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30 sept. 2018, 14:52
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
[PV : Jules Circinus]


30 septembre 2043
17h30

-Non loin du parc-

Ce petit vent frais était idéal pour garder les idées claires.
Déambulant dans le couloir exterieur qui menait au parc du chateau, Gabryel se dit qu’il en avait besoin.
Sa nuit avait été entrecoupée de rèves étranges dans lesquels sa baguette lançait des sorts malgré lui.
Dans l’un de ses songes, il avait pétrifié sans le vouloir son meilleur ami Grégoire qui vivait en Ecosse.
Dans un autre, son chat Moustache flottait au plafond aprés s’être frotté à sa baguette.

Gabryel avait décidé la veille de tester ses connaisances acquises en Sortilèges.
A vrai dire, pour le moment, il n’en avait étudié qu’un : La transformation.
Certain de se prouver qu’il était doué en magie, il préférait s’entrainer loin des autres élèves pour être sûr qu’aucune moquerie ne fredonnerait à son oreille sa mesquine comptine.

Gabryel se dirigeait vers une petite arrière-cour en contrebas du parc, sur laquelle débouchait quatre escaliers menant à différentes aîles du chateau. Il descendit quelques marches après avoir longé d’épais murs rocheux.
L’endroit était désert. Personne n’avait eu la même idée que lui, tant mieux !
Quelques rayons de soleil illuminaient les milliers de pierres qui composaient le plafond et l’ensemble du lieu. Elles brillaient, majestueuses, supportant le poids de Poudlard depuis des siècles.
Le vent s’engouffrait par les gigantesques arcades voutées rocheuses de la cour, ouverte d’un côté sur le parc, de l’autre sur le lac bleu azur. La vue était à couper le souffle. Au loin, la forêt semblait former un rempart sur l’étendue d’eau.

Gabryel rèvassa quelques instants sur ce paysage féérique puis regarda autour de lui. Quel était le meilleur endroit pour s’installer ?
Il releva le col de son manteau et mis sa capuche. Les courants d’air lui donnaient des frissons.
Il apperçut une énorme pierre plate lissée par le temps, nichée entre deux chambranles d’esacliers. Le jeune sorcier s’y installa. Il sortit de sa besace sa baguette.
Longue de 34,3 cm, elle était composée de bois clair en noyer. En son coeur, un ventricule de Snallygaster, créature mythologique mi-oiseau, mi-reptile.
Le principal trait de caractére de cet animal était la curiosité, dont ne manquait pas Gabryel. L’osmose entre lui et l’objet avait été immédiate, l’enfant l’avait ressentie instantanément. Ce fût comme une évidence.

Il se souvint le jour de sa visite sur le Chemin de Traverse, dans la petite boutique mystèrieuse où Monsieur Ollivander lui avait posé la baguette magique dans la main.
Il en avait d’abord testé une première mais ni lui, ni la baguette ne semblaient vouloir faire la route ensemble. Il avait sentit l’objet fuyant et n’avait aucun plaisir à le manipuler.
Mais à peine cette seconde baguette avait frollée ses doigts, une onde de confiance et de bien-être l’avait traversé. Toutes ses terminaisons nerveuses sembaient s’être éveillées. Une connexion immédiate s’était établie entre son corps et sa baguette, qui devint instantanément une extension de son esprit.

Gabryel avait maintenant déniché une caillou, ni trop épais, ni trop fin. Il avait en tête de s’essayer dessus en le métamorphosant en serrure. Il ne savait pas du tout si c’était possible et n’avait suivit qu’un cour jusqu’ici. Toutefois, à l’époque où ses parents lui avouérent ses aptitudes le jour de ses 6 ans, s’en étaient suivis une série de curieux évènements magiques : La queue de Moustache transformée en parapluie un jour de pluie, la neige du jardin devenue glace au chocolat un soir d’hiver... Peut-être qu’en se concentrant sufisamment et avec de l’entrainement, ce sort ne serait pas si « sorcier » à envoyer !

Gabryel déposa le caillou choisit face à lui. Il commença par déployer son bras d’avant en arrière, en articulant son poignet à gauche puis à droite. Il tenait fermement sa baguette en effectuant des rotations verticales et horizontales du bout des doigts.
Après quelques minutes, il décida que le moment était venu de se jeter à l’eau.
Il pointa sa baguette en direction de la pierre cobaye, se redressa pour que son dos soit droit et solide. Les jambes tendues, il la fixa en se concentrant sur l’image d’une serrure.
L’idée de Gabryel était de prononcer une formule dont le pouvoir accentuerai le sortilège de transformation jeté. Il lui apparaissait malin de combiner le geste avec un amplificateur de sorts.

- Gabryel : « Magicus Extremos ! »

Malgré lui, Gabryel avait fermé les yeux juste à l’instant choisit par sa baguette pour lancer une violente étincelle. Un bruit de pétard résonna dans la petite cour.
La force du jet l’avait projeté en arrière. Les fesses posées au sol, Gabryel ouvrit les paupières. Devant lui, la pierre sur laquelle semblait avoir rebondit son incantation s’était fendue en deux. Une fine fumée blanche coulait le long des petits débris de roche noircie.
Manifestement, la foudre produite par sa baguette avait ricoché avant de se loger ailleurs, mais où ?
Le Gryffondor regarda autour de lui.

A sa gauche, une silouhette se tenait debout. Il leva les yeux et son regard croisa celui d’un jeune garçon, manifestement un Première année comme lui, sauf qu’il arborait sur son manteau l’écusson de la maison Poufsouffle. Les yeux de son camarade étaient exhorbités, comme s’il avait assisté à un évènement incroyable.
En observant les pantoufles du Poufsouffle, Gabryel s’apperçut que la semelle gauche de l’apprenti-sorcier était un coffre fort fermé sur une une serrure à code.
Cela donnait l’impression que la chaussure était encastrée dedans...
Il savait maintenant où avait attérit son sortilège.

Gabryel rougit instantanément. Son niveau de stress venait de grimper à 9/10.

- Gabryel : « je sssssusu...suis navvvvvré... »
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 21 sept. 2019, 22:12, modifié 17 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

30 sept. 2018, 17:16
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Il était 17 heures et quart quand Jules décida de sortir de la salle commune de sa maison. Le jeune sorcier ne savait pas vraiment où il allait aller mais, il voulait juste s'isoler pour pouvoir réfléchir.
Une fois la porte en forme de tonneau franchit, un vent frais parcourut son corps, jusqu'à faire frétiller ses cheveux bleutés. Vêtu de son pull-over noir et jaune, il savait qu'il allait faire une hypothermie s'il y allait de cette manière. Il fit donc demi-tour pour rejoindre son dortoir afin de s'équiper d'un épais manteau.

Le garçon parcourut les couloirs, descendit une large escalier en pierre, un livre sur les créatures magiques à la main.  Il franchit la large porte d'entrée, passa par le patio arboré d'élèves de maisons confondues. Arrivé dans le parc, Jules décida de passer son chemin en voyant un groupe de Serpentard en train de le fixer d'un regard moqueur. Il descendit quelques marches épaisses comme les rambardes du château. Il longea d'énormes murs en pierre et trébucha sur une roche qui dépassait du sol. Jules lâcha son livre et se rattrapa à l'aide de ses mains. Son ouvrage s’abîma dans la chute; c'est alors qu'il sortit sa baguette et d'un geste en forme de "G",  dit d'un ton clair :
-"Oculus Reparo !"

Le livre retrouva son aspect de base et, Jules continua sa route après l'avoir récupéré. Il arriva dans un petit court non loin du parc, où un jeune garçon qui arborait les couleurs de Gryffondor, s’entraînait à jeter des sorts sur des ... pierres. 
 
Jules le regardait faire, sans qu'il ne s'en aperçoive. Il constata que le jeune Gryffondor n'était pas serein, c'est alors que le Poufsouffle s'approcha de lui afin d'essayer de l'aider. Il fut stopper au moment où le garçon jeta un sort sur la pierre, dans un bruit atroce. Il voulu bouger mais, c'était impossible. C'est alors qu'il scruta la pierre : elle était découpé en deux et une fine fumée blanche s'en échapper. 
De moins en moins rassuré, Jules, toujours immobile, tourna son regard vers son pied gauche et, fut surpris de voir qu'il n'avait plus deux pieds mais qu'un : l'autre c'était transformé en coffre fort, orné d'un cadenas à quatre chiffres.

Les deux élèves de première année se scrutèrent, dans l'incompréhension. Un silence s'installa dans le parc jusqu'à ce que l'élève de Gryffondor s'exclama :
- "je sssssusu...suis navvvvvré..." 

C'est alors que Jules reprit en lui :
- "Que dois-je faire à présent ?"

- "Surtout ne bouge pas" expliqua Gabryel dans l'incompréhension totale. 

- Jules : "Aide moi alors, s'il te plait"
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:00, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

30 sept. 2018, 19:00
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
- Jules : « Que dois-je faire à présent ? »

Le jeune Poufsouffle se tenait figé, le pieds-coffre en avant, et semblait aussi désapointé que Gabryel.

Gabryel se remémora soudain l’histoire qu’il avait entendue un jour dans la serre. Un élève de 3ème année avait voulu aider une amie dont le sort de floraison rapide s’était retournée contre elle.
La jeune fille s’était vue pousser des tiges et des feuilles sur les bras et les jambes. Dés que son camarade toucha la demoiselle pour la secourir, des feuilles commencèrent à son tour à lui pousser dans le dos. Les deux élèves s’étaient métaphorsés en rosiers.
Le sortillège lancé avait légèrement vrillé.

Le Gryffondor, encore rouge de honte, préféra que son camarade se déplace le moins possible, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun risque. Avec la magie, la prudence s’imposait.

Il adressa au garçon un conseil bref, en essayant de ne pas bégayer pour se faire bien comprendre :

- Gabryel : «  Surtout ne bouge pas... ».

Pour le coup, il n’avait pas été aussi rassurant qu’il l’aurait souhaité.

- Jules : « Aide moi alors, s’il te plait ».

Gabryel se releva et se dirigea vers le jeune Poufsouffle immobile, à quelques pas de lui.

- Gabryel : «  Au fffait, moi c’est Gabryel Fleurdelyss. Vraiment déssssolé, mon ssssort à ricccoché sur ta chaussure... Je voulais transfffformer ce caillou en sssserrure... ».

Il fit un signe de tête, l’air gêné, vers l’apprenti-sorcier pour le saluer, espérant que celui-ci ne lui en voulait pas trop.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

30 sept. 2018, 19:21
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Jules se passa la main dans les cheveux, comme il en avait l'habitude : c'était comme un reflex qu'il avait acquit. Le doute s'empara de Jules et ce dernier se mit à rire. En effet, il n'arrive presque jamais a resté sérieux dans de telles situations. D'un regard douteux, le petit Gryffondor le fixa en se demandant ce qu'il lui passait par la tête. Il se releva, s'approcha de Jules, tendit sa main et dit :
- "Au fffait, moi c’est Gabryel Fleurdelyss. Vraiment déssssolé, mon ssssort à ricccoché sur ta chaussure... Je voulais transfffformer ce caillou en sssserrure..."

Jules, d'un ton tout à fait honnête répondit :
- "Ce n'est rien. A vrai dire, cela m'amuse beaucoup. Je ne me suis pas présenté, je suis Jules Circinus et comme tu as dû le voir à mon pull, je suis un Poufsouffle."

Le premier contact des deux garçons était vraiment farouche mais très humoristique.
Jules s'abaissa d'un geste relativement calme pour regarder comme était constitué le cadenas qui bloqué l'ouverture du coffre : Quatre roulettes avec inscrits les chiffres de 0 à 9 dessus étaient présentes sur le cadenas. Jules, sous son faux air de Sherlock Holmes, chez les Moldus, reprit :
- "Nous avons un problème mon cher Watson : il faut trouver la combinaison du cadenas si nous voulons me sortir de cette galère."

Les deux sorciers se mirent à rire sans que rien ni personne ne puissent les déranger.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:02, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

30 sept. 2018, 22:55
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
- Jules : « Ce n'est rien. A vrai dire, cela m'amuse beaucoup. Je ne me suis pas présenté, je suis Jules Circinus et comme tu as dû le voir à mon pull, je suis un Poufsouffle».

La voix du jeune Poufsouffle était tout à fait aimable et détendue. Le garçon ne tenait pas rigueur à Gabryel de sa maladresse. Il sembla même interessé par le cadenas que composait l’ouverture du coffre.
C’était un système de roulettes chiffrées courant. Ses parents en avaient plusieurs au chateau, pour y ranger des papiers, des objets sentimentaux auxquels nous tenions ou autres objets précieux.

Il s’agissait maintenant de trouver le bon code à quatre inconnues pour libérer Jules, qui s’exclama soudain :

- Jules : « Nous avons un problème mon cher Watson : Il faut trouver la combinaison du cadenas si nous voulons me sortir de cette galère ».

Gabryel s’apprêta à se confondre en excuses mais le rire spontanné de Jules fut communicateur. Gabryel explosa à son tour d’un grand rire tant la situation était ubuesque, et son camarade ne manquait pas d’humour.
D’autres auraient certainement pesté de se retouver ainsi bloqués, mais Jules au contraire s’en amusait.

Après avoir repris sa respiration entre deux gloussements, Gabryel réfléchit quelques secondes devant les roulettes du coffre.

- Gabryel : « A mon ssssens, le code à un rapport avvvec toi ou mmmoi. Le sortilège a riccccoché sur tttoi mais c’est mmmoi qui l’ai lançé. Va ssssavoir avec la magie. En plus, je l’avvvvais combiné avvvec un amplificateur de puissance.

Gabryel rougit en avouant cela. Il savait qu’il fallait être plus que précautionneux avec la magie, et pourtant il avait pris des risques : Tenter des incantations que l’on ne maîtrise pas et par dessus tout les mixer relevait de l’inconscience. Il avait pris une bonne leçon et espérait que Jules ne le dénoncerait pas...

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

01 oct. 2018, 07:34
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
5 bonnes minutes s'étaient écoulées depuis le jet du sort. Jules était toujours debout, à attendre, avec un pied cube ; tandis que Gabryel lui, s'était relevé et approché du petit Poufsouffle. Jules regardait attentivement le cadenas ainsi que Gabryel, ce dernier s’exclama, après un petit gloussement :
- "A mon ssssens, le code à un rapport avvvec toi ou mmmoi. Le sortilège a riccccoché sur tttoi mais c’est mmmoi qui l’ai lançé. Va ssssavoir avec la magie. En plus, je l’avvvvais combiné avvvec un amplificateur de puissance."

Jules avait un peu de mal à le suivre dans ses phrases à cause de son bégaiement, qui était sûrement accentué avec le stress. Malgré tout, le Pouffy s'abaissa, frotta le sol afin de pousser les cailloux et s'assit : Le poids du coffre pesé sur sa cheville bien qu'il soit en contact avec le sol. Jules attrapa un caillou, le remua dans sa main moite et sombra dans une grande réflexion. Pendant ce temps, le petit Gryffondor s'était installé sur le sol, face à Jules, et dessinait sur la terre humide des dessins incompréhensibles. Le jeune garçon semblait lui aussi réfléchir, mais c'était moins certain.

C'est alors qu'un groupe d'élèves de Serpentard se mit a passé à proximité des deux garçon. Gabryel enleva son gros manteau, le déposa sur le pied-coffre de Jules, et commença à lui parler. Ne comprenant pas pourquoi, Jules voulut retirer le manteau mais fut stopper dans son élan par Gabryel. Toujours dans l'incompréhension, il le regarda et, remarqua que le petit Gryffondor lui faisait des clins d’œils afin de le prévenir qu'ils n'étaient plus seuls. Le groupe d'environ cinq élèves passa, sans même adressé un regard aux deux petits sorciers. Jules releva le regard et vit inscrit, sur le dos de l'un d'entre eux, un beau "12". Jules s'écria donc :
- "Dis ! Je crois avoir trouver l'un des nombres du cadenas : le 12 car c'est le jour de mon anniversaire."
 
Gabryel releva la tête, scruta Jules d'un regard relativement pessimiste.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:04, modifié 2 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

01 oct. 2018, 13:07
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Le temps passait vite, cela faisait un moment que le sort jeté par Gabryel pour transformer un caillou en serrure avait malencontreusement ricoché et finit sa course sur la chaussure de son camarade Jules.
Même si ce dernier se montrait patient et de bonne humeur, le Gryffondor se devait de l’aider à sortir rapidement de ce guépier.

S’étant assuré de dissimuler sous son manteau le pieds-coffre de son compagnon au passage d’un groupe d’élèves Serpentard, (autant s’éviter des moqueries), Gabryel répertoriait les idées de codes lui venant à l’esprit. A l’aide d’un baton, il inscrivait sur la terre humide trois listes de dates ayant un rapport avec lui.
Jules, après le passage du groupe, s’exclama :

- Jules : « Dis ! Je crois avoir trouvé l'un des nombres du cadenas : le 12 car c'est le jour de mon anniversaire »

Gabryel profita de l’idée du jeune Poufsouffle, même si cette première tentative lui paraissait un peu trop simple, pour lui exposer la sienne.
Il le regarda et lui indiqua du doigt les suites chiffrées qu’il avait composées en différentes cases :

- Gabryel : « Dans la cococo...lonne, de droite, nous y noterons nos dates de naissssances et ausssssi celles des personnes proches de nnnnnous, jours et mois, ou mois et années. Il ffffaut s’assurer de ne ppppas en oublier... »

Gabryel voulait procéder par méthodologie d’éliminations. Revenant aux trois cases sur le sol, il ajouta :

- Gabryel : « Dans celle de gauche, les dates marqqqqquantes, des évènements impppportants de nos vvvies... Et ddddans la dernière, vvvvide pour l’instant, les dates que l’on peut avvvoir en commun toi et moi. Une fois nos listes écrites, nous esssssaierons chaque ddddate sur le verrrou ».

Le jeune Poufsouffle acquiesça mais ne semblait pas totalement convaincu.
Assis par terre, à l’aide d’une brindille en guise de crayon, chacun inscrivait sur le sol les dates en question.

Gabryel supposa que les trois dates de naissances gravées par Jules dans le premier carré étaient la sienne, et celle de ses parents.
Il voulut en savoir un peu plus sur son camarade :

- Gabryel : « Tttu n’as ppppas de frères et ssssoeurs ? Moi non pppplus ».

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

01 oct. 2018, 18:47
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Presque 20 minutes s'étaient écoulées depuis le lancé de sort mais Jules n'en avait pas confiance puisqu'il avait perdu toute notion de temps depuis que son pied c'était transformé en coffre fort.
Jules observait attentivement les gribouillis de Gabryel et s’aperçut que ce n'était pas que de simples dessins incompréhensibles mais des séries de chiffres, classées dans des colonnes.
Gabryel s'aperçut que ses faits et gestes étaient observés par le jeune Poufsouffle, c'est alors qu'il lui indiqua du doigt les suites chiffrées qu’il avait composées en explicant :
- "Dans la cococo...lonne, de droite, nous y noterons nos dates de naissssances et ausssssi celles des personnes proches de nnnnnous, jours et mois, ou mois et années. Il ffffaut s’assurer de ne ppppas en oublier..."

Jules avait comprit où il voulait en venir mais, se dit d'un voix imaginaire que ça allait être très long à effectuer. C'est alors que Gabryel, qui venait de reprendre sa respiration, continua :
- "Dans celle de gauche, les dates marqqqqquantes, des évènements impppportants de nos vvvies... Et ddddans la dernière, vvvvide pour l’instant, les dates que l’on peut avvvoir en commun toi et moi. Une fois nos listes écrites, nous esssssaierons chaque ddddate sur le verrrou."

Ses explications avait embrouiller le sorcier vêtu de jaune et noir mais il essaya tout de même d'inscrire les dates marquantes de sa vie et commença par la date de naissance de mère : 30/08/03. Il enchaîna par la sienne : 12/08/32. Et inscrit le 15/02/03, date de naissance de son père. Se sentant observé par le petit Gryffondor, le Pouffy se stoppa d'écrire et c'est alors que Gabryel demanda :
- "Tttu n’as ppppas de frères et ssssoeurs ? Moi non pppplus."

Jules reprit, sous forme de grand monologue :
- "Je n'ai pas eût la chance d'avoir un petit frère ou une petite sœur. Je viens d'inscrire la date de naissance de ma mère, la mienne ainsi que celle de mon père. Je doute fortement que ce soit la résolution du code. Je suppose qu'il faut trouver une date qui euhhh, nous ait marqué notre esprit à vie."

Jules reprit son souffle, baissa son regard vers le cadenas et remarqua quelque chose d'étrange, comme une marque d'un choc. Ce creux avait une forme que Jules avait du mal à définir. A l'aide de ses doigts, alors recouverts de terre, il nettoya le fente et c'est alors qu'un signe apparu, identique à celui-ci : " > ".
Ce symbole disait quelque chose à Jules, c'était un symbole qu'il avait vu durant sa primaire, dans l'école moldue. C'est alors que le Poufsouffle s'écria :
- "Eh ! Regarde ça ! C'est un signe mathématique signifiant "plus grand que" ! Maintenant, va savoir pourquoi est-il là..."

Le regard de Gabryel se remplissait d'étoiles quand Jules plongea dans une réflexion profonde. Le jeune sorcier savait au fond de lui pourquoi ce signe était là, sur le cadenas, mais il n'arrivait pas à sortir ses explications. A sa grande surprise, Gabryel expliqua pourquoi ce signe était présent. Il signifiait que le plus grand des deux garçons se verrait inscrire son nombre à deux chiffres en premier sur le cadenas.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:05, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

02 oct. 2018, 21:49
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
- Jules : « Je n'ai pas eût la chance d'avoir un petit frère ou une petite sœur. Je viens d'inscrire la date de naissance de ma mère, la mienne ainsi que celle de mon père. Je doute fortement que ce soit la résolution du code. Je suppose qu'il faut trouver une date qui euhhh, nous ait marqué notre esprit à vie ».

La réponse de Jules n’appelait pas à approfindir la question de Gabryel, quelques secondes gêné à l’idée d’avoir été trop curieux...
Lui avait Grégoire, son meilleur ami avec lequel il avait passé toute son enfance. Lorsqu’il pensait à Grégoire, le coeur de Gabryel tissait une toile autour de sa tristesse, pour atténuer la nostalgie et le manque. Il ne s’étaient pas encore écrit. Le temps s’était enfuit à la vitesse d’une étoile filante depuis son arrivée à Poudlard.

Jules avait raison, se dit Gabryel. Le ricochet de son sort sur la chaussure de son camarade Poufsouffle avait forcément une corrélation avec la résolution du problème. Le code du coffre devait se composer de chiffres communs aux deux apprentis-sorciers.

Alors que Gabryel s’apprétait à ne remplir que la dernière case du shéma dessiné au sol, il s’apperçut que Jules avait porté son attention sur le cadenas et l’observait intensément. Ce dernier passa son doigt sur l’une des roulettes chiffrées, ce qui découvrit une minuscule inscription gravée : « > »

- Jules « Eh ! Regarde ça ! C'est un signe mathématique signifiant "plus grand que" ! Maintenant, va savoir pourquoi est-il là..."

Les yeux bleus de Jules semblaient poser cent questions silencieuses que partageait Gabryel. Pourquoi ce signe avait-il été gravé ? Y avait-t-il un rapport avec le code ?
Gabryel eut une pensée fulgurante. Jules avait en fait lui-même donné la réponse aux questions. Ce signe, à cet endroit précis du coffre, ne pouvait signifier qu’une seule chose : En restant sur la logique de chiffres en lien avec lui et son compagnon d’infortune, la première paire numérotée du cadenas revenait au plus grand des deux camarades.

- Gabryel : « Ce signe ssssignifie que le plus grand de nous ddddeux doit inscrire son nombre ffffétiche... »

Son excitation montait au même rythme que sa certitude d’avoir résolu un première partie du code.

- Gabryel : « Ccccombien mmmme...mesures-tu Jules ? Tu es plus gggrand que moi, c est sssûr, je fais 1m46...

Jules semblait déja réfléchir aux chiffes qu’il allait composer...

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

02 oct. 2018, 22:29
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Les minutes s'écoulaient, le temps se couvrait, le froid se fit ressentir mais ils étaient toujours là, à réfléchir au beau milieu du parc. Jules, qui avait découvert l'inscription mathématique sur le cadenas, réfléchit toujours sur les dates qui pouvaient être importantes et donc, être une partie du code du cadenas qui bloquer l'ouverture du coffre fort. Gabryel brisa le silence pesant en expliquant :
- "Ce signe ssssignifie que le plus grand de nous ddddeux doit inscrire son nombre ffffétiche..."

Jules l'écouta d'une oreille et remarqua que c'était exactement ce qu'il pensait. Il trouva donc qu'ils étaient sur la bonne voie car ils arrivaient à avoir une méthode de réflexion similaire. Le jeune Gryffondor continua :
- "Ccccombien mmmme...mesures-tu Jules ? Tu es plus gggrand que moi, c est sssûr, je fais 1m46..."

- "Cent cinquante six centimètres, je mesure 1m56. Cependant, je doute fortement que ce soit la résolution du code puisque la somme des chiffres de notre taille est égale à six alors qu'il n'y a que quatre roulettes." enchaîna Jules.

Toujours plongé dans ses réflexions, le jeune Poufsouffle se mit à gémir de douleur. En effet, ce dernier venait d'avoir une crampe au mollet puisqu'il n'avait pas bougé sa jambe depuis plus de 30 minutes. Inquiété, Gabryel se rapprocha et rassura Jules en lui disant que ça allait passer.

- "J'ai trouvé !" cria alors Jules, "Tout est question de logique ! Tu es un Gryffondor, je suis un Poufsouffle. Dans la Grande Salle, les sabliers compteurs de points sont disposés de cette manière : Gryffondor - Serdaigle - Poufsouffle - Serpentard". Cela signifie que tu ton chiffre doit être avant le mien. Cependant, j'ai cru comprendre que tu étais né le 11 Janvier en lisant tes inscriptions sur le sol, ton chiffre doit être plus grand que le mien : d'où le symbole " > " sur le cadenas !"

Jules trouva que ses explications étaient loin d'être claires mais, il espéra tout de même que le jeune sorcier Gryffondor avait comprit.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:06, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.