MISSION N°3 : Pioupiou à la rescousse 

Nombre de points : 3 points par post
Participants : @Julie Eragon, @Orphéa Cooper et Herschel Sherringford
Lieu : Parc
But : Le printemps débute à peine, pourtant ce petit groupe d'élèves est tombé sur un oisillon tombé du nid. Très certainement l'un des premiers de la saison ! Mais que faire dans ce genre de situation ? Pas sûr que leurs cours de découverte de SaCM soient suffisants... [Chaque post devra faire 220 mots minimum]

Avril 2044.
  Le printemps c'était le moment où les fleurs revenaient, où il pouvait s'y rouler ou en faire des bouquets (même si arracher la vie à ces pauvres petites plantes qui n'avaient rien demandé, c'était méchant). A la ferme, la forêt qu'ils avaient comme voisine en était parsemée, il était triste quand il se mettait à penser au fait qu'il ne pourrait plus aller y passer des heures entières en rentrant de l'école le soir ou durant le week-end. Poudlard était magnifique, certes, mais rien ne pourrait être à ses yeux plus beau que la ferme où il avait grandit et où il vivrait encore longtemps. Il n'était pas près de quitter son paradis sur terre, sa petite bulle où personne ne pouvait venir lui faire du mal ou le rendre triste. Même s'il n'avait pas envie de la reprendre plus tard, il savait qu'elle ne disparaîtrait pas parce que, même si Angélique n'avait pas pour vocation de la reprendre non plus, les jumeaux étaient en bonne voie pour le vouloir plus tard. Il adorait les animaux, la ferme et tout ce qui s'y rapprocher, même les plantes et les insectes étaient des choses sur lesquelles il pouvait lire pendant des jours sans se fatiguer parce que c'étaient des sujets qui le passionnait. Mais lui voulait plutôt travailler avec les animaux magiques. Il pensait déjà à ouvrir une réserve plus tard, une jolie réserve naturelle où les animaux magiques pourraient vivre en tranquillité. Il n'avait aucune idée de la possibilité à le faire ou pas, mais il était déterminé à faire ce qu'il voudrait de sa vie, même si ça signifiait voyager loin de la ferme. Après-tout, les autres pays le fascinaient aussi. 

  Nobert Dragonneau. Il avait lu son nom dans quelques romans, même dans un des livres achetés en début d'année et il en avait été enchanté. Ce monsieur voyageait partout et s'occupait d'animaux magiques. C'était vraiment devenu une figure pour le petit Serdaigle, presque un modèle. Il ne connaissait pas beaucoup de gens célèbres, toujours coincé dans sa bulle les choses comme ça ne l'intéressaient pas trop mais il était plus que ravi d'avoir enregistré le nom de cette personne. Il avait lu le plus possible sur lui, ses travaux, même s'il lui en restait beaucoup à dévorer. Il avait d'ailleurs un de ses bouquins quand il faillit marcher sur un petit oisillon qu'il n'avait pas vu avant qu'il ne piaffe. Il s'était agenouillé devant lui et avait approché sa main de son petit bec. Il n'était pas forcément très beau, beaucoup d'autres oiseaux l'étaient plus mais pour Herschel, c'était la petite bête la plus mignonne de l'univers. 

  « Tu t'es perdu ? T'es tombé ? Tu es trop mignooooooooooooon !

@Herschel Sherringford et @Orphéa Cooper
Le printemps était arrivé dans le parc de Poudlard : les arbres étaient en fleur, le Soleil s'apercevait dans le ciel, les oiseaux chantaient et tout était beau. Julie rayonnait de bonheur devant la magnificence du grand jardin fleuri et elle se promenait dans l'herbe fraichement coupée du matin, trouvant que le vert des Serpentard avait une grande ressemblance avec les beau vert de la verdure. Elle observait le lac lisse où on pouvait apercevoir un tentacule du calmar géant qui surgissait de la surface qui paraissait polie. Julie s'assit dans l'herbe et observa attentivement le parc : un jeune garçon d'environ son âge était accroupi par terre et tenait une boule de poil dans sa main. À moins que ce ne soit un petit oisillon. "Il ne va quand même pas faire du mal à une créature si magnifique et mignonne ?" s'interrogea-t-elle. Elle adorait les petits oiseaux et les trouvaient merveilleusement mignons avec leur petit bec et leurs plumes de n'importe quelles couleurs. Elle aimait tout particulièrement les hirondelles bicolores, avec leurs magnifiques plumes bleues et noires. Elle marchait vers le jeune garçon à grandes enjambées quand elle l'entendit demander d'une d'une petite voix à l'oiseau s'il s'était perdu, s'il était tombé, et lui dire qu'il était "trop mignoooooooooooon". Elle s'approcha plus lentement du garçon, ses craintes apaisées :
-Salut ! Que lui est-il arrivé ? Toi aussi tu aimes les petits oiseaux ?

Le printemps commençait à pointer le bout de son nez, pour la plus grande joie de la petite brune qui en profitait pour se promener dans le parc et observer les plantes. Elle avait pris pour l’occasion un petit carnet et un crayon, afin de dessiner fleurs, bourgeons et autres végétaux qu’elle pourrait croiser.

Alors qu’elle déambulait le plus tranquillement du monde, elle aperçut assez proches d’elle deux élèves accroupis autour d’une chose qui se trouvait au sol. Elle ne put s’empêcher d’aller jeter un œil, espérant qu’il s’agirait d’une plante, et fut un peu déçue en constatant qu’il s’agissait simplement d’un petit oiseau. En dehors de son chat Gaspard, Orphéa ne s’intéressait que peu aux animaux, magiques ou non.

Contrairement à elle, les deux élèves semblaient vraiment préoccupés par ce petit oisillon, et quand elle reconnut Herschel avec qui elle avait échangé quelques mots lors du précédent match de Quidditch elle décida de s’approcher. Il était accompagné de Julie, une fille de Serpentard qu’elle avait eu l’occasion de croiser dans la salle commune.

« Hey, salut vous deux, commença-t-elle. Qu’est-ce qui se passe avec cette petite boule de plumes ? »

La pauvre bête semblait complètement déboussolée, et elle n’était pas sûre que trois premières années puissent vraiment y changer quelque chose. Leurs connaissances en Soin aux Créatures Magiques était franchement limitées. Mais au fond de son cœur, Orphéa trouvait cette petite chose trop mignonne pour l’abandonner là, et espérait que ses camarades pourraient l’aider.

  Deux filles eurent vite fait d'arriver, et il n'en connaissait qu'une. Orphéa, de mémoire, pour l'avoir croisé durant un match de Quidditch en même tant que Brett, un garçon de Serpentard également. La fille blonde devait faire, elle aussi, partie de cette Maison vu les couleurs sur son uniforme. Avec son style fermier quand il n'avait pas son uniforme, comme aujourd'hui, il ne savait pas si les filles sauraient reconnaître sa Maison, mais ce n'était pas ce qui lui importait le plus. Pour l'instant, la petite boule de plumes qu'il avait soigneusement prit entre ses mains avait toute son attention, parce que c'était de loin la chose qui l'intéressait le plus de tout le parc. 

  -Bonjour ! Vouaip, j'a-do-re les oiseaux ! Je crois qu'il est tombé de son nid, le pauvre.

  Soupçon vite confirmé quand il leva la tête pour regarder entre les branches de l'arbre sous lequel ils étaient. Un nid s'y cachait et une petite troupe d’oisillons piaillaient en les regardant. Serdaigle était, certes, la Maison de l'aigle, mais pour autant ça ne l'empêchait pas d'adorer tous les volatiles. Il y avait très peu de choses plus mignonnes que ça, même si, obligé de l'avouer, Herschel aurait mit toutes les choses qu'il aimait sur le top 1, ce qui devait faire beaucoup trop de choses pour toutes les nommées. A la ferme, quand on trouvait des oiseaux comme ça, tombés de leur nid, on allait chercher une échelle pour le ramener dans sa jolie maison ou, s'il était blessé, on s'en occupait et le relâchait dès qu'il allait mieux. Il y avait très peu de chances qu'ils trouvent une échelle et pas question pour lui d'utiliser un sortilège sur l'animal de peur de le blesser.

  -On fait quoi ?

@Herschel Sherringford et @Orphéa Cooper
Une autre fille moins âgée que Julie venait d'arriver. Julie l'avait déjà vu dans la salle commune des Serpentard et elle se rappelait que son nom était Orphéa. Cette dernière demanda ce qu'il était arrivé au petit poussin, et le jeune garçon de Serdaigle annonça qu'il était vraisemblablement tombé de son nid, et en profita pour lever les yeux vers l'arbre se trouvant au-dessus d'eux. Julie, d'un mouvement instinctif, fit de même et remarqua un nid où apparaissait des têtes d'oisillons qui émettaient des petits cris dans une grande cohue.
-Oh, le pauvre ! 
Le garçon venant de Serdaigle demanda ce que lui-même et les filles pouvaient faire. Julie n'avais pour le moment aucune réponse à la question. Bien sûr, des idées lui étaient venues, mais elle avait peur que si elle lançaient le sortilège Wingardium Leviosa, elle rate son sortilège et blesse le pauvre animal. Mais une idée lui vint soudainement. Quelque peu dangereuse, certes, mais une idée quand même réalisable.
-On pourrait... commença-t-elle en cherchant les mots à utiliser pour rendre son projet moins fou. On pourrait escalader l'arbre avec l'oiseau dans la main, le remettre dans le nid avec sa famille, et après cette histoire sera finie !
Son instinct lui disait qu'elle ne devait pas faire ceci, mais c'était sa seule et unique idée qu'elle ne trouvait pas dangereuse, bien qu'elle l'était.   

La pauvre petite créature était tombé du nid d’après Herschel. En levant la tête, Orphéa pouvait effectivement apercevoir un nid remplit d’oisillons qui piaillaient en attendant le retour de leur mère. Le Serdaigle se retourna vers les deux filles pour leur demander ce qu’il fallait faire. Elle n’en avait pas la moindre idée. Ces connaissances sur les animaux se limitait aux chats, des animaux indépendants et débrouillards. Autant dire qu’elle n’en avait aucune. 
Julie proposa alors d’escalader l’arbre pour tenter de le remettre dans le nid. C’était une idée dangereuse, tout ce qu’il allait réussir à faire c’est se blesser. De plus, elle se rappela d’une chose qu’elle avait entendue une fois.

« Je crois que si on touche un bébé animal, sa mère ne voudra plus s’occuper de lui à cause de l’odeur, expliqua-t-elle. Je pense que ce serait plus prudent de le faire léviter jusqu’à son nid »

Elle n’en était pas vraiment convaincue. Certes elle maitrisait ce sortilège à présent, mais elle s’était seulement exercé sur des objets, jamais sur des êtres vivants. 

« Avant de tenter quoi que ce soit, on devrait peut-être lui donner un peu d’eau, ajouta-t-elle. Et de la nourriture ! »

Elle dit ceci en commençant à regarder au sol si elle ne trouvait pas quelques vers de terre, laissant à ses camarades la garde de l’oiseau.

@Orphéa Cooper et @Herschel Sherringford
D'après l'autre fille des verts et argents, la mère de l'oiseau ne voudrait plus de lui si jamais les enfants touchaient à l'oisillon. La même jeune fille proposa de faire léviter l'oiseau jusqu'à son nid grâce au sortilège de Jarleth Hobart. Julie y avait déjà penser, mais les trois sorciers et sorcière de onze à treize ans pouvaient courir le risque de rater le sortilège et de faire tomber l'animal d'une hauteur très élevée, ce qui garantirait la mort du volatile. La fille proposa de d'abord trouver de quoi nourrir et abreuver l'animal. Elle se pencha vers le sol, sans doute pour chercher des vers de terre pour nourrir l'animal. D'une manière enfantine, Julie décida de trouver un nom au petit oiseau. Pourquoi pas Brandy ou Bobby ? Ou bien Azur ? *C'est mignon comme prénom Bobby !* C'était donc devenu le nouveau prénom du volatile pour Julie. Elle s'agenouilla devant l'oiseau et murmura :
-Tu vas bien, Bobby ? Tu as soif ? Tu as faim ?
L'oiseau semblait avoir une aile cassée. Julie reprit donc une voix normale et dit d'une manière claire et forte :
-Je penses qu'il a une aile cassée. Vous savez que faire ?
Elle sortit de son sac à dos une gourde en plastique qu'elle avait rapporté de chez elle et marcha d'un pas vif et rapide vers le lac. Arrivée à destination, elle plongea sa gourde dans l'eau et la remplit entièrement, avant de revenir vers les deux autres élèves.
-Comment pouvons-nous donner de l'eau à un oiseau ?
Elle n'en avait en effet aucune idée. Elle montra le récipient à ses camarades, espérant qu'ils allaient trouver une solution au problème.

  Il recula sa main directement après que l'autre lui ai dit que sa maman pourrait rejeter le petit moineau. Il le savait pourtant, avec tout ce qu'il avait lu, mais en voyant ce petit animal si mignon, il avait oublié totalement ce qu'il avait lu sur le sujet. Et pourtant, maintenant, il se sentait comme un meurtrier. Il allait peut-être être à l'origine de l'abandon par sa mère de ce pauvre petit piou piou qui n'avait réellement rien demandé. La nature était dangereuse, pourtant elle était belle, mais en voyant cet oiseau, il pensa à quel point elle pouvait également être cruelle. Manger ou être mangé. Il le savait aussi, mais y repenser le retournait toujours. Il baissa les yeux sur le petit animal encore une fois. 

  -Pourquoi Boby ? C'est pas hyper beau, et pourquoi il lui faudrait un nom ? Il est vraiment beau et mignon, peut-être qu'il faudrait pas gâcher tout ça avec un nom. Nan ? Je pense que pour l'eau, on peut aller au niveau du lac ? 

  Son aile n'avait pas l'air brisée, le petit oiseau ne devait simplement pas savoir volé, sinon, il aurait l'air de souffrir, et là il avait simplement l'air d'être triste de ne pas pouvoir reprendre sa place dans son nid.

  -Ce serait affreux de lancer un sort sur cet animal. Imagine qu'on loupe et qu'on lui fasse du mal ? Ce serait affreux. 

Orphéa revient vers ses camarades en tenant du bout de ses doigts deux petits verres de terres qui gesticulaient dans tous les sens pour tenter d’échapper à leur triste destin. Elle s’approcha des deux élèves et les écouta débattre d’un éventuel nom pour l’oiseau. Julie souhaitait l’appeler Bobby, et Herschel ne pas lui en donner pour préserver la beauté de l’oiseau. La brunette quant à elle était d’accord avec le Serdaigle, mais pas pour les mêmes raisons. Elle trouvait simplement cela stupide, de donner un nom à un oiseau qui n’y comprendrait rien de toute façon. En plus, ils ne reverraient jamais cette petite créature une fois qu’ils l’auraient sauvé. S’ils y arrivaient. Et pour l’instant, l’affaire était mal engagée, et le pauvre oisillon risquait de finir sa courte vie au pied de son arbre, dévoré par un chat. 

Elle préféra ne rien dire, et se contenta de déposer les deux verres devant le bec de l’oiseau qui se mit à piailler, probablement de satisfaction. Il dévora en quelques instants les pauvres invertébrés. Et Orphéa reprit la parole.

« Il faut trouver un petit récipient pour lui donner à boire, dit-elle. Peut-être une petite feuille de forme creuse ? »

Elle ne savait pas trop si cette technique allait vraiment marcher alors elle laissa le soin à ses camarades de proposer d’autres alternatives. Puis voyant qu’ils ne pouvaient malheureusement pas remettre l’oiseau dans son nid sans risquer de le blesser elle soumit une nouvelle idée.

« Je crois que l’on ne pourra pas en faire plus pour lui, malheureusement, annonça-t-elle. Est-ce qu’on ne devrait pas plutôt aller chercher un professeur qui pourrait faire les choses mieux que nous ? »

Tandis que la fille de première année cherchait de la nourriture pour le petit oiseau, le Serdaigle critiquait le fait que l'oisillon ait un nom.

-Tu as raison, on doit plutôt se préoccuper de sa survie avant qu'il ne se fasse manger par un quelconque chat !

La petite Serpentard revint avec des vers de terre et les laissa tomber devant Bobby. *Non, pas Bobby, il n'a pas de nom !" se dit l'adolescente en rejetant en arrière ses longs cheveux blonds. L'oiseau goba les invertébrés en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.

-Par la barbe de Merlin, cet oiseau va tombé malade en mangeant comme ça ! s'exclama la fille aux yeux verts comme des émeraudes.

L'autre fille proposa de chercher une grande feuille pour y mettre l'eau, mais Julie eut une idée : elle ouvrit le goulot de sa gourde et en déversa un peu du contenu dans l'herbe devant l'oisillon. Celui-ci pencha la tête et but pendant de nombreuses secondes. La fille aux cheveux foncés proposa de demander aux professeurs de l'aide, tandis que le garçon disait que c'était affreux relancer un sort sur un oiseau blessé sans savoir si il réussira.

-Je penses que nous aurons du mal à trouver un prof' dehors aujourd'hui, ils doivent sans doute être allé à Pré-au-Lard où un truc comme ça.

Julie était embêtée par le sort de l'oiseau : la nuit se rapprochait, c'était la fin de l'après midi, et bientôt ils ne verraient plus rien à cause de l'obscurité qui tombait tôt dans cette région du monde. 

-Peut-être que sa mère va essayer de la récupérer ? dit l'adolescente, peu convaincue .