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11 sept. 2019, 14:01
La langue des Cygnes
Parc.
Année scolaire 2044-2045
2nd année de Roman
3ème année d’Elisabeth Edwards
Samedi 17 Septembre 2044.
EH

Il était dans l’ombre sans pour autant fair ombre au tableau qui se présentait devant vos yeux. Il était assez bien caché. Et il dessinait. Roman dessinait car c’était là qu’il excellait, il avait un don, tout simplement un don. Si de vos yeux, vous le voyiez dessiner, vous seriez subjugués, si vous voyiez ses dessins, vous vous rendrez compte pour la plupart que le jeune Serpentard est bien meilleurs que vous. C’est cependant bien là la rare chose qu’il maîtrisait, vous la battrez en Quidditch, en potion, en botanique et que sais-je. Mais le dessin était son échappatoire le plus proche, et tout ce que voulais Roman, c’était s’échapper. Alors aujourd’hui, il s’échappait, oubliant le monde réel, faisant figurer des choses défigurées. Il dessinait à l’ombre d’un arbre du parc.
IH

Cela faisait un bon moment que je dessinais. Mais le temps n’avait plus d’importance, ni même de sens dans ma tête. Seul se confondaient la feuille, les crayons et mes pensées. Dans des tourbillons lumineux je rajoutais par ci et par là des traits, des formes, des couleurs. Il y a certaines fois, l’artiste sait ce qu’il veut dessiner, d’autres, il laisse faire son esprit, son inconscient, pour apprécier le final. C’est ce que je faisais, un dessin inconscient. Et pris dans mes pensées, je laissais le temps s’écouler.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds

11 sept. 2019, 18:06
La langue des Cygnes
Nous étions Samedi, Elisabeth avait donc la journée libre. Elle avait décidé de se balader dans le parc, les beaux jours étaient encore là et la jolie Serdaigle était de ceux qui pensaient qu'il faut en profiter. Elle était donc là, au soleil, les yeux fermés, juste à profiter. Ne rien faire permettait à ses yeux de réfléchir, et elle aimait réfléchir. A qui elle était, à ce qu'elle était, à ce qu'elle faisait sur cette planète. Plus les années passait et plus elle se rendait compte qu'elle n'était rien, ou plutôt si, elle était une petit tâche dans l'univers. Ces instants en silence, pendant lesquels elle n'était pas entourée de toutes ses amies, lui faisait du bien. Elle pouvait réfléchir à toutes ses questions qui trônait dans sa tête, même si elle n'arrivait pas a y trouver de réponses.
Aujourd'hui elle reflechissait à beaucoup et à pas grand chose en même temps. Au fait qu'il lui fallait maintenant se passer de Kirsty. Egalement au fait que son frère était toujours à St-Mangouste et que si il n'était pas rétabli d'ici sa quatrième année, on abrégerait sa vie. Tout ça par sa faute, c'était ce qu'il l'énervait le plus. Elle pensa aussi à sa famille qui volait de plus en plus en éclat. A son piercing, qu'elle avait fait sur un coup de tête mais dont elle ne savait maintenant plus quoi penser, elle l'aimait, il faisait maintenant parti de son look mais pour elle qui était d'habitude si attachée au regard des autres, c'était étrange de sentir beaucoup de regards sur son visage. Après, c'était surement le temps que tout le monde s'y habitue, ce n'était pas comme si elle s'était fait un tatouage. Son piercing elle l'enlevait quand elle le voulait. Seulement elle ne voulait pas l'enlever, c'était son accessoire, un point c'est tout. 
Ses raisonnements était vraiment durs à suivre, elle même en perdait souvent le fil, c'était pour dire. Le regard dans le vide elle remarqua soudain un mouvement, presque imperceptible mais elle qui était là depuis tout à l'heure se croyant seule le vit aussitôt. Plissant les yeux, elle aperçu quelqu'un. Elle se rapprocha en silence et l'observa, c'était un garçon mais il ressemblait un peu à une fille avec ses cheveux longs. Il ne semblait pas l'avoir vue. Que faisait il? Il...Dessinait, du moins c'est ce qu'il semblait faire. Cela attira tout de suite l'attention d'Elisabeth, elle aimait bien dessiner, c'est ce qu'elle faisait lorsqu'elle avait un trop plein d’émotions à éjecter. On ne pouvait pas dire qu'elle dessinait mal ou bien, ç'aurait été mentir. Dire qu'elle se débrouillait était plus juste. En tout cas elle était maintenant intriguée. Elle se rapprocha du garçon discrètement du garçon jusqu'à se retrouver derrière lui. Elle voyait maintenant parfaitement le dessin de l'inconnu. C'était impressionnant, il dessinait bien, très bien même, c'était magnifique tout simplement. Il n'y avait pas d'autres mots. Elle resta un moment à l'observer en silence sans ce faire remarquer de l'élève qui semblait très concentré sur son dessin. Soudain elle n'y tint pu et signala sa présence.

-Wouah, tu dessines si bien. 

Puis elle décida qu'il était peut être bon de se présenter:

-J'suis Eli', Elisabeth Edwards en vrai mais je préfère qu'on m'appelle Eli', c'est plus court. Et toi? 

Elle lui sourit.

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Vava en commun avec Geneva, le meilleur elfe de maison du monde!<3
"Harpie un jour, harpie toujours" (Cole & Hestia)

16 sept. 2019, 08:30
La langue des Cygnes
IH

Je me retourne d’un coup d’un seul. Le son a fait plus que me surprendre, de mobile, je deviens immobile, fixant la forme, l’objet qui a interrompu mon état, mon élan. La première qui vient après la surprise est la colère, sourde, visible seulement dans ma tête. Je reste toujours fixe, sans l’ombre d’un mouvement qui parcourrai mon visage. Elle a osé me stopper. Elle a osé m’arrêter.

Puis vient la stupeur, et avec elle la fierté. J’ai compris ce qu’elle m’avais dit, que je dessinais bien. Mais comme la colère, la joie ne laisse rien paraître. Je suis toujours surpris. Très surpris. Trop.
EH

Le garçon fit la seule chose qu’il savait faire dans ces moments là. Il montra ses mains. Ou plutôt il les tendit, puis, de sa main droite, il désigna sa bouche en faisant comme un non. Ses doigts formèrent alors un cœur lorsqu’il pris dans ses mains le crayon qu’il utilisait, et si l’on était assez observateur, on voyait on regard briller quand il regardait son dessin. Rien ne laissait échapper qu’il avait pu être en colère, il semblait non pas fou de joie, mais comme un bonheur étouffé par cette impossibilité à parler. De gestes fluides, il montrait ce qu’il voulait dire à l’élève en face de lui, comme son blason de Serpentard, ses cheveux longs et presque roux. Il empoigna une autre feuille et écrivit d’une écriture fine et belle ces deux mots : Roman Blackbirds.
IH

Je ne pouvais pas savoir si la fille me comprenait, pas sur l’immédiat, mais j’avais des choses à lui dire, enfin non, des choses à lui montrer. Je jette un coup d’œil autour de nous, pour voir si quelqu’un pouvait nous avoir dans son champ de vision, personne. Je peux continuer. Mon index droit se pose à nouveau sur mon insigne de maison tandis que ma main gauche fait 2. Je veux dire que je suis en 2ème année.
Avec Papa et Maman, j’essayais d’être clair, mais eux, ils savaient ce que je pouvais bien leur dire, ils devinaient mes gestes, mes signes. Alors j’espère qu’en face elle comprendra au moins une partie de ce que j’ai fait. J’espère. Et donc, ayant fini, je laisse le temps s’écouler.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds

28 sept. 2019, 20:29
La langue des Cygnes
Il ne parle pas, il communique par geste. Cela Elisabeth le compris vite, elle mis donc tout suite son attention sur les gestes et essaya de comprendre le maximum même si ils ne parlaient pas la même "langue". Il lui montra d'abord par des gestes qu'il ne parlait pas. Le coeur avec le crayon voulait surement dire qu'il aimait dessiner, qu'il adorait même. Il lui montra son blason, aux couleurs des verts. Ses cheveux longs. Ses cheveux longs fut la chose qu'elle remarqua le plus lorsqu'il les lui montra. Ils l'intriguait, c'était le deuxième garçon à Poudlard qu'elle croisait et qui les portaient long, elle trouvait qu'ils offraient un air un peu mystérieux au garçon sans vraiment savoir pourquoi.
Elle fit ensuite attention à ce qu'il écrivait sur le papier: Roman Blackbirds.

-C'est ton nom?

Elle hésita un instant avant de dire:

-Je vais aussi me présenter avec des gestes et tu n'auras qu'a me dire, fin me communiquer positivement si jamais tu comprends, j'sais pas si ça ce dit mais bon!

Elle montra son insigne bleue et fit un deux avec ses mains. Pour montrer sa passion pour la musique et en particulier le piano elle fit comme si elle pianotait un clavier délicatement avec ses doigts. Puis, même si elle lui avait déjà dit son nom, elle décida de l'écrire à son tour. Elle prit une feuille chiffonnée dans sa feuille et écrivit rapidement: Elisabeth Aver Edwards.

-Tu as tout compris du coup?

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"Harpie un jour, harpie toujours" (Cole & Hestia)

08 nov. 2019, 08:29
La langue des Cygnes
C’était drôle, plus le temps passait, plus j’avais l’impression qu’il allait vite. Entassant dans ma mémoire des bribes de moments aussi utiles qu’ils pouvaient être inutiles. Et donc, j’essayais de faire le tri, dans tout ces instants courts, longs, beaux… Et celui-ci allait rejoindre une catégorie, je ne savais pas encore laquelle. Mais en tout cas, j’avais conclus que l’autre avait compris ce que je disais. Et elle s’était présentée en retour, elle était Elisabeth, à Serdaigle, en deuxième année comme moi et avait une belle préférence pour des choses à clavier, que ce soit de l’informatique ou de la musique. Elle avait en tout cas l’air d’être beaucoup plus complète voir heureuse que moi.

J’avais essayé de paraître intéressé, je ne pouvais pas tourner le dos à cette jeune fille qui était venu me voir de son plein gré, et même s’il elle m’avait contrarié, je ne pouvais pas le repousser comme un malpropre juste pour finir un dessin qui ne vivait pas, pas comme elle vivait. Mais il fallait que je m’échappe à nouveau de la réalité qui me paraissait insupportable par trop de moments. J’étais coincé dans un dilemme. Un sacré dilemme.

Alors, d’une façon naturelle, j’avais pris quelques secondes pour finaliser mon œuvre, je l’avais empaquetée dans un fil, roulée en rond. Et je l’avais tendu à la fille, comme un cadeau, une carte de visite, annonçant que l’on se reverrait peut-être.

Puis j’avais indiqué le château, mon visage avait pris une teinte de pardon. Je me confondais presque en excuses. Je n’étais pas clair dans mes intentions. Mais il fallait que je parte, revoir ma chambre, voir l’eau du lac. Je voulais du calme et du repos.
Fin.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds