui n’avait pas manqué de ressortir de ma main en saisissant la tasse ou au bleu des yeux de l’inconnue tellement mes pensées étaient désarticulées, comme un pantin dont l’énergie se diviserait en de multiples ramures sans unité. Le liquide brun qui se déversait à petites gouttes dans mon estomac devait former avec le vert de la soupe un mélange kaki, comme ces uniformes de soldats, comme s’il avait apporté avec lui une armée pour lutter contre l’envahisseurs à la couleur de martien. Au cours de pauses de quelques secondes, j’oubliais ma douleur. Je m’étais redressé sur ma chaise. J’atteignis ma besace pour en sortir un mouchoir que je trempais dans le verre d’eau pour tamponner mon visage rubicond et appliquer un peu de froid sur mes paupières. Calmement, je renouvelai l’opération en trempant mes mains que je posais doucement sur mon ventre, en le massant, revigoré par ma respiration régulière.

Je tournai mes yeux vers l’inconnue qui me regardait toujours, puis j’articulai, avec plus de clarté et d’aplomb que la fois précédente : « Merci. » tout en plissant légèrement des yeux pour imiter l’effet d’un grand sourire que ma bouche engourdie se refusait à former. « Tu as raison, c’était la soupe. », continuai-je. Puis je bougeai ma main pour faire un petit signe de remerciement avec le pouce levé : « Je te dois une fière chandelle. ». Ma voix chancellait légèrement mais j’étais parvenu à maintenir mon souffle stable. Aussi m’enquérai-je : « Puis-je connaître le nom de ma bienfaitrice ? ». J’ajoutai même, un peu honteux de l'avoir dérangé : « Jacob. 10 ans. De Cambridge. ». Après avoir pris une bouffée d’air et dégluti calmement, je complétai : « M’enfin, je vais dans une école spéciale en Ecosse l’an prochain. Comme mes parents. ». Pour un garçon si bavard d’habitude, quel retour aux premiers bégaiements de l’enfance, pensai-je, préférant dédramatiser la situation que de m’en inquiéter, alors que doucement, la danse et la musique de mon ventre s'atténuaient.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

27 avr. 2020, 16:56
Laissez mijoter et il prendra feu !
Je rajoutai sur mon bout de parchemin un énorme point d'exclamation.
Ne jamais prendre la soupe aux petits pois sauteurs !


Je remis mon attention au jeune garçon pour m'assurer qu'il respirait encore. Il avait de la difficulté, tellement qu'il me remercia en séparant chaque mot avec un silence de trente seconde.
-Non mais ça fait plaisir! T'aurais juste pas dû la prendre! Tu voulais jouer les durs à cuire ou quoi? demandai-je avec une pointe d'amusement.

Le jeune homme pris une gorgée de mon breuvage brûlant qui semblait faire du bien. Comme si on avait éteint le feu qui s'enflammait dans sa gorge. Je repris à mon tour mon chocolat chaud pour en boire un peu. Il était bon, mais pas aussi bon que celui de ma grand-mère. Puis, le sorcier, enfin, j'imaginais que s'en était un, pris la parole. Il me dit qu'il se nommait Jacob, qu'il avait dix ans et qu'il venait de Cambridge.

-Moi, c'est Mya, 10 ans et je viens de Londres.
-Moi aussi je vais à une école en Écosse. Elle s'appelle Poudlard. C'est une école renommé de la Magie!

Est-ce que j'avais le droit de dire que j'allais faire de la magie? Peut-être qu'il était un moldu. Ça m'étonnerait, parce qu'il mangeait une soupe aux effets magiques. Je repris de nouveau ma feuille pour y noter cette fois:
Jacob, 10 ans, Cambridge et va sûrement à Poudlard


J'aime noter tout ce que je crois qui est important. Cela allait peut-être me servir. Qui sait?

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27 avr. 2020, 22:40
Laissez mijoter et il prendra feu !
Sa remarque sur les
« durs à cuire »
dessina incidemment un sourire sur mon visage. Quand je serai totalement remis, je l’écrirai sur mon carnet à idées orange, et puis je la raconterai à Arthur ce soir. Elle était terriblement bien trouvée, cette expression. Le sens propre comme le sens figuré résumaient parfaitement la situation. Il fallait d’ailleurs bien y reconnaître une part de vérité, je m’étais fixé à moi-même un défi pour me prouver que je le pouvais. L’erreur était peut-être d’y voir une trace d’un souci d’image : l’image que je renvoyais aux autres m’importait peu. Je préférais de beaucoup observer les autres. J’appréciais déjà l’esprit de répartie de cette inconnue. Inconnue, non, plus tout à fait en fait, elle s’appelait Mya, elle avait le même âge que moi et la londonienne se rendait elle-aussi à Poudlard. Au moins, mes douleurs avaient éclos en un chouette trait d’esprit et une jolie rencontre.

« Oh ! Je vais aussi à Poudlard ! » répondis-je immédiatement, le sourire fixé aux lèvres. « Mes trois frères y sont allés avant », ajoutai-je. « J’aimerais de tout coeur aller à Serpentard comme l’aîné Tobias ! Mais le père d’Arthur… », commençai-je avant de réaliser qu’elle ne connaissait sans doute pas Arthur, Arthur Cummins. Londres était si grand. «… je veux dire le père de mon meilleur ami chez qui ma famille passe une semaine ici à Londres *les mots s’enchaînaient avec la gaieté non dissimulée d’être à nouveau maître de mes mots* est certain que j’irai à Gryffondor ! Pfff… même les sorciers peuvent faire des erreurs ! D’après ce que mes frères m’en ont dit, le Choixpeau respecte les voeux des élèves. Il peut compter sur moi, ce chapeau, magique ou pas, je lui signifierai mon choix. »

« Et toi, tu as des frères et soeurs ? Tu aimerais rejoindre la même maison qu’eux ? » l'interrogeai-je avec curiosité. Les miens avaient déjà quitté Poudlard, mais je savais que l’écart d’âge entre mes frères et moi était peu courant. J’en connaissais les conséquences : Tobias avait pu me faire voler comme un avion en me transportant dans ses bras et j’avais hérité de beaucoup de jeux et d’objets drôles qu’avaient possédé mes frères avant de devenir adultes. D’un autre côté, c’est aussi pour cette raison que je ne connaissais encore personne là-bas. Ce mot me faisait frémir d’envie. Chargé d’un mystère à percer, d’une énigme qu’il me tardait d’éclairer. Mais je comptais bien lier bien vite de nouvelles connaissances, même si je n’étais pas encore prêt à reprendre de soupe de pois sauteurs pour croiser d’autres jolies filles…, pensai-je, ironisant sur ma situation.

Je m’essayais au jeu des suppositions quant à ma camarade : elle avait l’air doux d’une Poufsouffle mais peut-être sa petite remarque décelait-elle l’espièglerie des Serpentards sous cette apparence de jeune fille modèle ? Ou peut-être que cette phrase dénotait un caractère studieux de Serdaigle dont le parchemin près d’elle serait la preuve ? Je la voyais très peu comme Gryffondor en revanche, son audace était sans doute bien davantage dans les mots que dans les actions, malgré la fleur rouge couleur Gryffondor qui ornait ses cheveux. Ah, quel ennui que les téléphones soient interdits dans notre future école ! Comme saurai-je où elle est répartie ? Peut-être que sa longue chevelure blonde se distinguera dans les futures salles, supposai-je. J’essayais de bien en mémoriser la couleur, comme si cela pouvait m’aider pour septembre. Elle avait 10 ans, alors son anniversaire était sûrement aussi en fin d’année, ce serait peut-être une occasion de la revoir !

En parlant de bougies, je m’émerveillai déjà par avance de celles que Simon (un autre de mes frères) m’avait décrites. Des bougies suspendues dans une école, ce serait incroyable ! J’adorais la couleur dorée, inhabituelle dans les lieux du quotidien du monde moldu où j'avais grandi. Une association de pensée surgit dans mon esprit. Doré, juste doré, voilà aussi ce que je me limiterai à dire toutes les prochaines fois que je commanderai dans un restaurant à l’avenir. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec les plats grillés et les boissons à bulles, ça, foi de sorcier -j’aimais imiter les expressions de mes frères pour m’encourager-, j’en étais sûr et certain.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

05 mai 2020, 22:31
Laissez mijoter et il prendra feu !
Jacob me répondit que lui aussi allait à Poudlard et que ses frères étaient allés. Je me demande ce que ça fait quand tu as des frères et sœurs plus vieux qui sont allés à Poudlard. J'imagine que tu sais d'avance qu'est-ce qui va se passer. Moi, c'est mes parents qui m'ont expliqué ça. Le problème, c'est qu'ils sont vieux, et que ça fait longtemps qu'ils y sont allés. Mais bon. j'avais quand même un bref aperçu.

Il me demanda ensuite si j'avais des frères et sœurs et si je voulais aller à la même maison qu'eux.
-J'ai un frère, Théo, qui a 6 ans. Même si je ne peux pas aller à la même maison que lui, j'aimerais aller à Gryffondor ou à Poufsouffle. Mon père est allé à Gryffondor et ma mère, à Poufsouffle.

Je repris une gorgée de mon breuvage chocolaté, et surpris le jeune garçon en train de m'observer. Je me sentais mal à l'aise. Alors je lui dis:
-Hum.. Ça va? Pourquoi tu me regardes comme ça?

Je déteste quand quelqu'un m'observe de cette façon. Je me sentis rougir lég`rement des joues et du bout du nez. Hum.. Il avait l'air perdu dans ses pensées, donc je le réveilla un peu.
-C'est quoi? Tu es ébloui par ma splendeur? dis-je d'un ton moqueur.

Je blaguais, bien évidemment.

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Poufsouffle Vult!
2ème année Rp en 2045-2046

06 mai 2020, 18:20
Laissez mijoter et il prendra feu !
« Hum.. Ça va? Pourquoi tu me regardes comme ça ? »
J’étais sur le point de lui répondre, j’avais ouvert ma bouche mais une deuxième question m’arrêta :
« C’est quoi ? Tu es ébloui par ma splendeur? »

Je restais une demi-seconde dans la pose du poisson rouge, bouche-bée, un peu sonné. Puis je ne pus m’empêcher de rire, sous le triple effet de sa question inattendue, du relâchement de toute la pression que mon corps avait accumulée jusque-là et de la bonne humeur retrouvée. Mes paroles s’entremêlaient à mes éclats de rire qui soulevaient doucement mes côtes, dans un chatouillement tellement agréable comparativement à la sensation de feu intérieur vécue peu auparavant. « Non, bien sûr tu es très jolie en plus d’être drôle, mais j’essayais simplement de mémoriser ton visage… j’ai la mémoire d’un poisson rouge quand il s’agit de retenir les visages… Je dois détenir le record de Cambridge de parties de Memory perdues, » ajoutai-je toujours en riant de plus belle, au souvenir de tous ces châteaux de cartes battues, brouillées. Comme si la carte de mon enfance venait de se déplier dans mon esprit, me rappelant des lieux oubliés. Les cartes me passionnaient depuis toujours : de la carte au trésor à la carte postale remplie de blagues en passant par la carte des desserts et la carte d’adhérent au club d’escalade, orange comme les rochers, et surtout la carte chocogrenouille.

« Ma mémoire de poisson rouge est bien la seule particule rouge qu’accepte mon père dans ma famille de Serpentards ! » m’amusai-je doucement. Mon rire se calma : « Oh, si, peut-être les décorations de Noël rouges même si nous n’achetons pas des sapins brûlés pour autant. Et cette fameuse couronne de l’Avent qui retient tant de poussière pendant un an qu’on la dirait chaque année enneigée… Elle n’est ni belle, ni légère et elle pique, sans commune mesure avec la soupe de petits pois sauteurs évidemment. »

Un petit silence s’installa, je réfléchissais deux minutes aux combinaisons possibles : « Rouge-vert, ce pourrait être sinon des cartes rouges sur un tapis vert, non ? »
Je pris un peu d’inspiration et redevins à peu près sérieux : « En tout cas, sans ton intervention, je serai sûrement resté sur le carreau ! Merci de tout coeur Mya ! » En lui tendant chaleureusement la main en signe de remerciement, j'ajoutai : « Au plaisir de te recroiser à Poudlard alors ! »

Alors que je me remettais en marche avec entrain vers la sortie où mes parents devaient m'attendre, je songeais à mes premiers pokémons, rouges et verts eux-aussi, avec ces signes japonais dessus qui leur donnaient un attrait mystérieux. Simon m’avait parlé d’une matière qui nous apprenait des signes mais pas ceux des Pokémon, les Runes. Le mot me plaisait. Exactement comme courir : run. Je m’imaginais des zigzags serpentant sur des parchemins. Ce terme portait bien son nom, lui aussi, pensai-je, emporté dans mon esprit rieur, « par les après-midi jaunes d’été, je courerai par les chemins, piqué par la soupe, fouler le sol mou, je laisserai mon rire inonder mon visage nu ». Je ne me souvenais plus que du poème de Rimbaud par bribes mais je souriai de plus belle en le parodiant intérieurement.

Je repartis non sans avoir fait tinter une à une les 17 noises rousses dans mes mains et les avoir posé aux côtés des 7 mornilles. Leur agréable tintement était un pur bonheur, à la place de mes gargouillements affreux. Mi-hilare, mi-joyeux, je me sentais léger comme une plume de phénix prête à renaître de ses cendres. Quelle anecdote rigolote Arthur aurait ce soir !

Un jour plus tard.
J’étais tout à fait d’accord avec le surnom officiel qu’Arthur m’avait donné : un "farfadet" vif et facétieux comme le feu follet. Cette soupe valait bien un surnom, sans doute, pensai-je finalement, les joues rougies et les yeux pétillants comme le renard de la fable.

Fin du RP pour moi ! Merci Mya :)

Fin du RP

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

21 mai 2020, 02:25
Laissez mijoter et il prendra feu !
Jacob était bouche bée par ma question. Il ne semblait pas trop quoi répondre. Il fini par éclater de rire, suivi de près par moi.

Finalement, il fini par me répondre. Il me dit que j'étais jolie et drôle, et qu'il m'observait pour se rappeler de mon visage. Dès que le mot jolie sortit de sa bouche, je me sentis rougir. Je n'étais pas habitué à des compliments de ce genre.
-Je, hum.. Merci.

Il finit par m'expliqué que le seul rouge que son père acceptait, c'était sa mémoire de poisson rouge. J'imagine que ça famille était que des Serpentards.
-J'espère pour toi que tu ne vas pas être un Gryffondor, dis-je sur un ton moqueur.

Je repris une autre gorgée de mon chocolat chaud rendu froid en essayant moi aussi de me rappeler de son joli visage. J'espérait être dans la même maison que lui, comme ça, je vais connaître quelqu'un de sympathique. Il me dis ensuite au revoir, disant qu'il était heureux de m'avoir rencontrée.
-Moi aussi! Espérons que l'on va se croiser à Poudlard!

Et il partit. je le regardais s'éloigner avec un sourire au lèvres. Moi aussi d'ailleurs j'en avais un. J'étais vraiment contente de l'avoir rencontrer. Finalement, une chance qu'il a pris une soupe de petits pois sauteurs, sinon, on ne se serait jamais rencontré.

Je laissa de l'argent sur le comptoir pour payer mon repas, et pris la direction de la porte. Je sortis et rejoignis mes parents de l'autre côté de la rue. C'était une magnifique journée.
***

Un jour plus tard.
C'était le soir. J'étais couché dans mon lit et je repensais à la veille. Je repensais au garçon mystérieux que j'avais rencontré. Et je m'endormis en espérant le recroisé un jour.

Fin aussi pour moi ^^. Merci et désolé du retard :P

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. #PouffyFamily
Poufsouffle Vult!
2ème année Rp en 2045-2046