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25 avr. 2018, 13:57
 CABANE DE CRISTAL  Pâques frappeur
[PRIVÉ : Mad Mal]
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Dans ce RPG, Mad est toujours préfète et Ysalyne est encore en deuxième année.


Ysalyne en avait plus que marre : cette fois-ci, il était allé trop loin !

Habituellement, la petite supportait à peu près ses farces à répétition, ses plaisanteries de mauvais goût, ses blagues douteuses, ses surprises désagréables au possible. A vrai dire, elle n'en était que rarement la cible er ne s'en portait que très bien. Elle ne se souvenait que de deux fois où elle avait dû subir ses excentricités plus que les autres.

La première, en première année. La toute jeune et naïve Ysalyne qu'elle était s'était vu, dès son premier jour, poursuivit par ce Peeves de malheur avec Antony. Quelle course poursuite cela avait été ! Il lui semblait que son cœur n'avait jamais battu aussi vite. D'un autre côté, elle n'avait encore jamais été poursuivit par un esprit frappeur désireux de la prendre pour cible de l'une de ses blagues affreuses, quelle qu'elle fut.

La seconde fois avait été vers Halloween de cette année-ci. Peeves avait trouvé hilarant de se cacher derrière une tenture avec un saut plein d'une mixture verte et gluante afin de la renverser sur la tête du ou de la première venue. Bien entendu, la chance qu'avait eu Ysalyne jusque là de presque toujours échapper à ses bêtises se retourna contre elle et c'est sur ses cheveux que s'était écrasé le contenu du saut, au son du caquètement de contentement de l'esprit frappeur. Pourtant, la chose était partie après un unique shampoing, à la grande surprise de la fillette qui avait cru devoir fournir moult efforts supplémentaires pour arriver à ses fins.

Sauf qu'aujourd'hui était arrivé quelque chose qui avait mis Ysalyne hors d'elle !

Les vacances étaient toujours des périodes plus compliqué à gérer pour Peeves, car le nombre d'élèves dans le château, et donc de victimes, diminuait considérablement. Malgré tout, l'esprit frappeur trouvait toujours quelques cibles faciles à viser aux détours de couloirs. Cependant, cette année-là, pour Pâques, le nombre d'élèves restés à Poudlard avait atteint le niveau de ''ridiculement faible'' sur l'échelle de l'école, et celui de ''je pète complètement un câble'' pour celle de Peeves.

En résultait une augmentation considérable de ses petits pièges qui ne faisaient rire que lui. En seulement deux jours, Ysalyne l'avaient vu lapider de craies deux petites première année de Serpentard, forcer un élève de troisième année à Poufsouffle à boire du savon, ce qui lui avait fait faire des bulles à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour les six heures suivantes, arroser un groupe de Gryffondor avec du jus de citrouille dans le couloir du sixième, ou encore baisser le pantalon d'un gros garçon de Serdaigle en inventant une chanson où il le comparait à un petit cochon.

Et puis son chemin avait croisé celui d'une Ysalyne trop inconsciente de ce qui l'attendait...

Très en colère, Ysalyne sortie du château pour tenter de se calmer à l'aide de l'air frais du parc, de la vu des arbres et du chant des oiseaux qui revenaient pour le printemps. Tout ce qui, en général, l'apaisait grandement.

La Serpentard s'éloigna de l'école de quelques mètres, inspira, expira aussi fort qu'il lui était possible. Mais rien n'y faisait et les larmes qu'elle retenait depuis tout à l'heure se massèrent aux bords de ses yeux. Essayant de garder le contrôle, Ysalyne s'assit à terre et enfonça ses doigts dans l'herbe humide.

Il suffirait juste qu'elle trouve un moyen de rendre à Peeves la monnaie de sa pièce. Mais comment se venger d'un esprit frappeur ? Elle aurait bien demandé au Baron Sanglant mais malgré le fait qu'il soit le fantôme de sa maison, il lui faisait un peu peur et jamais elle n'aurait ce courage. Elle inspira, expira de nouvelles fois. Réfléchir, réfléchir, réfléchir... Et se calmer, c'était primordial.

Son regard glissant sur le paysage, Ysalyne tentait bien malgré elle de ne pas penser à tout ce que Peeves venait de lui faire perdre. Il allait le lui payer, elle se le jurait !

Code couleur : #808000

03 mai 2018, 13:20
 CABANE DE CRISTAL  Pâques frappeur
Le soleil déclinait peu à peu sur l'esplanade verdoyante qu'était le Parc de Poudlard. Ses lumières orangées commençaient à s'estomper au fil des minutes qui s'écoulaient, projetant avidement l'ombre brune des arbres sur le sol. Au centre de ce spectacle nocturne, on pouvait apercevoir une fine silhouette blonde, les yeux clos, assise contre un arbre, profitant de ses autres sens pour ressentir ce qui se tramait autour d'elle. Elle discernait bien la chaleur déclinante, laissant sa place à la fraîcheur du soir, les bruits avides des insectes grouillant à ses pieds, ou bien encore le contact râpeux avec le large tronc brun. Elle avait oublié ces sensations qui pourtant lui plaisaient, et se promettait de profiter du peu de gens présents au château pour revenir plus souvent.

Soudain, la plénitude et le calme du crépuscule furent troublés par une drôle de présence : une jeune fille s'extraya de la lourde porte du château, créant une onde sonore qui se propagea dans l'air jusqu'à la Gryffone. Sur sa robe de sorcier, on distinguait un écusson vert et argent : une Serpentard, sans aucun doute. Elle esquissa quelques pas jusqu'à devenir probablement vraiment floue pour les membres du château, et laissa un torrent de larmes prendre possession de son visage. A cette distance, avec ces chutes du niagara sur la face, il était difficile de la reconnaître mais la préfète crut discerner Ysalyne Benett. Elle ne la connaissait pas plus que ça mais, entre deux discussions, elle avait déjà entendu les langues prononcer ce nom. 

En voyant l'air de détresse qu'elle arborait, elle décida donc de s'approcher d'elle, ne voulant ps la laisser dans le mal, se relevant de l'arbre sur lequel elle s'était affalée depuis plusieurs dizaines de minutes. Elle murmura alors :

- Qu'est ce qui ne va pas ?

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août

05 mai 2018, 15:29
 CABANE DE CRISTAL  Pâques frappeur
Si elle avait pu, Ysalyne aurait bien étranglé Peeves sur l'instant. Dire qu'elle y travaillait depuis des jours, une semaine peut-être, et qu'elle comptait bientôt les envoyer à sa grand-mère. Elle était vraiment en colère, d'une colère qui lui faisait pleurer des larmes de rages. Ce n'était pas juste, ce n'étais pas juste, ce n'étais pas juste ! Ce. N'était. Pas. Juste. Elle aurait voulu pouvoir le hurler, mais même si elle était relativement seule dans le parc, elle n'osait pas, et son cri restait bloqué dans sa poitrine.

Soudain, la Serpentard releva la tête en sentant quelqu'un s'approcher d'elle. Oh non, pas ça ! Elle ne voulait pas que quelqu'un la voit dans cet état, c'était ridicule. La jeune fille qui marchait dans sa direction était une Gryffondor, Ysalyne le vit sur son uniforme malgré la nuit qui commençait à tomber. Quand l'autre fit encore quelques pas, Ysalyne la reconnue. Evidemment, elle la connaissait, mais seulement de vu. Après tout Mad Mal était préfète de Gryffondor, il aurait été difficile de l'ignorer. Mais à part savoir ce détail, Ysalyne ne savait rien de la jeune fille, à part qu'elle était en première année.  Elle n'avait jamais vraiment entendu parler d'elle, ni en bien, ni en mal. La Serpentard se dit pourtant que si Mal s'approchait ainsi d'elle, tout doucement, alors qu'elle pleurait, elle ne pouvait que lui vouloir du bien.

Lorsque la préfète se fut assez approchée, elle ne tourna pas autour du chaudron pendant des heures – ce que Ysalyne apprécia fortement.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » lui demanda Mal dans un murmure, comme si elle avait peur de paraître intrusive ou de l'effrayer.

Qu'est-ce qui n'allait pas ? Mais cent choses n'allaient pas dans sa vie actuellement ! Tant qu'elle aurait pu en faire une liste jusqu'au petit matin ! Mais Ysalyne savait bien ce que voulait savoir Mal. Pourquoi sont visage était-il inondé de larmes de crocodile.

La réponse était simple : ses dessins. Elle s'était mise, à la demande de sa grand-mère mère deux semaines plus tôt, de lui dessiner le parc du plus beau point de vue qu'elle pouvait trouver. Consciencieuse, la Serpentard s'était donc mise à tester plein d'endroit pour être certaine de livrer à sa Mamy le dessin avec la représentation la plus parfaite du parc et du lac de Poudlard.

Mais tout ce travail était fichu !

« Rien. » soupira Ysalyne en reniflant bruyamment. « C'est Peeves. Je pense que tu le connais maintenant, quand c'est les vacances, il est toujours beaucoup plus insupportable que d'habitude. »

Ysalyne aurait voulu sourire mais le colère et la déception liée à la perte de tous ses dessins pesaient encore sur son cœur et elle ne fut capable de servir à Mal qu'une grimace approximative.

« Mad Mal, c'est ça ? » demanda-t-elle ensuite par politesse, en sachant pertinemment la réponse. Après tout, la préfète était venue la voir pour s'assurer qu'elle allait bien alors que rien ne l'y obligeait et qu'elles ne se connaissaient même pas. Elle pouvait bien lui rendre la monnaie de sa pièce.