07 nov. 2018, 19:42
Bonne Année..?
31 Décembre 2043
Jon marchait d'un pas lent dans la neige du parc de Poudlard. Cette nuit de réveillon était douce mais fraîche, et Jon s'était habillé d'un pantalon et d'un épais sweat à capuche noir. Il avait troqué sa robe de sorcier pour une veste chaude, pour finir par s'envelopper dans sa cape d'hiver. Avant de quitter son dortoir, il avait dû se battre avec sa capuche qui formait une boursouflure désagréable sous sa cape, mais finalement il avait décidé de la laisser par dessus la cape. "Poudlard, collection Hiver 2043 !" avait-il pouffé en se regardant dans un des miroirs de sa salle de bain.
Et donc il marchait maintenant dans le parc. Le repas de la soirée avait été délicieux, comme toujours, et l'ambiance était festive. Il avait discuté longuement avec ses camarades Serpentard, et même des Gryffondor et des Serdaigle ! Ils avaient bien mangé, bien bu, la chorale avait été excellente comme à son habitude...
Alors que faisait-il ici ? Pourquoi n'était-il pas resté avec tout le monde ? Il ne savait même pas s'il avait le droit d'être ici à une telle heure...
Il avait juste besoin d'air, de réfléchir. Par chance, sa discrétion naturelle lui avait permis de s’éclipser de la Grande Salle sans même être remarqué.
Et maintenant il traversait la vaste étendue d'herbe recouverte de neige, laissant derrière lui un sillon. Après quelques minutes, il finit par arriver en haut de la pente d'où on pouvait apercevoir en contrebas le saule cogneur ainsi que le lac, dont la lune éclairait tant bien que mal la surface opaque et sombre.
C'était beau.
Il finit par s'asseoir à cet endroit, pour contempler la vue. Il laissa s'écouler les minutes.
Toutes ses pensées étaient tournées vers son frère, ce soir. Depuis qu'il était à Poudlard le temps semblait passer si vite, et il en aurait presque oublié que ça faisait quatre ans qu'il avait vu Connor pour la dernière fois. Quatre années sans son frère. Quatre années si seul. Bien sûr il avait fait des rencontres ici, des personnes qu'il appréciait, d'autres moins. Mais jamais personne n'avait su enlever cette solitude qu'il ressentait depuis le départ de son frère.
Ainsi, alors qu'il contemplait la lune qui essayait vainement de percer de ses rayons le voile du lac, il se dit qu'il n'avait pas le cœur à la fête. Il resta assis là, enserrant de ses bras ses jambes qui étaient repliées sous son menton. Les yeux dans le vide, il arrêta de réfléchir.
Couleur des dialogues de Jon : #38761D
GROS RETARD ACTUEL (soucis personnels) , je vais bientôt pouvoir reprendre promis
Jon marchait d'un pas lent dans la neige du parc de Poudlard. Cette nuit de réveillon était douce mais fraîche, et Jon s'était habillé d'un pantalon et d'un épais sweat à capuche noir. Il avait troqué sa robe de sorcier pour une veste chaude, pour finir par s'envelopper dans sa cape d'hiver. Avant de quitter son dortoir, il avait dû se battre avec sa capuche qui formait une boursouflure désagréable sous sa cape, mais finalement il avait décidé de la laisser par dessus la cape. "Poudlard, collection Hiver 2043 !" avait-il pouffé en se regardant dans un des miroirs de sa salle de bain.
Et donc il marchait maintenant dans le parc. Le repas de la soirée avait été délicieux, comme toujours, et l'ambiance était festive. Il avait discuté longuement avec ses camarades Serpentard, et même des Gryffondor et des Serdaigle ! Ils avaient bien mangé, bien bu, la chorale avait été excellente comme à son habitude...
Alors que faisait-il ici ? Pourquoi n'était-il pas resté avec tout le monde ? Il ne savait même pas s'il avait le droit d'être ici à une telle heure...
Il avait juste besoin d'air, de réfléchir. Par chance, sa discrétion naturelle lui avait permis de s’éclipser de la Grande Salle sans même être remarqué.
Et maintenant il traversait la vaste étendue d'herbe recouverte de neige, laissant derrière lui un sillon. Après quelques minutes, il finit par arriver en haut de la pente d'où on pouvait apercevoir en contrebas le saule cogneur ainsi que le lac, dont la lune éclairait tant bien que mal la surface opaque et sombre.
C'était beau.
Il finit par s'asseoir à cet endroit, pour contempler la vue. Il laissa s'écouler les minutes.
Toutes ses pensées étaient tournées vers son frère, ce soir. Depuis qu'il était à Poudlard le temps semblait passer si vite, et il en aurait presque oublié que ça faisait quatre ans qu'il avait vu Connor pour la dernière fois. Quatre années sans son frère. Quatre années si seul. Bien sûr il avait fait des rencontres ici, des personnes qu'il appréciait, d'autres moins. Mais jamais personne n'avait su enlever cette solitude qu'il ressentait depuis le départ de son frère.
Ainsi, alors qu'il contemplait la lune qui essayait vainement de percer de ses rayons le voile du lac, il se dit qu'il n'avait pas le cœur à la fête. Il resta assis là, enserrant de ses bras ses jambes qui étaient repliées sous son menton. Les yeux dans le vide, il arrêta de réfléchir.
Dernière modification par Jon Flynn le 08 nov. 2018, 04:20, modifié 2 fois.
Jon est en 2ème année RP !
« Me dépasser, me dépasser, sans savoir où je vais... »Couleur des dialogues de Jon : #38761D
GROS RETARD ACTUEL (soucis personnels) , je vais bientôt pouvoir reprendre promis
07 nov. 2018, 20:41
Bonne Année..?
Alona cette année fêtait son son tout premier noël et réveillon à Poudlard. Ses parents ne pouvaient pas l’accueillir à cause de leur surcharge de travail, même les fins d'années à Leeds, chez elle, ils n'étaient pas présents à cette période. La petite leur en voulait en silence. Son âme pleurait sans faire de bruit, sans laisser de trace. C'était sa façon à elle de vivre "le mal", elle n'avait pas vraiment d'appuie sur qui elle pouvait se reposer. Elle avait alors construit sa bulle où le vide était son seul ami.
Au château la fête était là, les couleurs flamboyantes des maisons accompagnées les douces mélodies de la chorale, les sourires et les paquets surprises faisaient aussi partit de la bande. En revanche quelque chose manquait à l'appel, la chaleur réconfortante d'une famille. La petite désirait tant se réfugier dans les bras de sa mère Oly, qui sentait chaque jours la cannelle, son parfum étaient encré dans ses narines. Elle avait froid, froid de peine, de solitude, de colère ... Sa respiration tremblait, le vide était en train de la ronger. Ressentir une présence humaine, une épaule chaude sur laquelle elle pouvait se laisser bercer, elle en avait définitivement besoin.
Les rires joyeux des autres élèves rendaient sa part de pudding tombante et sans aucune saveurs. Son visage était crispé, Alona écoutait à peine les histoires de cœur d'une rousse qui s'était installée juste à côté d'elle, il fallait qu'elle sorte de ce calvaire, de cet étouffement, alors elle se leva sagement et s'excusa gentiment à l'aide d'un sourire forcé avant de quitter le banc. C'était presque en courant qu'elle sortit du château pour ce rendre tout droit vers le parc. Arrivée en dessous des étoiles elle pouvait humer tranquillement la fraîcheur de la neige. Ces pieds marchaient tout droit, elle ne regardait pas où elle se rendait, elle sentait juste une pente qu'elle commençait doucement à gravir.
Alona leva la tête, ces yeux bleu saphir contemplant le ciel aux milles paillettes orné d'une lune scintillante, c'était un moment magique. A cet instant, quelques gouttes salées vinrent tomber sur ces joues légèrement rosées. Elle les toucha, les ressuya d'un geste fébrile.
Grelottante, la petite étourdie n'avait pas prit sa cape avant de sortir en courant, des petits claquements de dents se faisaient entendre. Non loin de la jaune, un garçon était assis, tranquille, presque transparent. Elle s'en approcha doucement et décida de se joindre à côté de lui tout en claquant des dents. Elle essaya tant bien que de se réchauffer en se frottant les bras. Celle ci inspira longuement avant de dire sur un ton nostalgique:
-C'est beau n'est ce pas ? On pourrait s'y perdre...
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
Au château la fête était là, les couleurs flamboyantes des maisons accompagnées les douces mélodies de la chorale, les sourires et les paquets surprises faisaient aussi partit de la bande. En revanche quelque chose manquait à l'appel, la chaleur réconfortante d'une famille. La petite désirait tant se réfugier dans les bras de sa mère Oly, qui sentait chaque jours la cannelle, son parfum étaient encré dans ses narines. Elle avait froid, froid de peine, de solitude, de colère ... Sa respiration tremblait, le vide était en train de la ronger. Ressentir une présence humaine, une épaule chaude sur laquelle elle pouvait se laisser bercer, elle en avait définitivement besoin.
Les rires joyeux des autres élèves rendaient sa part de pudding tombante et sans aucune saveurs. Son visage était crispé, Alona écoutait à peine les histoires de cœur d'une rousse qui s'était installée juste à côté d'elle, il fallait qu'elle sorte de ce calvaire, de cet étouffement, alors elle se leva sagement et s'excusa gentiment à l'aide d'un sourire forcé avant de quitter le banc. C'était presque en courant qu'elle sortit du château pour ce rendre tout droit vers le parc. Arrivée en dessous des étoiles elle pouvait humer tranquillement la fraîcheur de la neige. Ces pieds marchaient tout droit, elle ne regardait pas où elle se rendait, elle sentait juste une pente qu'elle commençait doucement à gravir.
Alona leva la tête, ces yeux bleu saphir contemplant le ciel aux milles paillettes orné d'une lune scintillante, c'était un moment magique. A cet instant, quelques gouttes salées vinrent tomber sur ces joues légèrement rosées. Elle les toucha, les ressuya d'un geste fébrile.
Grelottante, la petite étourdie n'avait pas prit sa cape avant de sortir en courant, des petits claquements de dents se faisaient entendre. Non loin de la jaune, un garçon était assis, tranquille, presque transparent. Elle s'en approcha doucement et décida de se joindre à côté de lui tout en claquant des dents. Elle essaya tant bien que de se réchauffer en se frottant les bras. Celle ci inspira longuement avant de dire sur un ton nostalgique:
-C'est beau n'est ce pas ? On pourrait s'y perdre...
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
07 nov. 2018, 21:18
Bonne Année..?
Bientôt, sa contemplation silencieuse fut perturbée par le crissement de pas dans la neige venant derrière lui. L'avait-on vu sortir de l'enceinte du chateau ? Était-ce Hagrid qui l'avait repéré..? Il faut dire que ça ne devait pas être très difficile : suivez la piste creusée dans la neige, et cherchez le jeune homme en noir au milieu d'une étendue de blanc. "Espèce d'abruti" marmonna-t-il pour lui même. Il se crispa en entendant les pas se rapprocher, et ne se retourna pas, espérant que d'une quelconque manière cela l'épargne.
Il fut surpris de voir à la place de l'imposant garde-chasse la silhouette frêle et fine d'une fillette d'environ son âge. Ce qui le frappa immédiatement, ce ne fut pas l'intensité de ses yeux bleus, ni la beauté de ses cheveux caramel aux touches de blanc (ça, ça le frapperait un peu plus tard) mais bien l'inconscience de cette fille qui avait l'audace de se pointer dehors sans même un vêtement chaud pour la couvrir. La fixant avec des yeux ronds, il la vit s'asseoir à ses côtés, se frictionnant les bras autant que possible pour essayer de se réchauffer, ses yeux vers le lointain.
- C'est beau n'est ce pas ? On pourrait s'y perdre...
Et en plus elle faisait comme si de rien n'était ! Cette fille était complètement folle, à rester comme ça elle allait attraper une saleté et finir à l'infirmerie. Jon réfléchit quelques instants puis, dans un soupir, il détacha les attaches d'argent de sa cape et l'enleva. Il la plaça sur le dos de la fille en essayant de la couvrir du mieux qu'il pouvait.
- T'es complètement folle ? T'as pas peur de choper une pneumonie habillée comme ça ??
Une fois s'être assuré qu'elle était bien au chaud, il reprit sa place à côté d'elle. Pour sa part il avait encore assez chaud dans son sweat et sa veste, il ne s'inquiétait pas.
Il réalisa ce qu'il venait de faire. Était-ce donc ça "être chevaleresque" ? Il n'avait jamais agi comme ça avant... Il rougit immédiatement, et enfila sa capuche pour essayer de le cacher au mieux.
- Mais oui, tu as raison. C'est magnifique ici. Et pour ce qui est de s'y perdre, je pense qu'on serait pas les premiers...
En terminant sa phrase, il pointa du doigts l'orée de la forêt interdite.
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Il fut surpris de voir à la place de l'imposant garde-chasse la silhouette frêle et fine d'une fillette d'environ son âge. Ce qui le frappa immédiatement, ce ne fut pas l'intensité de ses yeux bleus, ni la beauté de ses cheveux caramel aux touches de blanc (ça, ça le frapperait un peu plus tard) mais bien l'inconscience de cette fille qui avait l'audace de se pointer dehors sans même un vêtement chaud pour la couvrir. La fixant avec des yeux ronds, il la vit s'asseoir à ses côtés, se frictionnant les bras autant que possible pour essayer de se réchauffer, ses yeux vers le lointain.
- C'est beau n'est ce pas ? On pourrait s'y perdre...
Et en plus elle faisait comme si de rien n'était ! Cette fille était complètement folle, à rester comme ça elle allait attraper une saleté et finir à l'infirmerie. Jon réfléchit quelques instants puis, dans un soupir, il détacha les attaches d'argent de sa cape et l'enleva. Il la plaça sur le dos de la fille en essayant de la couvrir du mieux qu'il pouvait.
- T'es complètement folle ? T'as pas peur de choper une pneumonie habillée comme ça ??
Une fois s'être assuré qu'elle était bien au chaud, il reprit sa place à côté d'elle. Pour sa part il avait encore assez chaud dans son sweat et sa veste, il ne s'inquiétait pas.
Il réalisa ce qu'il venait de faire. Était-ce donc ça "être chevaleresque" ? Il n'avait jamais agi comme ça avant... Il rougit immédiatement, et enfila sa capuche pour essayer de le cacher au mieux.
- Mais oui, tu as raison. C'est magnifique ici. Et pour ce qui est de s'y perdre, je pense qu'on serait pas les premiers...
En terminant sa phrase, il pointa du doigts l'orée de la forêt interdite.
Dernière modification par Jon Flynn le 08 nov. 2018, 04:26, modifié 1 fois.
Jon est en 2ème année RP !
« Me dépasser, me dépasser, sans savoir où je vais... »Couleur des dialogues de Jon : #38761D
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07 nov. 2018, 22:04
Bonne Année..?
Après avoir ouvert la bouche la petite sentit le regard vert du garçon se poser sur elle d'une façon presque insistante. Certes sortir de la sorte sans vêtement pour la protéger de la froideur du dehors était complètement fou, il l'avait sans doute remarqué, du moins cela se ressentait dans ces yeux bien ronds. Surprise elle sursauta quand elle sentit sur sa peau, un tissu doux et submergé de chaleur. Elle tourna son visage en direction de celui qui avait donné sa cape pour la réchauffer. Ses cheveux en bataille d'une couleur noir intense se mariaient parfaitement avec ses yeux verts quelque peu tirés sur des nuances de gris. La petite le regardait avec attention jusqu'à ce qu'il prenne la parole.
- T'es complètement folle ? T'as pas peur de choper une pneumonie habillée comme ça ??
Alona ne répondit pas, elle resta sagement assise en regardant silencieusement le jeune garçon se cacher sous sa capuche. Par chance elle pouvait distinguer ses tâches de rousseurs parsemées sur ses petites pommettes, elle trouvait sa très jolie. Sont-elles rouge ? se demanda t-elle en souriant. Nerveusement elle secoua la tête en réalisant qu'elle le détaillait avec beaucoup trop d'attention, cela pouvait être déplacé. Alors Alona, sa tête plongeant dans les étoiles écoutait de nouveau la voix du garçon.
- Mais oui, tu as raison. C'est magnifique ici. Et pour ce qui est de s'y perdre, je pense qu'on serait pas les premiers...
Magnifique était le mot juste en effet, en disant cela il avait pointé son index en direction de la forêt interdite. C'est vrai, ils n'étaient pas les premiers et encore moins les derniers, cependant ils étaient là eux aussi, à contempler et à admirer ce vaste paysage.
En humant l'odeur du garçon qui était collée sur sa cape, la petite rougissait légèrement, il fallait le remercier.
- C'est exact en effet.. Dis je ... je te remercie pour la cape. J'ai maladroitement oubliée la mienne au château. Sa fait longtemps que tu es là ?
Les cheveux caramel vinrent caresser le fin visage de la petite à cause du léger vent qui sifflait.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
- T'es complètement folle ? T'as pas peur de choper une pneumonie habillée comme ça ??
Alona ne répondit pas, elle resta sagement assise en regardant silencieusement le jeune garçon se cacher sous sa capuche. Par chance elle pouvait distinguer ses tâches de rousseurs parsemées sur ses petites pommettes, elle trouvait sa très jolie. Sont-elles rouge ? se demanda t-elle en souriant. Nerveusement elle secoua la tête en réalisant qu'elle le détaillait avec beaucoup trop d'attention, cela pouvait être déplacé. Alors Alona, sa tête plongeant dans les étoiles écoutait de nouveau la voix du garçon.
- Mais oui, tu as raison. C'est magnifique ici. Et pour ce qui est de s'y perdre, je pense qu'on serait pas les premiers...
Magnifique était le mot juste en effet, en disant cela il avait pointé son index en direction de la forêt interdite. C'est vrai, ils n'étaient pas les premiers et encore moins les derniers, cependant ils étaient là eux aussi, à contempler et à admirer ce vaste paysage.
En humant l'odeur du garçon qui était collée sur sa cape, la petite rougissait légèrement, il fallait le remercier.
- C'est exact en effet.. Dis je ... je te remercie pour la cape. J'ai maladroitement oubliée la mienne au château. Sa fait longtemps que tu es là ?
Les cheveux caramel vinrent caresser le fin visage de la petite à cause du léger vent qui sifflait.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
07 nov. 2018, 23:58
Bonne Année..?
- C'est exact en effet.. Dis je ... je te remercie pour la cape. J'ai maladroitement oubliée la mienne au château. Sa fait longtemps que tu es là ?
- Me remercie pas. J'allais quand même pas te laisser mourir de froid. Mais la prochaine fois, essaie de t'habiller un peu mieux que ça, ça serait une bonne idée. T'en penses quoi ?
Il s'était montré un peu plus sec qu'il ne l'aurait voulu en répondant. Il ne voulait pas lui faire la leçon ou autres, mais il fallait qu'elle ait conscience des risques qu'elle prenait. Au Manoir on ne rigolait pas avec le froid : une fois un des chevaux de l'étable s'était échappé et on l'avait retrouvé deux jours plus tard enseveli sous la neige, mort de froid. C'est dire les températures qu'on pouvait y atteindre parfois. Jon avait 8 ans ce jour là et l'image l'avait marqué comme un fer chauffé à blanc. Peut-être était-ce pour ça qu'il avait réagi aussi vivement.
Il reprit d'une voix plus douce :
- Et pour répondre à ta question, non je suis pas là depuis longtemps. J'ai cinq minutes d'avance sur toi, tout au plus. Je pensais être seul ici... Visiblement je me suis trompé. Le prend pas mal surtout !
Il tourna la tête vers elle et au centre de la capuche, un petit sourire timide se dessina. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas de compagnie, à vrai dire une partie de lui était heureux que quelqu'un l'aie trouvé. Mais il se sentait d'humeur mélancolique ce soir là et il ne voulait ni importuner personne, ni être importuné.
Assis en haut de la pente, ils contemplèrent en silence l'étendu blanche qui s’étendait devant eux. Le saule cogneur semblait aussi imperturbable qu'à son habitude, comme si les soucis de deux enfants pouvaient bien ébranler cet être immémorial.
- Tu viens faire quoi ici, toi ?
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- Me remercie pas. J'allais quand même pas te laisser mourir de froid. Mais la prochaine fois, essaie de t'habiller un peu mieux que ça, ça serait une bonne idée. T'en penses quoi ?
Il s'était montré un peu plus sec qu'il ne l'aurait voulu en répondant. Il ne voulait pas lui faire la leçon ou autres, mais il fallait qu'elle ait conscience des risques qu'elle prenait. Au Manoir on ne rigolait pas avec le froid : une fois un des chevaux de l'étable s'était échappé et on l'avait retrouvé deux jours plus tard enseveli sous la neige, mort de froid. C'est dire les températures qu'on pouvait y atteindre parfois. Jon avait 8 ans ce jour là et l'image l'avait marqué comme un fer chauffé à blanc. Peut-être était-ce pour ça qu'il avait réagi aussi vivement.
Il reprit d'une voix plus douce :
- Et pour répondre à ta question, non je suis pas là depuis longtemps. J'ai cinq minutes d'avance sur toi, tout au plus. Je pensais être seul ici... Visiblement je me suis trompé. Le prend pas mal surtout !
Il tourna la tête vers elle et au centre de la capuche, un petit sourire timide se dessina. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas de compagnie, à vrai dire une partie de lui était heureux que quelqu'un l'aie trouvé. Mais il se sentait d'humeur mélancolique ce soir là et il ne voulait ni importuner personne, ni être importuné.
Assis en haut de la pente, ils contemplèrent en silence l'étendu blanche qui s’étendait devant eux. Le saule cogneur semblait aussi imperturbable qu'à son habitude, comme si les soucis de deux enfants pouvaient bien ébranler cet être immémorial.
- Tu viens faire quoi ici, toi ?
Dernière modification par Jon Flynn le 08 nov. 2018, 04:30, modifié 1 fois.
Jon est en 2ème année RP !
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08 nov. 2018, 00:46
Bonne Année..?
- - Me remercie pas. J'allais quand même pas te laisser mourir de froid. Mais la prochaine fois, essaie de t'habiller un peu mieux que ça, ça serait une bonne idée t'en penses quoi ?
Sèche, quelque peu neutre, la voix du garçon avait momentanément changée, Alona fut surprise de ce timbre qu'il avait emprunté. Néanmoins elle le comprenait, c'était imprudent de sa part de sortir ainsi sous la neige, le froid et le vent qui menaçait d'être glacial. Elle baissa le regard se sentant ridicule d'avoir eu ce comportement. Mais l'étouffement qu'elle avait ressentit dans la grande salle devait être expulsé au plus vite, elle ne supportait plus la gaieté des autres, les rires, les cadeaux disposés sur les tables .. c'était trop. Son regard se vida un instant dans la neige froide qui décorait l'herbe verte.
- Et pour répondre à ta question, non je suis pas là depuis longtemps. J'ai cinq minutes d'avance sur toi, tout au plus. Je pensais être seul ici... Visiblement je me suis trompé. Le prend pas mal surtout !
Douce, réconfortente et amusante d'une certaine façon, sa voix avait une nouvelle fois changée. Elle ne comprenait pas vraiment ces sauts soudain. Alona se blottit confortablement dans la cape du jeune garçon avec un jolie sourire en coin, elle n'oublierait pas ce geste d'attention de si tôt. Il reprit sur le même timbre:
- - Tu viens faire quoi ici, toi ?
Cette question fit battre son cœur un peut plus fort, allait-elle se cacher dans sa bulle ou faire face et s'exprimer pleinement? Il fallait que quelqu'un entende son mal être un jour, ces peurs, ces pires angoisses et même ces pires défauts.. Alona ne savait pas quoi répondre, les mots se mélangeaient, ils étaient désordonnés, ils attendaient d'être utilisés. D'une petite voix triste et cassée la petite prit enfin la parole:
- C'est la tristesse qui m'a .. fais venir ici honnêtement, je n'en pouvais plus des sourires autour de moi, de la joie qui parcourait le château. Ce .. ce n'était pas pour moi.
Avec du courage, la jaune avait réussit à plonger son regard en direction du vert juste à côté d'elle, discrètement elle avait remarquée l'insigne du serpent sur sa cape. Elle lui offrit un petit sourire fébrile, ces yeux étant au bord des larmes. Elle reprit sur un ton doux:
- Mais.. je.. je ne voudrai pas t'embêter avec mes histoires, je me ferai toute petite si ..si tu veux simplement rester au calme.
Alona plongeait toujours ces yeux saphirs en direction du serpent quand elle prenait la parole. Elle n'avait pas peur, elle se sentait réchauffait par la cape du mystérieux garçon.
D'un geste elle replaça quelques mèches de ces cheveux en arrière, sur son dos.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
Sèche, quelque peu neutre, la voix du garçon avait momentanément changée, Alona fut surprise de ce timbre qu'il avait emprunté. Néanmoins elle le comprenait, c'était imprudent de sa part de sortir ainsi sous la neige, le froid et le vent qui menaçait d'être glacial. Elle baissa le regard se sentant ridicule d'avoir eu ce comportement. Mais l'étouffement qu'elle avait ressentit dans la grande salle devait être expulsé au plus vite, elle ne supportait plus la gaieté des autres, les rires, les cadeaux disposés sur les tables .. c'était trop. Son regard se vida un instant dans la neige froide qui décorait l'herbe verte.
- Et pour répondre à ta question, non je suis pas là depuis longtemps. J'ai cinq minutes d'avance sur toi, tout au plus. Je pensais être seul ici... Visiblement je me suis trompé. Le prend pas mal surtout !
Douce, réconfortente et amusante d'une certaine façon, sa voix avait une nouvelle fois changée. Elle ne comprenait pas vraiment ces sauts soudain. Alona se blottit confortablement dans la cape du jeune garçon avec un jolie sourire en coin, elle n'oublierait pas ce geste d'attention de si tôt. Il reprit sur le même timbre:
- - Tu viens faire quoi ici, toi ?
Cette question fit battre son cœur un peut plus fort, allait-elle se cacher dans sa bulle ou faire face et s'exprimer pleinement? Il fallait que quelqu'un entende son mal être un jour, ces peurs, ces pires angoisses et même ces pires défauts.. Alona ne savait pas quoi répondre, les mots se mélangeaient, ils étaient désordonnés, ils attendaient d'être utilisés. D'une petite voix triste et cassée la petite prit enfin la parole:
- C'est la tristesse qui m'a .. fais venir ici honnêtement, je n'en pouvais plus des sourires autour de moi, de la joie qui parcourait le château. Ce .. ce n'était pas pour moi.
Avec du courage, la jaune avait réussit à plonger son regard en direction du vert juste à côté d'elle, discrètement elle avait remarquée l'insigne du serpent sur sa cape. Elle lui offrit un petit sourire fébrile, ces yeux étant au bord des larmes. Elle reprit sur un ton doux:
- Mais.. je.. je ne voudrai pas t'embêter avec mes histoires, je me ferai toute petite si ..si tu veux simplement rester au calme.
Alona plongeait toujours ces yeux saphirs en direction du serpent quand elle prenait la parole. Elle n'avait pas peur, elle se sentait réchauffait par la cape du mystérieux garçon.
D'un geste elle replaça quelques mèches de ces cheveux en arrière, sur son dos.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
08 nov. 2018, 01:26
Bonne Année..?
Lorsque la fille lui répondit, ce fut d'une voix cassée et emplie de tristesse :
- C'est la tristesse qui m'a .. fait venir ici honnêtement, je n'en pouvais plus des sourires autour de moi, de la joie qui parcourait le château. Ce .. ce n'était pas pour moi.
Jon la vit plonger ses yeux dans les siens, des yeux d'un bleu si profond qu'il n'avait pas le souvenir d'en avoir déjà vu de tels auparavant. Et pourtant, à Poudlard il avait croisé bien du monde.
La fille reprit :
- Mais.. je.. je ne voudrai pas t'embêter avec mes histoires, je me ferai toute petite si ..si tu veux simplement rester au calme.
Elle continuait de le fixer de plus belle. Jon commençait à se perdre dans ses yeux, ce qui était quelque chose d'inhabituel. Il la vit replacer avec élégance une de ses mèches blanches vers l'arrière, et Jon sentir son cœur faire un bond : c'était une sensation étrange, et déstabilisante. Il n'avait jamais ressenti ça avant et à ce moment, il était incapable de mettre des mots sur cette sensation. Il sentit le rouge monter de plus belle à ses joues, et il rompit brusquement le contact entre leurs yeux, gêné. Toujours encapuchonné et tentant de cacher sa gêne, il répondit :
- Non.. Non c'est bon, tu peux rester... Poudlard m'appartient pas ahah, j'espère juste que tu auras pas trop froid...
Un silence s'installa entre eux, seulement perturbé de temps en temps par le bruit d'une chouette, ou d'autres sons venant de la Forêt Interdite. Plus le temps passait, plus Jon luttait pour ne pas retourner ses yeux vers sa camarade. Il avait peur de se perdre à nouveau dans ses yeux : il s'y sentait vulnérable. Et depuis qu'il avait reçu sa lettre de Poudlard, il s'était juré de ne plus l'être.
Pour penser à autre chose, il enchaîna :
- Tu sais moi aussi j'ai pas le cœur à faire la fête alors je suppose qu'il y'a pas de mal à ce qu'on reste un peu ensemble. Tu es de quelle maison ? Je vois rien sur toi qui me l'indique...
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- C'est la tristesse qui m'a .. fait venir ici honnêtement, je n'en pouvais plus des sourires autour de moi, de la joie qui parcourait le château. Ce .. ce n'était pas pour moi.
Jon la vit plonger ses yeux dans les siens, des yeux d'un bleu si profond qu'il n'avait pas le souvenir d'en avoir déjà vu de tels auparavant. Et pourtant, à Poudlard il avait croisé bien du monde.
La fille reprit :
- Mais.. je.. je ne voudrai pas t'embêter avec mes histoires, je me ferai toute petite si ..si tu veux simplement rester au calme.
Elle continuait de le fixer de plus belle. Jon commençait à se perdre dans ses yeux, ce qui était quelque chose d'inhabituel. Il la vit replacer avec élégance une de ses mèches blanches vers l'arrière, et Jon sentir son cœur faire un bond : c'était une sensation étrange, et déstabilisante. Il n'avait jamais ressenti ça avant et à ce moment, il était incapable de mettre des mots sur cette sensation. Il sentit le rouge monter de plus belle à ses joues, et il rompit brusquement le contact entre leurs yeux, gêné. Toujours encapuchonné et tentant de cacher sa gêne, il répondit :
- Non.. Non c'est bon, tu peux rester... Poudlard m'appartient pas ahah, j'espère juste que tu auras pas trop froid...
Un silence s'installa entre eux, seulement perturbé de temps en temps par le bruit d'une chouette, ou d'autres sons venant de la Forêt Interdite. Plus le temps passait, plus Jon luttait pour ne pas retourner ses yeux vers sa camarade. Il avait peur de se perdre à nouveau dans ses yeux : il s'y sentait vulnérable. Et depuis qu'il avait reçu sa lettre de Poudlard, il s'était juré de ne plus l'être.
Pour penser à autre chose, il enchaîna :
- Tu sais moi aussi j'ai pas le cœur à faire la fête alors je suppose qu'il y'a pas de mal à ce qu'on reste un peu ensemble. Tu es de quelle maison ? Je vois rien sur toi qui me l'indique...
Jon est en 2ème année RP !
« Me dépasser, me dépasser, sans savoir où je vais... »Couleur des dialogues de Jon : #38761D
GROS RETARD ACTUEL (soucis personnels) , je vais bientôt pouvoir reprendre promis
08 nov. 2018, 02:11
Bonne Année..?
Des regards silencieux s'échangèrent, des sensation étranges faisaient leurs apparition entre ses deux enfants bordés par la neige. Quelque chose de doux et d'étrange rayonnait entre les pairs d’yeux. Alona était quelque peu gênée après ce tourbillon d'émotions toutefois agréable.. Le serpent toujours sous sa capuche reprit la parole d'une voix troublée:
- Non.. Non c'est bon, tu peux rester... Poudlard m'appartient pas ahah, j'espère juste que tu auras pas trop froid...
A ses mots la petite se blottit de plus belle sous la cape chaude du garçon. Elle huma longuement l'odeur de celui ci, un parfum chaleureux sucré .. elle soupira doucement après chaque bouffée qu'elle prenait. Alona s'en délectait, elle ne pouvait l'expliquer, elle se sentait juste bien à ce moment et en sécurité. Elle ne craignait plus rien, ni la peur, ni la gêne de devoir s'ouvrir à lui. Tout était paisible, calme, quelques animaux se faisaient entendre ou encore des branches d'arbres frémissaient au gré du vent. Perdue dans ces pensées, elle ouvrit enfin la bouche pour répondre:
- Je n'ai..pas froid du tout et d'ailleurs je tiens encore à te remercier pour ta cape..c'est très gentil à toi.
Gentiment elle offrit un léger sourire à son interlocuteur mystérieux. Alona voulait lire en lui, découvrir ses noirceurs, ses peines pour à son tour être là pour l'aider. Dans le silence qui était tombé après cet échange, la petite regardait la lune, ce cercle de lumière blanc qui guidait les étoiles. Ce fut une belle nuit parsemée de fraîcheur et de chaleur à la fois. Elle se sentait mieux au simple fait d'avoir une présence près d'elle. Après un long calme un peu gênant le garçon le rompu.
-Tu sais moi aussi j'ai pas le cœur à faire la fête alors je suppose qu'il y'a pas de mal à ce qu'on reste un peu ensemble. Tu es de quelle maison ? Je vois rien sur toi qui me l'indique...
"Rester un peu ensemble" une solidarité pour guérir les peines et les vilaines blessures. Nerveusement Alona entortilla une de ces mèches autour de son index, hésitant à plonger de nouveau son regard dans le sien.. et c'est ce qu'elle fit après quelques secondes. Ces joues étaient joliment rosées, elle dit d'une voix douce et gentille:
- J'espère qu'avec ce paysage et ce décor de neige tu te sent mieux toi aussi..Je suis à Poufsouffle et je .. je m'appelle Alona, Alona Weslet.
Rougissante son regard plongea maintenant vers le tapis blanc.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
- Non.. Non c'est bon, tu peux rester... Poudlard m'appartient pas ahah, j'espère juste que tu auras pas trop froid...
A ses mots la petite se blottit de plus belle sous la cape chaude du garçon. Elle huma longuement l'odeur de celui ci, un parfum chaleureux sucré .. elle soupira doucement après chaque bouffée qu'elle prenait. Alona s'en délectait, elle ne pouvait l'expliquer, elle se sentait juste bien à ce moment et en sécurité. Elle ne craignait plus rien, ni la peur, ni la gêne de devoir s'ouvrir à lui. Tout était paisible, calme, quelques animaux se faisaient entendre ou encore des branches d'arbres frémissaient au gré du vent. Perdue dans ces pensées, elle ouvrit enfin la bouche pour répondre:
- Je n'ai..pas froid du tout et d'ailleurs je tiens encore à te remercier pour ta cape..c'est très gentil à toi.
Gentiment elle offrit un léger sourire à son interlocuteur mystérieux. Alona voulait lire en lui, découvrir ses noirceurs, ses peines pour à son tour être là pour l'aider. Dans le silence qui était tombé après cet échange, la petite regardait la lune, ce cercle de lumière blanc qui guidait les étoiles. Ce fut une belle nuit parsemée de fraîcheur et de chaleur à la fois. Elle se sentait mieux au simple fait d'avoir une présence près d'elle. Après un long calme un peu gênant le garçon le rompu.
-Tu sais moi aussi j'ai pas le cœur à faire la fête alors je suppose qu'il y'a pas de mal à ce qu'on reste un peu ensemble. Tu es de quelle maison ? Je vois rien sur toi qui me l'indique...
"Rester un peu ensemble" une solidarité pour guérir les peines et les vilaines blessures. Nerveusement Alona entortilla une de ces mèches autour de son index, hésitant à plonger de nouveau son regard dans le sien.. et c'est ce qu'elle fit après quelques secondes. Ces joues étaient joliment rosées, elle dit d'une voix douce et gentille:
- J'espère qu'avec ce paysage et ce décor de neige tu te sent mieux toi aussi..Je suis à Poufsouffle et je .. je m'appelle Alona, Alona Weslet.
Rougissante son regard plongea maintenant vers le tapis blanc.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
08 nov. 2018, 02:47
Bonne Année..?
- J'espère qu'avec ce paysage et ce décor de neige tu te sent mieux toi aussi..Je suis à Poufsouffle et je .. je m'appelle Alona, Alona Weslet.
- Enchanté Alona Weslet, moi c'est Jon Flynn.
Pendant un instant il envisagea de lui tendre la main pour qu'ils se la serrent, mais il pensa à la sensation qu'il avait eu juste en la regardant, et décida qu'il ferait probablement mieux de passer son tour pour cette fois. Décidément, cette Alona avait d'étranges pouvoir sur elle. Était-ce un autre type de magie ?
- Tu vas trouver ça débile, mais c'est ma deuxième année ici et c'est la première fois que je parle à quelqu'un de chez Poufsouffle. Et pour te répondre, ouais disons que c'est calme ici, et c'est plus facile de faire le point dans sa tête... La fête est pourtant bien là bas...
Il indiqua du doigt le château derrière eux.
- ... mais ce soir j'avais pas le cœur à faire semblant.
Un nouveau silence s'installa. Du coin de l’œil, il l'observa de nouveau : elle avait un visage doux et enfantin, un air triste mais le regard vif. Elle semblait petite, plus petite que lui qui n'était déjà pas bien grand : il supposa qu'elle était en première année. Sa peau pâle avait une teinte apaisante sous la lueur de la lune.
Son cœur se remit à jouer les acrobates. "Bon sang mais..." pesta-t-il intérieurement.
Il lui fallait se concentrer sur autre chose. La question qui s'imposait lui vint naturellement à l'esprit, aussi c'est avec calme qui lui demanda :
- Et qu'est ce qui peut bien amener une Poufsouffle, vous qui aimez tellement la fête et la bonne chaire, à quitter un des plus grand banquet de l'année pour venir geler dehors sans vêtements appropriés ?
Il nota qu'il avait donné un ton humoristique à une question qu'il voulait sérieuse. Faire du sarcasme était une habitude qu'il avait commencé à remarquer depuis son arrivée ici. Est-ce que c'était sa personnalité définitive qui commençait à se développer ? Peut-être. Cependant, il fit une note mentale lui indiquant d'apprendre à utiliser un peu plus de tact à l'avenir. Avant qu'elle lui réponde, il enchaîna tout en fixant la lune :
- Écoutes heu... Désolé j'devrais pas dire ça comme ça, si t'es là c'est qu'il y'a une raison, tout comme moi, alors je devrais pas en rire. C'est ma deuxième année ici, et pourtant je crois que j'ai jamais été vraiment proche de quelqu'un. Alors j'ai encore des progrès à faire en communication je suppose...
Il marqua une pause, sentit son cœur s'accélérer à nouveau. Il essaya de contenir le tremblement dans sa voix et tourna le visage vers celui d'Alona. Immédiatement, ses yeux l’agrippèrent à nouveau et il se sentit sur le point de basculer. Il tint bon.
- ... mais si tu as besoin de parler, de vider ton sac, je suis là. On se connait à peine mais... C'est idéal non ? La nouvelle année approche et avec, les bonnes résolutions. Et je sais ce que c'est de n'avoir personne à qui parler alors...
Il laissa sa phrase en suspens. Elle avait compris, il le savait.
Couleur des dialogues de Jon : #38761D
GROS RETARD ACTUEL (soucis personnels) , je vais bientôt pouvoir reprendre promis
- Enchanté Alona Weslet, moi c'est Jon Flynn.
Pendant un instant il envisagea de lui tendre la main pour qu'ils se la serrent, mais il pensa à la sensation qu'il avait eu juste en la regardant, et décida qu'il ferait probablement mieux de passer son tour pour cette fois. Décidément, cette Alona avait d'étranges pouvoir sur elle. Était-ce un autre type de magie ?
- Tu vas trouver ça débile, mais c'est ma deuxième année ici et c'est la première fois que je parle à quelqu'un de chez Poufsouffle. Et pour te répondre, ouais disons que c'est calme ici, et c'est plus facile de faire le point dans sa tête... La fête est pourtant bien là bas...
Il indiqua du doigt le château derrière eux.
- ... mais ce soir j'avais pas le cœur à faire semblant.
Un nouveau silence s'installa. Du coin de l’œil, il l'observa de nouveau : elle avait un visage doux et enfantin, un air triste mais le regard vif. Elle semblait petite, plus petite que lui qui n'était déjà pas bien grand : il supposa qu'elle était en première année. Sa peau pâle avait une teinte apaisante sous la lueur de la lune.
Son cœur se remit à jouer les acrobates. "Bon sang mais..." pesta-t-il intérieurement.
Il lui fallait se concentrer sur autre chose. La question qui s'imposait lui vint naturellement à l'esprit, aussi c'est avec calme qui lui demanda :
- Et qu'est ce qui peut bien amener une Poufsouffle, vous qui aimez tellement la fête et la bonne chaire, à quitter un des plus grand banquet de l'année pour venir geler dehors sans vêtements appropriés ?
Il nota qu'il avait donné un ton humoristique à une question qu'il voulait sérieuse. Faire du sarcasme était une habitude qu'il avait commencé à remarquer depuis son arrivée ici. Est-ce que c'était sa personnalité définitive qui commençait à se développer ? Peut-être. Cependant, il fit une note mentale lui indiquant d'apprendre à utiliser un peu plus de tact à l'avenir. Avant qu'elle lui réponde, il enchaîna tout en fixant la lune :
- Écoutes heu... Désolé j'devrais pas dire ça comme ça, si t'es là c'est qu'il y'a une raison, tout comme moi, alors je devrais pas en rire. C'est ma deuxième année ici, et pourtant je crois que j'ai jamais été vraiment proche de quelqu'un. Alors j'ai encore des progrès à faire en communication je suppose...
Il marqua une pause, sentit son cœur s'accélérer à nouveau. Il essaya de contenir le tremblement dans sa voix et tourna le visage vers celui d'Alona. Immédiatement, ses yeux l’agrippèrent à nouveau et il se sentit sur le point de basculer. Il tint bon.
- ... mais si tu as besoin de parler, de vider ton sac, je suis là. On se connait à peine mais... C'est idéal non ? La nouvelle année approche et avec, les bonnes résolutions. Et je sais ce que c'est de n'avoir personne à qui parler alors...
Il laissa sa phrase en suspens. Elle avait compris, il le savait.
Jon est en 2ème année RP !
« Me dépasser, me dépasser, sans savoir où je vais... »Couleur des dialogues de Jon : #38761D
GROS RETARD ACTUEL (soucis personnels) , je vais bientôt pouvoir reprendre promis
08 nov. 2018, 13:52
Bonne Année..?
Jon Flynn.. elle répéta plusieurs fois son prénom dans sa tête ne savant pourquoi, elle le faisait simplement par envie, c'était court et simple à retenir et aucun doute pour elle, jamais elle ne l'oublierai. Le temps se rafraîchissait un peu, peut être fallait-il bientôt rentrer ? Non. Alona refusait de bouger, de quitter la douceur de la neige, la lumière de la lune et la cape chaude qui la protégeait du vent, cette vague de froid qui commençait à souffler. Suite à sa présentation, sur un ton neutre néanmoins pas désagréable il reprit:
- Tu vas trouver ça débile, mais c'est ma deuxième année ici et c'est la première fois que je parle à quelqu'un de chez Poufsouffle. Et pour te répondre, ouais disons que c'est calme ici, et c'est plus facile de faire le point dans sa tête... La fête est pourtant bien là bas... mais ce soir j'avais pas le cœur à faire semblant.
Ses derniers mots étaient accompagnés d'un geste en direction du château non loin d'eux, tout juste derrière. Lui aussi alors était perdue entre la mélancolie et la tristesse. Ses deux âmes en peine se vidaient sous la lueur des étoiles. Elle ne répondit pas, nerveuse elle essayait d'éviter le regard du garçon, d'une certaine manière Alona était heureuse d'être la première jaune à qui il parlait, ainsi peut être qu'il ne l'oublierai pas. Après un long moment de silence troublé par des battements de cœur incessant il enchaîna sur un ton enjoué:
- Et qu'est ce qui peut bien amener une Poufsouffle, vous qui aimez tellement la fête et la bonne chaire, à quitter un des plus grand banquet de l'année pour venir geler dehors sans vêtements appropriés ?
A cette remarque Alona cacha son visage qui virait au rouge, ce souvenir de la petite au long cheveux qui ne se couvre pas du froid allait sûrement resté encore un moment. Elle en rit doucement derrière ces mains d'enfant. Ses yeux gris fixaient la lune juste au dessus de sa tête et il reprit encore une fois sur un ton plus doux en s'excusant:
- Écoutes heu... Désolé j'devrais pas dire ça comme ça, si t'es là c'est qu'il y'a une raison, tout comme moi, alors je devrais pas en rire. C'est ma deuxième année ici, et pourtant je crois que j'ai jamais été vraiment proche de quelqu'un. Alors j'ai encore des progrès à faire en communication je suppose...
Alona le comprenait, la solitude était presque une amie pour elle dans ce genre de moment. Étrangement elle en sourit, puis elle décida de répondre sur un ton nostalgique:
- Pour être honnête je .. je ne suis pas non plus vraiment proche des autres, je suis coincée dans une bulle..Mais saches que je trouve que tu t'en sors bien de ton côté.
La petite regarda de nouveau Jon dans le plus profond de ses yeux juste après avoir retirer ces mains de son visage qui la cachée. Un nouveau silence s'installa doucement dans la nuit. Puis d'une voix tremblante et troublée il dit:
- .. mais si tu as besoin de parler, de vider ton sac, je suis là. On se connait à peine mais... C'est idéal non ? La nouvelle année approche et avec, les bonnes résolutions. Et je sais ce que c'est de n'avoir personne à qui parler alors...
Alona était réchauffait par la cape certes mais aussi par la présence du serpent qui ressentait sans doute les même choses, qui était venue se réfugiait ici pour les même raison qu'elle. Elle fut quelque peu surprise par ses mots .. avait-elle vraiment le courage de parler enfin ?
La petite soupira longuement laissant voir une fumée blanche traversait ces lèvres fines.
- Ce n'est pas une mauvaise idée. Je te remercie Jon et pour répondre à .. à ta question de tout à l'heure c'est le manque de ma famille qui m'a conduis jusque ici. Je .. Les sourires des autres m’étouffais.. je me sentais si seule à côté de toute cette joie. Chaque année mes parents ne sont pas présents pour les fêtes .. parfois je me demande si je ne suis pas juste une chose qui traîne entre leurs pieds..
Le regard saphir de la jaune était perdu dans le lointain ne se rendant même pas compte qu'une larme avait fait place sur sa joue.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
- Tu vas trouver ça débile, mais c'est ma deuxième année ici et c'est la première fois que je parle à quelqu'un de chez Poufsouffle. Et pour te répondre, ouais disons que c'est calme ici, et c'est plus facile de faire le point dans sa tête... La fête est pourtant bien là bas... mais ce soir j'avais pas le cœur à faire semblant.
Ses derniers mots étaient accompagnés d'un geste en direction du château non loin d'eux, tout juste derrière. Lui aussi alors était perdue entre la mélancolie et la tristesse. Ses deux âmes en peine se vidaient sous la lueur des étoiles. Elle ne répondit pas, nerveuse elle essayait d'éviter le regard du garçon, d'une certaine manière Alona était heureuse d'être la première jaune à qui il parlait, ainsi peut être qu'il ne l'oublierai pas. Après un long moment de silence troublé par des battements de cœur incessant il enchaîna sur un ton enjoué:
- Et qu'est ce qui peut bien amener une Poufsouffle, vous qui aimez tellement la fête et la bonne chaire, à quitter un des plus grand banquet de l'année pour venir geler dehors sans vêtements appropriés ?
A cette remarque Alona cacha son visage qui virait au rouge, ce souvenir de la petite au long cheveux qui ne se couvre pas du froid allait sûrement resté encore un moment. Elle en rit doucement derrière ces mains d'enfant. Ses yeux gris fixaient la lune juste au dessus de sa tête et il reprit encore une fois sur un ton plus doux en s'excusant:
- Écoutes heu... Désolé j'devrais pas dire ça comme ça, si t'es là c'est qu'il y'a une raison, tout comme moi, alors je devrais pas en rire. C'est ma deuxième année ici, et pourtant je crois que j'ai jamais été vraiment proche de quelqu'un. Alors j'ai encore des progrès à faire en communication je suppose...
Alona le comprenait, la solitude était presque une amie pour elle dans ce genre de moment. Étrangement elle en sourit, puis elle décida de répondre sur un ton nostalgique:
- Pour être honnête je .. je ne suis pas non plus vraiment proche des autres, je suis coincée dans une bulle..Mais saches que je trouve que tu t'en sors bien de ton côté.
La petite regarda de nouveau Jon dans le plus profond de ses yeux juste après avoir retirer ces mains de son visage qui la cachée. Un nouveau silence s'installa doucement dans la nuit. Puis d'une voix tremblante et troublée il dit:
- .. mais si tu as besoin de parler, de vider ton sac, je suis là. On se connait à peine mais... C'est idéal non ? La nouvelle année approche et avec, les bonnes résolutions. Et je sais ce que c'est de n'avoir personne à qui parler alors...
Alona était réchauffait par la cape certes mais aussi par la présence du serpent qui ressentait sans doute les même choses, qui était venue se réfugiait ici pour les même raison qu'elle. Elle fut quelque peu surprise par ses mots .. avait-elle vraiment le courage de parler enfin ?
La petite soupira longuement laissant voir une fumée blanche traversait ces lèvres fines.
- Ce n'est pas une mauvaise idée. Je te remercie Jon et pour répondre à .. à ta question de tout à l'heure c'est le manque de ma famille qui m'a conduis jusque ici. Je .. Les sourires des autres m’étouffais.. je me sentais si seule à côté de toute cette joie. Chaque année mes parents ne sont pas présents pour les fêtes .. parfois je me demande si je ne suis pas juste une chose qui traîne entre leurs pieds..
Le regard saphir de la jaune était perdu dans le lointain ne se rendant même pas compte qu'une larme avait fait place sur sa joue.
Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.