Ce dimanche matin, le 19 mai, le temps, la température et l’ambiance générale de Poudlard amenait à sortir prendre l’air dans le parc, rire entre amis ou se baigner dans le lac : la fin d’année approchait et les sorciers se prenaient de moins en moins la tête. Pourtant, Geneva, elle, révisait sans relâche pour réussir ses examens de fin d’année, qui étaient, pour elle, décisifs. 

Elle avait donc décidé de rester dans sa Salle Commune, puisqu’il n’y avait personne à l’intérieur, mais la chaleur devenait insupportable, et voir la cheminée lorsqu’elle relevait la tête des livres, des notes et des parchemins lui donnait la nausée. Elle sortit donc dehors, s’installa sur un banc, à moitié à l’ombre et à moitié au soleil, et continua ses révisions. 

Elle était en train de relire ses notes d’Histoire de la Magie, lorsqu’elle entendit un bruit derrière elle. Pas un bruit d’enfants qui courent sur l’herbe en hurlant et en s’amusant, mais un bruit qui aurait voulu être discret, et qui avait raté. 
Geneva se retourna, mais ne vit rien. Elle se replaça, changea de leçon (et passa donc à la Défense Contre les Forces du Mal), lança de nouveau un coup d’œil derrière elle mais, ne voyant rien, elle continua à lire et oublia presque l’incident. 

Après une heure et demie de relecture intensive dans le parc, le ventre de la jeune Serdaigle gargouilla avec force. Elle voulu donc se déplacer jusqu’à sa Salle Commune, poser ses nombreuses affaires dans son dortoir pour redescendre et aller manger dans la Grande Salle, mais elle n’y parvint pas car un farceur l’en empêcha... 

@Galvane Rytz

Il faisait rarement beau en Angleterre mais parfois le soleil daignait tout de même nous montrer timidement le bout de son nez. Les fleurs elles, avaient déja bien poussé et dehors c'était un aplat d'herbe fraiche et grasse par-dessus lequel survolait - si l'on s'amusait à regarder - quelques papillons dotés de mille et une couleurs.

*Oh ! Alors il fait beau ? Vraiment ? * tenta de s'émerveiller ton esprit. Et bien, il avait raison puisque effectivement ta Prison reprenait petit à petit des couleurs et l'hiver monotone avait déja laissé place aux premières douceurs de l'été.

Les gens étaient heureux et puis toi aussi Rytz. Tu reprenais progressivement quelques couleurs. Tu devais être ne serait-ce qu'un peu plus content puisque depuis toujours, tu préférais les saisons des chaleurs aux saisons des pluies. Je crois que, pour toi le Soleil était très important et en particulier ici, à Poudlard puisque c'était le seul et unique élément qui t'offrait l'impression de t'éloigner de ta Prison maussade.

Tu te plaisais pourtant à rester dans le Parc au Soleil
Laissant alors le vent,
Venir de temps en temps,
Te murmurer délicatement quelques merveilles dans le creux de ton oreille.

*Oh non, assez ! Je n'aime pas. Tu dis encore n'importe quoi. C'est faux.*

Et puis, tu parles vraiment du Parc comme une échappatoire ? Oh non loin de là. Tu sais, j'aimerais tellement sortir, m'évader de nouveau et découvrir le véritable sens de ma vie. Je suis perdu moi ici. J'comprends plus. Faut m'aider cracha férocement ton esprit dans un élan de détresse.

Oh ! Et bien désolé Rytz je me suis égarée manifestement.
Soit, posons la Plume.
Effaçons les mots blessants et recommençons notre récit.

Alors, disons que tu aimais sûrement bien le Parc à Poudlard non pas pour son Vent et son Soleil mais puisque tu pouvais t'y divertir facilement. *M'divertir, m'divertir. Cet endroit grouille de gens, et moi, j'ai appris tout seul à ne pas fréquenter ses "gens"* pestiféra de nouveau ton esprit.


Oh allez ! Quel entêté tu fais ! Je crois Rytz, que si tu trouves le Parc plaisant c'est tout simplement car il est vivant et ainsi tu as tout le loisir d'enquiquiner le monde. C'est un peu comme un autre monde, une autre vie.

Là-bas tu pouvais refaire ta vie et essayer de te forcer à paraître un peu plus comme les autres. Enfin sauf que toi, "paraître comme les autres" se traduisait par "être méchant avec les autres". Désolant non ? *Pfff… Je ne t'écoute plus* tenta de se persuader ton pauvre esprit.

Le regard menaçant, l'air grognant et agacé tu allais. Tu marchais et tu cherchais, observant tour à tour chacun des élèves et cherchant lequel serait ta prochaine victime.

*Oh elle !* Oui oui, parce qu'il fallait perpétuellement s'en prendre au plus faible. C'était une jeune rouquine qui, à en juger par son uniforme devait appartenir à la maison des Serdaigle. Elle lisait paisiblement un livre sur un banc - chose que jamais tu n'avais faite. - Et alors qu'elle semblait ranger tranquillement ses affaires dans le but très certain de bouger du Parc tu t'interposas brutalement devant elle puis d'un ton hautain et glaçant tu lui crias :

" - Hé ! Toi la rousse là ! On t'a autorisé à partir peut-être ? Qu'est-ce que tu fais ici déjà ? Tu es rousse en plus, c'est moche les roux. Ils ne devraient pas avoir le droit de venir ici les roux. On devrait tous les bannir les roux. "

Geneva avait été interrompu par un camarade à elle, un Serpentard, qui l'avait interpellé. Elle s'était arrêté, par politesse, et écoutait ses dires, se décomposant intérieurement de plus en plus. Elle avait envie de pleurer, mais elle savait que c'était ce que voulait son camarade : la voir plus faible que lui. Elle garda donc son masque d'impassibilité. 

Elle le regarda, d'un regard froid, et cherchait une réponse cinglante à donner. Rien ne lui venait pourtant en tête. Elle chercha, chercha, et d'un coup, dit, le tout pour le tout :

« Tais-toi. Ce que tu dis est méchant, inutile, et prouve que tu es faible. Laisse-moi passer, tu perds ton temps. »

Geneva tenta de le pousser avant qu’il ne réponde, mais il était clairement plus fort qu’elle. Elle le contourna donc, en serrant les points et les dents. Si elle arrêter de serrer les mains, elles trembleraient, et elle perdrait ainsi toute crédibilité par rapport aux paroles et aux termes qu’elle venait d’employer. Et, si elle desserrait les dents, des larmes de peur (d’être frappée ou agressée par son camarade) et de colère (de cette discrimination envers les roux) viendraient à ses yeux, et, elle le savait, elle n’arriverait pas à les contenir. 

Mais, soudain, elle s’arrêta. Elle voulait, évidemment, lui fuir, mais son sac était terriblement plus léger. Beaucoup trop léger. Un livre était tombé de son sac, elle le savait. Et, abandonner un livre derrière elle, Geneva n’en avait ni le courage, ni la force. Elle voulait récupérer ce livre. Elle fit volte-face, et, alors qu’elle l’avait presque oublié, elle tomba nez à nez face à @Galvane Rytz.

Alors, diagnostic Rytz ? Cible facile. * Je crois qui oui.*

Effectivement, tu avais une nouvelle fois frappé juste. Deux phrases et elle était déja à moitié détruite. Je dis cela parce que bien qu'elle prétendît ne pas vouloir le montrer, cela se ressentait fortement ! Cherchant sûrement la manière la plus propice à se défendre, la rouquine pataugeait difficilement dans son cerveau à la recherche de la plus belle pique qu'elle pourrait te cracher à la figure. En attendant, toi, tu restais là, silencieux et face à elle : bien décidé à la faire souffrir davantage. Tu étais déterminé à l'autoriser à s'en aller uniquement lorsqu'elle aura fondu en larmes et une fois que tu auras bien pu l'humilier.



Le regard froid qu'elle tentait lamentablement de te lancer pour accompagner ses dires te faisait bien rire. *Pff. Pourquoi elle ne comprend donc pas qu'elle ne peut pas être comme moi. C'est inutile d'essayer, elle ne pourra pas y arriver* Était-ce là un message caché de mise en garde ? Puisque oui, il est vrai que si tout Poudlard se mettait à réagir comme toi il n'y aurait plus de jeunes sorciers en Grande-Bretagne.

« Tais-toi. Ce que tu dis est méchant, inutile, et prouve que tu es faible. Laisse-moi passer, tu perds ton temps. » *Idiote.* cracha ton esprit

Idiote ? Tu en es certain ? Non elle n'est pas si idiote que ça la petite, moi je crois qu'au contraire elle était intelligente. La preuve : elle avait rapidement réussi à cerner ton état d'esprit. *Ce que tu dis est méchant, inutile, et prouve que tu es faible.* ces mots résonnaient brutalement dans ton esprit et une vague sombre parsema tes pensées.
*Eux aussi ils étaient méchants.*
Il inutile de me rappeler qui je suis vraiment.

Le torse bombé et l'attitude de l'incorrigible blasé tu ne laissas pas transparaître - ne serait-ce qu'une seule seconde - les mauvaises ondes qui étaient en train de manger ton plan diabolique. Tu restas un petit moment muet, observant attentivement sa tentative de fuite. *Incroyable ! Elle croyait vraiment s'en tirer ainsi.* Sa maladresse était également un excellent atout. Elle avait peur et toi tu possédais désormais l'un de ses biens les plus précieux : un livre. D'un ton arrogant prétentieux et moqueur tu lui montras le livre tout en proclament fièrement :

"- Moi un faible ? Oula je crois bien que tu ne t'es pas vu. Je dis trois mots et tu es déja presque en pleurs. C'est drôle hein comment vous les roux vous êtes faibles ! Oh et merci pour le cadeau c'est très gentil de ta part : je vais pouvoir en faire des avions en papier avec ça ! "

Geneva était pétrifiée sur place. Elle était à quelques mètres de son interlocuteur, à une dizaine de pas. Des milliers de possibilités s’offraient à elle : parler, courir vers lui, vers Poudlard, crier, l’insulter, lui arracher le livre des mains, pleurer... Pourtant, elle restait là, figée, les yeux exorbités, face à lui. 

Pourquoi s’en était-il pris à elle ? Qu’avait-elle de particulier ? Dans sa tête, les informations circulaient à une vitesse folle. Geneva King, Serdaigle, passionnée de lecture, neutre, adore la Défense contre les Forces du Mal... Et rousse. Pas très grande. Seule. En vérité, pour Galvane, elle était simplement une cible facile. Et il se servait de cela à des fins horribles, comme il était en train de le faire. 

Quand il menaça de faire des avions en papier avec son livre (qui, d’ailleurs, n’était pas le sien car elle l’avait emprunté à la bibliothèque), elle fit quelques enjambées, arriva face à lui, et, avant qu’il n’est pu réagir, elle lui arracha le livre des mains et, sous le coup de l'adrénaline, lui asséna une gifle. 

Après un très court instant, elle réalisa ce qu’elle venait de faire. Elle serra le livre fort contre sa poitrine, attendant les représailles. La chétive Serdaigle retint sa respiration, comme si ce geste idiot pouvait arrêter le temps. Elle aurait pu s’écarter de lui, mais resta toujours aussi proche de lui, tellement que, si elle se penchait de dix centimètres, son nez toucherait le torse du garçon. 
Elle avait peur. Et elle ne savait pas quoi faire.

Allez Rytz, allez encore une ! C’est la combientième ?

Ah oui mais cette fois c’était vraiment trop et toi tu en avais assez, assez d’être celui que tu étais.

* Mais c’était quoi leur problème à eux à la fin ! * On les insulte puis ils nous violentent. Oh non on ne pouvait pas tous réagir comme ceci c’était impossible.



Hélas il l’était toujours mais moi je sais bien pourquoi. Parce que tu es un lâche parce que tu ne vaux rien et parce que les autres élèves ; ils n’en ont strictement rien à faire de toi. Oh et ce n’est pas stupide, ils ont bien raison. Ils ont bien raison de perpétuellement se méfier de toi puisque tu n’es pas une personne dont l’attitude inspire la confiance. Ils ont bien raison de te répondre sans cesse par des coups puisque c’est toujours toi qui vas chercher la violence. C’est toujours toi qui la sors de son trou alors qu’elle pourrait bien rester endormie encore un peu plus longtemps. Ils seront toujours meilleurs que toi alors ne cherche pas à les défier et laisse-les plutôt t’apprivoiser. * Non. Je ne veux pas. *

Mais au fond tu voulais que cette fois fût la dernière. Tu voulais changer, trouver ta voie et arrêter de vagabonder, d'aller d'une personne à une autre sans jamais réussir à t'attacher. De faire du mal aux gens pour couvrir tes souffrances, de faire l'arrogant pour dominer les autres. Tout ça tu en avais assez. Assez.

Là nous étions dans un autre cas de figure. Elle était allé assez vite alors tu l’avais simplement laissé agir. Cela ne servait à rien de lui refiler un coup.

C’était une fille et l’on ne tape pas les filles.
* Même si elles sont rousses ? *
Oui, même si elles sont rousses.

Et puis à quoi bon t’énerver ? Tu haïssais tout bonnement l’espèce humaine enfin ceux qui n’étaient pas toi. Alors ne serait-ce que toucher la joue d’une de ses personnes pour lui balancer une belle gifle c’était impensable à tes yeux. * Répugnant. * pensa ton esprit.

« NE ME TOUCHE PAS » t’étais-tu exclamé haut et fort comme si ta joue eût été brûlée.

« Non mais sérieusement pousse tes sales pattes de ma joue. Tu me dégoûtes ! Tu me dégoûtes tu comprends ça hein ? Tu comprends ? » lui avais-tu hurlé au visage avant de t’éloigner brusquement.

Je crois que l’animal qui sommeillait en toi était bel et bien réveillé de nouveau. La gifle ? Ce n’était pas cela qui te dérangeait le plus. * Elle fait même pas mal en plus sa gifle. *ronchonna ton esprit.Ce qui te dérangeait le plus c’était le fait qu’elle ait posé sa vieille main crasseuse sur toi.

Impensable. L’impensable. Tu étais souillé. Rouillé.

Angoissé tu commenças alors à faire les cent pas autour d’elle essuyant exagérément ta joue d’un grand geste de la main et cherchant une nouvelle technique pour l’agacer.

« C’est bon tu es satisfaite tu m’as frappé ? La prochaine fois n’hésite pas à y aller plus fort parce que là ce n’était pas encore du grand niveau. Mais enfin tu es rousse donc tout ça s’explique. Oh et tu peux t’excuser aussi ce serait plus gentil tu ne penses pas ? C’est pas bien de frapper les gens. » lui lanças-tu de ton air arrogant et moqueur.

Geneva était pétrifiée, tout prêt de Galvane. Elle avait si peur. Elle n'osait pas le regarder, comme si elle allait être pétrifier rien qu'à croiser son regard. Et si il la frappait ? La Serdaigle était persuadée qu'il avait plus de force qu'elle, et qu'un coup qu'il lui porterait lui ferait extrêmement mal. Tout prêt de lui, elle se sentait petite. Il était plus grand qu'elle, et elle avait l'impression qu'il était géant, ainsi placé. 

Son pouls battait très vite. Elle avait envie de partir en courant, mais se sentait incapable de bouger. Un coup qu'il lui porterait, elle se briserait, tel du cristal, ou tel un stalactite de glace, fragile, qui vient de se créer. La rouquine se rendit compte, pendant ses secondes interminables pendant lesquelles ni l'un, ni l'autre, ne prononça un mot, qu'elle était très fragile, et se sentait faible... 

Galvane prit la parole d'un coup, hurlant haut et fort à Geneva de ne pas le toucher. Elle fit quelques pas en arrière, effrayée, et mit ses mains en avant comme protection. Elle ne pensait plus au livre qui était entre ses mains, elle souhaitait simplement ne pas trop souffrir... Le Serpentard continua de parler, crachant sa haine envers la jeune Serdaigle. 

Après quelques secondes dans le silence, la jeune fille prit la parole et dit : 

« J'vais pas m'excuser. J'ai pas à le faire. C'est toi qui est venu me voir pour chercher les ennuis, je n'ai fait que me protéger des attaques. Maintenant j'en ai marre, je veux juste aller manger, donc tu me laisses tranquille. T'as compris ? »

La jeune fille était à bout. Elle ne s'énervait que rarement, mais le garçon l'avait poussé à bout. Elle espérait que ses paroles face l'effet d'une lance dans le cœur de Galvane, mais elle en doutait. Geneva se retourna et commença à marcher vers la Grande Salle. Elle n'avait plus vraiment faim, elle souhaitait simplement s'éloigner le plus possible de son agresseur. Le sol était humide et la terre ne faisait pas de bruit quand on marchait dedans. Geneva se demanda si le garçon la suivait, mais n'osait pas se retourner. Elle aurait aimé qu'il soit un animal proéminent. Un cheval, pourquoi pas ? Ses sabots auraient fait du bruit sur le sol, et elle l'aurait entendu venir par derrière. 

Ah ! Ce qu'ils pouvaient t'énerver les gens comme elle. Ces gens qui ne jurent que par les livres et qui se croient soudain aptes de vous faire la morale. Ces gens qui sont très vite effrayés puis qui, cinq minutes plus tard vous en collent une pour au final emprunter un ton hautain et prétentieux en opposition totale avec leur mentalité antérieure.



Tu t'étais par ailleurs toujours interrogé à propos de comment ils faisaient pour agir de la sorte. Comment pouvait-on au final discerner leur réel caractère, leur personnalité véridique. Ces gens se mentaient à eux-mêmes tu en étais certain. Et par ce mensonge ils se rendaient fades et faux.

De cette petite leçon de vie bien commune, l'enfant peut tirer des conclusions parfois hâtives sur la vie.
*Moi je me fais des avis sur les gens pour savoir lesquels faut absolument éviter.* pensa immédiatement ton esprit.

« J'vais pas m'excuser. J'ai pas à le faire. C'est toi qui est venu me voir pour chercher les ennuis, je n'ai fait que me protéger des attaques. Maintenant j'en ai marre, je veux juste aller manger, donc tu me laisses tranquille. T'as compris ? » avait-dit la jeune fille ignorant de la sorte toutes les questions que tu lui avais déclinées quelque temps auparavant.

Oh tu en avais assez aussi ! Cela se lisait distinctement sur ton visage. Tu avais bien envie de la frapper en retour, de la ridiculiser jusqu'à lui faire manger un peu de terre. Seulement tu te dis qu'elle n'en valait pas la peine et tu pris sur toi pour garder un certain calme. Tu ne voulais pas entrer dans un autre conflit. Tu ne daignas même pas lui répondre.



Il n'y avait plus rien à penser d'elle. Plus rien à espérer de toi.

Lorsque la jeune fille commença à marcher dans une direction opposée à la tienne tu fus satisfait. Tu n'étais peut-être pas sorti vainqueur de ce petit combat mais tout goût amer de vengeance avait pris la fuite. *Elle n'en valait pas la peine.* te répétait ton esprit lorsque à ton tour tu tournas les talons vers le chemin contraire qu'elle avait emprunté.