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27 mai 2018, 15:36
A la recherche perpétuelle d'information  PV Mad 
Juin 2043


Pour un temps de juin, il faisait tout de même assez beau je trouvais. C’est pourquoi j’avais déserté la salle commune de Poufsouffle. Surtout qu’elle était trop bruyante avec tous ces élèves de troisième ou septième année qui révisait en permanence leurs cours pour leur Buses ou leur Aspics. Et je ne parle pas des sorts qu’ils jetaient dans le vide pour s’entrainer. C’était impossible de travailler dans ce brouhaha, raison de pourquoi j’avais fui la pièce pour m’installer sous un arbre. Au programme de cet après-midi estival, un peu de devoir, surtout celui de métamorphose qui me causait un peu de soucis et ensuite mes quelques articles que je devais rédiger pour l’Hufflepost. Et il y en avait à raconter entre les épreuves avec les élèves chinois, les ragots du château et les dernières nouvelles importantes. Enfin, si j’avais le temps, je me pencherais sur les différents ouvrages que j’avais emprunter à la bibliothèque pour m’informer sur les différents cursus possibles pour pouvoir travailler avec les animaux. En effet, étant en fin de deuxième année, il me faudrait choisir à la rentrée quelles matières je prendrais et il ne s’agissait pas de se tromper. Donc je devais rechercher toutes les informations qui pourraient m’être utile, en plus de celles que je possédais déjà grâce à ma correspondance avec le Professeur Almeida, professeur de soin aux créatures magiques. Son cursus devait être similaire au moins, du moins à la base. J’avais donc de quoi m’occuper pour l’après-midi.

Lorsque je levais la tête de mon devoir de métamorphose, le soleil avait changer de place et je n’étais plus tellement à l’ombre, voir même plus du tout. J’avais encore perdu du temps sur ce devoir qui me cassait les pieds. J’en avais marre de la métamorphose, je n’y comprenais rien et aurait encore une mauvaise note quand il me sera rendu. La poisse. Chiffonnant mon devoir, je le jetais au loin, m’en fichant de ce qu’il pouvait en advenir avant de sortir d’autres parchemins et me replonger dans l’écriture. J’allais passer à mon travail de journaliste, ça me calmerait. Griffonnant à toute vitesse dessus au gré de mes idées, corrigeant parfois quelques tournures de phrase pour que cela soit plus beau, je ne me souciais déjà plus de mon devoir roulé en boule et jeter un peu plus loin. De toute façon il n’y avait rien d’intéressant dessus.

Rédactrice en Chef à l'Hufflepost
Le souffle de Poufsouffle jamais ne s'étouffe.