L'après midi s’achevait et des nuages sombres avaient envahi le ciel de l'école. On sentait l'humidité dans l'air. Willie venait de finir ses devoirs à la bibliothèque et avait besoin de sortir malgré le mauvais temps qui s'annonçait. Une fois franchit la grande porte, il se dirigea vers la cours et s'engagea dans la plaine parsemée de chênes qui bordait la forêt interdite au loin. Il marchait sans se demandait vers où il allait et il admirait en s'éloignant le château et sa magnifique architecture. Il sentit une goutte d'eau atterrir sur sa tête, puis une autre et encore une. La pluie commençait à tomber et au loin on entendait un léger grondement d'un orage peu intense. Will sortie sa baguette et la leva vers le ciel. Les gouttes de pluie s'arrêtaient à au moins cinquante centimètre au dessus de sa tête et dessinaient une forme de parapluie. Il avait trouvé ce sort dans un bouquin et était ravi de pouvoir le tester en dehors de la douche des Serdaigle.

Willie marcha un peu vers la forêt interdite. Il avait entendu dire que tout un tas d'animaux du plus mignon au plus effrayant s'y trouvait. Il entendu à ce moment un léger cri impossible à identifier venant du bois. Ayant un grand courage (ironique bien-sur ), il préféra s'éloigner. Il regarda sa montre et se dit qu'il vaudrait mieux retourner vers le château. Il se dirigea vers l'enceinte en allant de chêne en chêne.

Cet après-midi là, Athalée n'avait pas cours. Elle préféra donc sortir dehors, prendre l'air et respirer la nature. Elle aimait tellement rester des heures en pleine nature. Cela lui permettait d'admirer le naturel, de lire ou écrire tranquillement, aérer ses pensées ou encore prendre des photos, ce qu'elle faisait souvent chez elle. La jeune femme rousse aimait beaucoup resté dehors ou près des animaux. Puis elle était souvent seule alors c'était des endroits parfaits pour elle.
Athalée dirigea ses pas en direction du parc.Elle se promena sur un des chemins de terre qui y étaient présents, regarda le peu d'arbres qui s'y trouvaient. Le parc était entre le château, le lac et la forêt interdite qui la fascinait. Ses jambes avancèrent sans qu'Athalée s'en rende vraiment compte. Puis elle trouva un arbre isolé, parfait pour son moment de détente de l'après-midi. Elle s'y installa et pormena son regard sur les alentours.
.......
L'après-midi se finissait. Athalée avait passé la fin de la journée au calme avec son livre. Elle ne s'était pas rendu-compte que le temps avait passé si vite. Elle vit le ciel s'assombrir, elle devina alors que la nuit allait pas tarder à arriver. Elle prit son livre dans ses mains et commença à se lever. Le ciel continuait de devenir de plus en plus sombre. Athalée leva son regard et vit que des nuages commençaient à couvrir le ciel. Elle sentit un vent frais se levé. La jeune femme pensa qu'il était temps de rentrer. Elle partit en direction du château, en prenant toujours son temps pour pouvoir ainsi profiter au maximum de son moment de solitude.Puis, une goutte se fit sentir sur sa joue. Elle coula tout le long pour tomber au sol. Puis une autre...une deuxième...une troisième...une suivante.
Puis la pluie s'abattit soudainement sur la pauvre fille. Athalée regarda au loin et vit, entre les tours du château, un orage grondé. Elle prit peur car elle n'aimait pas les orages depuis un accident chez elle. Elle couvrit son livre sous sa cape entre ses bras et précipita ses pas. La pluie continua de couler de plus en plus. Les cheveux de la jeune rousse commencèrent à lui collé aux joues, mouillés. Elle se mit presque à courir, voulant s'abriter au plus vite. Elle ne pensait même pas à s'abriter sous les arbres car ils étaient peu nombreux au parc. Elle marcha, vite, puis...
BOUM! Elle bouscula quelqu'un. Elle tomba à terre. Son livre à quelques mètres d'elle.

Willie continuait son chemin en accélérant un peu la marche. La pluie s'intensifiait et, malgré son parapluie magique, le bas de sa robe de sorcier aux bordures bleu et argent était déjà mouillé. Il commençait aussi à avoir faim. Il imaginait déjà les bons plats qui pouvaient apparaître ce soir sur la grande table des Serdaigle. *Un bon rosbif avec des pommes de terre sautées…Hummm*. Il salivait alors qu’il ne faisait qu’imaginer. Il arrivait presque à en avoir l’odeur à ses narines et le goût dans la bouche. L’enceinte se rapprochait peu à peu et on entendait que le bruit incessant de la pluie tomber et du grondement du ciel. Et c’est la raison pour laquelle Will n’entendit pas arriver la jeune Serpentard qui fonçait la tête recroquevillée dans ses épaules. Il se percutèrent au détour d’un arbre. Willie fut poussé sur le côté mais réussi à rester sur ses jambes. Ce qui ne fut pas le cas pour la jeune élève qui se retrouva au sol. Willie accusa le choc et se précipita vers elle.

« Est-ce que ça va ? lui dit-il alors qu’il agenouilla à côté d’elle. Je pensai être seul dans les parages avec ce temps ! »

Willie fixait la jeune fille qui avait une longue chevelure rousse toute trempée. Il pencha sa baguette vers elle pour la protéger de la pluie et il se disait: *Dommage que je ne connaisse pas le même sort que le professeur Almeida avait effectué à mon arrivée à Poudlard*. Il ne pouvait voir son visage qui faisait face au sol. Tout ce qu'il espérait c'est qu'elle n'avait rien.

Ma couleur=#1C4587

Athalée mit peu de temps à reprendre ses esprits. La bousculade puis la chute lui avait fait un choc, ce qui pouvait créer un malaise chez elle. Elle fut heureuse que ce ne soit pas le cas. Elle était consciente et réalisa qu'elle était dans l'herbe mouillée. La pluie continuait de tomber et l'orage grondait, de plus en plus proche. Elle resta tout de même  un moment dans l'herbe. Puis elle entendit des bruits de pas approchés et une voix. Elle ne paniqua pas mais espérait que ce ne soit pas mal:

Un garçon apparut devant elle, il était agenouillé près d'elle et avait l'air inquiet. Puis, la jeune femme se sentit plus les gouttes d'eau tombées sur elle. Comme si la pluie avait disparut mais comment? Plus aucune gouttes ne tombaient dans ses cheveux ni sur ses joues.  Ses cheveux restaient collées à son visage d'enfant. Sa robe lui collait à la beau. Mais le pluie ne tombait plus sur elle.
 Elle se releva doucement pour ne pas être aller davantage, s'assit malgré l'herbe mouillée et regarda le jeune homme. Il avait tendu sa baguette au dessus de sa tête. Athalée devina alors qu'il avait utilise un sort pour en faire un parapluie. Elle le remercia intérieurement. Puis, réalisant qu'elle n'avait pas répondu à son sauveur, elle parla d'une voix douce et discrète:

Willie put enfin mettre un visage à cette rencontre percutante. Il découvrit un jolie visage aux joues parsemées de quelques taches de rousseur et au regard marron tirant sur le vert. Elle lui souriait mais semblait quelque peu intimidée. Elle se releva et s'assit dans l’herbe. Will comprit que rien de grave ne lui était arrivée. Les paroles douces qui suivirent le conforta dans cette idée.

"Heu...oui, désolé, ça va et toi? Je ne t'ai pas fais mal? Je suis désolé!
Je suis souvent seule ici. Mais je croyais qu'il n'y avait personne ici aussi à cette heure!"

Willie lui sourit avec malice.

"Non ça va aussi! Mais sans vouloir t'offenser, on peut dire que tu as une certaine force malgré ta petite taille! lui lança-t-il. Je pense que maintenant nous sommes obligés de nous présenter! poursuivit-il en lui tendant la main droite. Willie, Willie McCauley!"

Will remarqua que la jeune Serpentard, maison qu'il déduit à sa robe aux bords vert et argent, tremblait au son de l'orage et des éclairs qui se rapprochaient. Lui adorait ce spectacle météorologique. Et les personnes qui en avaient peur l'amusait tout autant, bien qu'il comprenne leur sentiment. Il se dit aussi que trempée comme elle pouvait l'être, ses tremblements signifiaient qu'elle avait surement un peu froid. Willie sentait aussi cette fraicheur qui envahissait le parc. Les jours d’automne s'annonçaient et l'été cédait sa place chaque jour davantage.

Le rp se passe en octobre, un mois après la rentrée de ces deux élèves.

Toujours en tremblant de froid et de peur, Athalée entendit la réponse du garçon, serdaigle d'après sa robe. Elle trouvait cela dommage qu'elle ait peur en face de lui, elle lui montrait une de ses faiblesses. Depuis un accident chez elle avec sa famille, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de cet événement naturel qu'elle avait trouvé magique et magnifique, autrefois. Le garçon dit tout en lui tendant sa main droite:


Il souriait. Cela rassura un peu la jeune femme. Elle tendit immédiatement sa main gauche pour la serrer à celle du garçon et ne pas le faire attendre. Elle ne savait quoi faire d'autre. Alors elle répondit, souriante elle aussi malgré la pluie et l'orage qui continuait de se faire entendre:

Elle saisit la main de Willie et répondit:

"Oh si tu le dis! Je ne pensais pas. Salut Willie, moi c'est Athalée....Athalée Drasilio."

*Athalée Drasilio... Mais oui!...* Willie se rappela avoir entendu ce nom dans la Grande salle le jour de son arrivée à Poudlard. En se remémorant peu à peu, il reconnaissait la petite silhouette qu'il avait vu monter sur le tabouret et par finit par aller à la table des Vert et Argent.
Athalée avait toujours froid semblait-il. Elle avait beau se couvrir davantage de sa robe, cela n'arrangeait en rien ses tremblements. Elle continuait de le regarder et avant que Willie n'ai pu poursuivre, elle dit:

"Au fait...je pensais être seule ici...alors que faisais tu? Merci beaucoup, mais tu peux récupéré ta baguette si tu veux, je ne veux pas dérangé!"

Willie réfléchit l'espace d'une fraction de seconde car il avait eu comme un trou de mémoire. Il répondit d'abord:

"Ne t'en fais pas il y a largement la place pour deux, ça ne me dérange pas!"

Il continuait à chercher dans se tête la raison de sa venu. Il se dit alors que beaucoup le disait tête en l'air parfois et qu'au final ce n'était pas pour rien. Il réalisa que son premier but était de sortir à l'air libre et puis qu'il s'était laissé aller sans vraiment savoir où il allait.

"C'est vrai ça! Qu'est ce que je faisais ici moi? répondit-il avec un large sourire en laissant un temps de silence. Non en fait j'étais parti de la bibliothèque pour m'aérer un peu. Et puis j'ai commencer à marcher jusqu'à presque rentrer dans la forêt interdite! Donc j'ai fais demi tour et c'est là que je suis tomber sur toi ou l'inverse?!? poursuivit-il toujours de son sourire plein de malice."

Tout en l'aidant à se relever, il vérifia qu'elle n'avait rien perdu dans sa chute. En cherchant du regard, il vit un livre perché sur une grosse racine d'un arbre. Il abandonna la jeune fille sous la pluie pour se saisir du bouquin et revins très vite la remettre à l'abri. Willie lui rendit son bien et lança à son tour la question de curiosité:

" Et toi que faisais tu ici? La lecture au coin d'un arbre?"

Immédiatement après qu'elle ait parler, Willie répondit:






Puis Willie revint vers elle en quelques minutes, rapide. Il la protégea de sa baguette aussi vite que possible. Puis lui demanda à son tour en lui rendant son livre:

Athalée semblait réceptive aux sourires et au ton drôle qu'essayait de communiquer Willie.

"Et bien oui! J'ai passé mon après midi à faire ce que j'aime. Lire et admirer la nature."

Une mangeuse de livre, Willie aimait lire aussi de temps en temps et nourrir davantage son imagination. Quand il était plongé dans un livre, c'est comme si le monde autour de lui s'effacer peu à peu. La notion du temps et de l'espace sortait complètement de sa tête et les mots, sous ses yeux, dessinaient une histoire dans laquelle Willie s’imaginait prendre part parfois. *C'était peut être la même sensation que pouvait ressentir Athalée* se dit-il. Il voulu la taquiner un peu:

"Je croyais que les Serpentard consacraient leur temps à la domination du monde et à la recherche du pouvoir absolu!?! Ils s'adonnent à la lecture aussi alors!"

Willie ne pu garder son sérieux en disant cela. Il essayait de garder comme lui avait expliqué son père une vision sans jugement par rapport aux apparences. Ewin ne lui avait que trop dit de ne pas se fier uniquement au cliché qui pouvaient coller aux Maisons de Poudlard. Son émotion changea d'un seul coup. Athalée se montrait étourdie et comme si elle allait faire un malaise. De plus elle avait mal à la cheville. Ni la pluie ni l'orage ne s'étaient arrêtés. Ce n'est qu'à cette instant que Willie se dit qu'il serait mieux qu'il rejoignent vite l'école pour se mettre au sec. Athalée finit par lui demander:

"Dis, tu pourrais m'aider à me tenir, j'ai mal à ma cheville et je me sens mal. J'aurais peut être du resterdû rester assise. Je ne veux pas refaire un malaise!"

Sans même répondre, Willie alla se placer à sa droite et mit le bras de la jeune fille au dessus de ses épaules. Heureusement que Will n'était pas bien grand non plus mais il se baissa tout de même légèrement pour qu'elle puisse s'appuyer sur lui. De sa main droite il maintenait toujours ce bouclier invisible qui les protéger de la pluie et de l'autre il soutenait Athalée.

" Ne trainons pas ici, on sera bien mieux au château! Il faudrait voir cette cheville!" lui dit-il.

Péniblement mais surement, les deux première année rejoignirent les murs de l'école.

Avant qu'Athalée exprime son mal être, Willie lui avait répondu sur un ton moqueur:

Mais il ne garda meme pas son sérieux deux secondes. Athalée fut prise d'un fou rire. Il est vrai que ces préjugés et stéréotypes sur les maisons étaient absurdes. De quoi en faire rire Athalée qui était mal. Elle sourit et riait mais ce ne fut pas long. Sa cheville lui faisait mal sans cesse et elle ne se sentait pas bien. C'est à ce moment là qu'elle décida de demander de l'aide à Willie. Il pouvait surement et très certainement l'aider.
Sans repondre, il se hâta d'aller l'aider. Il se plaça à sa droite et mit le bras de la jeune femme sur ses épaules. Il se baissa plus pour la soutenir davantage. Il est vrai que cette petite rousse était très petite. Il continuait de brandir de sa main droite et libre sa baguette pour les protéger de la pluie et la soutenait. Elle fut heureuse de voir qu'il était prêt à l'aider. Il répondit enfin:

Athalée hocha la tête, elle n'avait même plus de forces pour répondre. Elle se concentrait pour ne pas se laisser tomber sur lui. Elle concentrait ses forces pour se tenir un peu par elle même debout. 
Ils avancèrent, lentement  mais sûrement, sous la pluie battante. Athalée se sentait de plus en plus mal. Comme souvent durant un malaise, elle avait chaud et froid à la fois, ne se sentait plus, avait envie de se coucher simplement comme pour dormir...... Le froid se faisait ressentir doublement à cause de la pluie et de l'orage. Elle essayait de rassembler ces peu de forces pour aider Willie à avancer. Elle essaya de lui répondre: