Les cours étaient devenus bien intenses depuis la rentrée. Plus intense encore qu'en premier année et, elle le soupçonnait déjà, moins que l'année prochaine. Pour se détendre, Enora avait repris ses anciennes habitudes et se dirigeait donc vers le parc, une fois avoir assisté à son dernier cours de la journée. 

Elle devait avouer ne pas avoir été très attentive. Beaucoup d'information lui avait été lancé aujourd'hui et elle ne savait plus trop où donner de la tête. Aussi, le parc l'appelait. Pour se retrouver, elle avait besoin du calme de l'étendu de verdure. Se sentant un peu coupable de ne pas avoir retenu la moitié du cours, l'aiglonne rangea ses affaires. Elle nota dans un coin de sa tête qu'il faudrait qu'elle revoit tout ceci plus tard, dans son dortoir. Pour l'heure, direction son coin préféré. 

Légèrement en amont du reste du parc, Enora retrouva son banc de pierre, ombragé par une ligne d'arbre qui semblait presque ne pas avoir sa place ici. Un peu comme elle s'était senti tout l'été qu'elle avait passé à Poudlard. La jeune fille soupira. Il faudrait bien qu'elle laisse tomber cette histoire un jour. Ses parents voulaient seulement la protéger même si ça n'excusait en rien l'accueil froid qu'il lui avait donner une fois rentrée au manoir. 

La petite brune laissa son esprit poursuivre ses divagations en s'asseyant sur le banc. Silencieuse, elle admirait la vue. 

J'était assise, à côté d'un arbre qui me faisait de l'ombre. J'était triste, mais j'essayais de ne pas le montré. Mon père que je détestais tant, était parti. Ma mère m'a avoué que ce n'est pas mon vrai père, mais que mon vrai père avait refait surface et voulais faire plus ample connaissance avec moi. Et le pire dans tout ça, c'est que ma mère est retombée enceinte de mon vrai père.
Tout mon monde c'était éffondré. Cela ne m'empêcha pas de me soutier de faire mes devoirs et de ma mère.
Une fois que j'eu fini de faire mes devoirs, je pris une feuille et je commença à écrire ces mots: " Chèr Monsieur DeViller
Une larme m'échappa. Non Tracey, me dis-je il ne faut pas que tu pleur. Concentre toi.
Mais s'en fut de trop. Je fondit en larme. D'habitude je ne pleure jamais, mais il faut bien relâché la pression. Tout d'un coup, j'entendit des bruit de pas venant vers ma direction. Une personne apparu et s'installa sur le banc juste d'à côté.

Enora soupira. Il n'y avait rien de tel qu'un vaste espace pour lui permettre de se recentrer. Déjà, elle se sentait plus capable de poursuivre son apprentissage des arts sorciers lorsque les cours reprendraient le lendemain. Cette nouvelle année n'était pas facile pour elle, et pas parce que le contenu des cours s'avérait être plus complexe. Sa situation familiale était ce qui la peinait le plus. 
Un instant, elle ferma les yeux et ouvrit grand ses oreilles. Elle inspira au rythme du vent, profitant avec délectation du bruit qu'il produisait en jouant avec les feuilles. Lui semblait s'amuser. Au contraire d'elle et visiblement d'une autre sorcière. 
Interloquée par un reniflement qu'elle venait de percevoir, Enora ne rouvrit pas les yeux pour autant. Elle haussa un sourcil, se concentrant pour percevoir de quel côté était allée cette âme en peine. Une fois trouvé seulement elle entrouvrit ses paupières. Restait maintenant à décider si elle se sentait capable de consoler quelqu'un d'autre vu l'état dans lequel elle même elle était. Elle en vint rapidement à la conclusion qu'en fait, ça pourrait bien l'aider à relativiser. 
Elle se leva donc de son banc et resserra sa cape autour d'elle. La brise avait redoublé comme si elle était vexée que l'aiglonne ne poursuive pas son écoute. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour trouver une petite blonde en pleurs. Elle s'approcha doucement et lui tapota l'épaule.

- Tout va bien ? 

Tout va bien? me demande une voix

Tellement surprise que quelqu'un s’intéresse à moi, je bondit et me met debout ce qui fit tomber mon carnet de mes jambes. Je vit une belle jeune fille brune. Il me fallut quelques secondes, pour que je reprennent mes esprits. J'essuya à toute vitesse les larmes qui coulais de mes yeux et je me racla la gorge.

Oui, répondis-je. Tout vas très bien, merci de t'en soucier.

Elle plongea son regard dans le mien. Elle ne me croyait pas, c'était sur.
Puis-je lui dire la vérité me demandais-je? J'espère qu'elle ne se moquera pas de moi, si je lui dit... Mais suis-je obliger de lui dire? Non. Pourtant une toute petite partie de moi dit que oui. J'ouvre la bouche pour lui inventer que je faisais de la comédie, mais sans même m'en rendre compte, je prononça d'autre parole:

Non tout va mal.

Surprise par mes propre parole, je succombas à lui dire la vérité:

Je viens d'apprendre que celui que je croyais mon père, n'ai pas mon père, que mon père biologique est de retours et que ma mère a, une fois de plus, succombé à son charme et est tombé enceinte. Je vais donc devenir grande sœur. Oui je sais, je rêvais de devenir grande sœur, mais pas dans ces condition!

Je m'arrêta de parler, voyant que je parler à moi même, dans un ton très colérique. Je vis la fille qui n'avait pas arrêter de me fixer. Couverte de honte, je baissa la tête et m'excusa:

Je suis vraiment désolé. C'est à force de crier sur mon père que j'ai développer cette attitude.

Je suis vraiment désolé pour avoir mit tout ce temps.

Enora se pencha pour récupérer le carnet tomber à ses pieds. Une feuille s'était coincée dedans alors qu'il volait dans sa direction. Elle ne chercha pas à la lire mais ne put empêcher ses yeux de discerner le format d'une lettre. Et donc, sa curiosité quémanda le nom du destinataire ce que l'aiglonne se refusait de lui offrir pour ne pas avoir à trépasser sur la vie privée de la blonde. 
Elle lui assurait qu'elle allait bien. La jeune fille n'en cru pas un mot. Un instant plus tôt, elle était en pleurs. Ce n'était pas parce qu'elle avait essuyer aussi rapidement que possible les larmes qu'Enora n'avait pas vu. Elle avait même entendu les sanglots s'échapper de sa gorge et c'était cela qui l'avait attiré vers cet endroit. L'aiglonne s'apprêtait à lui dire que ce n'était pas grave si elle ne souhaitait pas en parler à une inconnue mais qu'elle devrait le faire avec quelqu'un quand la sorcière admit la vérité.
La petite brune fit la moue. Elle n'avait pas pensé qu'elle se confierait à elle. Malgré son intérêt certain, elle ne savait pas vraiment si elle était capable de gérer ce genre de situation dans son état. D'autant plus que dans ce cas, la situation semblait très complexe. Si complexe qu'Enora en resta bouche bée. 

- Tout ça a l'air très perturbant, j'en suis désolée, dit-elle pour briser le silence. 

Pour être honnête, elle n'avait aucune idée des paroles à prononcer. Cependant, la dernière phrase de la jeune fille l'étonnait encore plus que les autres, sans doute parce qu'il lui était inconcevable de crier pour son père. Malgré tout ce qu'il lui avait fait subir, volontairement ou involontairement, ces derniers temps.
 
- Pourquoi crier sur ton père ?

Je savais que je parlais trop. On aurais dit que je me parais à moi même, tellement j’étais furieuse. Aussi je savais que la belle jeune fille qui était face à moi, ne me croyais pas quand je lui disais que tout aller bien. C'est pour ça que je lui est tout dit. Après tout, je dois tenir une promesse pour ma mère. Me faire de bon amis. La fille avait ramasser mon cahier avec la lettre qu j'avais commencer d'écrire. Au bout d'un moment de blanc, elle brise le silence et dit:

- Tout ça a l'air très perturbant, j'en suis désolée

J'étais vraiment très gênée. Et je n'aime pas trop la gêne. J'en ai peur A vrai dire ce n'est pas vraiment mon truc le dialogue avec des inconnus. La preuve, je lui est presque résumé toute ma vie en une seule phrase.

- Pourquoi crier sur ton père , demanda-t-elle?

Je me força de lui faire un sourire. C'est ce que je fis, mais mon sourire était faible. Je poussa une petit soupir. Dois-je lui dire, me demandais-je? Après tout, je lui est presque tout dis, mais mon histoire est... bizarre. Moi même je n'arrive pas trop à la comprendre. Je repris mes pensée et lui demanda:

-Es-tu sûre de le savoir? Parce que moi même je ne sais pas trop pourquoi je criais sur mon père. Peut-être pour me défendre.

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La jeune fille avait l'air gênée de ce qu'elle disait. Pourtant, Enora avait tout fait pour qu'elle n'en dise pas plus que ce qu'elle voulait vraiment. Sans lui refuser la lecture de la lettre, elle lui avait demandé si elle était absolument sure qu'une quasi inconnue la lise. Comme elle l'avait pensé, ce n'était pas le cas et le morceau de papier lui avait aussitôt était pris des mains. La hâte dans le geste l'avait amenée à conclure que les pensées de son interlocutrice étaient erratiques, sans doute l'effet de sa colère face à la nouvelle. 
Pour ce qui était de son attitude envers son père, il lui sembla la même chose. D'abord elle sourit, ce que Enora trouva plus que curieux. Elles parlaient de violence envers un aîné, d'irrespect complet de ses parents. Et la jeune sorcière souriait. On aurait presque pu dire qu'elle était fière de ces actes. Finalement, le rictus s'effaça et elle poursuivit :

- Es-tu sûre de vouloir le savoir ? Parce que moi-même je ne sais pas trop pourquoi je criais sur mon père. Peut-être pour me défendre.

A présent, bien sûr que l'aiglonne voulait savoir ! Les propos étaient certes confus mais amenaient à de drôles de conclusion. Entre autre, Enora se demandait si la jeune fille n'avait pas été victime de violence à la maison. Mais dans ce cas, en quoi crier sur son père aurait arrangé les choses ? En fait, du point de vue de la petite brune, ce serait plutôt l'inverse. 

- Il t'a fait du mal ? demanda-t-elle avec des pincettes

Ce serait bien que tu gardes la même couleur pour tes dialogues  et peut être plus différente de la mienne ? 

Quand elle m'a posée cette question, j'eu des frissons qui parcourrait le long de mon dos. Mon père me faire du mal? Jamais. Et si s'avais été le cas, ce serais moi qui l'aurais viré de la maison, et depuis longtemps. Alors je lui répondis:

-Non loin de la! Si mon père me battais s'aurais été moi qui l'aurais viré de chez moi.

Je repris le cours de mes pensées. Après une petite pause, où je pus reprendre ma salive, je commença mon histoire:

-Alors voilà. Mon père s'appelle Antoine Martin et ma mère Marie Lynn. Ce sont tout deux des sorcier et ils ne se sont jamais mariés. Ils sont né en France, et on suivit leur scolarité la bas. Jusqu'à se qu'ils s'enfuient parce qu'ils n'avaient pas assez de liberté. A l'époque, ma mère sortait avec Gaël DeVillier, qui était le meilleur ami d'Antoine. Un séduisant jeune homme, d'après ma mère. C'était les inséparables. Il se sont enfuient à 17 ans, parce qu'ils n'avaient pas assez de liberté. C'est a cet époque que ma mère m'a eu. A vrai dire, je n'était pas prévus au programme. Ma mère et Gaël se sont disputer, puis il se sont séparer. Ma mère est partie de sont côté en Ecosse avec Antoine, en lui faisant croire que c'était lui mon père. Nous avons vécu à Burntisland. Mon père et moi étions très proche à l'époque. Mais l'année de mes six ans, il a commencer à boire et à se mettre en colère plus facilement. Moi je ne respectais pas les règles. C'est comme ça qu'on se disputais très souvent. Mon père imposais ses règles et moi je les suivait pas.

Ce petit discours fut suivit d'un blanc. Je le cassa en m'exclamant:

-Heureusement, ma mère la foutu à la porte. Il n'y a pas longtemps. Juste avant que je rentre à Poudlard. C'est aussi là qu'elle m'a dit la vérité sur mon vrai père. Parce que j'ignorais tout sur Gaël. Je ne savais pas qu'il existais.

Oui désolé. Ça te va cette couleur pour moi et cette couleur pour toi

La situation n'était pas aussi terrible que ce qu'Enora pensait. Certes, le père de Tracey était alcoolique mais de ce qu'elle lui racontait, il ne lui avait jamais fait de mal. En fait, il lui semblait qu'il était désespéré de recevoir un peu de respect de la part de sa fille qui clairement, n'en avait que peu faire de ce qu'il lui disait. Bien sur, cela ne justifiait en rien son addiction mais il avait l'air de ne pas avoir la plus joyeuse des vies. 
D'ailleurs, un détail sur le passé des parents de la jeune sorcière l'intriguait :

- Comment ça plus de liberté ? 

Même pour ce qui était de cette époque, l'aiglonne n'avait rien entendu de particulier.
Enora espérait secrètement que son interlocutrice lui réponde avec un meilleur langage à présent que le sujet ne lui était pas aussi personnel. C'était peut-être l'histoire de sa famille dont il était question mais elle ne l'avait pas elle même vécu. La jeune fille ne disait rien mais elle trouvait l'autre enfant un peu vulgaire pour son âge. Elle espérait réussir à cacher sa surprise à chaque fois qu'elle parlait avec tant animosité et plus encore. 
La petite brune avait été élevée dans un milieu social assez élevé ou politesse était synonyme de respect des autres. D'autant plus que Tracey parlait de son père en ces mots ! C'était tout bonnement inconcevable pour Enora d'avoir une discussion similaire la concernant. Malgré tout ce qui s'était passé l'année précédente, jamais elle ne pourrait parler de ses parents ainsi. 

La fille brune qui m'écoutais attentivement avait l'air surprise sur ce que je viens de lui dire. Elle s'intriguais sur le passé de mes parents:

-Comment ça plus de liberté?

Ma mère m'avait tout raconté le soir du départ de mon père. Je pouvais lui répondre en essayant d'être explicite:

-Eh bien, il paraît que mes grands parents, était deux familles ennemies. Elles était toutes deux des familles assez aisée. Donc la relation de ma mère avec Gaël, n'était pas vraiment de bonne augure. Leurs parents ne voulais pas qu'un scandale arrive. Comme un peu Roméo et Juliette, sauf que dans l'histoire, les personnage meurent alors que la non.

Je soupira puis je leva les yeux vers la fille qui m'écoute attentivement. Je me rend compte que, peut-être, je l'importune.

-Désoler de t'importuner comme ça, m'exlamais-je!

En plus je ne connais même pas sont nom alors que elle, elle connait le mien. Enfin je pense qu'elle connaît mon prénom. Pour être sur je lui dit:

-Je m'appelle Tracey Lynn. Et toi?

Je fis ma demande, dans un couinement. Je me rend compte qu'elle tenait ma lettre et mon carnet. Je fis de grand yeux rond.

-Peut tu me passer mon carnet avec ma feuille, s'il te plait, demandais-je calmement? En fait je contais écrire à Gaël, mais je ne suis plus sur.