Hjúki Anastase, Vagant
D’une Graine
D’un jeune amour, d’une alliance ils posèrent une Graine qu’ils espéraient voir s’accroître lentement. Ils la virent émerger, s’élever doucement, mais se retirèrent alors qu’ils ne voyaient encore qu’une jeune pousse, si vulnérable. Inconscients ! Sans la moindre garde, elle aurait aisément ployé sous l’influence des vents et tourments de la Nature. Un robuste Beschützer demeura auprès d’elle, s’assurant de son bon développement, lui offrant sa chaleur et sa force. Quelques brises, des caresses d’une timide tendresse frôlaient parfois ses branches, signe qu’ils n’avaient pas totalement disparu.
Sensible Graine observe les gestes
Empreints de grâce et d’étrangeté
Noyant l’univers aux bords célestes
Si obsédants ils l’ont envoûtée
Empreints de grâce et d’étrangeté
Noyant l’univers aux bords célestes
Si obsédants ils l’ont envoûtée
Reducio
Transparence
Qui est le Prisonnier de cette cage invisible ?
Des paumes fébriles pressent la fragile surface
Cherchant la brèche ou l’ouverture elle aussi invisible
Inévitable brisure il faut que le verre se casse.
Frôlement
Tours en rond infinis
Autour de ses envies
Rien n’est intouchable
Garde aux maux atteignables
Le Geste, il l’obsède, l’ensorcelle. Il aimerait caresser, même seulement frôler le Monde. Et le plus bel Ultime, ce serait l’étreindre.
Qui est le Prisonnier de cette cage invisible ?
Des paumes fébriles pressent la fragile surface
Cherchant la brèche ou l’ouverture elle aussi invisible
Inévitable brisure il faut que le verre se casse.
Frôlement
Tours en rond infinis
Autour de ses envies
Rien n’est intouchable
Garde aux maux atteignables
Le Geste, il l’obsède, l’ensorcelle. Il aimerait caresser, même seulement frôler le Monde. Et le plus bel Ultime, ce serait l’étreindre.
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Prémices : Enkel & Opa
Reducio
Des mains douces et chaudes caressaient de fines boucles sombres qui ornaient une minuscule tête et les entortillaient lentement. L’initiateur de ce flux apaisant et doux, assis entre terre et herbe, plissait ses yeux, marquant quelques rides qui commençaient à s’incruster sur son visage en raison de l’âge avançant. Son intérêt avait été éveillé et détourné par le ballet des oiseaux à la surface tumultueuse des vagues de l’Océan Atlantique. Blotti contre lui, ce corps d’enfant dont le regard du bleu de Nótt oscillait entre la masse compacte grise qui constituait la lourde chape d’humidité céleste et l’infinie masse d’eau agitée qui commençait à remuer. L’aîné rejoignit ses doigts et les éloigna pour le libérer de sa prise. Le jeune buste pivota, et alors que debout il atteignait la hauteur du vieil homme assis, ses lèvres bougèrent pour former deux syllabes, une invocation déjà.
« Opa… »
Et la teinte, l’éclat de détresse et d’espoir perçu en un instant assombrit pour une fraction de seconde le visage de l’homme qui avala un peu d’air avant de laisser planer une tension, sentant qu’il était temps de parler tout en considérant que le délai avait été particulièrement court.
« S’ils reviendront ? Je n’en doute pas. Mais à te dire quand, cela m’est impossible, je le crains. »
Il ne voulait pas voir perler cette goutte riche et lourde d’une myriade d’émotions contradictoires et contenues à ce coin de peau claire. Lui avait déjà drainé son lac dont le niveau de la surface lisse s’était abaissé, quelques jours auparavant. Il avait compté sur l’insouciance de la jeunesse pour préserver son Enkel. Mais la réalité dans toute sa densité refaisait toujours surface.
Bientôt. Un terme dont le sens est bien souvent douloureux. Douloureux jusqu’à ce que soit enfin dévoilé ce qu’il désignait. Dans la journée, dans le mois, …, au moins dans une existence de Vie, n’est-ce pas ? Il lui suffisait de fermer ses paupières pour que se rejoue seule cette scène si troublante. Sa fille et son compagnon dans ce départ précipité, sans d’autre indication que la promesse du souvenir et du retour. Quelles responsabilités dépassaient celles de parents ? Ce ne pouvait être quelque mission, travail... Eux seuls devraient se justifier à leur retour. Trouver les termes pour que Hjúki intègre cette absence temporaire sans en subir quelque lésion, lourde et délicate tâche.
« Ils se sont temporairement éloignés d’ici, mais je serai là pour veiller pour toi. Une présence ne peut être permanente ou estimée comme immuable. C’est pourquoi il te faut chérir et protéger chaque fragment de présence qui te sera donné. Conserve-les en toi. »
Conseil d’importance qui, s’il ne sera oublié, fera grandir l’enfant ainsi qu’il l'espérait. Épanouissement, en évitant regret et amertume. Ce sont ces derniers éléments qui noircissent et troublent.
Dans les années qui suivirent, plusieurs missives à l’intention de Hjúki arrivèrent, des empreintes d’adultes qui tentaient de s’ancrer en dépit de la distance. Des Spectres qui persistaient à repasser à l’encre leurs contours oscillant du flou au net. Parmi ces missives, un courrier, presque insignifiant au regard du reste, lui parvint d’une singulière coïncidence pour l’un de ses anniversaires. Annonçant une nouvelle déchirure, puisqu’une école allait l’arracher à sa terre d'Irlande et à celui qui depuis ses premiers pas avait toujours été à ses côtés.
[Pétale validé à l’inscription]
Des mains douces et chaudes caressaient de fines boucles sombres qui ornaient une minuscule tête et les entortillaient lentement. L’initiateur de ce flux apaisant et doux, assis entre terre et herbe, plissait ses yeux, marquant quelques rides qui commençaient à s’incruster sur son visage en raison de l’âge avançant. Son intérêt avait été éveillé et détourné par le ballet des oiseaux à la surface tumultueuse des vagues de l’Océan Atlantique. Blotti contre lui, ce corps d’enfant dont le regard du bleu de Nótt oscillait entre la masse compacte grise qui constituait la lourde chape d’humidité céleste et l’infinie masse d’eau agitée qui commençait à remuer. L’aîné rejoignit ses doigts et les éloigna pour le libérer de sa prise. Le jeune buste pivota, et alors que debout il atteignait la hauteur du vieil homme assis, ses lèvres bougèrent pour former deux syllabes, une invocation déjà.
« Opa… »
Et la teinte, l’éclat de détresse et d’espoir perçu en un instant assombrit pour une fraction de seconde le visage de l’homme qui avala un peu d’air avant de laisser planer une tension, sentant qu’il était temps de parler tout en considérant que le délai avait été particulièrement court.
« S’ils reviendront ? Je n’en doute pas. Mais à te dire quand, cela m’est impossible, je le crains. »
Il ne voulait pas voir perler cette goutte riche et lourde d’une myriade d’émotions contradictoires et contenues à ce coin de peau claire. Lui avait déjà drainé son lac dont le niveau de la surface lisse s’était abaissé, quelques jours auparavant. Il avait compté sur l’insouciance de la jeunesse pour préserver son Enkel. Mais la réalité dans toute sa densité refaisait toujours surface.
Bientôt. Un terme dont le sens est bien souvent douloureux. Douloureux jusqu’à ce que soit enfin dévoilé ce qu’il désignait. Dans la journée, dans le mois, …, au moins dans une existence de Vie, n’est-ce pas ? Il lui suffisait de fermer ses paupières pour que se rejoue seule cette scène si troublante. Sa fille et son compagnon dans ce départ précipité, sans d’autre indication que la promesse du souvenir et du retour. Quelles responsabilités dépassaient celles de parents ? Ce ne pouvait être quelque mission, travail... Eux seuls devraient se justifier à leur retour. Trouver les termes pour que Hjúki intègre cette absence temporaire sans en subir quelque lésion, lourde et délicate tâche.
« Ils se sont temporairement éloignés d’ici, mais je serai là pour veiller pour toi. Une présence ne peut être permanente ou estimée comme immuable. C’est pourquoi il te faut chérir et protéger chaque fragment de présence qui te sera donné. Conserve-les en toi. »
Conseil d’importance qui, s’il ne sera oublié, fera grandir l’enfant ainsi qu’il l'espérait. Épanouissement, en évitant regret et amertume. Ce sont ces derniers éléments qui noircissent et troublent.
Dans les années qui suivirent, plusieurs missives à l’intention de Hjúki arrivèrent, des empreintes d’adultes qui tentaient de s’ancrer en dépit de la distance. Des Spectres qui persistaient à repasser à l’encre leurs contours oscillant du flou au net. Parmi ces missives, un courrier, presque insignifiant au regard du reste, lui parvint d’une singulière coïncidence pour l’un de ses anniversaires. Annonçant une nouvelle déchirure, puisqu’une école allait l’arracher à sa terre d'Irlande et à celui qui depuis ses premiers pas avait toujours été à ses côtés.
Rupture : d’un Monde à l’autre
Reducio
Synthèse détaillée si nécessaire à la chronologie :
La lettre s’est imposée, s’est levée, aussi verte que l’Encre de laquelle elle était écrite. Prête à le noyer. S’il avait écouté ses premières impulsions il s’y serait tout bonnement soustrait, serait allé chercher d’autres rivages intouchés de cette nuance pourtant inévitable. Il ne voulait pas en entendre parler, il ne voulait pas la voir. Avant d’atteindre l’âge fatidique, ce ne lui semblait pas réel ; il n’imaginait devoir suivre une voie isolée de celui qui représentait ses seules Racines fermes. Comme si ses pouvoirs allaient à son encontre, la tourmente levée par la nouvelle de l’inscription à cette école à laquelle il avait été destiné depuis toujours et dont il ne voulait pas en a éveillé le besoin. Son instabilité émotionnelle fut mise à mal par la perspective d’un futur, par la projection sur de nombreuses années d’une vie incomparable à l’existence telle qu’il l’avait jusqu’alors traversée. Un déchirement et un désordre intérieur que sa magie encore jeune et incontrôlée avait exprimé, délestant le surplus en s’élançant hors de lui ; une force chaotique qu’il ne sait juguler. Que lui arrivera-t-il alors qu’il sera jeté aux courants, balloté par les impitoyables rapides prêts à dépecer son essence ? Cela ne pourra être pire que de faire subir à Opa son énergie non apprise. S’il est un jour parvenu à l’oppresser sans le vouloir, que lui fera-t-il le lendemain ? Concession enfin. Si c’est vraiment son rôle, puisse cette école lui apprendre à maîtriser ses flux chaotiques.
La lettre s’est imposée, s’est levée, aussi verte que l’Encre de laquelle elle était écrite. Prête à le noyer. S’il avait écouté ses premières impulsions il s’y serait tout bonnement soustrait, serait allé chercher d’autres rivages intouchés de cette nuance pourtant inévitable. Il ne voulait pas en entendre parler, il ne voulait pas la voir. Avant d’atteindre l’âge fatidique, ce ne lui semblait pas réel ; il n’imaginait devoir suivre une voie isolée de celui qui représentait ses seules Racines fermes. Comme si ses pouvoirs allaient à son encontre, la tourmente levée par la nouvelle de l’inscription à cette école à laquelle il avait été destiné depuis toujours et dont il ne voulait pas en a éveillé le besoin. Son instabilité émotionnelle fut mise à mal par la perspective d’un futur, par la projection sur de nombreuses années d’une vie incomparable à l’existence telle qu’il l’avait jusqu’alors traversée. Un déchirement et un désordre intérieur que sa magie encore jeune et incontrôlée avait exprimé, délestant le surplus en s’élançant hors de lui ; une force chaotique qu’il ne sait juguler. Que lui arrivera-t-il alors qu’il sera jeté aux courants, balloté par les impitoyables rapides prêts à dépecer son essence ? Cela ne pourra être pire que de faire subir à Opa son énergie non apprise. S’il est un jour parvenu à l’oppresser sans le vouloir, que lui fera-t-il le lendemain ? Concession enfin. Si c’est vraiment son rôle, puisse cette école lui apprendre à maîtriser ses flux chaotiques.
Au château
Reducio
Synthèse détaillée de son profil scolaire si nécessaire à la chronologie :
Désillusion. Ce fut sans doute l’une des premières impressions de l’enfant lorsqu’il découvrit la forme d’une partie des enseignements magiques. Désillusion qui par ailleurs se poursuivra le long de sa scolarité. Il ne parvint à déceler parmi ses pairs quelqu’un qui serait habité des mêmes tourbillons que lui. Les professeurs de la magie de baguette semblaient n’en avoir aucune conscience, alors qu’ils croyaient demander le simple en associant arbitrairement – selon sa perception du moins – telle ou telle émotion à tel sort. Son impossible serait-il donc l’acquis d’autrui ? Nourri par la lecture personnelle de certaines sources antiques, il se prit alors d’intérêt pour l’histoire de la magie, pas en tant que matière proposée au programme, mais en tant que possibilité d’explorations de champs magiques oubliés. Les manifestations enchantées narrées par Homère ou Ovide seraient-elle reproduisibles ? Si tel est le cas, il aimerait être celui qui redécouvrira ces pans d’antan, ces pratiques anciennes. Le choix des formulations de sortilèges sous la forme de constructions incroyablement approximatives issues d’un latin tardif l’intriguait aussi grandement. Alors que le grec ancien existe, l’argument de la langue originelle ne pouvait tenir, d’autant que le latin était contemporain des inventeurs de sorts médiévaux. Les mots seraient-ils les guides, les canaux de la magie ? Mieux élaborés, pourraient-ils dépasser ses oscillations émotionnelles ? Plutôt que des syllabes si vagues, pourrait-il construire la magie selon une Langue beaucoup plus précise, beaucoup plus complexe ? Où même la syntaxe apportera ses nuances, au point d’accomplir… Prendre le pas sur ses lacunes par de nouvelles formulations ; donner l’importance non à la prononciation mais à ce que la formule demande, à son Sens. Le retour aux sources n’est pas même obligatoire ; car s’il est permis de formuler en latin vulgaire, n’importe quelle langue moderne pourrait faire l’affaire. Les langues anciennes portent-elle vraiment la valeur d’étymologies si elles en comportent elles-mêmes d’antérieures ? À défaut d’avoir été convenablement accompagné à Poudlard pour la gestion et la régulation émotionnelle impactant ses manifestations magiques ; ses sorts dissimulent toujours un soin particulier accordé à la sémantique, parfois enrichie mentalement de précisions pour affiner la requête faite à son énergie chaotique. En outre de la littérature antique et même plus récente rapportant des possibilités magiques qu’il ne retrouve dans le château au point d’éveiller ses désirs de recherche, il éprouve une certaine admiration pour les arts moldus qui recèlent à ses yeux une magie innommable, universelle. Pourtant, même s’il voudrait s’initier plus sérieusement à l’une ou l’autre des branches, il a au fil des années pris conscience de l’immense chemin qu’il lui faudra d’abord parcourir pour être en phase avec sa nature, atteindre un niveau de compréhension suffisant de ses flux pour les contenir puis les déployer en confiance. S’il nage en eaux troubles avec les émotions, il est en revanche avant tout un Être de Sens, un Avide de Sens. C’est pourquoi l’art des Potions l’a tout de suite séduit alors qu’il s’émerveillait de voir sa force magique s’échapper bellement en Volutes aux si subtiles nuances, quand ce qui comptait par-dessus tout était une maîtrise mêlée à un éveil attentif de chacun de ses Sens pour parfaitement réguler chaque paramètre du mélange et lui assurer l’équilibre souhaité. Une magie des Sens, mais aussi des Éléments par le travail des textures aqueuses, les oscillations thermiques de la flamme, les vaporeuses et aériennes émanations, les ingrédients nés de Gaïa. Il fait tant confiance à ses Sens qu’il n’a pas hésité dans les dernières années de sa scolarité, alors que sa grande fatigabilité l’accablait de plus en plus, à faire des essais pour élaborer des somnifères potionesques à usage personnel. Cette même atteinte fréquente de l’épuisement lui a par ailleurs empêché un suivi parfaitement assidu des cours ; mais il préfère parcourir de soi-même la matière, surtout théorique, selon des chemins qui lui sont propres. Il en a acquis une connaissance non générale mais minutieuse des branches spécifiques qui l’attirent ; ce qui lui a permis de s’en sortir honorablement en dépit de certaines difficultés. Enfin il a grand besoin d’espaces vastes et peu fréquentés où il lui serait donné de s’étaler et de prendre la place dans tous les sens du terme pour ne pas avoir à se soucier de la retenue ; si bien qu’il est rare et difficile de le croiser dans le château, à moins se trouver aussi en quête d’un lieu étendu et vide.
Désillusion. Ce fut sans doute l’une des premières impressions de l’enfant lorsqu’il découvrit la forme d’une partie des enseignements magiques. Désillusion qui par ailleurs se poursuivra le long de sa scolarité. Il ne parvint à déceler parmi ses pairs quelqu’un qui serait habité des mêmes tourbillons que lui. Les professeurs de la magie de baguette semblaient n’en avoir aucune conscience, alors qu’ils croyaient demander le simple en associant arbitrairement – selon sa perception du moins – telle ou telle émotion à tel sort. Son impossible serait-il donc l’acquis d’autrui ? Nourri par la lecture personnelle de certaines sources antiques, il se prit alors d’intérêt pour l’histoire de la magie, pas en tant que matière proposée au programme, mais en tant que possibilité d’explorations de champs magiques oubliés. Les manifestations enchantées narrées par Homère ou Ovide seraient-elle reproduisibles ? Si tel est le cas, il aimerait être celui qui redécouvrira ces pans d’antan, ces pratiques anciennes. Le choix des formulations de sortilèges sous la forme de constructions incroyablement approximatives issues d’un latin tardif l’intriguait aussi grandement. Alors que le grec ancien existe, l’argument de la langue originelle ne pouvait tenir, d’autant que le latin était contemporain des inventeurs de sorts médiévaux. Les mots seraient-ils les guides, les canaux de la magie ? Mieux élaborés, pourraient-ils dépasser ses oscillations émotionnelles ? Plutôt que des syllabes si vagues, pourrait-il construire la magie selon une Langue beaucoup plus précise, beaucoup plus complexe ? Où même la syntaxe apportera ses nuances, au point d’accomplir… Prendre le pas sur ses lacunes par de nouvelles formulations ; donner l’importance non à la prononciation mais à ce que la formule demande, à son Sens. Le retour aux sources n’est pas même obligatoire ; car s’il est permis de formuler en latin vulgaire, n’importe quelle langue moderne pourrait faire l’affaire. Les langues anciennes portent-elle vraiment la valeur d’étymologies si elles en comportent elles-mêmes d’antérieures ? À défaut d’avoir été convenablement accompagné à Poudlard pour la gestion et la régulation émotionnelle impactant ses manifestations magiques ; ses sorts dissimulent toujours un soin particulier accordé à la sémantique, parfois enrichie mentalement de précisions pour affiner la requête faite à son énergie chaotique. En outre de la littérature antique et même plus récente rapportant des possibilités magiques qu’il ne retrouve dans le château au point d’éveiller ses désirs de recherche, il éprouve une certaine admiration pour les arts moldus qui recèlent à ses yeux une magie innommable, universelle. Pourtant, même s’il voudrait s’initier plus sérieusement à l’une ou l’autre des branches, il a au fil des années pris conscience de l’immense chemin qu’il lui faudra d’abord parcourir pour être en phase avec sa nature, atteindre un niveau de compréhension suffisant de ses flux pour les contenir puis les déployer en confiance. S’il nage en eaux troubles avec les émotions, il est en revanche avant tout un Être de Sens, un Avide de Sens. C’est pourquoi l’art des Potions l’a tout de suite séduit alors qu’il s’émerveillait de voir sa force magique s’échapper bellement en Volutes aux si subtiles nuances, quand ce qui comptait par-dessus tout était une maîtrise mêlée à un éveil attentif de chacun de ses Sens pour parfaitement réguler chaque paramètre du mélange et lui assurer l’équilibre souhaité. Une magie des Sens, mais aussi des Éléments par le travail des textures aqueuses, les oscillations thermiques de la flamme, les vaporeuses et aériennes émanations, les ingrédients nés de Gaïa. Il fait tant confiance à ses Sens qu’il n’a pas hésité dans les dernières années de sa scolarité, alors que sa grande fatigabilité l’accablait de plus en plus, à faire des essais pour élaborer des somnifères potionesques à usage personnel. Cette même atteinte fréquente de l’épuisement lui a par ailleurs empêché un suivi parfaitement assidu des cours ; mais il préfère parcourir de soi-même la matière, surtout théorique, selon des chemins qui lui sont propres. Il en a acquis une connaissance non générale mais minutieuse des branches spécifiques qui l’attirent ; ce qui lui a permis de s’en sortir honorablement en dépit de certaines difficultés. Enfin il a grand besoin d’espaces vastes et peu fréquentés où il lui serait donné de s’étaler et de prendre la place dans tous les sens du terme pour ne pas avoir à se soucier de la retenue ; si bien qu’il est rare et difficile de le croiser dans le château, à moins se trouver aussi en quête d’un lieu étendu et vide.
À Vau–l’Eau
Reducio
Vogue sur les Houles de Tchaïkovsky, Stravinsky et Prokofiev.
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Hjúki Anastase – ᚺᛃᚢᚲᛁ Ἀναστάσις
/hjuːki anastaz/
/hjuːki anastaz/
Physique
Visage : ne réprime ses plissements expressifs.
Diction : discrète mélodie germanique.
Yeux : du bleu de la Nuit.
Chevelure : oscillant entre le court et le mi-long, les conséquences d’un trop rare entretien, à peine annuel, plutôt l’été. Doux, fins, légers. Sombres.
Peau : pâle qui se colore facilement. Satinée, quand il pense à s’hydrater.
Taille : au faîte de sa croissance, 170 cm.
Démarche : régulière s’il peut suivre quelque ligne ou quadrillage au sol, autrement sinueuse à maladroite.
Mains : point imposantes, loin des terrifiantes mains d’adulte qui avalent les visages. Doigts dansants mais fermes, les ongles courts qui préservent de la griffure.
Tenue : discrète, élégante. Porte toujours sur soi un signe distinctif en fonction du jour de la semaine, telle une ancre temporelle.
Compléments
• Sondages
• Questionnaire
• Veritasera
Dernière modification par Hjúki Anastase le 23 févr. 2024, 16:08, modifié 17 fois.
Hjúki Anastase, Vagant
Arbre de Vie
Racines
: Refus Irrévocable – Ailleurs, Irlande, Galway ; Hjúki Anastase et Opa ou 
: Vollmond und Mondfinsternisse – Poudlard, Gryffondor, Dortoir des garçons ; Hjúki Anastase ou : Asphyxie en Éclosion – Poudlard, 5ème étage, Salle sur Demande ; Hjúki Anastase et Phœbe SwanBranches
III
: Fission – Ailleurs, Irlande, Falaises de Moher ; Hjúki Anastase, Meghan Merrow et Elizabeth MerrowIV
: A{n}cre Pesanteur – Poudlard, Tour Ouest, Volière ; Hjúki Anastase et Noah HiltonV
: Nostalgie des vents – Poudlard, Extérieurs, Terrain d’entraînement ; Hjúki Anastase et Isaac Powell : LunÆnu⅃ – Chemin de Traverse, Rue principale, Chez Ollivander ; Hjúki Anastase et Phœbe SwanVI
: Rencontre entre deux livres – Poudlard, Rez-de-chaussée, Bibliothèque ; Hjúki Anastase et Nélya Marks
: Fluide Grain – Poudlard, Tour Ouest, Volière ; Hjúki Anastase à Elizabeth Merrow
: Qui Pleut ? – Chemin de Traverse, Rue principale, Apotic’herbes ; Hjúki Anastase et Charlie Rengan ou : Papillon – Chemin de Traverse, Allée des Embrumes, Morpho ; Hjúki AnastaseVII
: Colonne de Brume – Poudlard, Extérieurs, Lac ; Hjúki Anastase et Lucy O’Reilly : Ferveur dominicale – Poudlard, Extérieurs, Botanique ; Hjúki Anastase, Lucy O’Reilly et Archibald Featherstone : Perceptions En-Portées – Poudlard, Extérieurs, Parc ; Hjúki Anastase et Elizabeth Merrow : Entoilés – Royaume-Uni, Monde moldu, Londres ; Hjúki Anastase, Opa, Adaline Macbeth et Cassiopée Miller : Exhalation – Ailleurs ; Hjúki Anastase et Elizabeth Merrow
: Enthalpie – Ailleurs, Écosse, Édimbourg ; Hjúki Anastase et Circéia Alekhina ou : À l’Encre de... – Pré-au-Lard, Petites ruelles, Scribenpenne ; Hjúki Anastase
→LES MAUX HORRIBLES, partie 4, de Circéia Alekhina
: Gigue Pendulaire {Uchronie} – Ailleurs, Irlande, Galway ; Hjúki Anastase, Circéia Alekhina et Opa : Gigue Pendulaire II – Ailleurs, Irlande, Galway ; Hjúki Anastase, Circéia Alekhina et Opa : Dérivation – Ailleurs, Écosse, Édimbourg ; Hjúki Anastase et Kyana Lewis : Labour – Ailleurs, Irlande, Galway/Naxos ; Hjúki Anastase : Décollage – Poudlard, Rez-de-chaussée, Hall d’entrée ; Hjúki Anastase, Winn Zack Byrne et Henry Shoftshire
: { Ὀδυσσεύς } – Poudlard, Tour d’Astronomie, Astronomie ; Hjúki Anastase et Hannah Hardhoke ou : Parure d’Abysse – Pré-au-Lard, Petites ruelles, Ruines d’Artisanat moldu ; Hjúki Anastase et Alyona Farrow1. Tchaïkovsky
: Entornadé ! – Ailleurs, Irlande, Galway/Dublin ; Hjúki Anastase et Opa : Pathétique – Ailleurs, Mer d’Irlande, Navire ; Hjúki Anastase : Notre « République des Cieux » – Royaume-Uni, Monde moldu, Londres ; Hjúki Anastase et Phœbe Swan ou : Nuées – Pré-au-Lard, Petites ruelles, Salon de thé de Madame Pieddodu ; Hjúki Anastase et Coelestin Noestlinger
: Reflektierend – Ailleurs, Mer/Galway, Navire ; Hjúki Anastase et Opa
→ Traite entre autres la réception du Portrait réalisé par Ada Noestlinger
: Couleurs d’un monde nouveau – Ailleurs, Îles Britanniques, Irlande ; Hjúki Anastase et Coelestin Noestlinger2. Stravinsky
: Cœur Mécanique – Ailleurs, Îles Britanniques, Galway ; Hjúki Anastase et Phœbe Swan◄ : Senestre – Ailleurs, Îles Britanniques, Galway ; Hjúki Anastase et Opa
► : Dextre – Monde, République d’Irlande, Dublin ; Anaël Zhang
■ : Huche – Monde, République d’Irlande, Dublin ; Hjúki Anastase et Anaël Zhang
: Sans Âme our Lame – Ailleurs, Îles Britanniques, Galway ; Hjúki Anastase3. Prokofiev
: Embras{s}er le Carcan – Monde, République d’Irlande, Dublin ; Hjúki Anastase, Phœbe Swan et Anaël Zhang♫ : AmBulle – Monde, Îles Britanniques, Irlande ; Hjúki Anastase, Phœbe Swan et Opa
♪ : Organon – Monde, République d’Irlande, Dublin ; Hjuki Anastase, Iphis Diotimē, Famille Diotimē
fournie pour les Valses en des lieux non universellement accessibles.
Dernière modification par Hjúki Anastase le 07 mars 2024, 22:10, modifié 63 fois.
Hjúki Anastase, Vagant
Fleurs
Quel Parfum exhalent vos doux pétales ?
Chêne – OPA
Éternel Protecteur
Tu absorbes mes peurs
Abreuvé de ta Source
D’où je puise ma force
Tu absorbes mes peurs
Abreuvé de ta Source
D’où je puise ma force
Spectres – ELTERN
Je suis prêt à oublier
Ces relents de papier
Car quand vous reviendrez
Vous serez étrangers
Ces relents de papier
Car quand vous reviendrez
Vous serez étrangers
Sœur-de-Cœur – Phœbe SWAN
Lueur inespérée ; j’attendais ta musique
Unique inconsciemment.
Nuages dispersés,
Entrées dérobées de nos Dédales à portée.
Unique inconsciemment.
Nuages dispersés,
Entrées dérobées de nos Dédales à portée.
Reducio
Rose de Printemps – Anaël ZHANG
SA DÉLICATESSE PRÉSERVANT LE FAISCEAU
TRANSMIS FINEMENT, EN UN SILENCE DE PLOMB
INSUFFLER DOUCEUR ET RIGUEUR AU GESTUEL
TRANSMIS FINEMENT, EN UN SILENCE DE PLOMB
INSUFFLER DOUCEUR ET RIGUEUR AU GESTUEL
Reducio
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Noirs Pétales, Noyés – Circéia ALEKHINA
« Fille d’Hécate ; pourquoi éteins-tu nos Cieux ?
Pourquoi déploies-tu tes sombres Arts et ton pieu ?
Dans quelle obscure marée te vois-je sombrer ?
Fille d’Hécate ; l’Astre Lunaire amarré.
Fille des Astres ; partagerons-nous nos Cieux ?
Régnerons-nous ensemble d’un vœu humble et pieux ?
De quelle Couleur repeindrons-nous notre Voûte ?
Fille des Astres ; rend-moi ma Lueur dissoute.
Fille d’Hélios, respecteras-tu l’équilibre ?
Nos Essences tirées des racines d’un arbre,
En branches extrêmes, et bientôt mises à nu ?
Fille d’Hélios, je te prie, attend ma venue. »
Pourquoi déploies-tu tes sombres Arts et ton pieu ?
Dans quelle obscure marée te vois-je sombrer ?
Fille d’Hécate ; l’Astre Lunaire amarré.
Fille des Astres ; partagerons-nous nos Cieux ?
Régnerons-nous ensemble d’un vœu humble et pieux ?
De quelle Couleur repeindrons-nous notre Voûte ?
Fille des Astres ; rend-moi ma Lueur dissoute.
Fille d’Hélios, respecteras-tu l’équilibre ?
Nos Essences tirées des racines d’un arbre,
En branches extrêmes, et bientôt mises à nu ?
Fille d’Hélios, je te prie, attend ma venue. »
L’Eau a tout emporté
asperă – Winn Zack BYRNE
Deturbatum
... – Iphis DIOTIMĒ
Aile – Alyona FARROW
LA
Ci}el{oV
Oiseau BleuE
Ci}el{oV
Oiseau BleuE
Méduse – Archibald FEATHERSTONE
Pétrifié
Roc Niobé
Roc Niobé
Voyageuse – Hannah HARDHOKE
Pupillæ ante pupillam
Pinocchio – Noah HILTON
‘un ragazzino perbene’
Lueur – Kyana LEWIS
Une Fleur Étoilée
... – Adaline MACBETH
... – Nélya MARKS
Sableuse – Elizabeth MERROW
Transe
Dés–Tâchés
Dés–Tâchés
Glace – Meghan MERROW
Froideur
Leur[re] ?
Leur[re] ?
... – Cassiopée MILLER
Tisseur – Coelestin NOESTLINGER
Mélodie délicate d’Ada
Au Tissage digne d’Athéna
Au Tissage digne d’Athéna
Lucy – O’REILLY
Curieuse lisant, étudiant mon alchimie tellement intrigante, toute envolée.
Affranchi – Isaac POWELL
En quête d’envol
Pour quitter le sol
Pour quitter le sol
... – Charlie RENGAN
Écueil – Henry SHOFTSHIRE
Perturbatum
Dernière modification par Hjúki Anastase le 18 mars 2024, 13:58, modifié 21 fois.