Gage du jeu "Impérium ou vésitasérum" de la salle commune des Serdaigle se trouvant dans ce rp
1er samedi du mois de janvier après les vacances
Privé avec Rufus Williams

14 h 30

On peut dire que j'avais passé une horrible semaine et on dirait bien que ça continuait ce week-end. Le retour des vacances ne s'étaient pas passés comme je l'espérais. D'ailleurs, rien que le fait de quitter ma famille après Noël et le Nouvel An avait été catastrophique. Les pleurs, les embrassades m'avaient faits oubliés tous les merveilleux moments passés en leur compagnie durant ces quelques jours. 
Ensuite, en revenant le dimanche, j'avais trouvé le moyen de tacher ma cape avec la soupe de légumes qui m'avait semblé beaucoup moins appétissante tout d'un coup. 
Le lendemain, j'étais arrivé en retard à mon premier cours après avoir oublié un ustensile de botanique et  mon professeur m'avait regardé d'un mauvais oeil. 
Et les malheurs et les petits incidents s'étaient enchainés. Et ce matin, j'avais trouvé le moyen d'embêter la bibliothécaire et de me faire renvoyer sans avoir le droit d'emprunter un livre pour un devoir. J'espérais que mon après-midi allait se passer nettement mieux. Heureusement, autour de mon cou se trouvait le collier que ma meilleure amie Sofhya m'avait offert pour Noël et ce médaillon me permettait d'avoir sa présence à mes côtés au lieu qu'elle soit de l'autre côté de l'océan. 

Je maudis la fichue pierre qui soudain se trouvait dans l'herbe à ce moment et qui me fit trébucher. La bouteille en verre qui se trouvait dans ma main contenant du jus de citrouille fabriqué par ma grand-mère tomba, se cassa et commença à fuiter et couler. Je m'exclamai en me lamentant. Le meilleure jus que j'avais jamais goûté et qui de plus avait été préparé par une Moldue se trouvait dans ma main il y a quelques instants et maintenant je ne pourrais plus en boire une goutte avant longtemps. Je râlais en ramassant les bouts de verre. Je lançais le sortilège : Reparo ! Mais je n'avais malheureusement pas assez d'expérience et les bouts de verre étant un peu trop éparpillé, je ne pus pas lancer le sortilège correctement et ma bouteille ne se reconstitua malheureusement pas. Ce fait, dû être causé par ma crise de maladresse qui sévissait depuis quelques jours et qui ne me réjouissait pas pour le moins du monde.

Je continuais donc mon chemin, mes yeux vers le sol quand soudain, je sentis ma tête cogné contre quelque chose de dur et rugueux. Mon front ne s'était pas raté et soudain je me sentis cogné à quelque chose d'un peu mou et je tombais sur quelqu'un en le renversant. 

Je fus emporté par la honte. Je n'avais pas l'habitude d'être maladroite mais je devais être à mon summum. 
En essayant de me lever, je renverse mon sac et je m'excuse vraiment auprès du garçon sur qui je me suis écrasé en rougissant. Il doit être en première année à Serpentard car sa robe est verte et argenté et il a un air jeune. J'espère qu'il n'est pas méchant comme certains d'entre eux même si ce ne sont que des préjugés. Je remarque en l'observant un peu à la dérobé, il a de beaux yeux bleus nacrés que je fixe avec un regard de regret de mes yeux ambres. Ses cheveux châtains au reflet blond sont en bataille et je pense que c'est un peu du à ma chute :

"Je suis vraiment, vraiment désolé de t'avoir importuné. Je ne suis pas habituellement maladroite... "

Je soupire d'un air gêné en le regardant fixement. Puis en marchant un peu pour récupérer mes affaire quand je renverse également son sac, ce qui est le comble de la malchance. Je me mets à l'aider à récupérer ses affaires en les séparant des miennes.

"Vraiment, je ne sais pas ce que j'ai. Je suis vraiment désolé. Pardonne-moi d'être si maladroite."

