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10 juil. 2019, 20:04
Une rencontre innatendue
Septembre 2044

Septembre 2044, le début d'une nouvelle année dans ce magnifique château de Poudlard. Malgré les problèmes que rencontrait le monde magique, j'étais sereine. Dans cette école j'étais comme tout le monde, pas trop mal intégrée et avec des cours qui me donnaient toujours envie d'en apprendre plus, ce qui risquait de me poser un problème en fin d’année pour choisir ma spécialité. L'été m'avait d'ailleurs paru bien long loin de cet univers ensorcelant avec une mère pas très à l’aise face à ma particularité et aucun ami moldu avec qui faire des sorties. Les vacances étaient finies depuis peu et le temps était encore clément. Je décidais alors de profiter de ce week-end pour fuir l'effervescence des retrouvailles pour les anciens et de la découverte pour les nouveaux en sortant faire un tour dans le parc.

Concentrée sur la beauté de la nature, avec tous ces petits animaux que personne ne semblais remarquer, mais qui quand on les écoutes sont en fait très bruyants, et cette brise agréable qui courrait sur ma peau et qui faisait onduler l'herbe et les arbres, je laissais mes pieds me conduire sans but précis.

Lorsque décidais d’accorder à mon environnement l’attention nécessaire afin de me situer, je me rendais compte que la forêt interdite se dressait devant moi. Tentante de par sa nature de territoire sauvage mais effrayante à cause du règlement et de toutes les créatures dangereuses qui s’y cachaient, je décidais de me poser contre un arbre sans tenter le diable en m’y aventurant. Une fois assise je levais les yeux au ciel, cherchant des symboles dans les nuages qui flottaient paresseusement au dessus de ma tête et me coupais à nouveau du monde extérieur.
Dernière modification par Rose Noire le 19 nov. 2019, 19:31, modifié 1 fois.

Première année RP en 2043-2044
Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras qu'il recollera tous les morceaux

10 juil. 2019, 23:00
Une rencontre innatendue
15 Septembre 2044


Devant toi s’étendait un parc. Non. Pas un parc.

Le Parc.

Celui où tu te sentais réellement en paix. Celui où tu entendais pour la première fois, le chant joyeux et mélodieux des mésanges et autres bêtes à plumes. Celui où tu voyais s’épanouir, sous un doux soleil de fin d’été, des fleurs multicolores, qui te saluaient paisiblement de leurs pétales. Celui où l’herbe verdoyante dansait, secouée par un vent timide. Celui où les arbres te regardaient de leurs hautes branches couvertes de jolies feuilles de différentes nuances de vert et de rouge.

Tu t’asseyais lentement entre deux arbres, qui te couvraient gentiment du soleil, un petit livre en main.
Ce n'était pas n'importe quel livre racontant n’importe quelle histoire.

Non.

C’etait un Livre de Poésie.

Un livre qui, à lui seul, racontait la Joie, l’Amour, la Colère, le Chagrin, la Perte, la Trahison.
Qui racontait la Nature. Qui racontait les Hommes. Qui racontait le Bon et le Mal. La Vie et la Mort. Le Tout et le Rien.

Qui racontait Lui. Elle. Nous.

Toi.

Le posant à tes côtés, tu regardais autour de toi. Quelques Autres se reposaient, profitant d’une petite pause entre deux cours.

Tu sentis alors une sorte de petite chatouille sur ta main. Baissant les yeux, tu remarquais une coccinelle qui se gambadait, toute légère, sur ta peau blanche.
Tu admirais alors ses petites ailes rouges, ornées de trois points noirs, sa toute petite tête et ses minuscules pattes.
Elle était tellement fragile, tellement innocente.

Elle était tellement...

Et elle te rappela toi.

Elle s’envola soudain, elle tu la regardais s’en aller. Loin.

Après cette douce rencontre, tu te sentis bien, et tu attrapas un brin d’herbe, que tu arrachas délicatement.
Tu la plaças, bien tendu, entre tes deux pouces et soufflais doucement.
Alors, un petit sifflement se fit entendre.

Une jolie note, claire et belle.

C’était ta mère qui t’avait appris à faire ceci, quand tu étais encore toute petite.

La première fois, tu soufflais très fort, et ça faisait juste un bruit de vent, alors tu soufflais encore, beaucoup plus fort, et l’herbe cassait.
Alors tu recommençais plein de fois, jusqu’à comprendre qu’il fallait souffler moins fort. À un moment, le premier son sortait, il ressemblait au chant d’un coq enroué parce que l’herbe n’était pas assez tendue. Mais c’était déjà une grande victoire. Alors tu recommençais encore, tu progressais et à chaque fois, la note devenait plus aiguë, et plus stable.

Jusqu’à ce qu’elle soit parfaite.

Parfaite.
Dernière modification par Ashley Swan le 17 sept. 2020, 15:15, modifié 2 fois.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

12 juil. 2019, 11:37
Une rencontre innatendue
La tête dans les nuages, je les regardaient passer paresseusement au dessus du château quand j'entendis soudain un petit sifflement mélodieux. Je pensais tout d'abord à un oiseau mais il n'y avait qu'une seule note. Je regardais alors autour de moi pour voir d'où provenait se bruit, je pensais à un courant d'air entre deux feuilles ou à une espèce inconnue. Un petit frisson d'appréhension me parcouru alors que je me souvenais que j'étais quand même très proche de la forêt interdite. J'espérais vraiment beaucoup que je n'allais pas me retrouver nez à nez avec un insecte géant mutant ou pire ! une araignée géante ! Brrrr non vraiment je crois que si ça m'arrivais je mourrais (littéralement) de peur.

Alors que de plus en plus paniquée je regardais autour de moi je m'aperçus que je n'étais plus seule. Une jeune fille avait rejoins un arbre voisin et s'y était adossé pour lire apparemment au vu du livre qui traînait près d'elle. Sauf que son projet avant l'air d'avoir été avorté et maintenant elle ... mangeait un brin d'herbe ?? Ha non, elle le posais juste sur ses lèvres. Alors que je me demandais l'intérêt de faire ce genre de chose, une nouvelle note claire retentit, celle pour laquelle j'avais quitté ma contemplation des nuages. C'était donc elle qui réussissais à faire ça ? Mais c'était trop bien.

Elle ne semblais pas vraiment s'intéresser à moi alors je continuais à la regarder, j'aurais bien aimé apprendre mais ... pour ça il aurait fallu la déranger et elle avait l'air si sereine. Je n'osais pas la aller la voir. Je me décidais à juste l'observer en espérant qu'elle remarque ma présence par je ne sais quel miracle. Je me promettais que si d'ici cinq à dix minutes elle ne m'avais toujours pas vue, je me lèverais et essayerais de lier connaissance avec moi. Après tout elle avais l'air d'avoir le même âge que moi, ou peut-être légèrement plus jeune. Et ça ne mord pas les humains.... enfin il parait.

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Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras qu'il recollera tous les morceaux

12 juil. 2019, 16:28
Une rencontre innatendue
Tu lâches l’herbe.

Elle tombe doucement sur le sol, sans un bruit.
L’oubliant vite, tu t’allonges par terre, les bras derrière la tête, et regardes le ciel.

Les quelques nuages qui passent sont d’un blanc duveteux, et le ciel d’un bleu clair impressionnant te rappelle un océan. Un océan sur lequel flotte un immense radeau jaune, qui brille fort et qui guide les naufragés égarés.

Et puis tu te rappelles d’un poème. Un poème nommé L’Orbe d’or. Ta voix s'échappe alors, calme et posée.

- L'orbe d'or du soleil tombé des cieux sans bornes
S'enfonce avec lenteur dans l'immobile mer;
Et pour suprême adieu baigne d'un rose éclair
Le givre qui pétille à la cime des mornes.

En un mélancolique et languissant soupir;
Le vent des hauts, le long des ravins emplis d'ombres;
Agite doucement les tamariniers sombres
Où les oiseaux siffleurs viennent de s'assoupir.

Parmi les caféiers et les cannes mûries;
Les effluves du sol, comme d'un encensoir;
S'exhale en mêlant dans le souffle du soir
À l'arôme des bois l'odeur des sucreries.

Une étoile jaillit du bleu noir de la nuit;
Toute vive, et palpite en sa blancheur de perle ;
Puis la mer des soleils et des mondes déferle
Et flambe sur les flots que sa gloire éblouit.

