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24 juil. 2018, 14:50
Juste pour rigoler  PV 
Privée avec Hugo Rolanbri,

14 décembre 2042.

Lahira regarda par la fenêtre : des flocons voletaient dans le ciel blanc. Assise à sa table, au cours de métamorphose, elle s'ennuyait et n'avait qu'une seule envie : sortir dans le Parc.

L'aiglonne n'aimait pas particulièrement la métamorphose, mais c'était un cours intéressant et il fallait écoutait pour pouvoir suivre. Pourtant, à la moitié de l'heure, la neige s'était mise à tombée, et Lahira avait perdu toute sa concentration. Elle aimait beaucoup l'hiver, avec les stalactites de glace pendues au toit des maisons, l'étendue blanche et brillante de neige...

Quand la fin du cours arriva, Lahira s'enroula dans sa cape, mit une longue écharpe rayée blanche et grise, et s'enfonça sur la tête son épais bonnet brun, qu'elle possédait depuis tout petite.

Pendant qu'elle dévalait les escaliers, l'aiglonne sortit de son sac une paire d'écouteurs et un lecteur MP3. Elle l'avait ensorcelé en début d'année pour qu'il fonctionne correctement à Poudlars, sans être constamment déréglé par les ondes magiques.

Les premières notes de Snow, des Red Hot Chili Pepers, retentirent à ses oreilles quand ses pieds s'enlisèrent dans l'épaisse couche de neige qui recouvrait tout le Parc. Lâchant négligemment son sac contre un mur, Lahira s'enfonça dans le brouillard immaculé, goûtant au plaisir de la solitude. Tous les bruits lui parvenaient étouffés, lointain.

La tête levé vers le ciel blanc, la Serdaigle ferma les yeux et profita de la douceur des flocons qui se posaient sur sa peau café au lait. Tous ses problèmes s'étaient envolés avec le vent froid.

Quand Lahira se remit en marche, ses cheveux d'ébène étaient entièrement recouverts de peluches d'ivoires. Elle se dirigea vers un chêne et s'assit contre son tronc.

Lahira était frigorifiée, trempée, mais elle se sentait bien. Quand son répertoire de musique passa à Hotel California, des Eagles, l'aiglonne se laissa glisser dans une douce somnolence, les yeux à peine ouverts.

Elle fût brutalement tiré de sa torpeur, quelques minutes plus tard, par un pincement un l'arrière du crâne : quelqu'un lui avait volé son bonnet, arrachant quelques cheveux noirs au passage.

Totalement réveillée, elle sauta sur ses pieds et intimida le voleur avec colère :

Eh ! Qu'est-ce que tu fais ? Rends-moi mon bonnet tout de suite !
Dernière modification par Lahira Holms le 21 oct. 2018, 19:05, modifié 1 fois.

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !

09 août 2018, 16:05
Juste pour rigoler  PV 
Je l’avais remarquée dès le début du cours, ses longs cheveux noirs virevoltaient devant moi. Moi, Serpentard discret, silencieux et malicieux. Et elle, Serdaigle qui ne suivaient pas le cours avec attention. Je la voyait jeter des coups d’œil fréquents en direction des vitres où flottaient dehors gracieusement, au début du cours, quelques flocons.

Mais au fur et à mesure que le temps passait, de la neige s’était réellement formée sur les rebords des fenêtres et le professeur avait tout le mal du ponde à maintenir concentrée sa classe qui ne cessaient de s’émerveiller devant ce prodige de la nature.

Je pensais donc que j’étais le seul qui pouvait s’arracher à la contemplation de cette masse d’eau congelée qui tombait du ciel. Et c’était vrai, j’en avais connu d’autre et je pouvais en profiter à un autre moment, réussir mon année scolaire était important tout de même.

La sonnerie sonnante, je me précipitait dehors en vitesse pour ne pas que la fille ne me reconnaisse. Malgré le regard intrigué de mes camarades, je me cala près de la porte de sortie. Et je mis ma capuche pour ne pas me faire repérer par la Serdaigle.

Comme à mon habitude, mon passé plutôt sombre expliquant en partie ce que je faisais, je suivis avec silence et discrétion la jeune jusque dehors. Je pu la suivre sans problème car ses pas inscris dans la neige étaient tout frais.

J’attendis quelque minutes le temps qu’elle s’assoupisse au pied d’un d’arbre. Et tel un renard, je m’élança et chipa vivement le bonnet de la fille. Ce qui au passage la réveilla instantanément et elle n’avait pas l’air très joyeuse.

Elle n’eut que le temps de me demander ce que je faisais que ses paroles se perdirent je ne sais où. Je lui avait lancé des boules de neiges en plein dans le mile ! Son bonnet dans une main et mes projectiles dans une autre, je projetais avec facilité et précision sur la jeune fille. Étant tout de même humain, je faisais en sorte de ne pas la toucher à la tête. Elle ne mis pas longtemps à reprendre ses esprits et je la vis se baisser pour me rendre la pareille.

Je pris cependant un air innocent et essaya d’afficher un sourire, pour faire évacuer sa colère.

Reste à voir si ça allait marcher...

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

09 août 2018, 17:06
Juste pour rigoler  PV 
Lahira n'eut pas le temps de faire un geste de plus qu'elle reçut en pleine poitrine un projectile
argenté : une boule de neige. Sa veste n'étant pas fermée jusqu'au but, la neige, glacée, s'infiltra sur et sous son T-shirt.
Les yeux flamboyants, elle se baissa et attrapa une poignée de neige. Le froid lui mordit violemment les doigts. Elle se prépara à lancer, la main en l'air, visa... Quelque chose sur le visage du garçon l'avait arrêtée. Un sourire. Un sourire malicieux, un peu arrogant, mais qui se voulait innocent. Mais que lui voulait ce garçon ? Lahira se rappela de l'avoir vu en cours, en peu plus tôt.
L'aiglonne lui jeta un nouveau regard méfiant : il souriait toujours, en tenant les mains en l'air d'un air qui voulait dire "je n'ai rien fait". Lahira aimait bien ce sourire. Dans sa main droite, Lahira aperçu son bonnet.
La colère lui transperçait le ventre, mais elle la contrôla et afficha elle aussi un doux sourire. Si il l'a jouait comme ça...

Qui es-tu ? demanda-t-elle d'une voix neutre et agréable, dénuée de toute trace de colère.

Elle s'était arrangé de parler assez fort pour que le voleur l'entende, mais avant qu'il ne puisse réagir, elle s'avança à la manière d'un chat, avec souplesse, vers lui. La neige qui lui montait à présent jusqu'au genou ne semblait pas l'entraver, comme si elle n'existait pas.
Lahira était maintenant à un mètre de distance du garçon, le sourire toujours au lèvre.
Le garçon n'avait pas bougé, et Laahira se rapprocha, inexorablement, comme une panthère vers sa proie. Mais ça, le petit crétin qui lui avait volé son bonnet ne le savait pas.
Ça y était. Lahira était maintenant aussi proche du Serpentard que la décence l'autorisait.
Une poignée de secondes. Rien de plus. Et Lahira attrapa violemment la veste du garçon et le frappa d'un beau cou de poing dans le nez. D'un geste vif, elle rattrapa son bonnet et dit d'une voix cinglante :
Ça, c'était pour mon bonnet.

La logique de choses aurait voulu qu'elle le frappe encore une fois, pour la boule de neige qui avait trempé son T-shirt. Mais Lahira était curieuse de la façon que réagirait le garçon.
Elle resta donc, prête à attaquer, avec une expression sauvage sur le visage.

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
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10 août 2018, 14:35
Juste pour rigoler  PV 
Je l’avais vue se baisser puis prendre une boule de neige toute fraîche. Elle avait faillit me la jeter mais quelque chose l’avait arrêtée. Dommage, les batailles de boule de neige improvisées c’est bien. Mais la colère avait fais face à un sourire presque sincère qui cachait une grande rage.

Oups, ...

Je la vit se rapprocher lentement de moi d’un air félin en me demandant à quoi elle jouait. Encore une fois, l’habitude pris le dessus. Je su qu’elle n’avait pas d’intention très amicales. Et je garda le silence.

Elle fut proche, très proche, trop proche. Et le coup. Le choc fit mal, mais la douleur, malgré la force, est une vieille amie. Une de mes vielles amies qui me rendais souvent visite dans le passé.

La goutte rouge tomba dans la neige et se dissolvait lentement en laissant une trace rougeâtre de son passage. Il n’y en eu pas de deuxième, ni de troisième par ailleurs.

Et je croisa le regard de la fille. Avec mon air si, ... particulier. Cet air que vous ne comprenez pas, cet air qui vous intrigue, cet air qui vous stoppe quoi que vous fassiez.

Mon sourire se tarit mais un coin de mes lèvres restèrent plissés comme un souvenir lointain et futur de ce qui s’était passé.

Le T-shirt trempé de la jeune fille contrastait plutôt bien avec son air rageur et ses paroles bien acerbes. Et beh, quel tempérament.

A ce moment là, je préférais ne pas répondre à son commentaire furieux, pour ne pas la contrarier encore plus. Le temps que les idées s’agitaient dans ma tête, je dis d’une voix imperceptible pour quiconque alentour. D’une voix un peu bouchée du nez. Ce qui se comprend, ...

« Hugo. »

« Je suis Hugo. »


Le visage de la fille toujours à l’affût de la moindre erreur de ma part.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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11 août 2018, 20:00
Juste pour rigoler  PV 
Le garçon de réagit pas. Lahira en fût étonné. En fait, son regard avait changé, sans qu'on puisse le déterminer.
Lahira regarda la goutte rouge qui avait coulé du nez du garçon jusque dans la neige. Cela rendait d'un contraste saisissant, intriguant, voir effrayant. Lahira aimait bien ces couleurs.

Elle n'avait plus trop envie de taper le garçon. Peut-être était son regard, particulier, qui avait effacé sa colère, ou peut-être était-ce toute cette neige. Comment pouvait-elle rester énervée dans un endroit si pur ?

Hugo.

Lahira releva ses yeux vers le garçon - Hugo. D'accord... Et alors ?

Je suis Hugo.

Lahira ne tint plus, et lança d'une voix sarcastique :
Bon, bah super. J'suis ravie pour toi.

Elle n'avait pas envie de lui dire son nom. Pas pour l'instant, en tout cas.
Lahira avait abandonné sa posture de guerrière, mais même naturellement, elle se tenait de façon féline prête à bondir à tout instant. Elle scrutait le visage du voleur.

Silence. Un peu gêné, d'ailleurs.

Lahira en profita pour réfléchir : quand ce garçon - Hugo (elle avait prit déjà l'habitude de le surnommer "garçon", dans sa tête), lui avait lancé ce regard bizarre, il lui avait semblé familier.
Ou est-ce qu'elle l'avait déjà vu ?

Sûrement dans un couloir, dans la Grande Salle. Ou en cours... De toutes façons, ça ne changeait rien : il était là, en face d'elle. Pourquoi réfléchir à ça ?

Lahira se reporta à Hugo : il s'était tourné, son dos faisant face à Lahira.
Un sourire malicieux aux lèvres, Lahira ramassa de la neige et en forma une belle boule blanche.
C'était bien simple... Sa cible ne se doutait-elle de rien ? Lahira s'en fichait, du moment qu'elle l'atteignait.

Un geste vif, bien cadré, et la boule de neige s'écrasa dans le cou d'Hugo.
Ben alors, tu te dégonfles ? rigola-t-elle d'une voix claire, bien que teintée d'ironie.

Lahira sentait qu'elle allait bien s'amuser. Peut-être qu'Hugo croirait qu'elle avait oublié de le préciser, mais tout le long de l'échange, elle avait fait attention à ne pas révéler quoi que ce soit sur elle.

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
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12 août 2018, 20:03
Juste pour rigoler  PV 
J'avais été pris de cours, en me retournant, je pensais la regarder s'éloigner. Je me serais embusqué et en attendant qu'elle se décide à repartir. Puis j'aurais relancé une boule de neige. Donc, j'avais bien été pris de cours : la fille - comment l'appeler autrement, elle ne m'avais pas dis son nom - m'avais devancé. La boule de neige m'avait atteint en pleine nuque.

Après le choc chaud du coup de poing, ce fut la douche froide, littéralement. Directement sur ma colonne vertébrale, c'était là où se situait le centre de contrôle de mes nerfs. Tellement froid que ça en était brûlant.

Je retint un cri de douleur. "Coup pour coup." C'est ça ? Pensais-je.
"Attention à toi."

Et avec des gestes vifs et précis, je ramassais de la neige et la relançais rapidement sur la personne qui pour l'instant je ne pouvais ni considérer comme une amie ni comme une ennemie.

"Que les hostilités commencent !"

Et le sourire malicieux qui ornait mon visage auparavant revint tandis que j'allais me cacher derrière l'arbre où tout avait commencé.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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13 août 2018, 11:42
Juste pour rigoler  PV 
Hugo se retourna, et  lança une boule de neige sur Lahira qui la rata de peu.
Que les hostilités commencent ! lança-il sur un ton théâtral.
C'est ça ! Tu vas morfler, mon gars ! répliqua l'aiglonne en rigolant.

Il y a quelques minutes, Lahira n'avait qu'une envie : réduire en bouillie chaque centimètre de peau non-recouvert de vêtements chauds du voleur. Maintenant, elle se sentait de bonne humeur. Elle avait envie de rigoler, et de s'amuser...
C'était bizarre que ce garçon, inconnu jusqu'à présent, puisse calmer le courroux de l'indienne, rien qu'avec son petit sourire de lutin.
Et puis, pas besoin de se forcer pour rire avec lui.

Bah alors ? Tu te caches ? demanda Lahira d'une voix acerbe en le voyant disparaître derrière l'arbre.

Hugo ne répondit pas. En fait, l'aiglonne se demandait même s'il l'avait entendu : la neige tombait de plus en plus fort, les flocons de plus en plus épais. A travers le rideau blanc, elle peinait même à apercevoir l'arbre où Hugo s'était caché.
Apparemment, Hugo n'avait pas les mêmes problèmes de visibilité, car une grosse boule de neige atteignit Lahira en pleine tête.
Toussant, crachant, pour enlever la neige qui s'était infiltrée dans sa bouche, Lahira cru entendre l'écho d'un rire.
Tu vas me le payer ! hurla-t-elle.

Bizarrement, toutes les pensées de bonne sympathie décerner à Hugo avaient disparut au moment même où la neige était entrer en contact du visage de la Serdaigle.
Mais bon, la colère restait teinté d'amusement.

Hugo visait bien. Lahira ne gagnerait peut-être pas contre lui en duel ouvert. Le mieux était d'opter pour la ruse, mais l'adversaire restait un Serpentard... Tant pis, Lahira aller compter sur sa discrétion.
De sa démarche féline te silencieuse, elle contourna largement le chêne où Hugo était tapi.
Cherchant sûrement Lahira, Hugo se retourna, et faillit la voir. Elle eut juste le temps de plonger dans la masse immaculé, qui était maintenant de plus d'un mètre.
Maintenant, elle était définitivement trempée.

Lahira rampa jusqu'a l'arbre. Elle était sûre qu'Hugo était rusé, et qu'il se douterait de sa tactique. Mais, heureusement, il ne l'avait toujours pas trouvé.
La Serdaigle était assez proche, maintenant. Alors, elle bondit avec un hurlement sauvage.
Elle réussit à le plaquer à terre - comme quoi, elle était plutôt forte. Ne connaissant pas le forces physiques de son adversaire, il fallait faire vite : sans ménagement, elle lui fourra une grosse poignée de neige dans la bouche.

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24 août 2018, 18:48
Juste pour rigoler  PV 
Caché derrière l’arbre, j’avais une visibilité parfaite sur ma pseudo-ennemie. Car elle était plus une amie, enfin je l’espérais, si je pouvais m’avancer sur le sujet cette bataille m’avait plutôt l’air amicale. Sauf que j’étais en train de gagner la première manche.

La fille ne devait rien voir d’où elle était mais, de mon côté, les boules d enneigés fusaient et atteignaient toutes leur cible. En l’occurrence, c’était l’aiglonne.

Mais brusquement, la neige forma un rideau opaque devant mes yeux, et j’avais perdu la fille des yeux. Mince ! Où était-elle ? Je crus l’apercevoir derrière moi mais en me retournant il n’y avait plus rien du tout. Elle essayait de s’approcher de moi discrètement et ça marchait ! Comble de malchance pour ma part, je dû essuyer mes lunettes car elles avaient finis par être trempées.

Et je me retrouva au sol, ne comprenant rien et chevauché par une masse sombre. La neige était épaisse et m’avais permis de ne pas me faire mal pendant la chute. Ce fut autre chose qui m’aurait arraché un cri suffoqué si j’en avait été capable. Ma bouche débordante de neige ne pouvait émettre aucun son. Je crachait donc avec difficulté cette eau glacée qui malheureusement n’avait pas pris que ma bouche en otage. Elle commençait à descendre le long de mon T-shirt et à me glacer le torse. Brrr. Un froid polaire.

Tu veux jouer à ça ? Tu vas voir ? Je ne suis pas à Serpentard pour rien, les esprits malins s’y réunissent ! D’un geste qui ne dura que quelques millièmes de seconde, je sortis imperceptiblement ma baguette magique de ma poche.

« Wingardium Leviosa. »

Et le corps de la fille se leva en l’air pour se poser proche de moi, mais pas assez pour qu’elle contre-attaque directement. Je m’élance tel un puma et les positions s’inversèrent.

« Tiens, cette fois-ci, c’est à ton tour ! » mes yeux pleins de malice avaient pardonné l’acte imprudent de la Serdaigle. »La vengeance est un plat qui se mange froid, avec la neige, la vengeance allait être très froide.

Je retira les bottes de la fille et les lui fourra dans la neige gelée. Sans attendre la contre-attaque je m’écarta soudainement et recula pour éviter le pire.

« Combattu, souvent. Battu, parfois. Abattu, jamais. »

Puis, après quelques instants, je dis :

« Sans ton prénom, je ne sais pas à qui je m’adresse. Mais, si je ne sais pas à qui je je m’adresse, j’ai droit à tout les coups ! À toi.»

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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30 août 2018, 20:35
Juste pour rigoler  PV 
Le garçon cracha, toussa et surtout, frissonna : de la neige glacé lui avait coulé sur tout le surf.
Chacun son tour, pensa l'aiglonne, sans pitié.

Soudain, Lahira fût soulevé du sol et projeté quelques mètres plus moins. Elle réussit à sauter sur ses pieds, tout en identifiant la cause de se retournement de situation : Hugo lui avait lancé un sort, sa baguette discrètement pointé sur le flan de l’aiglonne. Son incantation n'avait sûrement été qu'un murmure, et c'était perdu dans le vent.
Tiens, cette fois-ci, c'est à ton tour ! s'écria Hugo, le regard malicieux. Combattu, souvent. Battu, parfois. Abattu, jamais.

Cette dernière petite phrase laissa Lahira perplexe. Hugo était-il un bagarreur ? Lahira haussa des épaules, et tendit l'oreille pour entendre les nouvelles paroles du Serpentard :
Sans ton prénom, je ne sais pas à qui je m'adresse. Mais, si je ne sais pas à qui je adresses, j'ai droit à tous les coups ! A toi.

Lahira eut un sourire. Quelle blague ! Le vent étant tombé, elle n'eut pas a hausser le ton :
C'est du chantage ? Eh bien... Non. Non, je ne bouge plus. Je ne me bas plus. Et je ne te dirais pas mon nom non plus.

Et toc ! Dans tes dents, Hugo, pensa Lahira avec amusement.

Il avait envie de se battre. Et ben non, tant pis pour lui.
Avec les flocons de neige qui tombaient encore, la jeune fille eut du mal à voir le visage de"ex-adversaire". Pourtant, elle crut voir une petite grimace...d'incompréhension ? de déception ? d'amusement ? Devant ce petit toc, l'aiglonne éclata de rire.
J'ai trop froid pour continuer la bataille. Mais d'un côté, je n'ai pas envie de partir... On fait un tour ? proposa-t-elle.

Si il refusait, tant pis, elle retournerait au chaud dans sa salle commune. Si il acceptait, il pourrait discuter en peu, et puis...voilà, c'est tout. En surface, la réponse d'Hugo importait peu : ce n'était qu'un garçon encore inconnu avec qui elle avait fait une bataille de boules de neige. Mais au fond d'elle, elle avait quand même un petit bout d'espoir d'avoir une réponse affirmative...

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05 sept. 2018, 11:35
Juste pour rigoler  PV 
Puis rien, ...

Après s’être attendu au pire, rien ne vint.

Et toujours rien.

Seules les paroles de la fille m’atteignirent. « Rien d’autre, tu es sûre ? Tu ne feras pas d’autres attaques ?». Et soudain je tilte :

Colère

« Je ne fais jamais de chantage, j’essaie de rester fidèle à moi même. »

Puis compréhension. J’ai pour habitude de me mettre à la place des gens pour savoir ce qu’ils ressentent. Et je comprends.

Ou pas.

Mais je continue quand même.

« Je ne fais jamais de chantage, car c’est une certaine base de l’injustice. Et l’injustice et moi, on est pas potes. »

Pause.

« Cela dit, je veux bien ton prénom. »

Mais ces paroles se perdent dans celles de la fille. « Tu as froid ? Ça m’étonne pas. Tu ne veux pas partir. Je suis aussi mystérieux que ça ? On fais un tour ?


« Oui. »

Pause.

« Mais à une condition, et ce n’est pas du chantage car il n’y a pas d’injustice, je veux ton prénom. Considère que je t’ai déjà donné le mien et que donc, nous ne sommes pas à égalité l’un et l’autre. »

Pause.

« Du coup, ton prénom ? »

Et tandis qu’elle réfléchit, nous marchons tant bien que mal sur la neige fraîche qui nous bloque le passage.

Jusqu’au lac, gelé lui aussi. Nos corps ne soufferts du froid. Mais l’eau peut prendre plusieurs formes. Comme notre bataille. Mais l’issue était incertaine, cette fois-ci, pas besoin d’être bon en cours pour en connaître le final, pas besoin d’être du tout.

Imprévisible.

Hugo Rolanbri-IIème année
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