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13 avr. 2019, 16:22
 RPG+  *Foutu brouillard*  PV A.Lidwine 
RP ABANDONNÉ, NE COMPTE PAS DANS LA CHRONOLOGIE D'HARRIET.

[PV Amaryllis Lidwine]
Adaptation (Première année)
Parc, Poudlard
26 mars 2044
en début de matinée


Tu marchais indéfiniment, laissant derrière toi les grandes portes du château. Ta tête te faisait mal, tes yeux délavés te piquaient encore. Un bâillement s’échappa. Il était tôt, trop tôt même pour être dehors. Tu le savais, tu t’en foutais. Se promener si tôt dans le Parc était sûrement interdit… *M’en fou*

Même Dame Nature n’était pas encore éveillée. Tu la surprenais sans qu’elle le sache. Tu l’observais, elle était tellement plus belle dans son sommeil.
Le Matin tôt, le Monde est encore gris, sans couleur. Il est plus beau ainsi. Noir, Blanc, Gris… Ah, que les daltoniens ont de la chance de ne pas voir les couleurs, pas vrai ? Le Monde est tellement plus beau sans le Rouge du sang, le Jaune de Poufsouffle et le Vert des mauvaises herbes ! Sans le Orange de Papa, le Orange de tes cheveux… Rien qu’avec le Yin et le Yang. Seul le Bleu de l’eau est beau. Beau mais si douloureux.
Tu contemplais. Au fait, tu devrais vivre le Matin très tôt, pas la journée. Le Matin est beau, silencieux. Le Matin est seul, sans tous ces gamins inutiles et fades qui crient, rient et se réjouissent. Le Matin, lorsque le château de pierre est invisible, tapi dans le brouillard.

Ce matin, impossible de te rendormir. Tu avais besoin de silence, silence qui n’avait même plus sa place dans le dortoir, étouffé par les respirations des filles endormies. Un endroit totalement silencieux dans ce château, ça existait au moins ? Non, du moins pas lorsque tout le monde est réveillé, je crois que tous ces gamins ne connaissent même pas le silence. Ils vivent dans le bruit et l’excitation, à toi de les accepter comme ceci, Harriet.

Le petit déjeuner n’était même pas installé lorsque tu étais passée devant la Grande Salle. Tout le château semblait dormir, innocemment. Les gardiens de la prison étaient encore assoupis, te laissant donc t’enfuir dans le Parc.

Tu marchais donc dans une direction inconnue, sans même voir l’endroit où tu mettais les pieds. Le brouillard t’en empêchait.
C’est beau, le brouillard. C’est comme une libération, un voile enchanté cachant toutes les horreurs du Monde. Une poussière qui efface tout, qui vous transporte dans un endroit brumeux, sans mochetés, sans rien. Un endroit silencieux sans château qui fait mal aux yeux.

Tu frissonnes. Il fait froid, et cette foutue cape d’hiver qui t’empêche de ressentir le froid contre toi ! Ah, si seulement tu pouvais avoir la veste en velours noire de ton frère !
Tu aimais cette veste qui t’arrivait aux genoux, elle laissait passer le froid, au moins. Cette foutue cape jaune pisse te tenait beaucoup trop chaud, tu étouffais.
Dans un élan d’énervement, tu retiras ta cape et la jetas à terre, en hurlant :

"P'tain, fais chier !"

Tu accéléras le pas, te mis presque à courir, toujours dans une direction inconnue. Tu voulais partir loin de tout, loin de Poudlard, de cette cape que tu venais de jeter par terre.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 24 mars 2022, 23:51, modifié 6 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
15 avr. 2019, 21:01
 RPG+  *Foutu brouillard*  PV A.Lidwine 
Le soleil orangé des matins de mars s’élevait à peine lorsqu’Amaryllis sortit du château. Peu encline à petit-déjeuner, la jeune fille s’était rendue dans le parc pour effectuer sa promenade matinale. Le brouillard était levé. Le vent frais faisait frissonner la petite blonde qui entreprit une marche pour se réchauffer.

Amaryllis s’était accoutumée au brouillard. Elle commençait même à l’apprécier. Il permettait de voir différemment. Il permettait aux ombres de vivre librement. Comme un voile, il cachait ce qu’il ne fallait pas voir. Et dévoilait les secrets peu couverts par la naïveté des cachotiers se pensant protégés.

Les bruissements des feuilles, frôlaient par le vent matinal, apaisaient Amaryllis. La rosée déposait ses goutes sur les brins d’herbes verts. Les fleurs se réveillaient de leur sommeil.

Amaryllis n’apercevait que les ombres. Les couleurs s’étaient évanouies. Tout était plus gris, plus fade, mais pourtant, plus vivant. Le brouillard ouvrait les portes d’un nouveau monde, d’un nouveau point de vu qui s’offrait à la petite. Celle-ci, naïve, ne comprenait pas encore la subtilité de ce fait météorologique. Elle ne faisait qu’observer, profiter du spectacle d’une nature s’éveillant.

La blonde leva les yeux tout en continuant à marcher. Les rayons du soleil pénétraient la couche épaisse du brouillard, aveuglant la fillette. Amaryllis s’arrêta et tendit la main. Celle-ci était orangée, teintée par le soleil. Cette couleur était une des plus belles couleurs au monde pour Amaryllis. Il ne s’agissait pas de la fade couleur de la citrouille, ni de la couleur flamboyante du feu. Cette couleur était...brillante. Étincelante. Tout comme l’or. L’or d’Amaryllis. Celui qu’elle ne cessera de désirer.

Elle contempla à nouveau le soleil, une dernière fois avant de se diriger vers son cours de Botanique. Elle préférait arriver en avance pour s’installer à la meilleure place. Ni trop éloignée du professeur pour l’entendre et l’observer, ni trop proche pour ne pas risquer de se faire interroger. Amaryllis n’appréciait guère se faire interroger, et la Botanique n’étant pas sa matière de prédilection, l’erreur était davantage probable que la réussite. Ne souhaitant pas un échec humiliant, la petite blonde préférait se tasser dans un coin, entourée de ses grands camarades.

*BOOM*

La Gryffondor sentit quelque chose la percuter. Elle recula de trois pas sous le choc et manqua de tomber. Elle écarta ses bras pour reprendre équilibre et baissa rapidement les yeux vers la personne l’ayant percutée. Sa tête vibrait et elle avait l’impression que son cerveau frappait contre la paroi de son crâne. Tentant de reprendre ses esprits, Amaryllis observa la personne face à elle. Le brouillard et les tâches colorées, dues au soleil, obstruant sa vue n’aidaient pas à l’identification. La petite blonde se frotta les yeux puis observa de nouveau face à elle. Il s’y trouvait une jeune fille rousse, proche de son âge. Amaryllis pensait l’avoir déjà vu, mais rien n’était moins sûr.

Etait là une autre raison de cette admiration du brouillard par Amaryllis. Il accomplissait le destin. Discrètement. Sous le regard innocent de la nature.

Je suis d'accord avec la signature d'Oxy.
Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP
18 avr. 2019, 17:00
 RPG+  *Foutu brouillard*  PV A.Lidwine 
Toujours de plus en plus vite, tu t'éloignais de ce carcan de pierres. Ou peut-être te rapprochais-tu ? Après tout, tu ne voyais rien, rien qu'un voile cachant toutes les horreurs du Monde, un voile te transportant loin. Loin de toutes tes souffrances, de toutes tes pensées. Un voile sans couleurs, sans douleurs. Un voile grisâtre uniquement. Uniquement grisâtre, et silencieux. Ce qu'il y a de plus silencieux dans ce château.
Alors, comment savoir réellement où tu allais ? Impossible, et n'étant pas douée en orientation, inimaginable pour toi de savoir même où tu étais précisément. Au beau milieu du Parc ? Près du Lac ? À la lisière de cette forêt à la réputation interdite ? La seule chose dont tu étais sûre, c'est que tu t'éloignais de cette foutue cape jaune pisse, jetée violemment à terre quelques secondes auparavant.
Tu t'éloignais de plus en plus vite. Tu aurais voulu l'abandonner, ne plus jamais la revoir, cette foutue cape, cette énième prison de tissu. Mais c'était sans compter sur le fait que tu étais censée passer sept ans à Poudlard. Sept ans c'est long, tu sais Harriet... Sept ans dans ce château de malheur, enfermée dans ce vieux bout de tissu jaune pisse, le même que portent tous les gamins inutiles et fades que tu ne peux supporter. Tous ces gamins qui dormaient encore et que tu fuyais actuellement. Ces gamins qui n'avaient jamais connu le silence, qui ne le connaîtront jamais. Pourquoi ? Parce qu'ils préfèrent chanter, crier, parler de tout et de rien... ils préfèrent le bruit inutile au doux silence atroce.

Mais un choc vint troubler ta course. *P'tain !* Tu étais étalée par terre, allongée sur l'herbe fraiche humidifiée par la rosée du Matin. En quelque sorte, tu étais bien ici. Tu aurais pu rester et oublier, attendre. Tu aurais voulu. Mais au lieu de cela tu attendis quelques minutes dans le noir puis ouvris les yeux, un léger mal de tête d'installant en toi. La lumière soudaine t'aveugla et t'empêcha de voir distinctement la personne qui était venue te faire chier. La voyant en contre-plongée, tu repéras son uniforme rouge et or *Pfff, Gryffondor en plus* et ses cheveux blonds tombant sur ses épaules. Elle n'avait pas l'air bien vielle, aucun risque de te faire engueuler par une ainée.
Le mal de tête perdurait, mais tu ne voulais en aucun cas montrer ta faiblesse. Te relevant donc tant bien que mal, tu la regardas du haut des quelques centimètres que tu avais de plus que sa petite taille. Décidant donc de profiter de ta domination, tu regardas l'inconnue dans les yeux et, en lui donnant un coup de coude, lui dis sur un ton énervé :

"T'fais chier, t'es au courant d'ça ?"

C'est vrai, elle faisait chier. Elle t'avait bousculé et arrêté en pleine course. C'était de sa faute, tout ça, alors tu espérais au moins qu'elle allait fermer son bec et te laisser tranquille.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
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26 avr. 2019, 18:14
 RPG+  *Foutu brouillard*  PV A.Lidwine 
Reprenant peu à peu ses esprits, Amaryllis observa la jeune fille se relever. Celle-ci était légèrement plus grande que la blonde. Elle semblait être à Poufsouffle au vu de son accoutrement, bien que sa cape ne fût pas sur ses épaules. Amaryllis distinguait mieux la rouquine et aperçue ses traits crispés par un certain agacement. Agacement qu’elle comprenait. La chute n’a pas dû être agréable. Mais n’était-ce pas elle la fautive ? Amaryllis ne le savait pas. Seul le brouillard était témoin de l’altercation. Témoin, et juge.

La Poufsouffle toisa la blonde avec dédain avant de cracher des mots durs, troublant le faible bruissement des feuilles.


« T'fais chier, t'es au courant d'ça ? »

Surprise, Amaryllis se braqua. Elle fronça les sourcils et redressa la tête fièrement. Sa grand-mère lui avait apprise à se comporter ainsi. Hautaine. Hypocrite. Orgueilleuse. Il s’agissait d’un masque pour elle. Un masque lui permettant de cacher à quel point elle était vexée. Vexée d’une telle animosité à son égard. Elle ne pouvait laisser apercevoir ses faiblesses. Elle avait apprise à ses dépens qu’elles seraient, un jour ou l’autre, utilisées contre elle.

Amaryllis songea au brouillard qui les entourait. Elle se retrouvait dans celui-ci. Il agissait, lui aussi, comme un masque. Un masque cachant ce que l’on ne souhaitait pas montrer. Elle appréciait cela. Ainsi, tel le brouillard matinal, son attitude hautaine s’éleva en tentant de ne pas laisser les rayons du soleil passer.

Cependant, cette façade ne pouvait l’aider à se défendre. Elle agissait comme un glaçage sur un gâteau pas fini. Une fois en bouche, le goût immonde était toujours présent. Ainsi, Amaryllis tenta de réagir comme il se devait. Ce n’était pas la première fois qu’une personne l’incendiait sans raison apparente et sa réaction était toujours la même. Elle tentait de descendre cette personne au plus bas. Elle voulait se sentir au-dessus pour rattraper cet affront. Tel était le comportement que lui avait transmise sa grand-mère. Chaque réception qu’elle organisait, chaque aide qu’elle donnait. Tout n’avait qu’une seule fin. Qu’un but précis.
Connaissez-vous le principe du Potlatch ? C’était un peu ce qu’il se passait avec la vieille femme. Elle donnait, toujours plus, pour montrer sa supériorité, tout en sachant que les autres ne pourraient rendre autant en retour. Ceux-ci devenaient donc redevables envers elle. Cette femme ignoble était une manipulatrice naît. Mais l’innocente Amaryllis n’avait jamais remarqué qu’elle fût devenue sa victime.


« Je peux savoir qui tu es au juste ? »

Sa méthodologie ? Pousser l’autre dans ses retranchements. Vouloir l’aider, puis trouver ses points faibles et en user. Tout en arborant un air naturel, détaché, innocent.

Je suis d'accord avec la signature d'Oxy.
Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP