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03 oct. 2018, 00:03
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Gabryel retira son manteau.
La lumière du jour s’amenuisait, un vent frais cinglait par alternance leurs visages et leurs jambes.
Jules tenait la même position assise depuis presque deux heures et essayait de dissimuler la crampe persistente de son mollet.
Le Gryffondor enveloppa sa veste autour de la cheville de son camarade afin que la chaleur réactive la circulation sanguine.

Le Poufsouffle et lui n’avaient qu’une envie, se dépatouiller de cette galère. De fait, chacun tentait de trouver avec acharnement la signification du « > », ne facilitant pas entre eux la communication.
Et puis ce foutu code n’était en aucune façon aisé à solutionner !

Gabryel confirma à Jules que son idée était bien trouvée, et qu’il était né un 11 janvier. Jules avait quant à lui indiqué 0908 dans la première colonne des inscriptions au sol.
Selon la logique du Poufsouffle, c’était au Gryffondor de noter ses deux premiers numéros fétiches, soit le 11. Pourquoi pas ? Gabryel n’aurait pas spontanément fait ce choix mais cela semblait logique tout compte fait.

Gabryel se saisit délicatement du cadenas et fit tourner la première roulette sur le 1, puis fît de mème avec sa jumelle.
Une ou deux secondes s’écoulèrent durant lesquelles les deux élèves avaient retenu leurs respirations.
Il se regardèrent.
Rien ne se passa.
Evidemment.
Gabryel éclata de rire !

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

03 oct. 2018, 21:42
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Le froid et l'obscurité avaient remplacé les quelques rayons de soleil. Ils étaient là, par terre, en train d'essayer d'ouvrir le cadenas. A la base, chacun avait sa méthode, mais ils s'étaient mit d'accord sur le fait que Gabryel devait inscrire ses deux chiffres en premier. Jules n'avait pas la moindre idée de ce que pourrait être son code. En revanche, le petit Gryffondor semblait avoir plus d'idée. Jules sombra dans une grande réflexion, il inscrivait des séries de chiffres sur le sol, faisait des schémas quand soudain, il s'écria :
- "J'ai une idée ! En fait, cela va être assez long ce que je vais t'expliquer", il reprit alors sa respiration et enchaîna d'une voix triste : 
"Mon père est décédé une semaine après ma naissance, soit le 19 Août, suite à un incendie il a perdu la vie en me sauvant. Il devait être aux alentours de 23 heures quand le bas de ma maison se mit à brûler. Ma mère sortit de la maison et mon père était monté dans ma chambre pour me sauver. Les flammes s'installèrent dans les escaliers, ce qui bloqua le passage. Ma mère, en pleurs, était en contrebas de la fenêtre. Mon père me prit et me jeta par la fenêtre. Ma mère me rattrapa mais, quand mon père voulut sauter pour échapper aux flammes, il fit une mauvaise chute et tomba sur la tête."

Ce fait, il le connaissait par cœur. Il n'en avait parlé à personne, sauf à Milie -sa petite amie- mais il se l'était souvent raconté, pour pouvoir tout sortir d'une traite le jour où il devrait l'expliquer.
Un léger blanc s'installa entre les deux garçons, accompagné par le soufflement du vent frais.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:07, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

04 oct. 2018, 17:28
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Gabryel resta quelques secondes immobile.
Jules avait parlé d’une seule traite, comme s’il avait lâché un poids lourd comme du plomb. Le Gryffon se sentit honoré que son camarade lui fasse ainsi confiance en s’exprimant sur le drame qui avait marqué sa vie et celle de sa famille.
En revanche, il était un peu gêné de ne pas savoir quoi répondre, même s’il aurait aimé en savoir plus.
Gabryel n’avait encore jamais ressenti la douleur de perdre un proche, ou de vivre avec l’absence.
Il ne pouvait qu’imaginer ce qu’aurait été la vie sans son père. Comment exprimer toute sa compassion à son compagnon sans en faire trop ? Finalement, il décida de s’abstenir, par pudeur, et pausa simplement la main sur son épaule.

- Gabryel : « Du coup, la sssseconde sssérie de chiffres serait 19 ? Tu veux le composer ?»

Sans attendre la réponse du Poufsouffle, il enchaîna :

- Gabryel : « Pour ma ppppart, je ne vois pas ce que je j’aurai pu inscrire à part mon jour de naissance. En plus, je ssssuis nul en mémoire de dates. Ssssavoir quel évènement m’a marqué plus qu’un autre, ffffranchement… Ce qu’il nous faut maintenant, c’est ttttrouver la dernière combinaison, une nombre qui nous unirait tous les deux, d’une fffaçon ou d’une autre »

Il eut à peine terminé sa phrase que son ventre émit un gargouillis sonore.
La Tour de l’Horloge, restaurée depuis la grande bataille de Poudlard, sonna 20 heures.
Déjà trois heures que les deux compagnons s’échinaient à trouver le code du cadenas pour libérer je pieds-coffre du pauvre Jules.

Les pierres millénaires de l’arrière-cour, majestueuses et brillantes à son arrivée, avaient maintenant revêtu un manteau sombre du soir, ce qui rendait l’atmosphère plutôt sinistre. Les feuilles frémissantes dans les arbres secoués par le vent ajoutaient à cette ambiance glaciale. Le hululement d’un hibou acheva d’installer un climat lugubre.
Tout cela n’effrayait pas Gabryel. Il avait toujours vécu dans un château plein de courants d’airs et de bruits bizarres. Mais à ce moment précis, il aurait préféré être au coin du feu au chaud, ou avec ses camarades Gryffon, ou à partager leur diner.
Il avait mis Jules dans cette galère, il était hors de question de l’abandonner, même s’il devait passer la nuit à trouver ce code. Une boule de culpabilité s’installa au fond de sa gorge.

- Gabryel « Ppppardon Jules, je suis désolé de ce qui t’arrive, ttttout est ma faute… »

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

04 oct. 2018, 19:30
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Un blanc persista après que Jules ait raconté la tragique histoire de son père. Le petit Blaireau savait que son collègue n'allait pas savoir quoi dire. Il l'avait prédit et, il en était plutôt content car cela lui évitait les petits mots -sûrement sincères- de pitié. Le manque de paroles commençait à peser et Gabryel, ne sachant toujours pas quoi dire, déposa sa main sur son épaule en signe de compation. Il enchaîna son geste en lui demandant, comme pour changer de sujet :
- "Du coup, la sssseconde sssérie de chiffres serait 19 ? Tu veux le composer ?"

Jules acquiesça d'un signe de tête et s’exécuta. Il attrapa le cadenas, situa son doigt sur la troisième roulette et tourna les chiffres pour trouver le "1". Il refit la même chose sur la quatrième roulette, pour trouver le chiffre "9". Gabryel enchaina alors :
- "Pour ma ppppart, je ne vois pas ce que je j’aurai pu inscrire à part mon jour de naissance. En plus, je ssssuis nul en mémoire de dates. Ssssavoir quel évènement m’a marqué plus qu’un autre, ffffranchement… Ce qu’il nous faut maintenant, c’est ttttrouver la dernière combinaison, une nombre qui nous unirait tous les deux, d’une fffaçon ou d’une autre."

Toujours muet, le petit Poufsouffle se mit à réfléchir. Il commença par chercher au niveau des dates personnelles mais rien ne lui sauta aux yeux. Il continua alors par des chiffres que les deux pouvaient avoir en commun : il n'avait pas de frère ni de sœur mais cela ne pouvait pas être la solution du cadenas puisqu'il fallait deux chiffres. C'est alors qu'un détail lui sauta aux yeux :
- "J'ai trouvé ! Nous avons tout les deux 11 ans ! C'est ça notre point commun !" 

Jules venait de retrouvait le sourire mais, le petit Gryffon semblait septique quand à l'efficacité du code.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:08, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

05 oct. 2018, 14:57
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Gabryel savait par expérience qu’en matière de magie, les choses étaient rarement simples ou évidentes. Il avait déjà vu son père propriétaire terrien, pourtant éminent sorcier, se casser les dents sur des sortilèges d’épandages de cultures, ou sa mère magicienne s’y reprendre à plusieurs fois sur de simples recettes d’herbes médicinales.

Mais il savait aussi que la sorcellerie pouvait être joueuse et sournoise, et que la solution la plus simple pouvait être la bonne. Il fallait donc essayer la proposition de Jules pour la dernière combinaison.

- Gabryel : "Si ça marche, tu ppppourras enfin récupérer ton pied !"

Gabryel se saisit du cadenas et composa le chiffre 1 sur chacune des roulettes.
Le code final proposé serait donc 11-19-11. Il tenta ensuite de tirer sur la tête du cadenas espérant que celui-ci s’ouvrirait instantanément, mais ce ne fut pas le cas malheureusement.
Les deux camarades se regardèrent mais aucun des deux n’arrivait à exprimer verbalement la déception qu’ils ressentaient.
Gabryel observa de plus près chaque chiffre du cadenas pour vérifier que l’une des roulettes n’aurait pas tourné par inadvertance, faussant ainsi la résolution du code. Il aperçût alors que la dernière roulette avait sur sa gauche, comme pour la première, une inscription gravée, encore plus petite, presque invisible à l’œil nu : « + ».

Gabryel : « Juuujuuules….. Regarde !! »

A peine eût-t-il prononcé sa phrase que des gouttes de pluie commencèrent à s’écraser sur la tête des deux garçons.
Gabryel aida Jules à se relever et le soutint jusqu’à ce qu’ils s’abritent sous l’une des arcades de la petite arrière-cour. Le poids du coffre ne rendait pas aisé la démarche de Jules, qui produisait un énorme effort pour trainer son « boulet ».
La pluie s’abattait maintenant avec force sur le château, dessinant au loin sur le lac des cercles sombres.
Gabryel essayait de ne pas se laisser distraire par les intempéries.

- Gabryel « A mon ssssens, ce « + » signifie que la dernière combinaison serait l’addition de chiffres fétiches de chacun de nous. On peut donc essayer 22 si on reste sur l’idée de l’âge commun, tu en ppppenses quoi Jules ? »

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

06 oct. 2018, 00:03
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Le temps était devenu glacial. L'atmosphère était inquiétante et le bruit des feuilles mouvantes avec le vent n'était pas là pour arranger les choses. Jules était devenu impatient de savoir si son raisonnement était juste et, Gabryel s'exprima à ce sujet :
- "Si ça marche, tu ppppourras enfin récupérer ton pied !"

Le petit Gryffondor  s'était équipé du cadenas. Il composa le même chiffre sur les deux dernières roulettes, le "1". Le sorcier se mit à tirer sur la boucle du cadenas mais rien ne se passa : le code n'était pas le bon. Jules retenu sa déception pour ne pas que son camarade s'en veuille. Il commença à en avoir marre et surtout, à avoir froid et faim. Il ferma les yeux et s'imagina au bord de la cheminée de sa salle commune, en mangeant un gros cheeseburger. Son fantasme de nourriture et de chaleur fut nettement stoppé par l'intervention surprise de Gabryel :
- "Juuujuuules….. Regarde !!"

Il montra alors du doigt la dernière roulette. Le Blaireau ne comprit pourquoi. Il regarda alors plus attentivement et, constata un signe "+" gravé sur la gauche de cette dernière. Jules, à son habitude, se mit à réfléchir quand soudain, de grosses goûtes de pluie s'abattirent sur les deux élèves. Le Gryffon tira alors Jules pour l'emmener à l'abri. Le déplacement fut un réel effort pour le Poufsouffle : le poid de son pied avait triplé voire quadruplé ! Enfin à l'abri, Gabryel expliqua ses pensées :
- "A mon ssssens, ce « + » signifie que la dernière combinaison serait l’addition de chiffres fétiches de chacun de nous. On peut donc essayer 22 si on reste sur l’idée de l’âge commun, tu en ppppenses quoi Jules ?"

Jules exprima alors un regard de non-acquiescement : il n'était pas d'accord avec Gabryel. C'est alors qu'il s'expliqua :
- "Je pense que ce signe n'est pas là au hasard. Selon moi, cela veut dire qu'il faut additionner les deux nombres précédents pour trouver le troisième nombre. Cela nous donnerait donc 11+19=30. Sur la l'avant-dernière roulette,  il faut inscrire un "3" et, sur la dernière, un "0"."

Le deuxième année attendit alors la réponse de son collègue.
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:09, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

13 oct. 2018, 17:26
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
La pluie ne coulait plus à grosses gouttes, mais en petit crachat désagréable et sournois.
Encore une fois, Jules avait fait preuve d’un sens logique redoutable. Gabryel admirait la patience de son camarade, qui souffrait surement depis plusieurs heures sans rien laisser paraître.
Beaucoup lui auraient déja reproché, à juste titre, cette situation inconfortable, et la météo n’aurait fait qu’accentuer chez eux leur agaçement.
Mais le Poufsouffle restait aimable, calme et posé.
Le Gryffon acquiessa donc à la proposition, et sans un mot s’executa. L’amusement du début lié à la situation burlesque avait laissé place à l’impatience de libérer son camarade.

L’avant dernière roulette glissa sous ses doigts tandis qu’il composa le 3.
Il regarda Jules avec inquiétude avant de placer le zéro en dernier chiffre du code :

- Gabryel : « J’espere vraiment que ça vvvva marcher... »

A peine eut-il achevé la combinaison 11-19-30 qu’un clic presque imperceptible retentit.
Instantanément, une vapeur blanchâtre se dégagea de la cheville du Poufsouffle, la faisant presque disparaitre aux yeux des deux apprentis-sorciers, se diffusant autour du tibia de Jules.
Par reflexe, Gabryel dispersa de la main les effluves de fumées.
Aprés une ou deux secondes, on y voyait à nouveau clairement : Il n’y avait plus de coffre, plus de cadenas, juste le pieds de son collègue, gonflé dans sa chaussure.
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 13 oct. 2018, 19:13, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

13 oct. 2018, 18:13
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Jules adorait tout ce qui touchait aux énigmes et s'en était vraiment une pour le coup. Il devait être aux alentours de 20 heures quand les deux garçons se mirent d'accord sur la combinaison finale qui était :
11/19/30. Le petit Gryffon attrapa de sa main droite le cadenas et commença à faire glisser les deux dernières roulettes. C'est alors que Jules commença a énuméré, dans sa tête *Trois et zéro*.

Le silence était pesant puisque les deux garçons stressaient de savoir si leur raisonnement était le bon. 
Gabryel expliqua, toujours en bégayant, qu'il espérait de tout cœur que cela fonctionne afin que le calvaire de trouver le code soit enfin terminé. C'est alors qu'un petit clic retentit du pied du Poufsouffle, un clic de soulagement pour Jules : cela signifiait que sa cheville était enfin libérée de l'énorme coffre fort qui l'encerclait. Une épaisse fumée blanchâtre s'échappa de sa cheville et, quand il voulut toucher le coffre, il disparut.

Quelques cris de soulagement s'échappèrent de la bouche de l'ex-condamné. Il voulut se relever afin de courir, pour faire montrer sa joie mais, au moment de se remettre sur pied, une grosse douleur survint au niveau de son talon : impossible pour le jeune homme de se lever ! Il fixa alors son pied et s'aperçut que ce dernier était si gonflé que de la peau sortait de sa chaussure.
Malgré la douleur, le Poufsouffle se releva afin d'effectuer un check à son camarade, qui l'avait mit dans ce pétrin mais l'avait également divertit. 
Dernière modification par Jules Circinus le 14 oct. 2018, 18:09, modifié 1 fois.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

13 oct. 2018, 18:57
Un code à six chiffres  PV : Jules Circinus 
Ce check avait été pour le jeune Gaby le meilleur moment de la journée.
Son essai de sortillège de transformation avait été un fiasco, et mis en danger un camarade. La honte et la culpabilité s’étaient nichés en lui, difficile de s’en défaire. Pourquoi cherchait-il toujours à sortir de sa zone de confort de gentil garçon sage pour tester ses limites !

Jules était enfin libre de ses mouvements. Mais son pied avait tellement enflé que le simple fait de se mettre sur ses jambes était en soit une nouvelle épreuve.
Le Gryffon ne pouvait pas laisser repartir son camarade dans cet état. Il posa un de ses genoux au sol pour délacer la chaussure du Poufsouffle, afin de libérer son talon tuméfié.

Sous la chaussette déformée, la peau semblait violacée et boursoufflée. Les veines étaient gonflées, le coffre semblait avoir coupé temporairement l’afflux sanguin au niveau de la cheville.
Le Gryffondor ouvrit sa besace et en sortit un petit flacon blanc, de la taille d’une ampoule. Il leva les yeux vers son camarade qui l’observait interrogatif :

- « C’est un onguent à bbbbase d’herbes médddicinales que ma mère m’a concocté avant mon départ. J’avoue que je suis un peu casse-coups parfois, cette crème décongestionne et cicccccatrise tout. »

Gabryel ouvrit le bouchon et laissa couler quelques gouttes du liquide transparent dans la paume de sa main.

- Gabryel : « Tu pppermets que je t’en applique un peu ? »

Les deux élèves rièrent de bon coeur ! Quelle aventure...

Fin du RP (merci Jules !)

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »