Mai

Le soleil brillait dans le ciel et sa présence annonçait sans plus aucun doute l'arrivée des beaux jours. Pour en profiter au mieux, Emily, une jeune Gryffondor de première année, avait décidé d'aller dans le parc. Sans avoir d'objectif précis en tête, la fillette s'amusait à gambader à travers les herbes, à pourchasser des papillons en faisant des moulinets avec ses bras ou à piéger l'entrée des fourmilières en y enfonçant des bouts de bois.
Un coassement vint finalement interrompre ses projets et, lorsqu'elle tourna la tête sur sa droite, elle put voir un crapaud qui l'observait, ses deux gros yeux globuleux la fixant avec intérêt. Emily plissa les yeux et un sourire diabolique étira ses lèvres. *Attends que je t'attrape, tu vas voir.* La Gryffondor tendit les bras devant elle et plia plusieurs fois ses doigts dans le vide comme pour tenter d'attraper le batracien. Si elle parvenait à récolter un petit peu de sa bave, elle pourrait faire de jolies farces aux autres filles de son dortoir. L'animal sembla se rendre compte de la chose puisqu'il décida de sortir de son assoupissement pour fuir. Emily se mit à le pourchasser en riant. Plus elle courrait et plus la fillette se rapprochait d'un petit attroupement d'élèves, qu'elle n'avait jusqu'à présent pas vu. Intriguée par la raison de ce rassemblement, elle laissa tomber le crapaud pour s'approcher des autres enfants. Voulant distinguer quelque chose malgré les larges dos qui lui obstruaient la vue, Emily se mit sur la pointe des pieds et sautilla sur place. Elle eut juste le temps d'apercevoir deux élèves, un cercle au sol et des bavboules avant qu'un garçon ne bloque son champ de vision.

- Eh oh ! Tu veux pas te pousser ? J'vois plus rien moi ! Son intervention se perdit parmi les acclamations des spectateurs et le fautif ne bougea pas d'un pouce. Emily souffla de mécontentement et se tourna vers un élève qui semblait avoir le même âge qu'elle :

- Eh toi, tu me laisses ta place ? J'arrive pas à voir ce qu'il se passe.


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Prochaine réponse le 24/05.

        N'ayant actuellement rien à faire et rien de prévu, cette journée s'annonçait merveilleuse pour le Serpentard. Il pourrait être tranquille, sans troupeaux d'humains aux alentours. Aucun bruit. Seul. C'est avec un un livre de sa matière favorite, les défenses contre les forces du mal, qu'il se dirigea vers la cour du château. Il faisait beau, autant en profiter, prendre un bain de soleil et lire sans utiliser d'éclairages artificiels. Il marchait d'un pas rapide dans les couloirs, il n'aimait pas perdre son temps. Il arriva de ce fait rapidement à l'extérieur, et à peine eut-il le temps d'y poser un pied qu'il entendit des cris. Non pas des cris de frayeur ou de douleur, mais des cris de joie, pleins d'entrain. Il eut un léger sursaut, puis le visage décomposé par la déception, il tourna son regard pour voir .. des gens rassemblés. Il soupira. Et dire qu'il avait fait ce chemin pour rien, peut-être aurait-il été mieux qu'il se rendre directement à la bibliothèque. Néanmoins, il se demandait quelle était la raison d'un tel attroupement, et sa curiosité prenant le dessus, il se dirigea vers ce dernier. 

      Il vit alors qu'il s'agissait d'un simple jeu de bavboules. Autant de gens et de bruits pour ça ? Décidément, entre le Quidditch et les bavboules, les gens ne savaient pas où mettre leur cervelle. Alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, il vit passer à côté de lui une jeune fille qui semblait avoir son âge. Elle tentait de voir le jeu, et sa plainte s'était perdue dans le bruit environnant. Isaac esquissa un léger sourire, il était toujours amusant d'observer ce genre de personnes. Elles avaient l'air tellement maladroites et naïves... Et ridicules. Enfin, ça ne le concernait pas. Alors qu'il mit une main devant sa bouche pour bâiller, il l'entendit à nouveau. Cette fois, elle demandait un service. Instinctivement, le jeune garçon se tourna vers elle, voyant que c'était effectivement à lui qu'elle s'adressait. Et sans aucune formule de politesse, rien. Il ne l'avait jamais remarqué avant, ce qui voulait dire qu'elle n'était pas de Serpentard, et heureusement pour ce qu'il s'apprêtait à dire.

- Hein ? Pourquoi je te la laisserais ? Je sais même pas qui t'es, tu dis même pas bonjour, tu débarques d'un seul coup et tu demandes un service sans même tenter d'être agréable. Je n'ai aucune raison de te rendre service, moi. 

Geneva était assise dans l’herbe et lisait un roman lorsqu’elle fut dépassée par une jeune fille de première année, une Gryffondor qu’elle connaissait de vue et qui était beaucoup trop énergique. Elle courait après une petite grenouille qui, apparemment, n’avait rien demandé car elle s’enfuyait. Cet acte barbare envers l’animal poussa Geneva à agir et à aller intervenir. 

Lorsqu’elle se leva, Emily s’était détourné du batracien qui repartit vers le lac doucement. Une foule s’amassait un peu plus loin, sur l’herbe, et des exclamations bruyantes lui arrivait. Elle s’approcha donc, à la fois curieuse, et voulant toujours faire la morale à la Gryffondor, et elle découvrit, en ce mettant dans un bon angle, que c’était une partie de Bavboule. Hors, elle n’aimait pas ce sport, et ne comprenait pas à quoi il servait. 

En arrivant, elle avait vu un élève de première année, comme elle, qui répondait assez brutalement à celle qu’elle voulait sermonner, mais n’entendit pas ce qu’il disait. Emily n’avait pas eu le temps de répondre que déjà Geneva enchaînait :

« Emily ?, demanda-t-elle assez fort, près de la tête de sa camarade pour être sûre qu’elle entende, ne fait plus mal aux animaux, et ne les embêtes plus, comme tu l’as fait avec cette grenouille. C’est méchant, inutile, et enfantin. Évites, s’il te plaît. »

Elle avait dit ça d’un ton catégorique, qui ne laissait pas vraiment place à la discussion. Pourtant, avec Emily, on était jamais sûr de rien... Geneva attendit donc à côté de l’entêtée Gryffondor jusqu’à ce que celle-ci réponde. 

Le soleil brillait sur les cheveux noirs de Jean. Une petite goutte de sueur coula sur son visage. Il faisait chaud ici et, même s'il méprisait le temps chaud, il n'allait pas le laisser le déranger. Il pouvait voir un petit groupe parler, apparemment un Gryffondor comme lui était là, et elle était certainement pétillante. Jean aimait les gens qui parlaient souvent, mais il préférait ne pas parler. C'était un garçon timide, mais il ne devait pas être considéré comme un bébé. Non, il n'aimait pas perdre son souffle sans raison.

Il a ensuite écouté la conversation en espérant qu'il ne serait vu par personne. S'il l'était, il répondrait probablement - probablement. Sinon, il pourrait s'enfuir. Il était terriblement nouveau à Poudlard, il ne connaissait donc personne.

Et puis il y avait plus de discussions, à partir d'un Serdaigle. Elle pourrait certainement être intelligente. Jean considérait tous les Serdaigles comme intelligents. Les Serpentards étaient rusés, mais il ne les détesterait pas immédiatement. Il n'avait pas encore rencontré de Poufsouffle.

Jean s'éclaircit la gorge en s'approchant du groupe. "Bonjour," dit-il. Sa voix était enrouée, comme s'il ne l'avait pas utilisée depuis un moment. Et c'était vrai, il ne l'avait pas fait. L'enrouement de sa voix ne le rendait pas terrible, il rendait encore plus difficile de discerner ce qu'il aurait pu dire. "Je m'appelle John, et j'ai bien peur de n'avoir rencontré aucun d'entre vous jusqu'à présent."

Un garçon de son âge se tourna alors vers elle pour lui rétorquer qu'il n'avait aucune raison d'accéder à sa demande. Emily le détailla de toute sa hauteur en affichant une mine à la fois renfrognée et provocatrice. Elle allait lui répondre lorsqu'une élève de Serdaigle arriva à leur hauteur pour lui faire la morale. *Qu'est-ce qu'elle veut celle-là ?* Si elle était parvenue à choper le crapaud, elle aurait très certainement décidé d'utiliser sa bave sur elle. Ça lui aurait donné une bonne leçon. Malgré le ton employé peu sympathique, Emily n'était pas du genre à se laisser faire.

- Ça te regarde pas, je fais c'que j'veux, t'es pas ma mère. Et puis c'était un crapaud d'abord, pas une grenouille. Emily se détourna aussitôt de la fille rousse pour regarder le garçon de tout à l'heure.

- Et de toute façon je m'en fiche de ta place, j'suis sûre qu'elle est nulle. La fillette accompagna la fin de sa phrase d'un mouvement de tête dédaigneux pour faire voler ses cheveux châtains au visage du garçon. Emily avait toujours été sur la défensive dans sa manière de parler et se vexait très rapidement.
Les trois élèves furent rejoints par un quatrième enfant qui se présenta d'une voix rocailleuse au reste du groupe. La Gryffondor eut du mal à comprendre ce qu'il disait mais elle n'y prêta pas plus attention que ça.

- Attention tenez-vous prêts, le match va commencer ! Qui de nos deux participants empestera la goule pour rentrer au château ?! La voix provenait du centre de l'attroupement et appartenait à un élève beaucoup plus âgé qui semblait faire l'animation pour la partie de bavboules.
Emily regarda les trois autres enfants et leur adressa un grand sourire sincère.

- Ça vous dit on essaye de se faufiler entre les gens pour voir le match ? Y'a un petit passage ici ! Pour appuyer ses propos, la fillette pointa du doigt un espace qui se trouvait entre les robes de deux Serpentard.


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Prochain post le 1er juin si absence de réponse de votre part.

... Venait-elle à l'instant de lui donner un coup de cheveux ? ... Et venait-il à l'instant de se les prendre sans même tenter de les éviter ? Isaac eut un blocage. Il était extrêmement surpris, jamais il n'aurait cru un jour faire face à un comportement si enfantin, pas même de sa petite-soeur. Comment devait-il réagir ? Alors qu'il se posait la question quant à l'attitude à adopter, son visage exprimait déjà un grand dégoût tandis que ses yeux vairons avaient clairement l'air de mépriser cette petite Gryffondor, bien que ce n'était pas voulu et purement instinctif, un trait hérité de sa mère. Peut-être devait-il lui rendre la monnaie de sa pièce et lui citer une par une toutes les raisons qui font d'elle une garce, et bien qu'il ne la connaissait pas, Merlin sait à quel point il pouvait être créatif quand il s'agissait de rabaisser une personne. C'est ça, c'est ce qu'il devait faire, et alors qu'il eut un rictus dédaignant en ouvrant la bouche pour commencer son monologue, il fut interrompu par les deux joueurs de bavboules. Il fronça les sourcils, attendant qu'ils terminent de parler pour enfin lui dire clairement ce qu'il pensait, mais c'était sans compter l'interruption de cette même fille. Décidément, ça ne lui réussissait pas de n'avoir aucune présence, il était bien trop facilement oublié. Il soupira, puis tout en ravalant sa fierté il regarda la direction pointée par elle... Se faufiler entre des personnes alors qu'il voyait déjà très bien le match de sa place ? Non merci. De sa main libre il prit le bras de la Gryffondor puis l'attira vers lui tandis qu'il se décalait sur le côté, de sorte à ce qu'elle soit là où il se trouvait précédemment. Après tout, à la base elle voulait cette place, et même si elle était petite elle pourrait bien voir d'ici.

- Tu voulais cette place, non ? J'ai pas envie de voir cette partie donc je te la donne, alors arrête de gêner tous les gens autours. 

Il se faufila ensuite pour sortir de cet attroupement et s'installer plus loin, sur un banc. Il se mit en tailleur puis ouvrit son livre, commençant sa lecture qu'il considérait être plus intéressante que ce match. 

Mélissa après une matinée bien remplie,ressentait le besoin d'aller s'aérer.Elle décida par cette belle journée d'aller la flâner dans le parc.
Elle sort du château, elle prend la direction du lac sans vraiment de but, elle est là seulement pour se vider la tête et rien d'autre.
Tout un coup, elle attend des cries, inquiète elle s'approche de la source de ce bruit. Plusieurs élèves sont réunis, elle ne voit pas ce qui se passe, elle décide de s'approcher.
Que faite vous? leur demande-t-elle. Aucunes réponses .
Pour le savoir,elle devra s'approcher.elle se faufile entre les spectateurs et se trouve à force de coups de coudes au premier rang.elle peut enfin voir de quoi il retourne, c'est une bataille de bavboules .
Elle décide de rester,rien de telle pour se changer les idées.Elle admire la dextérité des joueurs .Elle voit que d'autres Poufsouffle sont là, elle se rapproche d'eux ,les salue.N'ayant jamais joué à ce jeux, elle leurs demande si ils peuvent lui expliquer les règles, ils le font avec plaisir.
Elle reste là à les observer,à rire avec les autres .
Il commence à ce faire tard, il faut qu'elle rentre pour faire ses devoirs, elle a du mal à s'arracher du spectacle qu 'offre les joueurs,mais avec une pointe de regret elle retourne lentement dans sa salle commune. Cette escapade lui a fait du bien, elle lui a redonné de l'énergie

Emily s'imaginait déjà se faufiler entre toutes ces personnes. Ça s'annonçait être un véritable challenge ! Ils devraient faire preuve d'agilité et de discrétion pour passer sans se faire remarquer. Mais, alors qu'elle s'apprêtait à s'engager dans la foule, le méchant garçon de tout à l'heure attrapa son bras pour l'approcher de lui.

- Eh mais lâche-moi ! La Gryffondor voulut se débattre pour s'arracher de son emprise mais c'était déjà terminé. Il lui avait simplement laissé sa place pour qu'elle puisse voir le match sans déranger personne. C'était plutôt gentil de sa part mais Emily ne daigna pas le reconnaître ouvertement.

- Pfff j'allais même pas les gêner d'abord, j'allais être si furtive que personne n'aurait su que j'étais là. Je me serais rendue invisible comme une Demiguise. dit-elle fièrement en posant ses mains sur ses hanches et en levant le menton.

Lorsque la fillette rouvrit les yeux pour observer la réaction du garçon, celui-ci n'était plus là. Elle le chercha du regard parmi les autres spectateurs mais ne le vit nulle part. Emily se retourna pour voir s'il n'était pas parti plus loin et elle l'aperçut se diriger vers un banc libre. Bon tant pis. Elle se tourna en direction de la Serdaigle rousse et de l'autre garçon pour les relancer mais ils semblaient totalement désintéressés. Le visage, d'ordinaire si rayonnant de la première année, s'assombrit l'espace d'un instant. Elle n'avait aucune envie d'être seule pour regarder le match… Elle se décida à relever la tête en direction du garçon aux yeux vairons. Il ne semblait pas si méchant que ça dans le fond. Il lui avait tout de même cédé sa place et il fallait avouer qu'on voyait bien d'ici.

Après un court instant de réflexion, la jeune Davies courut jusqu'au banc, s'accroupit devant son camarade et posa une main à plat sur les pages de son livre pour attirer son attention.

- Allez viens regarder le match avec moi, s'il te plaît. Elle avait retenu la leçon. Je pourrai t'apprendre les règles si tu les connais pas et puis c'est drôle tu verras ! Enfin pas quand tu perds mais comme on fait que regarder c'est marrant. Après avoir terminé, Emily se releva immédiatement en souriant pour lui montrer qu'elle tenait vraiment à assister à l'événement.


Prochain post le 13 juin si absence de réponse de votre part.

Geneva n'avait pas répondu à Emily, trouvant inutile cela. Elle voulait jouer à la plus forte ? Et bien, Geneva allait jouer à la moins bête. Elle détourna donc le regard vers le match, et fit mine de comprendre et d'apprécier. Puis, alors qu'elle regarda de nouveau dans la direction de la jeune Gryffondor, celle-ci essayait de se montrer fière en faisant une pause étrange. La jeune Serdaigle voulait partir, mais elle avait l'impression que ses pieds étaient encrés dans le sol (ce qui avait l’inconvénient de n'être pas pratique). 

Quelques secondes, peut-être même moins, Geneva sentit un regard sur ses épaules, indéniablement celui d'Emily. Puis, elle sentit une pointe de déception dans l'air. Quoi, elle était déçu qu'il n'y est pas de suite à ce débat, à cette dispute ? La jeune rousse ne comprenait pas les intentions de cette fille, elle avait beaucoup de mal à la suivre. 

Quand elle releva la tête vers elle, elle n'était plus là. Elle était partie, mais Geneva la retrouva bien vite : elle parlait au jeune garçon qu'elle avait vu, avant d'arriver, lui donner la réplique. A présent, il était assis sur un banc, un peu plus loin, et lisait (ou du moins, essayait, car Emily venait de placer sa main sur la page du livre, pour attirer son attention). Geneva, de là où elle était, n'arrivait pas à voir quels sentiments arboraient les visages d'Isaac, ou celui de la jeune Gryffondor, car elle se trouvait trop loin pour cela, mais, à la place du jeune Serpentard, elle serait énervé. 

Pour ne pas le laisser seul dans cette galère, elle se dirigea vers lui et Emily, l'air sérieux mais déterminé, et elle dit à la première année, après avoir entendu les derniers mots de cet échange.

« Peut-être qu'il veut juste lire, et qu'il est venu pour ça. Peut-être, aussi, que tu le dérange. En fait, tu nous dérange tous depuis tout à l'heure, tu me fatigue. A toujours vouloir le dernier mot, tu vas finir seule et sans amie. Je pense que tu nous dois des excuses  à tous. En tout cas, je ne sais pas les autres, mais moi, j'en exige. »

Son but premier de sauver le jeune garçon avait réussi, mais à présent, les foudres et la colère d'Emily allaient se retourner contre elle. Geneva pesta, dans son fort intérieur. 

Le jeune Avery n'avait pas besoin que cette Gryffondor pose ses mains sur son livre pour attirer son attention ou signaler sa présence. En fait, il savait qu'elle s'était approchée puisque son ombre avait recouvert une partie de son champ de vision avant même qu'elle ne s'accroupisse devant lui. Il poussa un léger soupire. Décidément, elle était bien collante. N'avait-elle donc aucune notion de gêne, ou de peur de gêner les gens ? Il leva la tête pour l'observer, elle lui parlait et il aurait été impoli de ne pas la regarder après tout. Puis, avant même qu'il tente de lui répondre, il vit une autre jeune fille s'approcher, une Serdaigle aux longs cheveux roux frisés. Il se contenta donc d'écouter ce qu'elle avait à dire, puis une idée lui vint à l'esprit. L'idiote numéro 1 ne voulait pas être seule et semblait avoir retenue la leçon, vu son effort dans ses paroles, et la rousse numéro 1 réclamait des excuses. Peut-être que lui pourrait s'éclipser après les avoir mis toutes deux sur la même page, histoire d'être tranquille une bonne fois pour toute après cela ? Il ferma son livre, puis sourit à Emily. 

- Hé bien tu vois, quand tu veux tu peux être polie. Tu nous as dérangé tout à l'heure, donc on pourra passer à autre chose une fois que tu te seras excusée. Le mal sera réparé, tu comprends ? 

Ses paroles étaient assez calmes et semblaient même bienveillantes contrairement aux premières interactions qu'il avait eu avec la jeune fille, mais son plan pour être tranquille primait de haut sur son amour propre. Néanmoins, elles ne semblaient pas forcées ou fausses pour autant, il savait simplement parler de manière douce puisque sa soeur a quatre années de moins et n'est donc qu'une enfant. Il posa son livre à côté de lui, puis posa sa main gauche sur le bain, s'appuyant dessus. 

- Enfin je dis ça, mais personnellement je t'en veux pas, je ne veux pas de tes excuses. Peut-être devriez-vous en parler ensembles ?