Suite de ce RP, première réponse à Kat Clarke et ensuite libre

Elwing tenait encore cette lettre.  A ses côtés, Kat, une jeune Gryffondor de son âge, semblait tout aussi bouleversée que la jeune Poufsouffle par la terrible nouvelle.  Elwing avait perdu son père et l'avait appris quelques minutes auparavant.  Elle décida de briser le silence, elle ne pouvait plus supporter d'entendre comme seul son le bruit de leurs pas sur le sol. 

- Pourquoi me sembles-tu si attristée ?  J'ai l'impression que tu es plus touchée par ce qui s'est passé que moi en fait !  Je crois que je ne réaliserai jamais...  Je ne veux plus pleurer...

  Elwing ne pouvait empêcher les larmes de monter.  Elle les laissa couler en silence, espérant que Kat ne les voyait pas.

- Si on changeait de sujet ?  Cela ne sert à rien de ressasser tout ça je pense.  Raconte moi quelque chose à propos de toi !  Plus c'est original, plus ça me passionne !

 Attendant une réponse de la jeune fille, elle décida de se lancer la première.

- Bon, je commence.  J'ai une grande passion pour les maths.  C'est quelque chose que les moldus doivent étudier à l'école, j'y étais avant de venir assez parce que mon père est...  enfin était...

  Elwing s'assit sur un banc, tout la ramenait à son père, elle y pensait sans s'en rendre vraiment compte.  Cela n'allait vraiment pas être facile...

Kat marchait aux côtés d'Elwing. Cette dernière tenait encore en mains la lettre reçu plus tôt, lui annonçant le décès de son père. Kat avait beaucoup de respect pour sa camarade; à sa place, elle se serait effondré. Cela faisait un moment que les filles n'avaient pas parler lorsque Elwing déclara:

- Pourquoi me sembles-tu si attristée ? J'ai l'impression que tu es plus touchée par ce qui s'est passé que moi en fait ! Je crois que je ne réaliserai jamais... Je ne veux plus pleurer...

Kat haussa les épaules.

- Les décès en général m’attristent. J'ai perdu mon père quand j'étais plus jeune moi aussi. Je sais ce que tu ressent.

Elwing proposa de changer de sujet et Kat ne pu qu'approuver.
Kat cherchait quoi raconter pour remonter le moral de son amie lorsque cette dernière dit:

- Bon, je commence. J'ai une grande passion pour les maths. C'est quelque chose que les moldus doivent étudier à l'école, j'y étais avant de venir assez parce que mon père est... enfin était...

Kat décida de ne pas relever la fin de la phrase et enchaina sur le sujet.

- Je déteste les maths.

En fait, elle n'avait jamais rien eu contre les maths avant d'apprendre le décès de son père alors qu'elle était justement en train de les étudier. Depuis, elle était nulle en maths. Elle avait entendu sa mère parler de "traumatisme" ou quelque chose du genre, mais elle ne savait pas ce que ça voulait dire.

- Et en plus, je ne suis franchement pas douée pour cette matière. Mais je peux comprendre qu'on puisse aimer. Personnellement, j'ai une préférence pour le français et les langues étrangères. Ma passion c'est la lecture.

- Je suis désolée pour ton père, vraiment. 

 Elwing marqua un temps de pause puis reprit

- J'adore lire !  C'est un des meilleurs moyens que j'ai pour décompresser.  Je pense que je vais en lire quelques uns ces jours-ci...  J'ai envie de chanter en fait...  C'est une véritable échappatoire pour moi !

  La jeune Poufsouffle cherchait un air qui pouvait coller à la situation.  Les chansons se bousculaient dans sa tête.  Fidèle à elle-même, elle entonna une chanson moldue pas très récente : "Le paradis blanc" de Michel Berger.

Y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonnés
Et plus d'idées

Tu connais ?  Tu peux chanter le refrain avec moi si tu veux !

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfants
Comme comme comme av...

  Elwing ne put finir la phrase.  Ces mots avaient bien trop de poids pour aujourd'hui.  Elle n'avait besoin que du soutien de la jeune Gryffondor... et de s'asseoir parce que ses jambes commençaient à ne plus pouvoir supporter le corps de la jeune Poufsouffle.  Elwing s'assit sur un banc et invita Kat à la rejoindre.

Le vent soufflait à en faire frissonner les poils de bras de Jules. Les feuilles s’agitaient et, ce petit Poufsouffle était là, un livre à la main, assis sur un des nombreux bancs du parc. Le livre qu'il tenait du bout des doigts, il l'avait déjà beaucoup lu : une histoire de quatre orphelins durant une guerre, cherchant à survivre et à échapper aux mains des ennemis. Quelques fois, il releva la tête afin de scruter les élèves qui passaient à proximité de lui : quelques Serpentard, puis un professeur, une grande Gryffondor...

La concentration de Jules se stoppa quand il se mit à réfléchir : 
*Où vont tous ces gens ?  Peut-être vont-ils au Chaudron Baveur ?*

Une fois sa question rhétorique finie, il reprit sa lecture, étant au chapitre 23, page 536. Il fut encore interrompue mais cette fois à cause d'une voix douce : quelqu'un chantait une chanson qui lui disait quelque chose, c'était du Michel Berger ! Jules avait honte d'avouer à ses amis qu'il aimait des musiques moldues puisque pratiquement tout le monde ici écoute  les Bizarr' Sisters.  Il commença alors à chantonner :

Y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonnés
Et plus d'idées


Il ne se souvenait plus de la suite car à vrai dire, ce n'était pas sa musique préférée de Michel Berger. Ne sachant toujours pas qui chantait, il rangea son livre dans son sac et se leva. Les épais buissons épineux l'empêchaient de voir qui que ce soit. Alors, il monta sur un banc et aperçut une jeune fille aux cheveux noirs, accompagnée d'une personne qu'il avait du mal à voir.
La fille se retourna et aperçut alors Jules. Ce dernier rougit alors, un peu honteux.

    La jeune fille se sentit tout à coup observée, elle se retourna et vit un garçon.  Elle salua Kat, elle sentait qu'elle devait aller vers ce garçon.  Tout en marchant vers le garçon, elle remarqua qu'il rougissait au fur-et-à-mesure qu'elle avançait. 

- Tu connais la chanson ?  Je suis certaine que tu connais la chanson !  Je m'appelle Elwing, je suis en première.  Je la chante pour... mon père...

  Elwing s'assit sur le banc à côté du garçon et les larmes lui montèrent aux yeux.

- Désolée, je débarque comme parce que je t'ai entendu chanter la chanson et je viens d'apprendre qu'il est mort, aujourd'hui, je hais ma mère !

  La jeune fille était bouleversée, elle se rendait compte maintenant, et une colère montait en elle.

- Je...  Désolée, je dois te paraître complètement folle, je ne vais pas bien du tout et je perds mes moyens, excuse-moi.  Tu t'appelles comment ?

  Elwing ressortit la lettre de sa mère de sa poche, elle la déchira en mille morceaux avant de la faire disparaître d'un coup de baguette.  Elle ne voulait plus jamais la voir, ce n'était plus sa mère pour elle.  La jeune Poufsouffle écouta la réponse du garçon, elle était très gênée de s'être mise dans des états pareils alors qu'elle ne le connaissait pas.

La petite chanteuse aperçut Jules, qui fut alors très gêné. Elle salua sa copine qui, d'après Jules, devait partir. La jeune fille aux cheveux noirs s'approcha du Poufsouffle : elle avait sûrement dû l'entendre.

- Tu connais la chanson ?  Je suis certaine que tu connais la chanson !  Je m'appelle Elwing, je suis en première.  Je la chante pour... mon père...

La jeune fille s'installa alors à côté de Jules, qui était rouge écarlate, avant qu'il enchaîne :
- C'est une chanson que je chantais beaucoup avec ma mère étant petit mais, je ne connais que le début...

Des larmes montèrent aux yeux de la jeune fille, sans même que Jules ne sache pourquoi. Elle expliqua alors qu'elle l'avait entendu chanter et qu'elle venait d'apprendre la mort de son père. Jules n'avait jamais vraiment ressenti cette douleur puisque son père mourut une semaine après sa naissance. Pour essayer de changer de sujet, Jules enchaîna :
- Je m'appelle Jules Circinus, du moins Jules. Je suis en première année chez les Poufsouffle et toi, d'où viens-tu ?

Une larme coula de la joue d'Elwing, puis une deuxième. Elle sortit alors une lettre décachetée de sa poche et la déchira. D'un coup de baguette, elle disparut. Jules n'aime vraiment pas voir des gens pleurait c'est donc pour cela qui voulut venir en aide à Elwing. Cependant, pour l'aider, il fallait qu'il connaisse un minimum d'informations, comme la cause de la mort de son père.
- Je m'excuse de devoir te demander cela mais, comment est décédé son père ?

- Hum, je suis en première à Poufsouffle, comme toi, et je ne sais pas comment il est mort.  J'ai reçu une lettre en décembre de ma mère disant que mon père était malade et une autre maintenant disant que mon père était mort...  Je n'ai eu aucun détail, rien du tout et je ne veux rien savoir, je ne veux plus voir ma mère, plus jamais !

  Le jeune garçon touchait beaucoup Elwing, il était vraiment gentil avec elle et semblait se préoccuper de son cas.

- Merci beaucoup de ton soutien, je crois que ça va mieux.  Je ne peux pas le croire, j'aimerais penser à autre chose mais je n'y arrive pas.  Pourquoi s'attache-t-on autant aux autres ?  Pourquoi faut-il qu'ils partent ?  Je ne comprends pas toujours ces sentiments.

  Elwing repensa à son enfance heureuse où elle croyait que tout allait bien, que sa vie serait un conte de fées et qu'elle ne pleurerait jamais.  Cette époque lui semblait si lointaine maintenant.  Elle regrettait ces moments où l'on ne comprend pas mais où cela n'est pas grave.  Sa soif de connaissance, de savoir lui causait plus de problèmes qu'autre chose mais elle ne pouvait pas s'arrêter, c'était impensable, impossible.  Elle devrait vivre avec, et aller de l'avant, oublier...  C'était si compliqué mais elle y arriverait !

La tristesse d'Elwing avait envahi l'endroit ainsi que Jules. Il repensait aux moments qu'il avait partagé avec sa mère, ces moments de rigolade mais aussi de pleurs. Elle lui avait tout enseigné et être aussi loin d'elle lui brisé le cœur. Il se ressaisit et écouta sa nouvelle connaissance qui expliquer que son père était malade depuis plusieurs mois et qu'elle venait de recevoir cette lettre provenant de sa mère et expliquant que son père était décédé. C'est alors qu'il s'exprima :
- Je sais que c'est difficile d'oublier une personne, surtout quelqu'un de très proche. Il faut parfois en parler afin d'extérioriser et d'avoir un avis sur la situation actuelle. Donc si tu le souhaites, tu peux venir me parler quand tu veux, sachant que nous sommes dans la même maison, pourquoi pas en parler dans un coin de la salle commune ?

C'est alors que la jeune sorcière reprit :
- Merci beaucoup de ton soutien, je crois que ça va mieux.  Je ne peux pas le croire, j'aimerais penser à autre chose mais je n'y arrive pas.  Pourquoi s'attache-t-on autant aux autres ?  Pourquoi faut-il qu'ils partent ?  Je ne comprends pas toujours ces sentiments.

Jules ne savait trop quoi répondre à ce genre de questions, c'est pourquoi il décida de changer de sujet, en abordant quelque chose qui lui tenait à cœur, les créatures magiques :
- Tu aimes les créatures magiques ?  

L'atmosphère du lieu était assez fraîche et Jules n'avait sur lui qu'un léger pull peu épais aux couleurs de sa maison, noir et jaune. Il sortit alors un gilet noir de son sac et l'enfila, en attendant la réponse d'Elwing.

- J'adore les créatures magiques !  J'ai lu tellement de livres à leur sujet !  Surtout sur les dragons, ils me fascinent...  Ils semblent indomptables et si majestueux.  On dirait que ce sont les seuls êtres que les sorciers ne contrôlent pas.  J'aurais tellement aimé monter l'un d'eux !

  Ca y est, Elwing avait retrouvé le sourire, un sujet qui lui faisait plaisir et la voilà heureuse.  Le jeune Jules avait compris comment lui parler.

- Bon, il faudrait que je me repose je crois, je vais m'en sortir...  Ce sera compliqué demain mais bon, je sais que je suis soutenue.  Merci de ton aide, ça m'a vraiment apporté beaucoup tu sais !  J'espère qu'on se reverra un jour !  En attendant, je vais essayer de garder le sourire.

  La jeune fille se leva, elle respira un bon coup et jeta un dernier regard à Jules

- Au revoir Jules !  Merci !

  Elwing lui fit un clin d'oeil et se retourna, elle rentra dans le château et observa les grands murs qui l'entouraient.  Elle était en sécurité ici, et les autres élèves étaient bienveillants.  Tout ne pouvait que se passer bien.  La jeune fille regagna son dortoir et s'allongea dans son lit.  Elle ferma les yeux, espérant passer une bonne nuit de sommeil pour se remettre des événements.

Merci pour ce RP, tu peux encore faire un post.  Si tu veux refaire un RP avec moi dans l'année suivante, je suis ouverte aux propositions !