Et l'âme, qui...


Tu t’aperçois alors une fille qui te fixe, non loin de toi.

Tu dois avoir l’air folle...

Tais-toi maintenant !

Tu te redresses en évitant un maximum son regard qui te transperce.
Essayant de t’occuper les mains, tu t’agrippes au livre de tout le peu de force que tu as.
Que veut-elle ?

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

12 juil. 2019, 17:05
Une rencontre innatendue
J'hésitais encore à la déranger lorsque elle laissa tomber le brin d'herbe. Alors que je m'apprêtais psychologiquement à la rejoindre maintenant qu'elle ne faisais plus rien, elle s'allongea calmement et regarda le ciel, un peu comme moi tout à l'heure, puis elle ouvrit la bouche et une voix calme et douce en sortis. Alors que je me demandais si elle était bien seule, je remarquais la musicalité des mots ... ce n'était pas une simple discussion mais un poème ! J'essayais alors d'en saisir le sens mais j'avais loupé les premières strophes. Plus elle continuait à réciter son poème et plus j'étais impressionnée. Aucune hésitation dans sa voix, elle s'appropriait les mots de telle sorte qu'ils semblaient naturels, c'est pourquoi j'avais pensé à une discussion de première abords.

Alors que je la regardais, émerveillée, elle s'arrêta en plein milieu d'une phrase, elle m'avait aperçue au final. Alors qu'elle se relevait en serrant son livre contre elle, je décidais de me redresser aussi. Une fois qu'elle fût face à moi je remarquais un air légèrement paniqué sur son visage. Décidant que c'était apparemment bien moi la plus âgée, je prenais, difficilement, mon courage à deux mains et entamais la conversation, dérangée pour dérangée après tout...


-sa...salut, je suis vraiment désolée de te déranger... je t'ai entendue siffler avec le brin d'herbe tout à l'heure et ... je me demandais comment ça marche.
M'apercevant que je fixais le sol depuis un certain temps en jouant avec mes cheveux je m'empressais de les lâcher et de relever la tête pour ne pas, encore, passer pour une petite chose terrorisée.
Je ... je comprendrais parfaitement si tu à autre chose à faire. Je ne veux pas te déranger,murmurais-je en re baissant la tête, au fait, je m'appelle Rose et ... j'ai bien aimé ton poème.Ma dernière phrase était tellement basse que j'ignorais si elle m'avait entendue.

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15 juil. 2019, 00:03
Une rencontre innatendue
La fille était plus âgée que toi. Reconnaissant la tenue des Serpentard, tu eus un tic nerveux. On disait tellement de chose sur eux...

Mais peut-être n’étaient-ils pas si horrible que ça...

Devant le regard des Autres, tu étais impuissante. Aussi, tu préférais fuir, au lieu de t’évanouir et que tous le monde se moque de toi.
Te levant, tu décidais alors de partir. La fille t’avait sûrement vue en train de siffler avec un brin d’herbe. Et de parler toute seule. Il valait mieux s’éclipser, avant qu’elle ne raconte des misères sur toi.
Voyant qu’elle s’approchait, tu n’osas plus bouger et baissait la tête.

Tu fus surprise quand elle t’adressa la parole, d’une voix un peu hésitante.

Ta prestation avec le brin d’herbe était si époustouflante que ça ?
Rose murmura autre chose dont tu n’attrapas que quelques mots.

C’était clair, elle voulait faire connaissance.
Mais toi, en avais-tu vraiment envie ?

Tu décidais tout de même de lui répondre, juste pour paraître un minimum polie.
Cette effort fût épuisant, mais tu réussi comme même à ouvrir la bouche pour laisser échapper un filet de voix légèrement basse.

- Hum... C’est simple il faut juste... prendre un brin d’herbe... le mettre entre ses pousses et...

Tout en disant cela, tu te baissais et reposer le livre sur le sol, prenait un brin d’herbe et le plaçais délicatement, bien tendu entre tes deux doigts, en fermant les poings.
Tu relevais la tête et croisait une seconde son regard, avant de reporter toute ton attention sur l’herbe.

- Et souffler.

Les joues rouges, tu contemplais tes mains et leur contenu, honteuse.

Honteuse ?

Honteuse.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

15 juil. 2019, 11:12
Une rencontre innatendue
Décidément nous étions bien deux grandes timides. La communication risquait d'être compliquée ... Voyant qu'elle n'allait pas partir en courant tout de suite et après avoir écouté ses explications, je me penchais à mon tour pour cueillir un brin d'herbe. Je le choisissais le plus long possible en me demandant si la taille avait une importance pour le son. Une fois mon brin d'herbe soigneusement sélectionné je me redressais et essayais de le tenir de la même façon qu'elle. J'en saisissais chaque extrémité entre le pouce et l'index et me fis tout à coup une réflexion sur la soit disant simplicité de la manœuvre. Voyant que .... ma rencontre (il faudrait que je lui demande son prénom quand elle serait un peu plus à l'aise ... je ne voulais pas la stresser encore plus en lui faisant remarquer tout de suite qu'elle avait oublié ) était toujours prête à fuir un peu comme une biche craintive, je décidais de partager mes pensées avec elle.

-Si c'est aussi facile que de tirer un son potable à une flûte traversière je suis pas prête d'y arriver.... Dis-je avec un petit sourire gêné et espérant qu'elle connaissait un minimum le monde des moldus.

J'avais essayé une fois lors d'une sortie scolaire et ça avait été un échec cuisant. Me reconcentrant sur le brin d'herbe je le plaçait entre les lèvres et mes dents et essayais de souffler. Sauf que j'avais trop fermé les lèvres et que l'air ne passait plus. Avec les joues gonflées et un brin d'herbe entre les dents je devais avoir l'air d'un hamster ... la honte.

J'essayais psychologiquement de me convaincre que la honte et le ridicule ne tuent pas (heureusement pour moi sinon je serais morte depuis longtemps). et ré-essayais en ouvrant la bouche cette fois. Mais peu être un peu trop car seul un misérable "pfff" en sortis, pas du tout le résultat souhaité. je ressortais le brin d'herbe à moitié baveux, berk, et le regardais en fronçant les sourcils. Un brin d'herbe ça peut pas être défectueux quand même ?


-Marche pas... il faut que j'en prenne un autre ? Demandais-je en regardant piteusement mon brin d'herbe humide.

Première année RP en 2043-2044
Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras qu'il recollera tous les morceaux

22 juil. 2019, 18:27
Une rencontre innatendue
Tu la laissais faire et la regardais sans rien dire. Tu te rappelais que, comme elle, tu trouvais ça compliqué. Au début.

Sa remarque te fit hausser les épaules.
Cela te rappela ta mère et son violon. Elle ne voulait pas que tu y touche. Elle y tenait beaucoup. Elle disait que tu étais beaucoup top bête pour apprendre à en jouer et que tu allais le salir.
Tu regardais de nouveau tes mains. Tes mains impures. Tes mains d’enfant. Une petite enfant.

Tu déchiquetais l’herbe en petits filaments et les éparpillais sur le sol. Ton calme te surprit toi-même.

Maman te manquait. Terriblement.
Mais toi, est-ce que tu lui manquais ?
Tu n’étais pas sûr de la réponse.

Tu étais trop bête...

Sa deuxième remarque te sorti de tes sombres pensées. Tu fixais quelques secondes l’herbe de Rose.


Rose.


Un prénom si simple et pourtant pas aussi courant qu’on ne le disait.

- Mmh... Euh... tu veux pas plutôt qu’on... euh... ailles s’asseoir et... qu’on parle d’autre chose ?

Ta voix tremblait légèrement, hésitante. C’était la première fois que tu prenais une initiative.
Et ça te fit bizarre.

C’était dérangeant.


Tournant la tête vers l’arbre le plus proche, puis la regardant de nouveau.
Même si elle avait un nom, elle restait une inconnue. Et Maman disait qu’il fallait se méfier des inconnus.
Ils peuvent paraître gentils, mais à l’intérieur, ce sont des monstres sans âme qui ne cherchent qu’à détruire les gens bons.

Ramassant ton livre, tu te promis de ne pas lui en dire trop sur toi ; même rien, si possible. Elle pourrait l’utiliser, contre toi.

Car maintenant, tu en étais sûr, vous alliez devoir parler. Que tu ne le veuilles ou non.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

23 juil. 2019, 14:07
Une rencontre innatendue
A sa remarque je la regardais de nouveau et compris que j'avais du faire ou dire quelque chose de mal. Je laissais tomber mon brin d'herbe comme elle l'avait fait et tournait également la tête vers l'arbre qu'elle regardait, il était à peu près à mis chemin des deux arbres contre les quels nous étions respectivement adossées. Lorsque je me retournais vers elle elle avait ramassé son livre et semblait hésiter.

-Oui bien sur si tu veux, je ne voulais pas t'ennuyer désolée... le poème que tu récitait avant que je t'interrompe il vient de ce livre ou c'est toi qui l'a écrit ? J'aimais beaucoup le rythme des mots. Je ne pouvais décidément pas dire que j'avais aimé le sens puisque je l'avait pris en cours de route ...

Je me dirigeais doucement vers l'arbre et m'assis à coté de lui, elle avait l'air aussi très timide alors avoir une base solide dans son dos l'aiderait peut-être ? C'est moi qui l'avait dérangée donc à elle d'avoir l'arbre. En pensant à ça ... il faudrais aussi que je m'excuse de l'avoir sortie de ses pensées où elle avait l'air si sereine.

- Au fait je suis désolée de t'avoir dérangée, n'hésite pas si tu veux que je te laisse, ou même si tu as des questions, je me souviens que c'était compliqué l'année dernière de comprendre les règles... je m'apercevais tout d'un coup que j'étais partie du principe qu'elle était en première année sans avoir de confirmation de sa part. Alors j'ajoutais faiblement enfin si tu es bien en première année

Ca y est je regardais de nouveau mes pieds. Et comme j'avais soudainement trop chaud je devais avoir rougis ... une fois de plus. Je passais alors les doigts dans l'herbe pour en arracher un brin que je triturais entre mes doigts essayant d'oublier ma maladresse. Je m'attendais à ce qu'elle me dise de la laisser tranquille maintenant que je lui avais proposé mais j' espérais qu'elle n'en fasse rien, elle n'avait pas l'air méchante après tout.

Première année RP en 2043-2044
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28 juil. 2019, 11:03
Une rencontre innatendue
Le Poème.

Quel Poème ?

Ah oui, t'as mémoire courte.

- C'est pas moi. C'est Leconte de Lisle. C'est... un poème qui me rappelle l'été, alors...

Resserrant le Livre de Poésie contre ton cœur, tu t'asseyais contre l'arbre. Tu sentais dans ton dos l'écorce rêche de l'arbre fleurie, ses feuilles doucement bercés par le vent.

- Tu m'ennuie pas.

L'humain. Quel être intriguant. Il peut s'énerver ou fondre en larme à la moindre chose.
Il parle du bonheur d'autrui, mais préfère se remplir la panse plutôt que d'offrir. Il aime aussi tuer, mais ne tolère pas qu'un autre espèce en fasse autant avec lui.

- Tu peux rester si tu veux.

Avec un petit hochement de tête, tu acquiesçais à sa remarque.
Tu étais une de ses petits nouveaux qui arrivais, un peu perdus. Seule, aussi. Mais tu ne voulais pas de son aide. Tu n' en avais pas besoin.
Tu voulais montrer à ton frère comme tu étais capable de te débrouiller seule, que tu étais grande et que les longs couloirs du château, même s'ils t'embrouillaient, ne te faisaient pas peur.
Rose avait l'air gênée. Rose. Comment tu t'appelles, déjà ?

Ashley. Tu t'appelles Ashley. Pourquoi ? Tu sais pas. C'est bizarre. Comme prénom. Y a des gens qui s'appellent Jean, Marie, Theo, Katherine, Ambre ou Rose. Des prénoms Normaux.

C'est Maman qu'à choisi. Faut toujours respecter Maman et ce qu'elle dit.
D'ailleurs... Pourquoi ce sont les parents qui choisissent l'identité d'un petit inconnu ? Pourquoi n'avons-nous pas le droit de choisir nous même ?

Tu sais pas. T'façon tu sais jamais rien.

- Je m'appelle Ashley.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.