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11 févr. 2019, 19:32
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
[Pv Gabryel Fleurdelys]
Dimanche 8 Février 2044
11h


Luce était posée tranquillement dans le parc de grands chênes. Malgré le temps frais de février, elle appréciait pouvoir prendre l’air et enfin se poser après cette grosse semaine de cours.
Elle était appuyée contre un des arbres, en train de lire (pour changer) , et regardais dans le vide en rêvassant de temps à autre.

Au bout d’un certains moment, elle se redressa, les jambes toutes ankylosées, et s’épousseta. Se rendant compte que ses cheveux s’étaient emmêlés dans la chaîne de son collier, elle entreprit de le détacher pour rectifier cela, mais à peine le problème résolu, et alors qu’elle s’apprêtait à remettre autour du cou le pendentif qu’elle chérissait tant, une chouette passa près d’elle et lui prit son collier avant de s’envoler sur une branche, hors de sa portée.

Luce poussa un râlement et, laissant tomber son livre au sol, s’époumona après la chouette - qu’elle identifia comme une chouette hulotte marron.
- Saleté d’oiseau, rend moi ça, voleuse !!!

En temps normal, elle n’aurait jamais osé dire ça à cet animal qu’elle adorait, mais la, c’était pour elle un cas critique qui la faisait sortir de ses gonds, et ce n’était pas tout les jours que cela arrivait.

La jeune fille continua de râler, elle essaya de grimper dans l’arbre mais ne faisait que glisser, ce qui l’énervait davantage encore. Elle finit par sortir sa baguette, s’apprêtant à lancer un sort à cette voleuse de chouette, mais elle regarda sa baguette, toute penaude, ne sachant quoi lancer comme sortilège. Finalement, sa mère avait raison, elle était bonne à rien…

Sur cette pensée, et la vision de la chouette tenant en son bec, non pas un fromage mais son pendentif, elle se mit à pleurer à chaude larmes. Heureusement, pensa-t-elle, que personne n’avait eu la même idée qu’elle de de se rendre dehors en ce frais matin de février, auquel cas elle se serait donnée en spectacle, et c’était impensable.

13 févr. 2019, 00:11
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
1m52

Gabryel avait pris près de six centimètres depuis la rentrée de septembre cinq mois auparavant. Le garçon contemplait la petite encoche sur le mur près de son lit, placée au-dessus de celle faite lors de son arrivée à Poudlard. Cette simple observation avait suffi pour le mettre de bonne humeur.

Il avait eu douze ans en janvier, et ne se sentait plus le même petit garçon timide et perdu débarqué de Fife pour découvrir sa nouvelle vie, loin du cocon familial. Il s’était lié de plusieurs camarades avec lesquels il partageait un respect mutuel. Il apprenait sur les autres autant que sur lui-même. Gabryel culpabilisait beaucoup moins du profit de tous ces avantages, alors que son ami moldu Grégoire était resté à Fife. Cela ne le tracassait plus autant, il avait fait la paix avec sa conscience. 

Le jeune Gryffon avait vécu en une courte période plus d’évènements extraordinaires que toute son ancienne vie ne lui en avait offerts.
L’apprentissage de la magie était un enchantement quotidien. Sa baguette était devenue une extension de lui-même. Ses parents utilisaient bien-sûr toutes sortes de sortilèges depuis qu’il fut en âge de comprendre, mais ce n’était pas la même chose de pratiquer soit-même et de comprendre comment contrôler tout cela.

Gabryel enfila avec un peu de difficulté la dernière paire de basket qui lui allait encore. Ses pieds aussi avaient pris au moins une taille de plus. Une fois sa large cape nouée autour de son cou, il quitta le dortoir pour sa balade matinale au parc. Cette habitude de prendre l’air avant de débuter une nouvelle journée était maintenant devenue une nécessité. Cette communion avec les arbres et la nature environnante le relaxait avant d’attaquer ses révisions et exercices quotidiens.

Le temps était plutôt agréable mais un peu frais. Gabryel salua quelques élèves installés sur l’herbe, profitant des quelques rayons de soleil pour papoter.
Il aperçut non loin d’un chêne majestueux, sous lequel il appréciait de rêvasser, une jeune fille manifestement en larmes, le regard fixé sur la cime. De nature curieuse, le jeune Rouge et Or ne put résister d’aller à sa rencontre. Sans compter qu’elle semblait être embarrassée, il était normal de lui proposer son aide pour peu qu’elle en ait besoin.

- Gabryel : « Bonjour, çççç...ça ne va pas on dirait... Je peux faire quelque chose pour tttttoi ?
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 21 févr. 2019, 00:42, modifié 2 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

13 févr. 2019, 02:51
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Luce sursauta, ne s’attendant pas à ce qu’on vienne lui parler dans un tel moment, en cette fraîche matinée de février.
Elle sécha alors précipitamment ses larmes, et tenta un sourire malgré ses yeux rouges.
- Non, enfin je sais pas.. Désolée si je t’ai dérangé, je n’est pas été très discrète..

Luce fixa de nouveau son regard sur la chouette de peur qu’en la quittant des yeux, celle-ci parte.
- Puisque tu es là maintenant et que je t’es déjà dérangé, autant te dire ce qui m’a mis dans un tel état...

La jeune demoiselle lâcha un soupire et renifla maladroitement. Il allait la prendre pour une gamine et allait se moquer d’elle si elle racontait vraiment la raison de son désarrois, mais en même temps, il était plus grand qu’elle, et aurait sûrement une solution pour faire descendre cette maudite chouette. C’est donc avec gêne qu’elle s’expliqua :
- Ça va sûrement te paraître idiot, mais cette maudite chouette a volé mon pendentif, dit-elle en la pointant du doigt, et j’y tiens, je voulais le récupérer mais elle est hors de ma portée et j’ai perdu mes moyens...

Au bord des larmes, pas encore remise de sa tristesse et sa peur de ne pas récupérer son précieux bijoux, elle osa tout de même le regarder dans les yeux, le mettant au défi de se moquer d’elle et osant détourner son regard de la chouette qui, selon elle, serait de toute façon partie depuis longtemps si elle l’avait vraiment voulu.

20 févr. 2019, 22:08
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Le Gryffon leva les yeux vers la cime du chêne et reconnut instantanément la chouette voleuse. Ce plumage brun, cet air de ne pas y toucher... C’était bien elle !
Cet oiseau l’avait détroussé de sa pierre de lune montée en collier quelque temps auparavant, il avait dû escalader une fenêtre de la tour d’astronomie pour tenter de le récupérer, au risque de s’écraser comme une crêpe sur le pavé de la cour. Il se devait de soutenir la jeune fille, se faire dérober un objet auquel on tient était une situation trop injuste.
Ses grands yeux tristes ne pouvaient le laisser indifférent. L’esprit d’entraide était une qualité dont ne manquait pas le gryffon, comme tous les élèves de sa maison.

- Gabryel : « Tu ne me déranges pas et je comprends vvvvraiment ce que tu ressens... Je connais cette chouette, elle m’a vvvolé un objet auquel je tiens il y n’a pas longtemps. T’inquiète, je vvvvais tout faire pour récupérer ton pendentif ! »

L’oiseau s’était installé sur une grosse branche, perché sur la partie la plus haute de l’arbre, à environ 40 mètres au-dessus du sol. Il s’agissait donc de grimper jusqu’au sommet et tenter de forcer la bestiole à lâcher l’objet de son délit.
Gabryel construisait des cabanes avec son ami Grégoire dans sa ville de Fife depuis sa plus tendre enfance, leur forêt n’avait aucun secret pour eux. Escalader un chêne n’était donc pas un problème pour lui. Il était agile et n’avait pas le vertige.
L’Écossais posa son manteau par terre, remonta ses manches et arpenta le tronc. En quelques secondes, il avait déja atteint la branche la plus basse, à laquelle il se tenait par les jambes, la tête à l’envers en tirant la langue pour redonner le sourire à la jeune fille.

- Gabryel : « Attends-moi là si tu veux, je reviens ! Au fffait, moi c’est Gabryel ! »

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Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 16 mars 2019, 00:12, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

21 févr. 2019, 10:22
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Luce arrêta de pleurer et fit un petit sourire aux remarques de son camarade, et à son agilité dans l’arbre. « Mais.. Il va tomber à ce tenir ainsi à l’arbre ! Quel idée de tirer la langue la tête en bas ! Et je suis censé faire quoi moi si il ce blesse ! » pensa-t-elle, alarmée.
-Gabryel : « Attends-moi là si tu veux, je reviens ! Au fffait, moi c’est Gabryel !

Il croyait vraiment qu’elle allait le laisser faire ! Elle n’était pas une poule mouillée ! Cela dit, elle n’avait jamais grimpé aux arbres et serait ridicule comparée à Gabryel.

Elle tenta alors de monter mais ne parvient qu’à sautiller en tentant d’attraper la première branche, déjà trop haute.
-Au lieu de faire le pitre, aide moi un peu, je vais pas te laisser monter tout seul, même si à ce rythme on est pas arrivés, dit-elle à la fois gênée mais rigolant tout de même. J’ai jamais grimper aux arbres moi !

Elle réussi finalement à prendre appuie sur une écorce, et après quelques gesticulations vaines, elle se retrouva enfin sur la branche, et regarda au dessus de leurs têtes.
-On est pas arrivés… dit-elle en poussant un large soupire pessimiste.

Tendant le bras, elle tenta d’attraper la branche d’après, sans grande réussite.
-Euh on a le droit de grimper à cette arbre au moins ? Je veux pas risquer d’être punis dès ma première année ! Luce le regarda alors d’un air inquiet, les bras toujours en l’air vers la branche inaccessible.

03 mars 2019, 17:30
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
La demoiselle l’avait rejoint sur la première branche sans même avoir besoin de son aide. Elle regardait la cime sur laquelle la chouette restait immobile, insensible à ce qui se jouait plusieurs mètres plus bas.

- Gabryel : « T’inquiète, on ne sssera pas les premiers enfants à grimper aux arbres... »

Il fallait maintenant gravir chaque niveau du tronc sans se casser le cou. Gabryel observa l’arbre afin de repérer la solidité des branches qui serviraient à leur ascension. Il n’avait prévu aucune corde pour les assurer, et se sentait maintenant responsable de la jeune fille. Ce n’est pas qu’il ne la sentait pas capable, mais grimper aux arbres nécessitait agilité et débrouillardise.

- Gabryel : « Tu vois cette suite de ramifications à gggauche. Si tu regardes bien, elles ressemblent à de petites marches. Si on sssse débrouille bien, on atteindra la double flèche un peu plus haut »

Le vent souffla soudainement faisant chanter les feuilles comme des grelots. L’odeur d’écorce et de sève chatouilla le nez du Gryffon. Arpenter ce chêne se méritait. Gabryel respectait profondément ce centenaire et ne comptait pas l’abîmer.

- Gabryel : « Essaie juste de ne pas arracher les rameaux. Ce chêne nous tolère, il faut lui en être reconnaissant. Et si tu me suis, ttttout ira bien. Au fffait, c’est quoi ton prénom ? »

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

06 mars 2019, 17:24
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
-Si tu me suis tout ira bien.

Elle retint alors un rire de nervosité : il était en train de grimper à un grand arbre, mais tout ira bien… bah bien sûr !

Luce était flippée, pas qu’elle ait le vertige, mais elle n'avait jamais fait ça, et l’arbre était grand ! Du haut de ses onze ans, cela lui semblait dangereux, mais il fallait qu’elle fasse confiance à ce jeune homme. Jeune homme qui ne connaissait même pas son prénom ! Et il venait de s'en rendre compte également.

Elle répondit donc à sa question avec un petit sourire, ce qui était déjà exceptionnel au vu de leur situation et de sa peur.

- Luce Polaris ! Je t’aurais bien tendu la main, pour faire comme les grands quand ils se saluent, mais je préfère ne pas lâcher cet arbre. Ne t’en fait pas je risque pas de lui faire de mal, j’ai pas envie de me retrouver les fesses par terre ! Merci gentil arbre de nous accueillir, dit Luce avec respect en posant son front contre le tronc de l’arbre, et… pardon d’avance si je te fait mal, rajouta-t-elle d’un air pas rassuré.

Luce, en tant que Poufsouffle, éprouvait un grand respect pour la nature, après tout c’est grâce à elle que le paysage est si beau ! Elle se concentra de nouveau sur les branches qu’elle devait atteindre et la manière dont elle pourrait y parvenir.

Elle se redressa alors fébrilement sur ses jambes et posa son pied sur un appui fragile. Elle tenta alors d’atteindre la branche sans quitter celle sur laquelle elle était, mais elle se rendit compte qu’elle ne pourrait pas y arriver ainsi, et qu’elle devait prendre un autre appui.

Après quelques respirations lentes, elle réalisa très rapidement sa manœuvre et en lâchant un petit cri, parvient aux fameuses petites branches en forme d’escaliers comme son nouvel ami les avait nommées.

Tremblante, elle ne bougea plus de sa branche, ayant besoin de se remettre des quelques dernières secondes.
Elle regarda alors son camarade un peu plus bas et lui dit l’air de rien, comme si elle se sentait à son aise :

- Alors t’es à la traîne ?

Elle lui tira la langue et tenta de croiser les bras comme pour le narguer, puis se souvint de sa position et lâche de nouveau un petit cri en s’accrochant de nouveau.

16 mars 2019, 00:39
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Le garçon éclata de rire : « Ne fais pas ta maligne, tu vas glisser ! ».

Avec l’agilité d’un chimpanzé, le jeune Gryffon parvint au niveau de Luce et se posa à des côtés. Il baissa la tête vers le sol. Les deux enfants devaient avoir gravi une petite dizaine de mètres à peine.

- Gabryel : (souriant à sa camarade) « Enchanté miss Polaris ! » (silence, scrutant aux alentours et inspirant doucement)  « J’adore mmmonter aux arbres... C’est comme si nous étions entre ciel et terre, entre les deux, et nulle part à la ffffois... » 

Il montra du doigt à la demoiselle un petit écureuil roux certainement dérangé par ces deux intrus, fuir vers l’extrémité d’une des branches pour se réfugier sous une touffe feuillue.

- Gabryel : « Ce que j’aime, c’est avoir l’impression de ne pppplus être mêlé aux tttturpitudes d’en bas. Dans les arbres, chacun s’occupe de ses afffaires, bien loin de la méchanceté humaine ! » 

Il resta un instant contemplatif devant le museau du rongeur qui dépassait d’entre les feuilles. Puis il leva la tête afin de repérer quel chemin arpenter pour la suite de leur escalade.

- Gabryel : « Tu vois cette branche un peu épaisse ? Nous allons la ttttraverser en mode funambule, pour monter ensuite sur la suivante un ppppeu au-dessus ! »

C’était le seul moyen de poursuivre leur périple. À ce niveau, il n’y avait que des branchages, pas assez solides pour supporter un corps.
Il se leva et se dirigea vers la passerelle de fortune qu’il venait d’indiquer, tendant sa main vers Luce pour l’encourager à le suivre.
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 31 mars 2019, 11:53, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

30 mars 2019, 15:16
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Luce écouta attentivement les ressentis de son jeune ami. Elle ne pouvait le contredire, elle ressentait la même chose quand elle se plongeait dans les livres. Elle commençait en effet, elle aussi, à sentir cette liberté en grimpant à l’arbre : elle se sentait entre ciel et terre. Du haut de son jeune âge, elle fît cependant vite abstraction de cela, pour passer à l’action.

Elle commençait à être un peu plus à l’aise dans cette arbre, et elle commença donc à faire moins attention. Elle prit la main du jeune homme et se releva à son tour. Mais dans sa précipitation elle ne fît pas attention à où elle mit les pieds et elle manqua de peu de basculer. Heureusement elle tenait la main de Gabryel ce qui l’empêcha de glisser dans le vide.

Tremblante, sa témérité gagnée peu de temps avant s’envola toute aussi rapidement. Elle serra fort la main de son ami sans vraiment s’en rendre compte, et regarda le sol, livide.

- J’ai failli.. Tomber.. Je.. Je.. Je..

Totalement paniquée, elle s’assit de nouveau sur la branche et souffla lentement pour retrouver son calme comme son père lui avait appri.

Elle savait que ce genre de choses n’étaient pas faites pour elle, elle aurait pas dû monter dans cet arbre. Luce savait cependant qu’elle souhaitait continuer pour récupéré son bijou, et elle voulait se prouver qu’elle pouvait le faire. Et puis elle ne pouvait pas laisser croire à Gabryel qu’elle était une poule mouillée, sinon, les autres élèves se moqueraient d’elle. Malgré tout ça elle était terrifiée, et ne parvenait pas à détacher son regard du vide. Elle parvint finalement, malgré son angoisse qui lui coupait la voix, à dire :

- Tu.. Tu es sûr que faire le funambule sur une telle branche est une bonne idée ? Je voudrais pas que tu te fasse mal moi !

02 avr. 2019, 19:09
Grand chêne, petite chouette !  GABRYEL FLEURDELYS 
Gabryel sentit que la demoiselle venait de se farder d’une grosse frayeur et tentait de garder une certaine contenance. Tout son corps tremblait comme une feuille. Ses derniers mots masquaient son angoisse, sous couvert de s’inquiéter pour lui. Dans ces conditions, il était inutile de chercher à aller plus loin. Il s’agissait de la rassurer et de lui redonner suffisamment de confiance en elle pour poursuivre leur périple.
Bien sûr la facilité eut été de redescendre et d’espérer que la chouette voleuse relâche son butin. Mais un Gryffon n’abandonnant jamais, cette option n’était pas envisageable. Par ailleurs, l’Écossais ne voulait pas que Luce culpabilise d’avoir échoué.

Gabryel prit place à ses côtés et engagea la conversation sur un nouveau sujet afin de détourner son attention sur autre chose que sa frayeur.

- Gabryel : « Tu vvvveux savoir comment j’ai ddddécouvert que j’avais des capacités magiques ? Un matin, à Fife d’où je viens, la nnnneige est tombée. Je regardais par la fenêtre et je me disais que si c’était de la gggglace au chocolat, on aurait juste à ouvrir la bouche pour se rrrrégaler... »

Le garçon se releva mine de rien et prit la main de Luce pour l’inviter à faire de même.

- Gabryel : « Au moment même où j’y ppppensais, le blanc qui recouvrait le jardin prit une teinte marron comme par enchantement. J’ouvris la fenêtre pour récolter quelques flocons et y gouter, c’etait bbbbien du chocolat ! »

Il se dirigea vers l’épaisse bûche qui leur servirait de passerelle et prit appui sur une branche transversale, parfaite pour être utilisée comme garde-corps. Il tendait toujours sa main vers la jeune Poufsouffle, observant son visage en espérant que son petit stratagème lui apporterait un peu de sérénité.

- Gabryel : « Mes parents ont accouru pour rendre à la nnneige sa couleur naturelle... (Riant) Imagine la tête des voisins s’ils avaient vvvvu du chocolat recouvrir notre jardin ! (Souriant à l’apprentie sorcière) Tiens... regarde, on se tient sur cette branche et on aura jjjjuste à avancer, tu viens ? »
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 15 juin 2019, 14:05, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »