Martèlement
OCTOBRE 2044
@Alexei Menkins
@Alexei Menkins
Voilà déjà une heure qu'Arya s'était rendue au parc, armée de son habituelle branche. Elle combattait cet adversaire imaginaire, le bout de bois dans sa main gauche, la main droite collée dans son dos. Après une journée de cours, elle avait besoin de décompresser. D'exprimer cette colère à travers ses mouvements.
Toute la journée, ce n'était que regards de travers, regards déçus et regards échangés. Des yeux, partout. Des questions, parfois.
« T'es un garçons ou une fille ? » « Pourquoi tu montes dans le dortoir des filles ? » « Pourquoi tu t'es coupé les cheveux ? »
Pourquoi devait-elle leur répondre ? Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement les ignorer et s'amuser de leur propre ignorance ?
Un sifflement. Son arme trancha son adversaire invisible.
Elle voudrait qu'ils la laissent seuls, qu'ils arrêtent de juger ses moindres faits et gestes. Elle voudrait les jeter par la fenêtre au moindre regard.
Un coup droit. Le cœur de son adversaire invisible est percé.
« Pourquoi tu travailles pas ? T'as pas compris ? »
Un dégagement. Son adversaire invisible est à sa merci. Il ne peut plus riposter. Mais Arya ne savoure pas sa victoire. Pas encore. Son ennemi est à terre, mais il peut se relever.
Les parchemins vierge qui le restent hantent son esprit. Voilà ce que les professeurs lui donnaient, voilà ce qu'elle rendait. Depuis la rentrée, elle ne faisait plus ses devoirs et n'écoutait plus en cours. Quel intérêt ? Rien ne retenait son attention hormis le vol.
Le coup fatal. Son adversaire est battu. Mais en voilà déjà un autre qui arrive ! Vite, elle se replace en position d'attaque. Le ballet continue ainsi, se répétant indéfiniment. Elle était un chevalier qui se battait contre le mal. À moins que le mal, ce ne soit elle ? La frontière lui semblait si transparente, si fragile.
Ses cheveux courts lui tombaient sur ses yeux, elle ne prit pas la peine de les chasser. Elle n'avait pas le temps, elle devait se défendre ! Sa lame en bois fendit l'air dans un sifflement. Ses yeux fixaient d'un regard de glace ses adversaires, invisibles pour tous, trop voyants pour elle.
Un nuage noir recouvra le ciel. On dirait qu'il va pleuvoir. Peut-être même y aura-t-il de l'orage. D'ailleurs, une goutte tombait déjà sur son nez. Une deuxième sur sa main. Très vite, la terre sur laquelle elle s'entraînait devint boueuse, et ses pieds firent « floc floc » lorsqu'elle attaqua. Elle ne semblait même pas le remarquer. L'eau gouttait de ses cheveux et recouvraient son visage comme des larmes. C'était amusant comme elle parvenait mieux à ignorer la météo qu'à ignorer ses camarades de classe.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046
Martèlement
Les cours avaient été assez intense dans la journée mais grâce à l'avance qu'il avait prit les jours précédents il n'avait rien d'urgent à faire et il avait donc pu dès la fin des cours changer d'activités. Il était repassé en coup de vent dans son dortoir le temps de poser ses affaires de cours en vrac sur son lit et d'attraper son matériel de dessin avant de partir pour le parc. Heureusement, le temps était un peu couvert donc il avait pu être relativement tranquille sans avoir à aller à l'autre bout du parc comme il le faisait d'habitude. Et même s'il ne comptait pas dessiner le parc, il était plutôt content de pouvoir avoir une vue différente et travailler à un autre endroit.
Il s'assit simplement sur l'herbe du parc et sortit son matériel. Il ne voulait pas faire quelque chose de trop simple comme simplement dessiner ce qu'il voyait. Il avait besoin de quelque chose de plus complexe pour ne pas penser, ne pas réfléchir à ce qu'il se passait au delà de ces murs, simplement s'évader pour un moment et oublier tout le reste. Et pour cela, il ne connaissait rien de mieux que le dessin. Il s'attaqua à un des exercices les plus difficiles qu'il pouvait faire, la réalisation d'un portrait de simple mémoire. Alice. Une jeune fille qu'il avait eu l'occasion de rencontrer pendant une de ses excursions au chemin de traverse. Il ne l'avait pas vu très longtemps donc faire son portrait serait probablement compliqué mais c'était exactement ce qu'il voulait.
Il ferma les yeux quelques instants pour se concentrer et revoir le plus précisément possible sur le visage de sa jeune camarade, pour bien se rappeler de ses traits. Puis rapidement, il rouvrit ses yeux pour les poser sur son carnet devant lui avant de commencer à dessiner. Histoire d'être certain que ce ne soit pas trop simple, plutôt que de commencer par faire un croquis au crayon comme il le faisait d'habitude, il avait attaqué directement avec ses pastels de couleur. Et il comptait bien sortir un dessin aussi beau que ceux qu'ils faisaient d'habitude. Il était totalement concentré sur son travail et il avançait plutôt bien. Il avait tout oublié. Il ne restait plus que lui, ses pastels et la feuille sous ses doigts qui se remplissait petit à petit de couleurs mais absolument rien d'autre en dehors. Il se sentait calme et apaisé comme jamais il ne l'était sans dessiner. Mais alors que son travail avançait plutôt bien, malgré quelques petites imperfections qui n'auraient pas été là s'il avait fait un croquis d'abord, un élément vint l'interrompre.
Une goutte. Un simple goutte d'eau tombée sur sa main qui l'incita à relever la tête vers le ciel. Il avait été tellement absorbé par son travail qu'il n'avait pas remarqué que le ciel c'était bien couvert depuis quelques minutes. Et voilà qu'il se mettait à pleuvoir. Rapidement, Alexei rangea son matériel de dessin qui ne supportait pas bien l'eau, raison pour laquelle il avait ensorcelé son sac avec un impervius. En quelques instants, il fut debout, rabattant la capuche de sa robe de sorcier pour se protéger un minimum de la pluie et il reprit la direction du château à pas vif. Mais sur le chemin du retour, il aperçut une silhouette dans un coin un peu éloigné, enfin du moins ce qui ressemblait à une silhouette bougeant. Et malgré la pluie, sa curiosité fut plus forte et il partit dans cette direction. Et quand il arriva non loin, il reconnut Arya, qui devait être en train de s'entraîner à l'escrime avec sa branche comme elle le lui avait expliqué quand ils s'étaient rencontrés. La jeune fille semblait totalement concentrée sur ce qu'elle faisait et ne pas avoir remarqué qu'il pleuvait. Surtout qu'il commençait à vraiment pleuvoir fort si bien que le sol autour d'eux commençait déjà à ressemble à de la boue. Il finit par s'approcher de la jeune fille après avoir observé quelques uns de ses mouvements, impressionnés par sa souplesse et la puissance qu'on devinait dans ses gestes
Il s'assit simplement sur l'herbe du parc et sortit son matériel. Il ne voulait pas faire quelque chose de trop simple comme simplement dessiner ce qu'il voyait. Il avait besoin de quelque chose de plus complexe pour ne pas penser, ne pas réfléchir à ce qu'il se passait au delà de ces murs, simplement s'évader pour un moment et oublier tout le reste. Et pour cela, il ne connaissait rien de mieux que le dessin. Il s'attaqua à un des exercices les plus difficiles qu'il pouvait faire, la réalisation d'un portrait de simple mémoire. Alice. Une jeune fille qu'il avait eu l'occasion de rencontrer pendant une de ses excursions au chemin de traverse. Il ne l'avait pas vu très longtemps donc faire son portrait serait probablement compliqué mais c'était exactement ce qu'il voulait.
Il ferma les yeux quelques instants pour se concentrer et revoir le plus précisément possible sur le visage de sa jeune camarade, pour bien se rappeler de ses traits. Puis rapidement, il rouvrit ses yeux pour les poser sur son carnet devant lui avant de commencer à dessiner. Histoire d'être certain que ce ne soit pas trop simple, plutôt que de commencer par faire un croquis au crayon comme il le faisait d'habitude, il avait attaqué directement avec ses pastels de couleur. Et il comptait bien sortir un dessin aussi beau que ceux qu'ils faisaient d'habitude. Il était totalement concentré sur son travail et il avançait plutôt bien. Il avait tout oublié. Il ne restait plus que lui, ses pastels et la feuille sous ses doigts qui se remplissait petit à petit de couleurs mais absolument rien d'autre en dehors. Il se sentait calme et apaisé comme jamais il ne l'était sans dessiner. Mais alors que son travail avançait plutôt bien, malgré quelques petites imperfections qui n'auraient pas été là s'il avait fait un croquis d'abord, un élément vint l'interrompre.
Une goutte. Un simple goutte d'eau tombée sur sa main qui l'incita à relever la tête vers le ciel. Il avait été tellement absorbé par son travail qu'il n'avait pas remarqué que le ciel c'était bien couvert depuis quelques minutes. Et voilà qu'il se mettait à pleuvoir. Rapidement, Alexei rangea son matériel de dessin qui ne supportait pas bien l'eau, raison pour laquelle il avait ensorcelé son sac avec un impervius. En quelques instants, il fut debout, rabattant la capuche de sa robe de sorcier pour se protéger un minimum de la pluie et il reprit la direction du château à pas vif. Mais sur le chemin du retour, il aperçut une silhouette dans un coin un peu éloigné, enfin du moins ce qui ressemblait à une silhouette bougeant. Et malgré la pluie, sa curiosité fut plus forte et il partit dans cette direction. Et quand il arriva non loin, il reconnut Arya, qui devait être en train de s'entraîner à l'escrime avec sa branche comme elle le lui avait expliqué quand ils s'étaient rencontrés. La jeune fille semblait totalement concentrée sur ce qu'elle faisait et ne pas avoir remarqué qu'il pleuvait. Surtout qu'il commençait à vraiment pleuvoir fort si bien que le sol autour d'eux commençait déjà à ressemble à de la boue. Il finit par s'approcher de la jeune fille après avoir observé quelques uns de ses mouvements, impressionnés par sa souplesse et la puissance qu'on devinait dans ses gestes
-Salut Arya 
Désolé si je te dérange mais j'ai pas pu m'empêcher de m'approcher, c'est très impressionnant ce que tu fais...
Désolé si je te dérange mais j'ai pas pu m'empêcher de m'approcher, c'est très impressionnant ce que tu fais...Et il le pensait vraiment. Elle avait un style certain et dans d'autres circonstances il serait surement resté à la regarder s'entraîner un moment et probablement en profiter pour la dessiner dans différents mouvements. Il se doutait que la fascination qu'il avait ressentit en la voyant faire devait s'entendre dans sa voix et se voir dans ses yeux mais il ne voulait pas en faire étalage maintenant. D'abord parce que cela pouvait ne pas plaire à sa camarade d'être ainsi observée mais aussi parce que la météo le poussait vers quelque chose de plus urgent
-Tu ne crois pas que tu devrais rentrer et remettre ton entrainement à plus tard ?
Il ne voulait pas empêcher la jeune fille de pratiquer ce qu'elle aimait bien au contraire mais la météo n'était pas idéale et elle risquait de terminer malade si elle restait dehors ainsi à s'entraîner sous la pluie donc il voulait l'inviter à rentrer avec lui jusqu'au château pour se mettre à l'abri de cette averse
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Martèlement
Une voix l'interrompit alors qu'elle allait embrocher un nouvel ennemi imaginaire. La fillette fronça les sourcils, en s'immobilisant. Elle n'avait pas finis d'extérioriser sa colère contre les Autres, alors si l'un d'eux comptait l'aborder, elle n'allait pas être gentille.
Elle baissa son bras gauche qui tenait son arme en bois et se tourna vers l'inconnu. Non, ce n'était pas un inconnu. Elle mit un peu de temps à le reconnaître, mais elle se souvint finalement de ce jour où elle avait cassé ses pastels. Comment s'appelait-il, déjà ? Elle parvenait toujours à retenir les visages, sans pouvoir y mettre un nom pour autant. Ça commençait par un A, non ? Oui, c'est ça. Alexei.
Elle n'avait pas bien entendu ce qu'il avait dit, trop concentrée sur ce qu'elle faisait. C'était quelque chose à propos de son entraînement, d'après le peu qu'elle avait comprit. Elle se souvint qu'il avait formulé le souhait de vouloir la regarder s'exercer un jour. La Gryffondor avait acquiescé, sans vraiment l'accepter. Bien sûr, ça l'avait touché, mais ces entraînements étaient personnels. C'était son seul moyen de se déconnecter de la réalité du monde et de faire le vide. Elle ne voulait pas que quelqu'un s'immisce dans ce rituel.
- D'accord, articula-t-elle.
Ce fut tout ce qu'elle répondît à son commentaire sur son exercice. Allait-il partir, à présent ? Sa main gauche serrant son arme, elle frétillait de retourner au combat afin de détruire ses adversaires invisibles.
Elle remarqua qu'Alexei tenait son carnet de dessin et ses pastels. Il était certainement venus au parc pour dessiner. Elle nota aussi qu'il avait réparé ses pastels. Tant mieux.
Elle leva un sourcil lorsqu'il lui conseilla de rentrer. Rentrer ? Pour quoi faire ? Elle avait certes des devoirs à faire, mais de toute façon, même si elle rentrait maintenant, elle ne les ferait pas.
C'est alors qu'elle se rendit enfin compte qu'il pleuvait. Voilà pourquoi elle n'avait pas tout de suite reconnu Alexei, tout à l'heure. Le rideau de pluie rendait ses contours flous. Elle remarqua aussi qu'elle était complètement trempée, de son uniforme à ses cheveux.
Mais elle ne voulait pas rentrer. Il lui faudrait plus qu'un peu d'eau pour la convaincre de mettre un terme à son rituel. Lorsqu'elle habitait encore en Écosse, elle pouvait passer des heures dehors même s'il pleuvait. Au début, sa famille tentait de l'en empêcher mais, voyant qu'elle ne tombait jamais malade et qu'elle ne laissait jamais personne la rentrer de force, ils avaient abandonné.
- Toi, rentre. Moi je vais rester encore un peu.
"Un peu" signifiait pour elle rester encore une bonne heure minimum. Elle avait du temps avant le couvre-feu, elle voulait en profiter. Elle ne voulait pas paraître désagréable envers Alexei, mais le mieux pour eux deux étaient qu'il parte et qu'elle reste. S'il le fallait, elle étais prête à montrer méchante pour qu'il la laisse enfin tranquille.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
Elle baissa son bras gauche qui tenait son arme en bois et se tourna vers l'inconnu. Non, ce n'était pas un inconnu. Elle mit un peu de temps à le reconnaître, mais elle se souvint finalement de ce jour où elle avait cassé ses pastels. Comment s'appelait-il, déjà ? Elle parvenait toujours à retenir les visages, sans pouvoir y mettre un nom pour autant. Ça commençait par un A, non ? Oui, c'est ça. Alexei.
Elle n'avait pas bien entendu ce qu'il avait dit, trop concentrée sur ce qu'elle faisait. C'était quelque chose à propos de son entraînement, d'après le peu qu'elle avait comprit. Elle se souvint qu'il avait formulé le souhait de vouloir la regarder s'exercer un jour. La Gryffondor avait acquiescé, sans vraiment l'accepter. Bien sûr, ça l'avait touché, mais ces entraînements étaient personnels. C'était son seul moyen de se déconnecter de la réalité du monde et de faire le vide. Elle ne voulait pas que quelqu'un s'immisce dans ce rituel.
- D'accord, articula-t-elle.
Ce fut tout ce qu'elle répondît à son commentaire sur son exercice. Allait-il partir, à présent ? Sa main gauche serrant son arme, elle frétillait de retourner au combat afin de détruire ses adversaires invisibles.
Elle remarqua qu'Alexei tenait son carnet de dessin et ses pastels. Il était certainement venus au parc pour dessiner. Elle nota aussi qu'il avait réparé ses pastels. Tant mieux.
Elle leva un sourcil lorsqu'il lui conseilla de rentrer. Rentrer ? Pour quoi faire ? Elle avait certes des devoirs à faire, mais de toute façon, même si elle rentrait maintenant, elle ne les ferait pas.
C'est alors qu'elle se rendit enfin compte qu'il pleuvait. Voilà pourquoi elle n'avait pas tout de suite reconnu Alexei, tout à l'heure. Le rideau de pluie rendait ses contours flous. Elle remarqua aussi qu'elle était complètement trempée, de son uniforme à ses cheveux.
Mais elle ne voulait pas rentrer. Il lui faudrait plus qu'un peu d'eau pour la convaincre de mettre un terme à son rituel. Lorsqu'elle habitait encore en Écosse, elle pouvait passer des heures dehors même s'il pleuvait. Au début, sa famille tentait de l'en empêcher mais, voyant qu'elle ne tombait jamais malade et qu'elle ne laissait jamais personne la rentrer de force, ils avaient abandonné.
- Toi, rentre. Moi je vais rester encore un peu.
"Un peu" signifiait pour elle rester encore une bonne heure minimum. Elle avait du temps avant le couvre-feu, elle voulait en profiter. Elle ne voulait pas paraître désagréable envers Alexei, mais le mieux pour eux deux étaient qu'il parte et qu'elle reste. S'il le fallait, elle étais prête à montrer méchante pour qu'il la laisse enfin tranquille.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046
Martèlement
Il n'avait pas pensé qu'il pourrait la surprendre. Enfin il ne l'avait pas vraiment surpris non plus mais elle avait mit du temps à comprendre que quelqu'un lui avait parlé et à se tourner vers lui. Mais il aurait du y penser plutôt, après tout il faisait pareil. Dès qu'il faisait une activité qu'il aimait et notamment le dessin, il se coupait du monde autour de lui et ne faisait plus attention à rien. Et visiblement, Arya faisait la même chose vu le temps qu'elle avait mis à capter qu'il était là. Mais vu la façon dont elle le regardait, il se demandait si elle avait entendu et comprit ce qu'il avait dit ou si elle avait simplement entendu le son sans comprendre. Il allait répéter ce qu'il lui avait dit quand elle lui répondit, mais une réponse n'avait pas grand sens face à ce qui lui avait dit mais il n'insista pas. Malgré la pluie battante qui tombait et qui l'empêchait de voir nettement sa camarade, il pouvait deviner à la façon dont elle se tenait et au ton de sa voix qu'elle n'était pas vraiment d'humeur à faire la conversation. Mais il ne savait pas si c'était parce qu'il l'avait interrompue dans son entrainement ou si c'était qu'elle était en colère pour une raison qui n'avait rien à voir avec lui, un peu comme la fois où ils s'étaient rencontrés...Ou bien alors un mélange des deux il ne savait pas trop et il préférait ne pas demander et ne pas poursuivre sur ce sujet. Il avait déjà goûté au caractère explosif de sa camarade la dernière fois mais ils avaient finit par passer outre et commencer à faire un peu connaissance donc il ne voulait pas repartir de zéro sur ce qu'ils avaient fait.
Il chassa quelques mèches blondes qui lui tombaient devant les yeux, trempées par la pluie, et l'empêchaient encore plus de voir ce qu'il se passait, déjà que la vision devenait compliquée avec la pluie. Il fronça néanmoins les sourcils quand Arya déclina sa proposition de rentrer en château et affirma vouloir rester encore un peu sous la pluie. Sans compter qu'il avait bien compris à son ton qu'elle n'accepterait pas qu'il lui dise le contraire. Mais c'était plus fort que lui il ne pouvait quand même pas la laisser ainsi
Il chassa quelques mèches blondes qui lui tombaient devant les yeux, trempées par la pluie, et l'empêchaient encore plus de voir ce qu'il se passait, déjà que la vision devenait compliquée avec la pluie. Il fronça néanmoins les sourcils quand Arya déclina sa proposition de rentrer en château et affirma vouloir rester encore un peu sous la pluie. Sans compter qu'il avait bien compris à son ton qu'elle n'accepterait pas qu'il lui dise le contraire. Mais c'était plus fort que lui il ne pouvait quand même pas la laisser ainsi
-Ecoute je ne sais pas pourquoi tu tiens à ce point à t'entraîner comme cela mais tu es trempée et tout ce que tu vas gagner à rester sous la pluie comme ça c'est de tomber malade
Il allait trop loin avec elle et il le savait. Il savait bien qu'elle n'accepterait pas ce qu'il venait de lui dire et qu'il risquait de tout se prendre en retour dans la tête. Mais c'était plus fort que lui, il n'allait pas la laisser ainsi alors qu'elle n'allait pas bien et qu'elle mettait sa santé en danger.
-Tu vas dire que ça ne me regarde pas mais si quelque chose ne va pas je pense pas que te rendre malade va arranger les choses..
Elle allait définitivement le tuer, il en était sûr à présent. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il était évident maintenant qu'elle n'allait pas bien pour une raison qu'il ne connaissait pas et ne le regardait probablement pas mais il devait le lui dire. Se punir soi même n'est pas une solution et il aimerait qu'elle le comprenne et accepte de rentrer au chaud avant de tomber malade....
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Martèlement
Arya ne fut pas surprise de le voir protester. Qui se laisserai faire ainsi ? Mais elle n'avait pas l'intention de l'écouter, bonne volonté ou non. Elle comprenait qu'il ne voulait pas l'embêter, il s'inquiétait seulement pour sa santé, tout comme sa famille le faisait tout le temps quand elle était petite et qu'elle restait sous un arbre même en temps de tempête. Mais ce n'était pas de sa santé physique dont Arya avait besoin qu'on s'inquiète.
- C'est pas grave, répondit-elle simplement d'un ton sans appel.
Elle tombait rarement malade, et elle avait conscience que c'était une chance, en voyant ses sœurs sortir une heure une journée d'hiver et revenir en éternuant. D'aussi loin qu'elle se souvienne, son dernier rhume remontait du jour où elle était tombée dans un lac en hiver, alors qu'elle n'avait pas 9 ans. Elle était revenue chez elle grelottante de la tête aux pieds, et Alison l'avait chouchouté toute la soirée. Depuis, à part un peu de toux pendant les périodes très humides, elle n'avait rien subit. Alors ce n'était pas un petit crachin de rien du tout qui la ferait rentrer tout de suite si elle n'en avait pas envie.
Alexei continua, essayant toujours de la persuader. Le voir s'acharner l'agaça. Ne pouvait-il pas simplement passer son chemin et la laisser tranquille ? Elle voulait encore s'entraîner, et sentir le pouvoir que lui procurait son arme quand elle se battait, fut-ce contre un ennemi imaginaire.
- Je vais très bien ! cria-t-elle brusquement avec rage.
Le Serpentard l'avait fait sortir de ses gonds en mentionnant que quelque chose n'allait pas. Elle allait très bien à la fin ! Pourquoi tout le monde se bornait-il à chercher la petite bête ? Fallait-il toujours une raison valable pour être de mauvaise humeur ?
Elle se rendit alors compte qu'elle avait crié, et surtout qu'elle pointait sa branche vers lui, comme s'il était un adversaire à combattre. Elle baissa son bras, comprenant que ses gestes trahissaient ses paroles. Elle prit deux secondes pour respirer, le temps de se reprendre et reprit d'un ton plus calme :
- Juste... Laisse-moi tranquille, OK ? C'est que de la pluie, ça ne va pas me tuer.
Elle espérait que son intonation calme l'avait convaincu. Elle trépignait d'impatience de reprendre son entraînement, qu'il pleuve ou qu'il vente. Une tempête pouvait très bien se lever, ou la neige pouvait se mettre à tomber, Alexei ne réussirait pas à la faire rentrer. Elle refusait d'être l'esclave de la météo et de devoir s'abriter d'elle comme si elle lui faisait peur. S'il voulait la convaincre, il lui faudrait plus d'arguments qui n’incluaient pas la météo ou les rhumes.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
- C'est pas grave, répondit-elle simplement d'un ton sans appel.
Elle tombait rarement malade, et elle avait conscience que c'était une chance, en voyant ses sœurs sortir une heure une journée d'hiver et revenir en éternuant. D'aussi loin qu'elle se souvienne, son dernier rhume remontait du jour où elle était tombée dans un lac en hiver, alors qu'elle n'avait pas 9 ans. Elle était revenue chez elle grelottante de la tête aux pieds, et Alison l'avait chouchouté toute la soirée. Depuis, à part un peu de toux pendant les périodes très humides, elle n'avait rien subit. Alors ce n'était pas un petit crachin de rien du tout qui la ferait rentrer tout de suite si elle n'en avait pas envie.
Alexei continua, essayant toujours de la persuader. Le voir s'acharner l'agaça. Ne pouvait-il pas simplement passer son chemin et la laisser tranquille ? Elle voulait encore s'entraîner, et sentir le pouvoir que lui procurait son arme quand elle se battait, fut-ce contre un ennemi imaginaire.
- Je vais très bien ! cria-t-elle brusquement avec rage.
Le Serpentard l'avait fait sortir de ses gonds en mentionnant que quelque chose n'allait pas. Elle allait très bien à la fin ! Pourquoi tout le monde se bornait-il à chercher la petite bête ? Fallait-il toujours une raison valable pour être de mauvaise humeur ?
Elle se rendit alors compte qu'elle avait crié, et surtout qu'elle pointait sa branche vers lui, comme s'il était un adversaire à combattre. Elle baissa son bras, comprenant que ses gestes trahissaient ses paroles. Elle prit deux secondes pour respirer, le temps de se reprendre et reprit d'un ton plus calme :
- Juste... Laisse-moi tranquille, OK ? C'est que de la pluie, ça ne va pas me tuer.
Elle espérait que son intonation calme l'avait convaincu. Elle trépignait d'impatience de reprendre son entraînement, qu'il pleuve ou qu'il vente. Une tempête pouvait très bien se lever, ou la neige pouvait se mettre à tomber, Alexei ne réussirait pas à la faire rentrer. Elle refusait d'être l'esclave de la météo et de devoir s'abriter d'elle comme si elle lui faisait peur. S'il voulait la convaincre, il lui faudrait plus d'arguments qui n’incluaient pas la météo ou les rhumes.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046
Martèlement
Il comprenait bien à son expression qu'elle n'avait pas l'intention de l'écouter. Il s'en doutait déjà de base et maintenant il en avait la preuve. Mais s'il comprenait à sa façon d'être qu'elle ne se laisserait pas convaincre facilement, il espérait qu'elle voyait à la sienne qu'il n'avait pas l'intention d'abandonner facilement lui non plus. Et même si ce n'était pas souvent le cas il pouvait être entêté quand il le voulait.
-Si ça l'est. Je sais qu'on se connait pas vraiment toi et moi et que j'ai pas vraiment de raisons d'insister ainsi mais je peux vraiment pas te laisser sous une telle pluie...
Du moins pas sans avoir essayé autant qu'il le pouvait de la faire rentrer dans le château, quitte à se retrouver lui-même malade le lendemain. Au moins, il saurait que c'était parce qu'il avait voulu aider quelqu'un. Il espérait tout de même qu'il n'allait pas tomber malade, même s'il commençait à en douter vu la situation et si c'était le cas il aimerait au moins que ce ne soit pas en vain. Donc il allait faire en sorte qu'Arya accepte de rentrer ou au moins d'essayer de s'abriter le temps que la pluie se calme.
Il fut surpris quand elle parut soudain envahie par la rage. Il ne comprenait pas pourquoi elle s'énervait autant tout d'un coup, il ne lui avait pas demandé si elle allait bien il avait simplement émis cette idée comme une hypothèse il n'en voulait pas plus cela ne le regardait pas et à voir sa réaction il était probablement préférable pour son intégrité physique qu'il ne l'est pas fait. Il ne pu d'ailleurs s'empêcher de reculer d'un pas quand elle pointa sa branche vers lui, craignant un peu que dans sa colère elle ne s'en prenne à lui avec. C'était peut être idiot mais on ne maîtrise pas toujours tout ce que l'on fait lorsqu'on est aussi énervé que l'était sa jeune camarade. Alors par précaution... Il se détendit un peu quand elle baissa sa branche mais il préféra rester prudent. En tout cas, il était clair que quelque chose n'allait pas mais il avait bien compris qu'il ferait bien de ne pas le mentionner et de ne surtout pas lui en demander davantage à ce sujet s'il tenait à sa sécurité. Peut être à un autre moment quand elle serait calme mais définitivement pas maintenant.
Il fut surpris quand elle parut soudain envahie par la rage. Il ne comprenait pas pourquoi elle s'énervait autant tout d'un coup, il ne lui avait pas demandé si elle allait bien il avait simplement émis cette idée comme une hypothèse il n'en voulait pas plus cela ne le regardait pas et à voir sa réaction il était probablement préférable pour son intégrité physique qu'il ne l'est pas fait. Il ne pu d'ailleurs s'empêcher de reculer d'un pas quand elle pointa sa branche vers lui, craignant un peu que dans sa colère elle ne s'en prenne à lui avec. C'était peut être idiot mais on ne maîtrise pas toujours tout ce que l'on fait lorsqu'on est aussi énervé que l'était sa jeune camarade. Alors par précaution... Il se détendit un peu quand elle baissa sa branche mais il préféra rester prudent. En tout cas, il était clair que quelque chose n'allait pas mais il avait bien compris qu'il ferait bien de ne pas le mentionner et de ne surtout pas lui en demander davantage à ce sujet s'il tenait à sa sécurité. Peut être à un autre moment quand elle serait calme mais définitivement pas maintenant.
-Je n'ai jamais dit que ça allait te tuer...Juste que ce n'était pas une solution
Il ne savait pas comment expliquer le fond de sa pensée à sa camarade pour qu'elle le comprenne sans pour autant la rendre à nouveau folle de rage comme quelques instants auparavant. Il prit donc quelques instants pour essayer de trouver les bons mots mais il n'était pas certain d'avoir réussi à le faire
-Je peux comprendre que parfois on soit en colère et qu'on ait besoin d'évacuer cette colère. Mais je pense que ça fait un moment que tu es là et continuer ne t'apportera pas grand chose de plus, pas tant que la source de la colère sera là...C'est ça le problème
Et même si à la fin de cet entraitement qu'elle voulait tant continuer, elle n'était plus en colère c'était surement parce que son corps était physiquement épuisé et ne pouvait plus se mettre en colère. Mais la colère reviendrait ensuite encore et encore. La seule chose à faire c'est de s'en prendre à la source de cette colère. Rester deux heures de plus sous la pluie ne changerait probablement rien au problème. Il avait parlé d'une voix calme et assez neutre, espérant ne pas s'attirer à nouveau les foudres d'Arya
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Martèlement
- Et pourquoi pas ?
Elle se fichait bien de ce qu'il pouvait penser d'elle. Elle se fichait bien d'être trempée. Elle voulait seulement être de nouveau seule. Cette conversation ne mènerait à rien, elle le savait. Plus elle la continuait, plus ils allaient tout les deux rester là sous la pluie à se regarder dans le blanc des yeux. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour le faire partir. Mais quoi ?
Voir Alexei reculer d'un pas lorsqu'elle leva sa branche la perturba. Certes, c'était normal que quelqu'un ait peur lorsqu'on le menaçait, mais ce n'était pas son but. Elle fuit son regard, honteuse de s'être laissée emportée par ses émotions. Elle avait conscience qu'elle devrait mieux les contrôler, afin d'éviter des choses de ce genre. Mais lorsque la colère frappait à sa porte, elle n'avait pas le choix, c'était elle qui contrôlait tous ses gestes et ses pensées. Elle était comme l’esclave de sa propre rage, et cela l'effrayait. Dégoûtée d'elle-même, elle jeta sa branche au sol, dans le boue, en soupirant.
- Ou peut-être que justement, c'est la solution. T'en sais rien, répliqua-t-elle en affrontant enfin son regard.
Se battre à l’abri des Autres l'empêchait de s'en prendre à eux, justement. Elle était parfois tellement en colère qu'elle avait envie de frapper la première personne qu'elle croisait. Cela faisait-il d'elle quelqu'un de violent ? Quelqu'un à éviter ? Elle l'ignorait. Elle ne voulait pas y penser.
Elle écouta les paroles du Serpentard en haussant les épaules. Il prétendait comprendre. Mais comprenait-il vraiment ? Savait-il ce que ça faisait, d'être à l'écart ? D'être volontairement à l'écart ? Et d'en souffrir tout de même ? Savait-il ce que ça faisait de se faire passer pour un garçon ? Savait-il ce que ça faisait d'être la benjamine d'une famille ? Savait-il ce que ça faisait d'avoir perdu son père ?
Étrangement, elle en doutait sérieusement. Mais peut-être avait-t-il vécu autre chose. Peut-être était-il vraiment apte à comprendre, comme il disait. Ou au contraire, peut-être se mentait-il simplement pour la faire rentrer. C'est bien un truc de Serpentard, ça, non ? La ruse ? Faire toute sorte de chose pour arriver à ses fins ? Elle ne le connaissait pas bien, pour ne pas dire pas du tout. Avoir discuté un soir ne signifiait rien. Elle n'avait pas la même lien avec lui que celui qu'elle avait avec d'autres élèves.
- Et alors, qu'est-ce que tu veux faire ? répondit-elle d'un ton cynique. Jouer le psychologue ?
Elle avait horreur que quelqu'un se prétende plus expérimenté qu'elle en prétextant pouvoir l'aider. Elle avait horreur de ces soit-disant spécialistes de l'esprit, comme s'ils pouvaient ne serait-ce que comprendre un minimum tout ce qu'il se passait dans sa tête. Arya les voyait comme des crétins.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
Elle se fichait bien de ce qu'il pouvait penser d'elle. Elle se fichait bien d'être trempée. Elle voulait seulement être de nouveau seule. Cette conversation ne mènerait à rien, elle le savait. Plus elle la continuait, plus ils allaient tout les deux rester là sous la pluie à se regarder dans le blanc des yeux. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour le faire partir. Mais quoi ?
Voir Alexei reculer d'un pas lorsqu'elle leva sa branche la perturba. Certes, c'était normal que quelqu'un ait peur lorsqu'on le menaçait, mais ce n'était pas son but. Elle fuit son regard, honteuse de s'être laissée emportée par ses émotions. Elle avait conscience qu'elle devrait mieux les contrôler, afin d'éviter des choses de ce genre. Mais lorsque la colère frappait à sa porte, elle n'avait pas le choix, c'était elle qui contrôlait tous ses gestes et ses pensées. Elle était comme l’esclave de sa propre rage, et cela l'effrayait. Dégoûtée d'elle-même, elle jeta sa branche au sol, dans le boue, en soupirant.
- Ou peut-être que justement, c'est la solution. T'en sais rien, répliqua-t-elle en affrontant enfin son regard.
Se battre à l’abri des Autres l'empêchait de s'en prendre à eux, justement. Elle était parfois tellement en colère qu'elle avait envie de frapper la première personne qu'elle croisait. Cela faisait-il d'elle quelqu'un de violent ? Quelqu'un à éviter ? Elle l'ignorait. Elle ne voulait pas y penser.
Elle écouta les paroles du Serpentard en haussant les épaules. Il prétendait comprendre. Mais comprenait-il vraiment ? Savait-il ce que ça faisait, d'être à l'écart ? D'être volontairement à l'écart ? Et d'en souffrir tout de même ? Savait-il ce que ça faisait de se faire passer pour un garçon ? Savait-il ce que ça faisait d'être la benjamine d'une famille ? Savait-il ce que ça faisait d'avoir perdu son père ?
Étrangement, elle en doutait sérieusement. Mais peut-être avait-t-il vécu autre chose. Peut-être était-il vraiment apte à comprendre, comme il disait. Ou au contraire, peut-être se mentait-il simplement pour la faire rentrer. C'est bien un truc de Serpentard, ça, non ? La ruse ? Faire toute sorte de chose pour arriver à ses fins ? Elle ne le connaissait pas bien, pour ne pas dire pas du tout. Avoir discuté un soir ne signifiait rien. Elle n'avait pas la même lien avec lui que celui qu'elle avait avec d'autres élèves.
- Et alors, qu'est-ce que tu veux faire ? répondit-elle d'un ton cynique. Jouer le psychologue ?
Elle avait horreur que quelqu'un se prétende plus expérimenté qu'elle en prétextant pouvoir l'aider. Elle avait horreur de ces soit-disant spécialistes de l'esprit, comme s'ils pouvaient ne serait-ce que comprendre un minimum tout ce qu'il se passait dans sa tête. Arya les voyait comme des crétins.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046
Martèlement
-Parce que je ne suis pas comme ça. C'est surement bizarre vu qu'on se connait pas vraiment et je comprendrais que tu m'en veuilles derrière mais je peux juste pas laisser les gens comme ça dans des situations qui ne sont pas bien...
C'était assez dur pour lui à expliquer...Mais il avait toujours cette tendance à veiller sur les gens et à ne pas les laisser dans une situation comme celle où était Arya actuellement. Il ne parlait pas vraiment d'elle même s'il était évident à ses yeux que quelque chose n'allait pas...Mais comme il l'avait dit, ils ne se connaissaient pas vraiment et elle ne se confierait surement pas à lui mais plutôt à un ou une de ses amies. Il essayait juste de faire attention à ne pas l'énerver parce que cela n'arrangerait surement pas la situation...
Elle sembla perturbée quand elle le vit reculer face à sa branche. Il n'avait pas particulièrement peur d'elle mais c'était un vrai réflexe que de réagir ainsi. Par contre, elle semblait avoir honte de ce qu'elle avait fait, alors même qu'il l'avait en partie mérité, après tout c'était lui qui était venu la voir et qui insistait lourdement pour qu'elle fasse quelque chose qu'elle ne voulait pas. En revanche, il se sentit un peu mal à l'aise quand il la vit jeter sa branche au sol. Il savait ce que cette branche représentait pour elle, ce qu'elle ressentait quand elle s'en servait donc il ne voulait pas qu'elle la laisse tomber. Il alla la ramasser avant de la lui tendre, espérant que son geste ne serait pas mal interprété...
Il croisa son regard quand elle lui fit de nouveau face, semblant remise des émotions provoquées par la réaction du jeune garçon.
Elle sembla perturbée quand elle le vit reculer face à sa branche. Il n'avait pas particulièrement peur d'elle mais c'était un vrai réflexe que de réagir ainsi. Par contre, elle semblait avoir honte de ce qu'elle avait fait, alors même qu'il l'avait en partie mérité, après tout c'était lui qui était venu la voir et qui insistait lourdement pour qu'elle fasse quelque chose qu'elle ne voulait pas. En revanche, il se sentit un peu mal à l'aise quand il la vit jeter sa branche au sol. Il savait ce que cette branche représentait pour elle, ce qu'elle ressentait quand elle s'en servait donc il ne voulait pas qu'elle la laisse tomber. Il alla la ramasser avant de la lui tendre, espérant que son geste ne serait pas mal interprété...
Il croisa son regard quand elle lui fit de nouveau face, semblant remise des émotions provoquées par la réaction du jeune garçon.
-Peut être que si, peut être que non...Mais de ce que je vois ça n'est pas la première fois que tu es en colère et que tu viens te défouler comme ça. Sauf que faire ça sans s'attaquer à ce qui cause la colère, c'est que temporaire comme solution et ça risque de ne plus te suffire un jour
Se défouler ainsi est une bonne chose pour des contrariétés occasionnels mais quand le tout revenait trop souvent cela perdait de son efficacité et on ne savait plus quoi faire après. Il valait mieux s'occuper des choses avant que cela ne soit trop tard. Du moins c'était son point de vue, celui de quelqu'un qui avait toujours eu l'habitude de garder ses sentiments pour lui et de les évacuer et les mettant en couleur sur ses dessins. Et parfois cela ne suffisait pas ou plutôt plus. Mais bon. Il était quasiment certain qu'elle ne l'écouterait pas mais au moins il aurait essayé de faire quelque chose et peut être qu'elle y repenserait à un autre moment.
Il vit son haussement d'épaule et il n'avait pas besoin d'être dans la tête d'Arya pour comprendre qu'elle ne croyait pas qu'il puisse comprendre ce qu'elle ressentait. Elle n'avait pas tord non plus. Il ne pouvait pas comprendre exactement ce qu'elle ressentait, pour cela il aurait fallut qu'il soit au courant de ce qu'il s'était passé et de tout son passé qui aurait pu influencer la réaction qu'elle avait. Il comprenait simplement ce qu'on ressentait lorsqu'on avait de la colère à évacuer et qu'on ne voulait pas le faire face à la ou aux personnes qui étaient la source de cette colère. Cela lui était déjà arrivé donc oui il pensait bien comprendre au moins cette partie là. Mais bon, il préféra ne pas
ne pas se lancer dans cette conversation avec Arya. En revanche, il ne pu retenir un sourire amusé sur ses lèvres quand elle lui demanda s'il voulait jouer au psy
Il vit son haussement d'épaule et il n'avait pas besoin d'être dans la tête d'Arya pour comprendre qu'elle ne croyait pas qu'il puisse comprendre ce qu'elle ressentait. Elle n'avait pas tord non plus. Il ne pouvait pas comprendre exactement ce qu'elle ressentait, pour cela il aurait fallut qu'il soit au courant de ce qu'il s'était passé et de tout son passé qui aurait pu influencer la réaction qu'elle avait. Il comprenait simplement ce qu'on ressentait lorsqu'on avait de la colère à évacuer et qu'on ne voulait pas le faire face à la ou aux personnes qui étaient la source de cette colère. Cela lui était déjà arrivé donc oui il pensait bien comprendre au moins cette partie là. Mais bon, il préféra ne pas
ne pas se lancer dans cette conversation avec Arya. En revanche, il ne pu retenir un sourire amusé sur ses lèvres quand elle lui demanda s'il voulait jouer au psy
-En aucun cas. Je ne saurais pas comment faire et puis je ne pense pas que ce soit ce que tu veuilles ou ce dont tu ai besoin. Je veux simplement essayer de te convaincre de rentrer et de réfléchir à une autre solution que de simplement te défouler dehors
Ce n'était pas beaucoup mais il savait aussi que ce serait de trop pour Arya surtout maintenant. Peut être quand elle serait calme elle y réfléchirait. Mais pour l'instant il voulait simplement le lui rappeler au cas où il arrive finalement à quelque chose. Il attendit ensuite simplement sa réponse
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Martèlement
- Eh bien désolée pour toi, mais tu vas devoir te retenir. Je ne compte pas rentrer.
Elle poussa un soupir d'exaspération, aussitôt recouvert par le son de la pluie. Elle n'avait pas envie de rester là à écouter Alexei tenter de la persuader, aussi bonnes ses intentions soient-elles. Elle n'avait pas que ça à faire. Elle ne voulait pas faire de mal au Serpentard, mais n'hésiterait pas si la conversation se voyait rallongée.
- Écoute, cette conversation ne mène à rien. Rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis. Alors rentre au château et laisse-moi tranquille.
La fillette le fixa lorsqu'il lui rendit sa branche. Que voulait-il ? Lui faire comprendre que ce n'était pas grave ? La Gryffondor tendit lentement la main et reprit son arme trempée avec douceur, contrastant avec la manière dont elle l'avait lancé.
- Pour le moment ça me suffit amplement, alors merci mais non merci. Ça marche peut-être avec les autres, mais pas avec moi. J'veux juste que tu me laisses seule, c'est trop demandé ?
Elle commençait à s'impatienter, à parler sous la pluie. L'eau glaciale coulait dans son cou et le long de son dos. Le meilleur moyen de ne pas attraper froid par ce temps était justement de bouger, de transpirer, pas de rester immobile à débattre. Si ça continuait comme ça, Alexei allait justement la rendre malade, le contraire de ce qu'il souhaitait, non ? De plus, elle avait bien fait le match de Quidditch sous un temps similaire, et elle n'en était pas morte.
Elle écouta les arguments du Serpentard, de plus en plus agacée. Il était vraiment convaincu qu'il pouvait l'aider, c'en était presque comique. Sa famille, elle, avait abandonné depuis longtemps d'essayer de la faire changer d'avis lorsqu'elle était décidée. Alexei ferait bien d'en faire autant.
- Une autre solution ? Mais il n'y a aucune autre solution ! Et puis je vais très bien ! Mêle-toi de ce qui te regarde à la fin, je t'ai dit que je voulais rester ici, et je resterai ! Alors maintenant retourne au château et laisse-moi !
Elle avait crié, mais enfin le fond de sa pensée était sorti. Elle jubilait, elle en avait marre que tout le monde veuille lui faire la morale, que tout le monde pense qu'elle ignorait tout, que tout le monde pense qu'elle n'y avait pas pensé avant. Elle commença à marche de droite à gauche comme un animal dans une cage.
- J'en ai marre que tout le monde me dise quoi faire, que tout le monde me dise ce qui est bon pour moi ! Il n'y a que moi qui puisse savoir ça ! Jusqu'à preuve du contraire, j'ai encore le droit de faire ce que je veux, compris ?
Le coup partit tout seul. Elle-même ne l'avait pas vu venir. Il y eu un bruit sourd quand son poing s'abattit sur le visage du Serpentard. Elle ne s'était même pas aperçue qu'elle était si proche de lui. Elle recula précipitamment, effrayée par son geste. Elle venait de lui mettre une droite, elle n'avait pas rêvé ? Elle avait mis une droite alors qu'elle était gauchère ? En même temps ma main gauche est occupée. Certes. Elle serra sa branche plus fort et fila. Elle prit ses jambes à son cou et fuit le Serpentard, trop honteuse pour lui faire face. Plus rapide qu'elle ne l'avait jamais été, elle laissa l'eau et le vent lui fouetter le visage. Tout ce qu'elle voulait à présent, c'était s'éloigner.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
Elle poussa un soupir d'exaspération, aussitôt recouvert par le son de la pluie. Elle n'avait pas envie de rester là à écouter Alexei tenter de la persuader, aussi bonnes ses intentions soient-elles. Elle n'avait pas que ça à faire. Elle ne voulait pas faire de mal au Serpentard, mais n'hésiterait pas si la conversation se voyait rallongée.
- Écoute, cette conversation ne mène à rien. Rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis. Alors rentre au château et laisse-moi tranquille.
La fillette le fixa lorsqu'il lui rendit sa branche. Que voulait-il ? Lui faire comprendre que ce n'était pas grave ? La Gryffondor tendit lentement la main et reprit son arme trempée avec douceur, contrastant avec la manière dont elle l'avait lancé.
- Pour le moment ça me suffit amplement, alors merci mais non merci. Ça marche peut-être avec les autres, mais pas avec moi. J'veux juste que tu me laisses seule, c'est trop demandé ?
Elle commençait à s'impatienter, à parler sous la pluie. L'eau glaciale coulait dans son cou et le long de son dos. Le meilleur moyen de ne pas attraper froid par ce temps était justement de bouger, de transpirer, pas de rester immobile à débattre. Si ça continuait comme ça, Alexei allait justement la rendre malade, le contraire de ce qu'il souhaitait, non ? De plus, elle avait bien fait le match de Quidditch sous un temps similaire, et elle n'en était pas morte.
Elle écouta les arguments du Serpentard, de plus en plus agacée. Il était vraiment convaincu qu'il pouvait l'aider, c'en était presque comique. Sa famille, elle, avait abandonné depuis longtemps d'essayer de la faire changer d'avis lorsqu'elle était décidée. Alexei ferait bien d'en faire autant.
- Une autre solution ? Mais il n'y a aucune autre solution ! Et puis je vais très bien ! Mêle-toi de ce qui te regarde à la fin, je t'ai dit que je voulais rester ici, et je resterai ! Alors maintenant retourne au château et laisse-moi !
Elle avait crié, mais enfin le fond de sa pensée était sorti. Elle jubilait, elle en avait marre que tout le monde veuille lui faire la morale, que tout le monde pense qu'elle ignorait tout, que tout le monde pense qu'elle n'y avait pas pensé avant. Elle commença à marche de droite à gauche comme un animal dans une cage.
- J'en ai marre que tout le monde me dise quoi faire, que tout le monde me dise ce qui est bon pour moi ! Il n'y a que moi qui puisse savoir ça ! Jusqu'à preuve du contraire, j'ai encore le droit de faire ce que je veux, compris ?
Le coup partit tout seul. Elle-même ne l'avait pas vu venir. Il y eu un bruit sourd quand son poing s'abattit sur le visage du Serpentard. Elle ne s'était même pas aperçue qu'elle était si proche de lui. Elle recula précipitamment, effrayée par son geste. Elle venait de lui mettre une droite, elle n'avait pas rêvé ? Elle avait mis une droite alors qu'elle était gauchère ? En même temps ma main gauche est occupée. Certes. Elle serra sa branche plus fort et fila. Elle prit ses jambes à son cou et fuit le Serpentard, trop honteuse pour lui faire face. Plus rapide qu'elle ne l'avait jamais été, elle laissa l'eau et le vent lui fouetter le visage. Tout ce qu'elle voulait à présent, c'était s'éloigner.
FIN DU RP ARYA
Dernière modification par Arya Nightshade le 24 nov. 2019, 12:39, modifié 1 fois.
Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046
Martèlement
Tellement dur à lui expliquer que visiblement elle ne comprenait pas ou alors elle ne voulait pas comprendre. Et il ne pouvait pas non plus la forcer et parler pendant une heure pour essayer de lui expliquer son point de vue serait proprement inutile. Il devenait de plus en plus évident que la jeune fille ne se laisserait pas convaincre, peu importe ce qu'il pourrait dire ou les arguments qu'il pourrait avancer. Mais il était aussi têtu et il s'en voudrait s'il n'avait pas l'impression d'avoir au moins tout essayer avant de rentrer et de la laisser seule, tout sauf la force physique bien sûr. D'abord ce n'était vraiment pas son genre, il détestait toute forme de violence, mais aussi parce qu'il ne gagnerait surement pas face à elle donc autant éviter les ennuis.
-C'est bien ce que je commence à comprendre mais je peux pas te laisser là sans avoir au moins tout essayé...Et avant que tu poses la question oui pénible est mon deuxième prénom
Il n'avait jamais su quand s'arrêter. Il voulait toujours aller au fond des choses même quand cela ne plaisait pas à la personne qui était en face de lui. Comme pour beaucoup de choses, il ne connaissait pas de limite et c'est aussi pour cela qu'il avait souvent des ennuis.
Il l'a laissa reprendre sa branche, avec un geste aussi calme que le précédent envers cette branche avait été brutal. Elle semblait vraiment y tenir et il avait apparemment eu raison de la lui rendre.
Il l'a laissa reprendre sa branche, avec un geste aussi calme que le précédent envers cette branche avait été brutal. Elle semblait vraiment y tenir et il avait apparemment eu raison de la lui rendre.
-Tu dis que ça ne marche pas avec toi...Je veux bien l'admettre. Mais est-ce-que tu as au moins essayé ? Je ne te demande pas de le faire maintenant, ou avec moi ou quoi simplement de considérer l'idée d'essayer à un moment
Parce que forcément si on se braque dès qu'une idée est proposée on ne risque pas de progresser ou de pouvoir trouver des solutions. Après, elle faisait bien ce qu'elle voulait, elle était sans doute suffisamment grande pour se gérer par elle même mais il ne pouvait pas s'empêcher d'au moins suggérer l'idée. Il était têtu et il savait qu'avec les personnes aussi entêtées comme l'était Arya, à moins d'insister sur une idée pendant longtemps et de les laisser y réfléchir, il n'y avait pas beaucoup de solutions pour les amener à changer d'avis...Il n'avait sans doute pas la manière de faire, il ne l'avait jamais eu, mais le principe était là.
Il recula un peu quand elle se mit à crier. Il avait toujours détesté les son fort, les cris, la colère et c'était tout ce qu'il pouvait sentir en ce moment. Mais il se renfrogna également. Il n'aimait pas les gens comme cela. Ceux qui refusaient d'accepter une autre vision des choses que la leur. Parce qu'elle n'avait pas vu d'autres possibilités à peu importe ce qu'il c'était passé dans sa vie, elle en avait apparemment déduit que rien de ce qu'elle pourrait faire ne pourrait changer ou améliorer quoi que ce soit donc elle refusait d'envisager autre chose. Parce qu'elle pensait que elle seule traversait ce qu'elle traversait et que personne ne pourrait jamais avoir trouvé quelque chose. Il ne savait pas ce qu'elle traversait. Mais il savait qu'il y avait pire, il y a toujours pire que soit et heureusement que tout le monde ne réagissait pas comme elle. Il allait lui répondre pour lui dire qu'il l'a laissait tranquille, après tout si elle voulait rester dans sa bêtise auto-destructrice effectivement c'était son problème et on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas avoir essayé de l'aider.
Mais il fut surpris quand il sentit un choc sur son visage, un choc qui le fit reculer sous l'impact, manquant de peu de le faire tomber. Il ne reconnaissait que trop bien cette sensation, celle d'un coup qui s'abattait sur lui. Il sentit une bouffée de rage inédite monter en lui, le faisant serrer les poings. Il n'était pas violent mais pour une fois, il n'avait qu'une envie c'était de rendre enfin les coups qu'on lui donnait. Parce qu'il ne répondait jamais. Mais là il avait envie, il avait besoin de le rendre, d'enfin se laisser aller à cette pulsion. Mais il se retint. Non pas à cause de l'expression effrayé de la jeune fille devant lui, comme si elle n'avait pas vraiment voulu le frapper ce qui était peut être le cas, après tout, la rage qui pouvait se lire dans ses yeux ne laissait plus de place à la considération de ce genre d'émotions. Mais simplement parce que c'était ce qui faisait sa différence entre lui et les autres. Lui quand il était à court d'argument, il partait. Ou il en trouvait d'autre. Il n'utilisait pas la violence. C'était l'arme des faibles comme on le lui avait toujours dis.
La rage fut remplacée par le dédain sur son visage, le tout en une fraction de seconde, miracle de la pensée. Il voyait bien qu'elle n'était pas bien mais il n'en avait plus rien à faire
Il recula un peu quand elle se mit à crier. Il avait toujours détesté les son fort, les cris, la colère et c'était tout ce qu'il pouvait sentir en ce moment. Mais il se renfrogna également. Il n'aimait pas les gens comme cela. Ceux qui refusaient d'accepter une autre vision des choses que la leur. Parce qu'elle n'avait pas vu d'autres possibilités à peu importe ce qu'il c'était passé dans sa vie, elle en avait apparemment déduit que rien de ce qu'elle pourrait faire ne pourrait changer ou améliorer quoi que ce soit donc elle refusait d'envisager autre chose. Parce qu'elle pensait que elle seule traversait ce qu'elle traversait et que personne ne pourrait jamais avoir trouvé quelque chose. Il ne savait pas ce qu'elle traversait. Mais il savait qu'il y avait pire, il y a toujours pire que soit et heureusement que tout le monde ne réagissait pas comme elle. Il allait lui répondre pour lui dire qu'il l'a laissait tranquille, après tout si elle voulait rester dans sa bêtise auto-destructrice effectivement c'était son problème et on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas avoir essayé de l'aider.
Mais il fut surpris quand il sentit un choc sur son visage, un choc qui le fit reculer sous l'impact, manquant de peu de le faire tomber. Il ne reconnaissait que trop bien cette sensation, celle d'un coup qui s'abattait sur lui. Il sentit une bouffée de rage inédite monter en lui, le faisant serrer les poings. Il n'était pas violent mais pour une fois, il n'avait qu'une envie c'était de rendre enfin les coups qu'on lui donnait. Parce qu'il ne répondait jamais. Mais là il avait envie, il avait besoin de le rendre, d'enfin se laisser aller à cette pulsion. Mais il se retint. Non pas à cause de l'expression effrayé de la jeune fille devant lui, comme si elle n'avait pas vraiment voulu le frapper ce qui était peut être le cas, après tout, la rage qui pouvait se lire dans ses yeux ne laissait plus de place à la considération de ce genre d'émotions. Mais simplement parce que c'était ce qui faisait sa différence entre lui et les autres. Lui quand il était à court d'argument, il partait. Ou il en trouvait d'autre. Il n'utilisait pas la violence. C'était l'arme des faibles comme on le lui avait toujours dis.
La rage fut remplacée par le dédain sur son visage, le tout en une fraction de seconde, miracle de la pensée. Il voyait bien qu'elle n'était pas bien mais il n'en avait plus rien à faire
-Si c'est tout ce dont tu es capable je te conseille de plus jamais t'approcher de moi
Dans le même temps elle s'enfuit. Il ne savait pas si elle avait compris ce qu'il avait dit mais il espérait qu'elle avait au moins perçut son ton et qu'elle en comprendrait le message. Rapidement, il repartit vers le château, sans plus faire attention à la pluie qui tombait toujours. La rage le quittait petit à petit pour le laisser entrevoir la situation et à quel point cela avait pu dégénérer...Apparemment, la violence n'avait plus à rester chez lui désormais. Il s'engouffra dans le château, descendit directement vers les sous-dols pour se réfugier dans la salle commune puis dans son dortoir, sans heureusement croiser personne pour cette fois
J'espère que ça te va sinon dis le moi je changerais
Fin du RP pour moi merci
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP