Laurence était dans le parc, comme à son habitude lorsqu’un rayon de soleil pointait le bout de son nez. Il faisait un peu frais,un vent venait soulever ses cheveux et Laurence adorait ça. Elle était descendu un peu plus tôt du dortoir quand elle avait vue que le Soleil se montrai enfin. Elle avait fini ses devoir, c’était rare qu’elle ai fini aussi tôt mais elle appréciait ce genre de moment. Avant de sortir du dortoir, elle avait pris le livre « Vie et Habitat des animaux fantastiques » de Newt Scamander en se disant que cela l’occuperai en apprenant des nouvelles choses sur le monde nouveau qui l’entoure.
L’aiglonne était assise en tailleur dans l’herbe adossé à un arbre avec sa cape en dessous d’elle.

Elle n’ouvrit pas tout de suite son livre, elle regarda un petit coup les personnes qui jouait, ils avaient l’air de bien s’amuser. Ces cheveux se balançaient en suivant le vent, elle ferma les yeux comme pour l’accueillir, elle aimait vraiment cette sensation. Laurence se décida enfin à ouvrir son bouquin et se plongea dedans jusqu’au moment ou elle sentit une chose toucher sa cuisse. Un genre de frisbee vert avec des genre de dents de serpent, elle n’avait encore jamais vu ça. Par réflexe, elle s’écarta un petit peu et elle leva la tête pour voir d’où cette chose pouvait venir.

Elle vie une fille, Serpentard si l’on regarde sa veste, qui s’approchait d’elle. Celle ci, avait des tâches de rousseurs, et des yeux vert foncé. Elle ramassa le frisbee en évitant de toucher les dents et elle le tendit à la jeune fille.

« Tient tu as fait tomber ça je crois. » lui dit-elle. Après quelques instants de réflexion, elle ajouta en souriant:
« Hmm je peux savoir ce que c’est ? Je n’en ai encore jamais vu depuis que je suis au château. »

@Charlotte Lewis

C’est pleine de rage que j’arrive dans le parc. Une fois mon hibou envoyé à mon frère, je n’avais qu’une envie sortir et prendre l’air. Le parc a cet effet apaisant sur moi et après ma rencontre avec cette insolente née-moldue j’en ai bien besoin. Comment a t’elle pu ? J’espère que grand-mère Lewis ne risque rien. Et ces moldus qui reprennent les fourches pour tous nous tuer. Par Merlin je suis bien contente de l’avoir remise à sa place celle-là ! Elle ne se rend compte de rien, elle vit sur un nuage comme tous ces fichus nés-moldus qu’ils sont.

Je dévale l’herbe en coupant hors du sentier afin de ne croiser personne. Ce serait bien ma veine. Malgré cette aversion que j’ai pour la solitude à cet instant, j’ai besoin d’être seule. Le vent souffle avec force et colère cet après-midi et étonnamment cela aide à me canaliser un peu. Mes cheveux en tresses fouettent mon visage tandis que je m’éloigne un peu plus du château. J’ai beau essayé de ne plus penser tout le ramène à cette Serdaigle de Mary McMarty, j’y suis peut être allée fort. Il est vrai que elle, ne m’avait rien fait. Mais en même temps je n’ai pas à être la seule à souffrir ce n’est pas juste ! Je ne sais pas. Pourquoi faut-il que tout soit si compliqué ?

- Tiens tu as fait tomber ça je crois.


Je sursaute et me retourne à la recherche de cette voix. Un grand arbre se tient devant moi, les branches fouettant violemment l’air tandis que ses feuilles s’envolent pour mourir plus loin. Si triste. Est ce que c’est lui qui a parlé ? Je deviens folle. Il ne manquait plus que ça. Finalement je découvre avec soulagement la présence d’une fille habillée d’une robe au blason bleu assise dans l’herbe, un livre sur les genoux. Quelle originalité. Celle-ci me tend mon bon vieux frisbee à dents de serpent. Avec stupeur je réalise qu’il a dû tomber de ma poche pendant que je descendais cette colline d’herbes hautes. A sa vue je me détends instantanément amusée et nostalgique.

Je m’approche pour récupérer mon bien, heureusement que personne d’autre ne l’a vu. Une confiscation de mon frisbee fétiche et ma journée serait passée d’horrible à cauchemardesque. De doux souvenirs de farces viennent en mémoire et me réchauffent le coeur. L'idée d’en discuter avec cette Serdaigle me traverse l’esprit, qui sait elle pourra peut être me conseiller pour mon altercation passée ?

- Hmm je peux savoir ce que c’est ? Je n’en ai encore jamais vu depuis que je suis au château.

- Nom d’une gargouille je rêve ! Toi aussi tu es une née-moldue ? Ce n’est pas possible vous avez envahi le château comme des cafards ? Par Merlin j’ai quitté le monde moldu pour me retrouver entourée de leurs vermines d’enfants ! Mais retournez chez vous et laissez moi tranquille !

Hargneuse je lui arrache mon frisbee de ses griffes et le range violemment dans mon sac. Elle ne va pas me le voler tout de même.

@Laurence Solomon

Pendant un cours instant, la jeune fille paru être reconnaissante et même assez sympa, même si Laurence changea vite d’avis en l’écoutant lui répondre. Celle ci lui pris le truc des mains comme si Laurence avait l’intention de le voler.
Elle ne compris pas se brusque changement de comportement, c’était assez inattendu pour Laurence qu’une personne découvre son statut de sang sans même la connaître. Elle savait que certaine personne n’appréciait pas les gens comme elle, les nés-moldus et depuis sa conversation dans les couloirs avec Dawn Green, elle s’était bien gardé de le dire à peu de personnes. Malheureusement pour elle,il avait fallu que sa curiosité lui fasse une fois de plus défaut et que en plus, la personne en face de l’aiglonne comprenne que celle-ci était une né moldu.
Comme par reflex, Laurence se leva et recula d’un pas, l’attitude de la Serpentard ne lui plaisait pas du tout, elle était devenu hargneuse, et visiblement, elle avait déjà passer une mauvaise journée…

Laurence ne savait pas se que lui avait fait les moldus, mais elle craignait qu’il soit arrivé des horreurs dans sa famille à cause d’eux… Depuis que les moldus avait découvert le monde magique, certains étaient devenus très violent et Laurence le savait. Pourtant, elle n’y pouvait rien si s’était vraiment se qui s’est passé chez la Serpentard. L’aiglonne aussi souffrait de cette violence, elle craignait pour ses parents dans le monde moldu, elle avait peur qu’un jour, des moldus mal intentionnés découvrent qu’elle étudiait dans une école de magie et qu’ils s’en prennent à ses parents. Elle savait qu’elle était chanceuse que ses parents l’ai accepter comme elle était, née avec des pouvoirs magiques et qu’ils ne l’ai pas rejetée.

Il y avait aussi une chose dont Laurence était certaine, elle méritait autant sa place dans cette école que celle qui se trouvait en face d’elle. C’est pour ça qu’elle décida de lui répondre et non de se taire pour ne pas empirer les choses. Elle n’osait pas la regarder dans les yeux, mais lui parla d’une voix assuré, enfin du mieux qu’elle le pouvait.

- Écoute… Je sais que certain dans cette école pense que les gens comme moi non rien à faire ici, mais moi, je pense le contraire.
Elle ne savait pas si celle-ci voulais la couper mais elle ne lui laissa pas le temps.
Je veux que tu saches que tu n’es pas la seule à souffrir de se contexte... Nous aussi les nés moldus on en souffre, nos parents sont là dans le monde moldu, avec eux qui peuvent découvrir à tout moment que leur fille est une sorcière… Et… s’en prendre à eux… Rien qu’à cette idée, Laurence sentit des larmes monter.

Laurence redoutait la réaction de la jeune sorcière en face d’elle, elle voulait partir loin d’elle mais en partant, elle n’aurait sûrement fait que. Elle se montrait droite, avait son livre entre les 2 bras et regardait ses pieds.

@Charlotte Lewis

Étonnamment la fillette ne se défile pas et me répond tout en fixant le sol, sa voix déterminée bien que son souffle rapide trahisse son peu d'assurance. Ce n'est pas possible, ils veulent tous avoir le dernier mot alors qu'il ne savent rien !

- Écoute… Je sais que certains dans cette école pense que les gens comme moi non rien à faire ici, mais moi, je pense le contraire.

Qu'est ce que j'en ai à faire de ce que cette vermine pense ? Est-ce que les moldus en ont quelque chose à faire de ce que l'on va dire lorsqu'ils vont venir brûler nos maisons et tuer nos parents ? C'est trop facile de vouloir être entendu si on ne veut pas écouter les autres en retour. C'est bien beau de venir à Poudlard et prendre tout le positif du monde magique des étoiles pleins les yeux mais qu'en est-il des horreurs que nous allons subir ? Nombreux sont les sorciers qui se sont sacrifiés pour défendre les moldus et nés-moldus lors de la précédente guerre mais qui va nous protéger nous ?

- Je veux que tu saches que tu n’es pas la seule à souffrir de ce contexte... Nous aussi les nés moldus on en souffre, nos parents sont là dans le monde moldu, avec eux qui peuvent découvrir à tout moment que leur fille est une sorcière… Et… s’en prendre à eux… , ajoute la Serdaigle la gorge serrée

La fillette est désormais debout devant moi montrait droite, son livre dans les bras, la tête fixant le sol. Une belle position de victime, allez ! Elle croit m'amadouer de cette manière peut-être ? Ils ont tous cette manie de regarder leurs pieds quand ils parlent ?

- Dans ce cas tu comprendrais peut-être l'injustice que de perdre quelqu'un dans une guerre qui ne te concerne pas. Maintenant je ferais mieux de rentrer il y a bien trop de vermines ici.

D'un bref regard je la toise une dernière fois et sans attendre mon reste me dirige vers les portes du château. Pire journée de ma vie.

@Laurence Solomon

Laurence ne comprit pas la réaction de sa camarade, elle trouvait sa réaction injuste, elle refusait de comprendre que les nés moldus ne sont pas la cause de tout ses problèmes et que ça ne sert à rien de leur en vouloir. Laurence savait que c’était peine perdu et elle en était désolé.
Laurence le va la tête pour la regarder, elle ne savait pas quoi dire, elle aurait bien aimé que la Serpentard comprenne que ce n’est pas elle la fautive et qu’elle n’y est pour rien. Laurence réfléchissait à ses paroles, perdre quelqu'un dans une guerre qui ne te concerne pas , c’était donc ça, elle a dû perdre quelqu’un qu’elle aimait à cause des moldus. Laurence ne releva même pas le fait qu’elle l’ai traité de vermine, elle était absorbée par cette phrase qui la peinait énormément. L’aiglonne ne savait plus quoi dire, elle était désolée. Elle ressentait la colère de sa camarade et elle avait l’air vraiment énervé.
Laurence n’osait pas redire quelque chose, elle avait trop peur d’aggraver la situation qui était déjà assez tendue.
Quand elle vu que celle ci repartait au château sans demandé son reste, elle fut quelque peu soulagé, et voyant qu’elle s’éloignait elle lui lança tout de même d’une petite voix presque murmurée.
- Je suis désolée…

Laurence ne savait pas si elle l’avait entendu mais elle préférait ne pas voir sa réaction. Elle reprit donc sa place sur la cape et se replongea dans son bouquin.

@Charlotte Lewis