Décidément plus rien ne va. Quand ce sont mes affaires qui sont affectés ça va encore, mais quand ça implique des gens, ça me gêne au plus au point. Je rougis encore plus en souriant bizarrement, n'étant pas habitué à ce genre de situation où je suis la personne maladroite.

Samedi. Incontestablement le meilleur jour de la semaine pour une infinité de raison. La possibilité de faire une grasse matinée, de sortir s'amuser avec des copains ou même… l'ennui infini.
 Pour commencer, la grasse mat, FOUTUE ! Entre ceux qui se lèves aux aurores pour avoir la meilleure place à la bibliothèque ou les fauteuils les plus confortables en salle commune, ceux sont aussi discrets pour sortir qu'un éléphant dans une boutique de porcelaine et ceux dorment encore mais qui ronflent aussi forts que si on les avaient réveillés en jouant de la trompette ! 

Pour les copains, bah, entre ceux qui sont stressés de ne pas réussir leurs examen et ceux qui ne pigent rien à rien et auxquels il faudra que j'explique pendant une heure comment transformer une petite cuillère en flopée d'oiseau non merci !

Alors je sors, j'ai un MP3 dans la main et je le tape pour essayer de le faire marcher alors que je sais pertinemment qu'à Poudlard tous les appareils électriques moldus ne marchent PAS -fautes à ces foutes ondes magiques- et pourtant je continue de le secouer et de lui donner des petits coups ! (oui je suis un homme Préhistorique qui croit qu'il suffit de taper les choses pour qu'elles marchent mieux). C'est bon j'abandonne… 

J'avançais dans le parc, ne sachant pas vraiment où j'allais. Mes pieds me conduisaient d'eux mêmes à mes endroits préférés  mais, sans regarder où j'allait, je ne voyais pas non plus les obstacles mouvants et je me pris un de ces fameux obstacles. Une fille qui venait apparemment de la maison Serdaigle. Cette maison où il avait failli allé. Elle avait des cheveux brun-noisettes bouclés ce qui leur donnait l'aspect de petits tuyaux, des yeux d'une belle couleur ambrée, elle devait faire un bon mètre soixante de hauteur. Je tomba sur les fesses sans même m'en rendre compte et me releva d'un bond. Elle commença à s'étaler dans une panoplie d'excuses qui étaient largement de trop et en essayant de se relever elle renversa mon sac.

Il prit la parole sur un ton calme et posé:

-Hey. C'est pas grave je regardais pas non plus où j'allais. C'est cool t'en fais pas...

Je lui tendis la main pour la relever, faisant abstraction de son gêne et commença à ramasser mes livres. Remarquant sa mine qui exprimait tout sauf la joie et s'était sûrement loin d'être due à de la gêne ou de la timidité je demanda:

-Rien de cassé ?

Le garçon que j'avais renversé me tendit sa main et je la pris. En relevant la tête, je plongeai mes yeux dans les siens, puis je détournais vite le regard. Ils étaient très bleus et vraiment beaux. Cette pensée me fit rougir, et je regardais le plus loin d'eux. Il me dit alors gentiment pendant que je retirais la terre de ma robe et que j'arrangeai un peu mieux toutes mes affaires en les triant et les séparant des siennes :

"Hey. C'est pas grave je regardais pas non plus où j'allais. C'est cool t'en fais pas..."

Au moins, il était plutôt sympa et ne me disputa pas, il essaya plus de me rassurer, ce qui me mit un peu plus en confiance. Car des excuses comme celle que je venais de faire, valait bien un peu de gentillesse pour me faire déculpabiliser. 

"Rien de cassé ?"

Quand il dit cela, je posais immédiatement ma main sur mon front, comme un réflexe, un moment préenregistré. Je sentis alors une bosse qui commençait à devenir sanguinolente. Je fis alors une petite grimace et je me souvins soudain m'être cogné sur une branche avant d'atterrir sur... D'ailleurs comment s'appelait-il ? 

"Je crois que je me suis cogné sur cette branche avant de tomber maladroitement sur toi. Vraiment je suis désolée de l'avoir fait, et aussi de m'excuser autant !"

Je me mis à rire, alors que ce n'était pas une blague. Je pense que la branche ne m'avait pas fait qu'une bosse mais avait également déclenché un mode niais. Mais j'espérais quand même détendre l'atmosphère un peu confus. 

"D'ailleurs, la fille qui a prouvé son premier véritable acte de maladresse avec toi comme cobaye s'appelle Maude, et le cobaye... ?"

Je fis une nouvelle grimace en portant une autre main à mon front et en lui tendant son sac avec toutes ses affaires. Et je remarquais un MP3 par terre, un peu caché sur l'herbe et je le ramassais en jouant toujours dans ma bosse. Je le lui tendis en demandant :

"Par hasard, ce lecteur MP3 ne t'appartiendrait p... Aïe !"

Ma bosse avait commencé à saigner et me faisait horriblement mal et maintenant, je me mettais à la tenir les larmes aux yeux mais avec le peu de dignité qui me restait. Décidément, ça n'étais pas ma semaine et encore moins ma journée.

Alors elle s'était prise la seule branche basse de l'arbre et s'en était retrouvée sertie d'une grosse bosse rouge sur la tête. Elle s'excusait de trop s'excuser c'était le comble et même assez drôle. Je laissa échapper un petit ricanement répondit à sa question assez étrangement formulée.

-Le cobaye s'appelle Rufus.

Je  regardais sa petite blessure ensanglantée et son visage agité de grimaces exprimant la douleur, je m'approcha et examina de plus près sa petite blessure. Petite mais douloureuse blessure  apparemment. Elle avait besoin de quelque chose pour diminuer sa douleur.  Un petit calmant de l'infirmière Loyd lui ferai du bien mais je ne la voyait pas du tout marcher jusque là-bas.

-Et ce cobaye va t'emmener à l'infirmerie par ce que là ta tête n'a pas l'air super bien en point. 

Je la releva en voyait les petites larmes de douleur couler le long de son visage. Je pris les deux sac sur mon dos, repris mon MP3 qui s'était mis au final à lâcher quelques petites notes et paroles mélodieuses de mon group préféré. 

-Alors Maude, tu sauras marcher ou il faut que je te porte ?

J'étais un peu responsable de ce qu'elle avait alors il était normal que je l'y emmène. Et puis si je ne le faisais pas qui le ferai ? Bien je fus obligé de l'emmener, ça me gachait quand même mon samedi... La prochaine fois je regarderai dedans moi...

-Le cobaye s'appelle Rufus.

Rufus, il s'appelait donc Rufus. Je n'entendais pas ce nom souvent et ça m'allait parfaitement. Il n'avait pas un prénom comme tout le monde car il n'était pas comme tout le monde. Bon nombre de personne se serait fâché après moi, mais lui était toujours gentil. Il avait même rit à ma blague qui n'était même pas sensé en être une. C'était sûrement pour me remonter le moral ou peut-être que j'avais retrouvé ma bonne humeur habituelle. Pourtant, la bosse me faisait toujours aussi mal.

-Et ce cobaye va t'emmener à l'infirmerie par ce que là ta tête n'a pas l'air super bien en point.

À l'infirmerie, ça n'en valait pas vraiment la peine. Mais la douleur lancinante qui vint ensuite me fit immédiatement changer d'avis. Je serrai les dents. Je sentis des larmes couler sur mes joues, je ne comprenais pas pourquoi je faisais autant de cinéma ? J'avais l'habitude de tomber ou de me faire mal quand je jouais avec mes frères, mais j'avais l'impression que la présence de Rufus aggravait tout, en m'aidant également. Ce sentiment d'incertitude ne m'était habituelle et je ne savais pas pourquoi il me faisait cet effet. Très gentiment, il récupéra mon sac suivit du sien. Soudain, son lecteur MP3 fit un petit son, laissa sortir une petite mélodie. J'eus l'impression de reconnaître le groupe qui le jouait, ce qui m'étonna un peu mais je ne pus m'y attarder car il partait déjà en direction du château. Il fit quelques pas et se retourna en disant :

-Alors Maude, tu sauras marcher ou il faut que je te porte ?

J'avais peut-être mal au front, ma bosse me faisait horriblement mal, mais j'étais quand même capable de marcher seule, je lui répondis :

-Merci Rufus de m'aider. C'est très gentil, mais je vais retourner tranquillement dans ma salle commune à Serdaigle puis je vais mettre une serviette sur cette bosse et tout rentrera dans l'ordre. Je ne veux pas te déranger plus que cela. Je peux récupérer mon sac ?

Je n'aimais vraiment pas embêter les autres, encore moins pour des choses que j'avais causer moi-même. Je tendis alors ma main vers mon sac espérant qu'il allait me laisser ne partir et ne se comportera pas comme quelqu'un de trop bienveillant qui veut absolument m'amener à l'infirmerie alors que j'ai juste une petite blessure.

La jeune Serdaigle ne voulait pas aller à l'infirmerie. Soit. Je n'allait pas La forces à aller à l'infirmerie si elle ne souhaitait pas y aller comme un parent forcerai un enfant manger des légumes même si c'est pour son bien. Mais je voulais au moins qu'elle aille mieux mais si elle était avec des amis de confiance qui prendraient soin d'elle ça irai.

Bah si tu ne veux pas aller à l'infirmerie laisse moi au moins t'accompagner à ta salle commune. Tu es déjà rentrée dans cet arbre ça serai dommage que tu tombes de deux ou trois étages. 

Après tout il était vrai qu'une simple poche de glace l'aiderai à aller mieux et puis les Serdaigles sont des gentils non ? Et puis de toute façon je ne connaissait pas de sorts de régénérants si ce n'est le sortilège qui permettait de faire apparaître un plâtre et des bandelettes. N'empêche qu'il lui en faudrait peut être une ou deux de bandelettes, avec un peu de désinfectant et un anti douleur... Les séquelles d'avoir un père médecin ressortaient dans mes mes pensées et dans ma façon d'agir. 

-Par contre tu ne voudrai pas un petit bandage pour éviter que ton sang ne dégouline ? Dis-je en montrant une petite goutelette coulante sur mon doigt, rattrapée au vol. Voyant le saignement s'intensifier légèrement je pris l'initiative de ne pas attendre son avis et me concentra sur une petite bandelettes de tissus blanc sort1nt de ma baguette. Je dis l'incantation Ferula et sortit de ma baguette la petite bandelette qui s'enroula autour de son crâne en trois couches.

Il n'avait pas l'air de vouloir me forcer car il ajouta :

"Bah si tu ne veux pas aller à l'infirmerie laisse moi au moins t'accompagner à ta salle commune. Tu es déjà rentrée dans cet arbre ça serai dommage que tu tombes de deux ou trois étages."

Il n'avait pas tort. Avec toute la chance que j'avais cette semaine, je risquais plus de me fracasser quelque chose en rentrant seule dans ma salle commune, qu'accompagné.

"Par contre tu ne voudrais pas un petit bandage pour éviter que ton sang ne dégouline ?"

Il lança un petit sortilège "Ferula" et un morceau de sparadrap sorti de sa baguette. Je trouvais cela très astucieux. Il me l'entoura alors autour de ma tête en plusieurs couches. Je croisais son regard et je détournai rapidement mon regard. Ça n'allait vraiment plus. Je le remerciai :

"Merci beaucoup de m'aider Rufus, c'est vraiment très sympa ! Surtout gentil !"

J'avançai alors vers le château en regardant mes pieds se qui m'empêcha de commencer la conversation. Habituellement je lui aurai parler de son origine, de son impression sur Poudlard, même je me serais interrogé en rigolant sur le fait qu'il est un lecteur MP3 à Poudlard alors que tout le monde savait que les objets non-magiques ne fonctionnaient pas dans l'école, la puissance magique étant trop puissante. Mais les mots ne sortaient pas de ma bouche et je me concentrais bien sur ce que je faisais. Nous pénétrâmes dans le hall et je sentis ma vision se brouiller et ma bosse me faire de plus en plus mal alors que nous étions près de la tour ouest au deuxième étage, je m'arrêtais alors au deuxième étage en m'asseyant sur un banc et j'expliquai à Rufus en serrant les dents :

"Je suis vraiment désolé de m'arrêter comme cela mais ma bosse me fait vraiment très mal."

Je me relevai et lui expliquai en titubant légèrement :

"Vraiment, je suis navrée de faire autant de chichis. Je ne suis pas habitué à être maladroite. En plus, je ne sais pas mais le retour des vacances doit y être pour quelque chose, le départ de ma famille me fait vraiment du mal... Et puis, là je commence à te raconter ma vie alors qu'on ne se connait pas plus que cela !"

Je devais être ridicule à ce moment, encore plus que quand je suis tombé sur lui ce matin, ou quand j'ai fait tomber mes affaires, ou encore pleins de trucs bêtes qui me sont arrivés dans mon enfance. J'avais l'impression d'avoir de la bouillie dans le crâne et encore plus lorsque je rajoutais :

"Dis-moi Rufus, selon ton expérience, l'infirmerie est plus d'ici que la tour de Serdaigle ou pas car j'ai vraiment besoin d'aller me faire soigner, ça me fait super mal. Je laissais une petite pause. En plus, je change tout le temps d'avis. Tu dois penser que je suis bête, ridicule, et que je change vraiment d'avis trop souvent. Je suis vraiment désolé de m'excuser tout le temps et de raconter n'importe quoi... Je suis nulle, excuse-moi !"

Et je baisse la tête. Habituellement je ne suis pas bavarde mais j'ai l'impression que j'ai avalé une radio, qui est en plus de mauvais goût. Je me sens très mal et j'ai vraiment envie d'aller à l'infirmerie et de ne plus sentir la douleur. Et aussi arrêter d'importuner Rufus, qui est tellement adorable depuis le début. Et rien qu'à cette pensée, je rougis.

Vraiment désolé pour la brièveté de ce post

Cette fille se compliquait trop la vie... Elle ne cessait de s'étaler en excuse et en remerciements -bien que si elle ne l'avait pas fait je ne l'aurais pas aidé. Arrivé au deuxième étage -en réalité c'est moi la suivait, je ne savais pas vraiment oû se situait la tour de Serdaigle- elle me dit que sa bosse lui faisait encore plus mal. Là elle n'avait plus son mot à dire c'était direction l'infirmerie pour un Calmant de Lloyd ! Depuis quand un retour de vacance rend maladroit ?

-Heureux que tu changes d'avis. Je t'y aurai quand même emmené et ça va être d'autant plus simple maintenant... On arrive bientôt au troisième étage et c'est là que ce trouve l'infirmerie. Vu que ta salle commune est dans une tour, le plus rapide c'est l'infirmerie. Si tu n'y reste pas la nuit je te ferai flotter jusqu'à tas salle commune si t'es trop crevée  en attendant tu as besoin d'un calman de Lloyd. 

Nous continuâmes le chemin jusqu'à l'infirmerie mais vu le silence gênant qui régnait je décida engager la conversation.

-Sinon c'est quoi tes matière préférées ? Moi potion et métamorphose... 

C'était incontestablement mes matière préférés. J'adorais faire mumuse en mélangeant les ingrédients, regarder la substance changer de couleur et de texture, et pareil pour la métamorphose ! C'est passionnant !

Ce n'est pas grave, on a tous des jours sans et je ne t'ai pas vraiment donné sujet pour discuter, d'ailleurs tu m'as inspiré c'est pour cette raison que je réponds aussi vite 

Rufus avait tout de suite compris et m'expliqua :

-Heureux que tu changes d'avis. Je t'y aurai quand même emmené et ça va être d'autant plus simple maintenant... On arrive bientôt au troisième étage et c'est là que ce trouve l'infirmerie. Vu que ta salle commune est dans une tour, le plus rapide c'est l'infirmerie. Si tu n'y reste pas la nuit je te ferai flotter jusqu'à ta salle commune si t'es trop crevée  en attendant tu as besoin d'un calmant de Lloyd.

À ça oui, j'en avais besoin car sinon j'étalerais littéralement ma vie devant lui et je n'en avais pas du tout envie. Ensuite, mon sens de l'orientation était complètement chamboulée depuis cette bosse, j'en avais vraiment assez de faire n'importe quoi cette semaine. Après avoir repris mon calme, je me relevais et nous continuâmes à marcher dans les escaliers fous. Il y'a avait un silence gênant que Rufus brisa pour mon plus grand plaisir, j'avais vraiment envie de discuter :

-Sinon c'est quoi tes matière préférées ? Moi potion et métamorphose...

Lui aussi aimait les potions, au moins nous avions une matière en commun. Je répliquais alors, ayant retrouver mon entrain qui malgré cela n'était pas encore accompagné de toute ma joie de vivre. Mais ça ne saurait que tardé :

"Moi aussi j'adore les potions, c'est ma matière préférée. J'en fait depuis que je suis petite car ma mère si connait un peu, enfin elle fait des recherches dans le domaine. J'aime beaucoup mélanger des ingrédients, j'aimerais tellement apprendre la potion Felix felicis, le Polynectar, l'Armortentia, et toi tu aimerais apprendre laquelle ?"

Je laissai un petit blanc avant de reprendre, j'étais sincèrement passionnée par cette conversation qui n'avait rien de plus banal mais qui me permettait de m'évader de la douleur :

"Sinon, j'adore les cours de défense contre les forces du mal avec Miss Holloway, c'est vraiment la meilleure prof, en plus c'est la directrice de Serdaigle. C'est qui le directeur de Serpentard ?"

Je m'arrêtais de parler car nous arrivions au troisième étage après avoir sauté sur les escaliers, en essayant de ne pas tomber.

"Sinon, tu as déjà été à l'infirmerie pour une blessure ou alors tu accompagnais quelqu'un ?"

C'est bizarre mais maintenant que le stress de la chute était passé et mes fausses idées de superstition était passé, je me sentais bien, détendu, j'étais redevenu la fille sociable que j'étais et que je resterais. De plus, Rufus me m'était vraiment en confiance, je l'appréciais déjà, peut-être un peu trop, alors que nous venions de nous rencontrer.

Maude aussi aussi aimait les potion. Le Felix félicis ? Cool

-J'adore les potion ! Je crois que le Felix félicis dois reposer pendant un cycle de lune donc tu peux attendre avant d'avoir ta chance liquide. Moi je préfère l'amortensia... C'est mignon. Enfin même si c'est un philtre d'amour... 

Il faudra que j'essaie de la faire avec Thalea, ça pourra être romantique pour la saint Valentin. La défense contre les forces du mal était une matière intéressante... Mais je ne pouvais jamais utiliser ses maléfices préférés en cour. Pire ! On ne faisait quasiment aucun duel ! Bien sûr il y avait de la pratique mais j'aurait bien aimé plus de bagarre dans ces cours...

-Mouai... Miss Holloway est une prof sympa mais j'aimerai qu'il y ai plus de pratique dans ses cours. La directrice de Serpentard est Miss Kwon, la prof de botanique. Je ne lui ai jamais parlé mais elle a l'air gentille ...

Je repensa avec regret à l'examen de première année. Ce boursoufflet avait l'air trop mignon à deux ou trois points près il avait un O... Mais bon un E à cet examen c'était déjà pas mal ! Heureusement pour moi je n'était pas allé souvent à l'infirmerie. Juste une ou deux fois quand Irisia avait attrapée le rhume à cause de moi ou quand Kirsty c'était fait mal il y a quelque mois... 

-J'y suis déjà allé une ou deux fois mais à chaque fois j'accompagnais des gens... Et seulement une sur trois me déteste. Enfin, reste à voir... Manque plus qu'une ou un Poufsouffle et j'aurais amené à l'infirmerie les quatre maisons Dis-je en rigolant