Haiku version Sorciers
Je voulais vous faire partager les poèmes de Nova, l'inspiration est idéale dans le parc de Poudlard.
Je livrerai d'autres poèmes et libre à vous d'en écrire aussi, Nova aime partager et s'intéresse beaucoup à ses camarades et à l'art également donc n'hésitez pas. Bonne lecture !
L'air était glacé lorsque Nova pointa le nez dehors. Il était tôt, environ 5h30 et la jeune fille voulait profiter de la fraîcheur matinale et s'était décidée pour allé faire un tour dans le parc du château. L’ébullition de ses premiers jours à Poudlard, la séparation soudaine avec sa famille de laquelle Nova était très proche et toutes les nouvelles informations qu'elle devait assimiler, toutes ces données, elle avait besoin de les alléger, de les apaiser et de souffler un peu. Avant de sortir elle chargea son sac de son livre du moment, de parchemins vierges et de sa plume favorite. Quand Nova était sortie du dortoir et avait traversé la salle commune de Pousouffle, elle avait ressentie une vague d'euphorie, une sensation intense de liberté qui lui fourmillait dans le ventre. Elle avait traversé les couloirs du château et sa plénitude ne faisait qu'accroître à mesure qu'elle s'approchait de la grande porte. Habituellement peuplé d'élèves, là, Poudlard était vide, enfin pratiquement car certains téméraires que Nova jugea bien matinaux, partaient déjeuner dans la Grande Salle qui avait revêtit un plafond effet levé de soleil sur la brume : magnifique comme toujours.
Elle passa devant et se dit qu'elle déjeunerai plus tard, elle n'avait pas encore faim et préféré assouvir sa soif de paysage et partit crapahuter dans le parc. Dehors l'atmosphère était mystique ; la brume avait envahit la pelouse et les arbres paraissaient nager dans les profondeurs du nuage opaque.
L'odeur fraîche et sauvage de cette nature au pied du château, rajoutait encore plus de splendeur au moment et aux lieux. Ces matins là, Nova les affectionnait tout particulièrement. La forêt interdite, sous l'effet du vent, l'essaie porter ses effluves poivrées et musquées tout autour du parc. Mélangées au parfum de mousse humide et d'herbe verte, les senteurs devenaient oniriques.
Nova choisie un des multiples arbres pour s'adosser et allonger ses jambes.
-" Mine de rien cela fait une bonne marche jusqu'ici, j'ai mis vingt minutes à trouver un coin pour me poser un peu " s'essouffla Nova.
En effet, cette dernière était partie au saut du lit sans rassembler ses esprits, juste obstinée et fort motivée à profiter du lever de soleil.
Et elle ne fût pas déçue. Lorsque qu'elle leva la tête, elle vît le soleil rougeoyant pointer le bout de sa tête derrière les montagnes. Le panorama qu'offrait la vue était tout simplement splendide.
Des nuages rosés et orangés animaient le ciel de leurs couleurs chaleureuses. Nova en prit plein les yeux ; voir ainsi le soleil poindre à travers les hauts sommets et s'étendre sur le parc progressivement, c'était un spectacle grandiose. Elle se tourna en direction du château et la aussi la vu en valait le détour, les immenses murs de pierres de Poudlard s'enflammaient sous les rayons du Dieu des astres.
Ce phénomène époustouflant changeait complètement la face du château ; il avait revêtit une autre parure pour quelques instants. Nova admirait Poudlard s'embraser de soleil, comme envelopper d'un aura mystique puis retourna ses yeux vers l'horizon des montagnes. Elle attrapa son sac et en sortie ses parchemins et sa plume puis prit son livre comme appui pour écrire. L'herbe à ses pieds perlait de rosée du matin, les reflets roses et orangés du ciel se réfractaient dans chacune d'elles pour toujours créer un peu plus de poésie en ce bas monde.
Nova écrit:
Elle avait composé ces quelques poèmes d'inspiration japonais, plus précisément appelés Haiku.
Certains parlaient du cadre autour, du paysage du parc et d'autres de Poudlard et de l'univers des sorciers. Elle reprit son observation et aussitôt se remit à griffonner ses courts poèmes.
Je livrerai d'autres poèmes et libre à vous d'en écrire aussi, Nova aime partager et s'intéresse beaucoup à ses camarades et à l'art également donc n'hésitez pas. Bonne lecture !
L'air était glacé lorsque Nova pointa le nez dehors. Il était tôt, environ 5h30 et la jeune fille voulait profiter de la fraîcheur matinale et s'était décidée pour allé faire un tour dans le parc du château. L’ébullition de ses premiers jours à Poudlard, la séparation soudaine avec sa famille de laquelle Nova était très proche et toutes les nouvelles informations qu'elle devait assimiler, toutes ces données, elle avait besoin de les alléger, de les apaiser et de souffler un peu. Avant de sortir elle chargea son sac de son livre du moment, de parchemins vierges et de sa plume favorite. Quand Nova était sortie du dortoir et avait traversé la salle commune de Pousouffle, elle avait ressentie une vague d'euphorie, une sensation intense de liberté qui lui fourmillait dans le ventre. Elle avait traversé les couloirs du château et sa plénitude ne faisait qu'accroître à mesure qu'elle s'approchait de la grande porte. Habituellement peuplé d'élèves, là, Poudlard était vide, enfin pratiquement car certains téméraires que Nova jugea bien matinaux, partaient déjeuner dans la Grande Salle qui avait revêtit un plafond effet levé de soleil sur la brume : magnifique comme toujours.
Elle passa devant et se dit qu'elle déjeunerai plus tard, elle n'avait pas encore faim et préféré assouvir sa soif de paysage et partit crapahuter dans le parc. Dehors l'atmosphère était mystique ; la brume avait envahit la pelouse et les arbres paraissaient nager dans les profondeurs du nuage opaque.
L'odeur fraîche et sauvage de cette nature au pied du château, rajoutait encore plus de splendeur au moment et aux lieux. Ces matins là, Nova les affectionnait tout particulièrement. La forêt interdite, sous l'effet du vent, l'essaie porter ses effluves poivrées et musquées tout autour du parc. Mélangées au parfum de mousse humide et d'herbe verte, les senteurs devenaient oniriques.
Nova choisie un des multiples arbres pour s'adosser et allonger ses jambes.
-" Mine de rien cela fait une bonne marche jusqu'ici, j'ai mis vingt minutes à trouver un coin pour me poser un peu " s'essouffla Nova.
En effet, cette dernière était partie au saut du lit sans rassembler ses esprits, juste obstinée et fort motivée à profiter du lever de soleil.
Et elle ne fût pas déçue. Lorsque qu'elle leva la tête, elle vît le soleil rougeoyant pointer le bout de sa tête derrière les montagnes. Le panorama qu'offrait la vue était tout simplement splendide.
Des nuages rosés et orangés animaient le ciel de leurs couleurs chaleureuses. Nova en prit plein les yeux ; voir ainsi le soleil poindre à travers les hauts sommets et s'étendre sur le parc progressivement, c'était un spectacle grandiose. Elle se tourna en direction du château et la aussi la vu en valait le détour, les immenses murs de pierres de Poudlard s'enflammaient sous les rayons du Dieu des astres.
Ce phénomène époustouflant changeait complètement la face du château ; il avait revêtit une autre parure pour quelques instants. Nova admirait Poudlard s'embraser de soleil, comme envelopper d'un aura mystique puis retourna ses yeux vers l'horizon des montagnes. Elle attrapa son sac et en sortie ses parchemins et sa plume puis prit son livre comme appui pour écrire. L'herbe à ses pieds perlait de rosée du matin, les reflets roses et orangés du ciel se réfractaient dans chacune d'elles pour toujours créer un peu plus de poésie en ce bas monde.
Nova écrit:
Un sort jeté
La lettre du hibou
Le train à vapeur
Les Sorciers
Le ciel s'enflamme
L'herbe est rouge
L'air est vert
Le matin paisible
Le vent souffle
La fleur éclos
Les parfums dansent
Le printemps
L'oiseau chante
Les branches craquent
La nature légère
La mélodie du silence
Le ciel s'allume
Les pierres brûlent
La brume s'éfile
La magie
La forêt murmure
Le saule cogne
Les tours s'étendent
Poudlard la Grande
La lettre du hibou
Le train à vapeur
Les Sorciers
Le ciel s'enflamme
L'herbe est rouge
L'air est vert
Le matin paisible
Le vent souffle
La fleur éclos
Les parfums dansent
Le printemps
L'oiseau chante
Les branches craquent
La nature légère
La mélodie du silence
Le ciel s'allume
Les pierres brûlent
La brume s'éfile
La magie
La forêt murmure
Le saule cogne
Les tours s'étendent
Poudlard la Grande
Elle avait composé ces quelques poèmes d'inspiration japonais, plus précisément appelés Haiku.
Certains parlaient du cadre autour, du paysage du parc et d'autres de Poudlard et de l'univers des sorciers. Elle reprit son observation et aussitôt se remit à griffonner ses courts poèmes.
Dernière modification par Nova Stronger le 02 mai 2018, 19:51, modifié 2 fois.
Haiku version Sorciers
[6h45 dans le Parc, assise au pied d'un arbre majestueux, non loin de la forêt interdite, devant elle se dressaient les montagnes qui cernaient l'école et ses environs. Bien plus bas, ressemblant à une grande flaque, le lac noir et son peuple de l'eau. Nova griffonnait un poème.]
La pointe de sa plume glissait sur le parchemin, le son en était à peine perceptible ; un léger frottement chatouillait l'air créant alors une mélodie apaisante.
Elle écrit :
Le jour s'était à présent levé sur Poudlard. Il restait quelques traces de brume mais celles-ci s'étaient considérablement évanouis. L'aube avait laissé place à la journée ensoleillée qui s'amorçait.
Les rayons chaleureux du soleil étaient à présent bien plus clairs, plus incandescents ; une lumière diffuse transperçait le voile du froid matinal. Les gouttelettes de rosées disparaissent comme si elles subissaient toutes à tour de rôle un sortilège d'evanesco. Magique atmosphère... Poudlard et ses mystères, que de choses à écrire et que de choses à faire, ici tout est lyrique et extraordinaire..." cette citation du sorcier écrivain, "Monsieur Belloiseau Nidepaille", faisait partie du recueil "Poèmes magiques des sorciers fleurs bleus" éditer avant même que les parents de Nova ne viennent au monde. Elle laissa aller ses pensées en se remémorant les fois où ses pouvoirs s'étaient manifestés à son insu. Sa famille avait beaucoup rit, surtout le soir de Noël quand ils étaient tous rassemblés au complet, Nova s'en souvenait si bien... Ce soir là, on lui offrait ce recueil de poème et un bouquin sur le Haiku japonais. Sa grande sœur Kassy n'arrêtait pas de la taquiner en lui glissant toute sorte de bonbons néasangs, liqueurs bourratomik et autres sels enchantés dans presque toutes ses assiettes ; Nova ne mangea pratiquement rien. Kassy adorait faire ce genre de farces, cependant, elle savait à qui s'en prendre. Autrement dit, elle ne s'amuserait surtout pas à cela avec Java l'Auror et aînée de la famille, ni avec les deux grands dadets assez coriaces et plutôt sadiques, sûrement pas avec ses parents car c'était bien trop risqué et jamais avec Opale la petite dernière, la chouchoutte, la pépite d'or de la maison.
Non, non, Kassy avait jeté son dévolu sur sa cadette, Nova.
La jeune fille était au début, honorée de l’intérêt que lui portait sa grande sœur mais à force d’acharnement, Nova commençait à se rebeller plus son âge avançait et ce soir là de Noël, Kassy s'était retrouvée sur le haut du toit enneigé de leur demeure. Nova avait fini par être agacée et ses pouvoir s'étaient exprimés naturellement sans qu'elle y pense.
Nova resurgit de ses souvenirs. Le parc était illuminé et les feuilles des arbres filtraient les faisceaux en dévoilant leurs nervures délicates et leurs couleurs déclinées en camaïeu de vert, ocre et rosé.
Un délicieux tableau vivant à savourer des sens.
Nova se remit à écrire de plus belle :
Le ventre de Nova gargouillait. Elle se demanda un instant si c'était l'évocation du calamar qui avait éveillé son appétit... Elle termina tout de même son Haiku. Les mets exquis qu'ils avaient tous l'occasion de déguster dans la Grande Salle appelaient Nova. Il fallait qu'elle savoure encore un peu ce moment et ensuite elle irait se régaler avec ses camarades. Les bons toasts grillés, la marmelade, les gâteaux sucrés, le lard et les œufs dorés... Nova sentait de plus en plus l'odeur du souvenir des petits déjeuners de l'école lui titiller les papilles.
La pointe de sa plume glissait sur le parchemin, le son en était à peine perceptible ; un léger frottement chatouillait l'air créant alors une mélodie apaisante.
Elle écrit :
L'astre rond
Les yeux s'ouvrent
L'enfant baille
La mère sourit
Ancêtres de caractère
Choixpeau prophétique
Loie d'appartenance
Joie de contenance
Impardonnables sorts
Cœurs obscurcis
âme détruite
rire glacial
Les yeux s'ouvrent
L'enfant baille
La mère sourit
Ancêtres de caractère
Choixpeau prophétique
Loie d'appartenance
Joie de contenance
Impardonnables sorts
Cœurs obscurcis
âme détruite
rire glacial
Le jour s'était à présent levé sur Poudlard. Il restait quelques traces de brume mais celles-ci s'étaient considérablement évanouis. L'aube avait laissé place à la journée ensoleillée qui s'amorçait.
Les rayons chaleureux du soleil étaient à présent bien plus clairs, plus incandescents ; une lumière diffuse transperçait le voile du froid matinal. Les gouttelettes de rosées disparaissent comme si elles subissaient toutes à tour de rôle un sortilège d'evanesco. Magique atmosphère... Poudlard et ses mystères, que de choses à écrire et que de choses à faire, ici tout est lyrique et extraordinaire..." cette citation du sorcier écrivain, "Monsieur Belloiseau Nidepaille", faisait partie du recueil "Poèmes magiques des sorciers fleurs bleus" éditer avant même que les parents de Nova ne viennent au monde. Elle laissa aller ses pensées en se remémorant les fois où ses pouvoirs s'étaient manifestés à son insu. Sa famille avait beaucoup rit, surtout le soir de Noël quand ils étaient tous rassemblés au complet, Nova s'en souvenait si bien... Ce soir là, on lui offrait ce recueil de poème et un bouquin sur le Haiku japonais. Sa grande sœur Kassy n'arrêtait pas de la taquiner en lui glissant toute sorte de bonbons néasangs, liqueurs bourratomik et autres sels enchantés dans presque toutes ses assiettes ; Nova ne mangea pratiquement rien. Kassy adorait faire ce genre de farces, cependant, elle savait à qui s'en prendre. Autrement dit, elle ne s'amuserait surtout pas à cela avec Java l'Auror et aînée de la famille, ni avec les deux grands dadets assez coriaces et plutôt sadiques, sûrement pas avec ses parents car c'était bien trop risqué et jamais avec Opale la petite dernière, la chouchoutte, la pépite d'or de la maison.
Non, non, Kassy avait jeté son dévolu sur sa cadette, Nova.
La jeune fille était au début, honorée de l’intérêt que lui portait sa grande sœur mais à force d’acharnement, Nova commençait à se rebeller plus son âge avançait et ce soir là de Noël, Kassy s'était retrouvée sur le haut du toit enneigé de leur demeure. Nova avait fini par être agacée et ses pouvoir s'étaient exprimés naturellement sans qu'elle y pense.
Nova resurgit de ses souvenirs. Le parc était illuminé et les feuilles des arbres filtraient les faisceaux en dévoilant leurs nervures délicates et leurs couleurs déclinées en camaïeu de vert, ocre et rosé.
Un délicieux tableau vivant à savourer des sens.
Nova se remit à écrire de plus belle :
L'orange gronde
La lumière perce les nuages
Un souffle jaillit
Le ciel azur
Les racines creusent la terre
Les feuilles infusent s'éclairent
Une douce mélancolie
Un cycle infini
Un lac lisse et noir
Aucun troubles à la surface
Le grand château fait silence
Le calamar n'est pas menace
La lumière perce les nuages
Un souffle jaillit
Le ciel azur
Les racines creusent la terre
Les feuilles infusent s'éclairent
Une douce mélancolie
Un cycle infini
Un lac lisse et noir
Aucun troubles à la surface
Le grand château fait silence
Le calamar n'est pas menace
Le ventre de Nova gargouillait. Elle se demanda un instant si c'était l'évocation du calamar qui avait éveillé son appétit... Elle termina tout de même son Haiku. Les mets exquis qu'ils avaient tous l'occasion de déguster dans la Grande Salle appelaient Nova. Il fallait qu'elle savoure encore un peu ce moment et ensuite elle irait se régaler avec ses camarades. Les bons toasts grillés, la marmelade, les gâteaux sucrés, le lard et les œufs dorés... Nova sentait de plus en plus l'odeur du souvenir des petits déjeuners de l'école lui titiller les papilles.
Dernière modification par Nova Stronger le 02 mai 2018, 19:54, modifié 4 fois.
Haiku version Sorciers
[7h05, Nova commence à vraiment avoir faim. Son ventre hurle d'envie à l'évocation des souvenirs des repas succulents, préparés par les Elfes de maison dans les cuisines de Poudlard. Elle décide de rester encore un peu avant de se diriger vers la Grande Salle]
Une douce chaleur s'insinuait dans l'atmosphère au fil des minutes. Le Parc semblait changer d'apparence ; la brume avait disparu presque totalement et n'était plus qu'un résidu du léger voilage humide, résistant à la fraîcheur des orées du bois et du lac. Le jour était à présent installé et chassait peu à peu les restes de la nuit et de l'aube.
Les fleurs s'ouvraient révélant leurs pistils et leurs peluches de pollen tant aimés par les abeilles.
Les pétales se courbaient en rosace et dévoilaient ainsi toute leur subtilité. Les nuages s'envolaient derrière les montagnes, poussés par le vent, découvrant le magnifique ciel azur.
Bientôt le lac serait débarrassé de son brouillard et refléterait comme un miroir, le bleu de l'océan céleste. Le printemps était revenu et Nova se demanda quelle température il allait faire aujourd'hui ; en effet, la fraîcheur de l'hiver laissait la place à la douce chaleur du printemps. Le soleil envoyait de plus en plus son énergie et les belles journées devenaient progressivement plus agréables. Les secondes devenaient des minutes, la jeune fille respirait à fond et contemplait cette candeur.
Soudain, un mouvement attira le regard de Nova à sa droite, elle tourna vivement la tête et resta ébahît par la vision qui s'offrait à elle. Elle en avait le souffle coupé et resta figée comme une statue.
Nova vît apparaître entre les arbres de la Forêt Interdite, une jeune licorne dorée qui venait se délecter des jeunes pousses encore tendre et croquante de la lisière du bois. Une scène incroyable.
Nova ne connaissait ces animaux qu'à travers ses livres, elle n'avait vu de ses yeux en réalité un bébé licorne ni même une licorne adulte. Une forme blanche argentée se précisait dans l'obscurité du bois, juste derrière le petit être doré. Une licorne majestueuse sortie à son tour et rejoignît la jeune téméraire. Elle était trois fois plus grande que la petite licorne et son pelage était argentée ; sa corne aussi était plus longue, largement plus grande et plus robuste que le moignon sur le front de son petit. Naturellement, il s'agissait d'un enfant et de sa mère. Cette dernière caressa le flanc de son petit avec sa corne et celui ci se rapprocha de sa mère. Elles finirent toutes les deux par disparaître dans le cette masse noire qu'était la Forêt Interdite.
Nova était restée immobile et muette, admirative de cette beauté de la nature magique.
Elle continu d'observer encore à l'endroit où les licornes étaient apparues, mais il n'y avait plus rien à voir à part les tronc énormes et stoïques qui gardaient l'entrée de la forêt.
<< Qu'elle chance d'avoir assisté à quelques chose d'aussi beau et précieux... Ce fût bref mais tellement intense >> pensa Nova. Elle remarqua qu'elle tremblait sous l’excitation.
Elle se saisit de sa plume, éleva son regard vers le pic des montagne et se mît à écrire rapidement :
Le parchemin était noir d'encre et Nova le posa soigneusement à côté d'elle, à plat sur l'herbe, pour que les Haiku puissent sécher. Elle mît son encrier sur le coin du papier pour ne pas qu'il s'envole et en attrapa un autre dans son sac. Nova voulait encore écrire, ces licornes l'avaient émerveillé et insipié ; elle ne pouvait ignorer sa créativité, il fallait qu'elle l’extériorise avant de la perdre.
Ensuite elle irai manger ou plutôt... Elle irai dévorer tous ce qui trouverai sur la table !
*Estomac qui gargouille*
Une douce chaleur s'insinuait dans l'atmosphère au fil des minutes. Le Parc semblait changer d'apparence ; la brume avait disparu presque totalement et n'était plus qu'un résidu du léger voilage humide, résistant à la fraîcheur des orées du bois et du lac. Le jour était à présent installé et chassait peu à peu les restes de la nuit et de l'aube.
Les fleurs s'ouvraient révélant leurs pistils et leurs peluches de pollen tant aimés par les abeilles.
Les pétales se courbaient en rosace et dévoilaient ainsi toute leur subtilité. Les nuages s'envolaient derrière les montagnes, poussés par le vent, découvrant le magnifique ciel azur.
Bientôt le lac serait débarrassé de son brouillard et refléterait comme un miroir, le bleu de l'océan céleste. Le printemps était revenu et Nova se demanda quelle température il allait faire aujourd'hui ; en effet, la fraîcheur de l'hiver laissait la place à la douce chaleur du printemps. Le soleil envoyait de plus en plus son énergie et les belles journées devenaient progressivement plus agréables. Les secondes devenaient des minutes, la jeune fille respirait à fond et contemplait cette candeur.
Soudain, un mouvement attira le regard de Nova à sa droite, elle tourna vivement la tête et resta ébahît par la vision qui s'offrait à elle. Elle en avait le souffle coupé et resta figée comme une statue.
Nova vît apparaître entre les arbres de la Forêt Interdite, une jeune licorne dorée qui venait se délecter des jeunes pousses encore tendre et croquante de la lisière du bois. Une scène incroyable.
Nova ne connaissait ces animaux qu'à travers ses livres, elle n'avait vu de ses yeux en réalité un bébé licorne ni même une licorne adulte. Une forme blanche argentée se précisait dans l'obscurité du bois, juste derrière le petit être doré. Une licorne majestueuse sortie à son tour et rejoignît la jeune téméraire. Elle était trois fois plus grande que la petite licorne et son pelage était argentée ; sa corne aussi était plus longue, largement plus grande et plus robuste que le moignon sur le front de son petit. Naturellement, il s'agissait d'un enfant et de sa mère. Cette dernière caressa le flanc de son petit avec sa corne et celui ci se rapprocha de sa mère. Elles finirent toutes les deux par disparaître dans le cette masse noire qu'était la Forêt Interdite.
Nova était restée immobile et muette, admirative de cette beauté de la nature magique.
Elle continu d'observer encore à l'endroit où les licornes étaient apparues, mais il n'y avait plus rien à voir à part les tronc énormes et stoïques qui gardaient l'entrée de la forêt.
<< Qu'elle chance d'avoir assisté à quelques chose d'aussi beau et précieux... Ce fût bref mais tellement intense >> pensa Nova. Elle remarqua qu'elle tremblait sous l’excitation.
Elle se saisit de sa plume, éleva son regard vers le pic des montagne et se mît à écrire rapidement :
Un moment furtif
L'obscurité des bois
Deux perles brillent
Ravissement
Le mouvement
La transformation
Une métamorphose
Une perpétuelle renaissance
La hauteur des monts
Le souffle de l'air
La mélopée des feuillages
Les nuage voyagent
Les jardins du château
Les ailes bourdonnent
Les pétales s'étalent
Les cœurs s'allègent
L'obscurité des bois
Deux perles brillent
Ravissement
Le mouvement
La transformation
Une métamorphose
Une perpétuelle renaissance
La hauteur des monts
Le souffle de l'air
La mélopée des feuillages
Les nuage voyagent
Les jardins du château
Les ailes bourdonnent
Les pétales s'étalent
Les cœurs s'allègent
Le parchemin était noir d'encre et Nova le posa soigneusement à côté d'elle, à plat sur l'herbe, pour que les Haiku puissent sécher. Elle mît son encrier sur le coin du papier pour ne pas qu'il s'envole et en attrapa un autre dans son sac. Nova voulait encore écrire, ces licornes l'avaient émerveillé et insipié ; elle ne pouvait ignorer sa créativité, il fallait qu'elle l’extériorise avant de la perdre.
Ensuite elle irai manger ou plutôt... Elle irai dévorer tous ce qui trouverai sur la table !
*Estomac qui gargouille*
Dernière modification par Nova Stronger le 02 mai 2018, 19:57, modifié 1 fois.
Haiku version Sorciers
[ 7h50 Nova à fort envie d'un bol de lait et de petits pains toastés au miel savoureux. Elle décide de rester encore quelques minutes puis d'aller chercher de quoi se rassasier à la Grande Salle ]
Les derniers êtres endormis se réveillent doucement de leurs rêves. Les fourmis commençaient à travailler et passaient en une file scrupuleusement ordonnée, devant les semelles de Nova.
La jeune fille se tenait non loin de la fourmilière et suivait des yeux leur course à la nourriture à travers leur monde miniature. Un simple brin d'herbe étaient pour elles un grand arbre. Les fourmis aussi avaient faim ou alors ramassaient t'elles toujours et seulement des vivres pour leur reine. La jeune fille se dit que c'était bien drastique comme mode d'existence. Cependant, aucune ne s'était jamais rebellée ou n'avait décidé de changer de voie... Ou alors ces fourmis contestataires étaient t'elles seules, isolées, vagabondes à travers l'immensité de la Terre et du coup presque invisible... Nova se questionna et philosophait sur la vie des fourmis. Elle savait bien que toute leur civilisation persistait et prospérait grâce à la reine et sûrement que son rôle était vital pour le peuple fourmi.
Elle aperçue alors un oiseau aux plumes bleutées se poser sur la branche juste au dessus d'elle.
Nova failli ne pas le voir tellement ce dernier était petit. Et en plus il était de la même couleur que le ciel, alors c'était d'autant plus difficile de le distinguer dans ces circonstances.
Dans un bruissement d'ailes il avait atterrit sur l'arbre contre lequel Nova était adossée.
Il avait attiré toute son attention, à présent détournés des fourmis. Elle le voyait d'en bas et pouvait voir ses ailes se replier. Son plumage était assorti au ciel ; un bleu resplendissant donnait à l'allure du volatile quelques chose de magique.
Il se mît alors à chanter en claquant son bec de petit coups secs et en déployant un organe vocal que Nova ne pensa jamais entendre sortir d'un animal, même d'un oiseau. Une "voix" car c'était le bon mot "voix", un vibrato incroyable et un coffre inégalable, cet oiseau était un chanteur d'opéra.
La jeune fille ne sût ce qu'était cette espèce radieuse. Cela ressemblait à un Phoenix croisé avec un Occamy selon Nova et ce qu'elle pouvait en penser de là ou elle était. En même temps c'était difficile de faire plus proche. Il reprit son envol et s'éloigna au dessus du lac ; Nova perdît sa trace lorsqu'il passa derrière les montagnes. Poudlard et ses environs grouillaient de vie et d'animations, << J'ai bien fait de venir et de rester encore un peu >>, pensa Nova.
Nova s'empressa d'immortaliser ce qu'elle avait vu :
Nova avait terminé son deuxièmes parchemins. Elle reprit le premier qui terminé de sécher puis le rangea dans son sac. Elle plaça le nouveau parchemin à l'encre humide à la place, l'encrier posé sur un angle pour ne pas qu'il s'envole. Elle regarda la forêt puis les montagnes, le lac puis se tourna pour admirer son école, Poudlard. Maintenant il était temps d'aller se nourrir et vite ; le jour était bien plus que levé mais bel et bien réveillé et Nova allait se faire sucrer sa place. Elle attendrait que l'encre de ses Haiku sèche entièrement puis partirai dans la Grande Salle rejoindre ses amis et manger bien sûr.
Les derniers êtres endormis se réveillent doucement de leurs rêves. Les fourmis commençaient à travailler et passaient en une file scrupuleusement ordonnée, devant les semelles de Nova.
La jeune fille se tenait non loin de la fourmilière et suivait des yeux leur course à la nourriture à travers leur monde miniature. Un simple brin d'herbe étaient pour elles un grand arbre. Les fourmis aussi avaient faim ou alors ramassaient t'elles toujours et seulement des vivres pour leur reine. La jeune fille se dit que c'était bien drastique comme mode d'existence. Cependant, aucune ne s'était jamais rebellée ou n'avait décidé de changer de voie... Ou alors ces fourmis contestataires étaient t'elles seules, isolées, vagabondes à travers l'immensité de la Terre et du coup presque invisible... Nova se questionna et philosophait sur la vie des fourmis. Elle savait bien que toute leur civilisation persistait et prospérait grâce à la reine et sûrement que son rôle était vital pour le peuple fourmi.
Elle aperçue alors un oiseau aux plumes bleutées se poser sur la branche juste au dessus d'elle.
Nova failli ne pas le voir tellement ce dernier était petit. Et en plus il était de la même couleur que le ciel, alors c'était d'autant plus difficile de le distinguer dans ces circonstances.
Dans un bruissement d'ailes il avait atterrit sur l'arbre contre lequel Nova était adossée.
Il avait attiré toute son attention, à présent détournés des fourmis. Elle le voyait d'en bas et pouvait voir ses ailes se replier. Son plumage était assorti au ciel ; un bleu resplendissant donnait à l'allure du volatile quelques chose de magique.
Il se mît alors à chanter en claquant son bec de petit coups secs et en déployant un organe vocal que Nova ne pensa jamais entendre sortir d'un animal, même d'un oiseau. Une "voix" car c'était le bon mot "voix", un vibrato incroyable et un coffre inégalable, cet oiseau était un chanteur d'opéra.
La jeune fille ne sût ce qu'était cette espèce radieuse. Cela ressemblait à un Phoenix croisé avec un Occamy selon Nova et ce qu'elle pouvait en penser de là ou elle était. En même temps c'était difficile de faire plus proche. Il reprit son envol et s'éloigna au dessus du lac ; Nova perdît sa trace lorsqu'il passa derrière les montagnes. Poudlard et ses environs grouillaient de vie et d'animations, << J'ai bien fait de venir et de rester encore un peu >>, pensa Nova.
Nova s'empressa d'immortaliser ce qu'elle avait vu :
Une voix s'élève
L'oiseau bleu
Mirage ou miracle
Un être magique
Un sortilège de folie
Une sensation d'union
Du plus grand au petit
L'inverse aussi
Une licorne scintille
L'orée du bois frais
Beauté éternelle
Je ferme les yeux
Tous pour un
Un pour tous
La force dans le lien
Le royaume souterrain
L'oiseau bleu
Mirage ou miracle
Un être magique
Un sortilège de folie
Une sensation d'union
Du plus grand au petit
L'inverse aussi
Une licorne scintille
L'orée du bois frais
Beauté éternelle
Je ferme les yeux
Tous pour un
Un pour tous
La force dans le lien
Le royaume souterrain
Nova avait terminé son deuxièmes parchemins. Elle reprit le premier qui terminé de sécher puis le rangea dans son sac. Elle plaça le nouveau parchemin à l'encre humide à la place, l'encrier posé sur un angle pour ne pas qu'il s'envole. Elle regarda la forêt puis les montagnes, le lac puis se tourna pour admirer son école, Poudlard. Maintenant il était temps d'aller se nourrir et vite ; le jour était bien plus que levé mais bel et bien réveillé et Nova allait se faire sucrer sa place. Elle attendrait que l'encre de ses Haiku sèche entièrement puis partirai dans la Grande Salle rejoindre ses amis et manger bien sûr.