On était dans la matinée d’un week end, quand tu te réveilla. Tu étais une marmotte, tu te réveillais tard, comme toujours. La sensation de repos que procurait le réveil du matin, tu ne voulais sortir du lit, seul les rayons du soleil qui passait à travers le rideau rouge de ton lit à baldaquin, griffonner par tes plumes et ton encre. Tu l’avais un peu massacré. Tu dormais dans ton lit qui était remplis de linges sales ou propres de livres. Beaucoup de filles étaient soigneuses ; pas toi. Tu te lèves.

Tu étais la dernière levée. Tu pouvais être tranquille. Tu enfila un vieux sweat noir mal cousu et un jogging noir. Tu ne te coiffa pas, tu n’aimais pas ça. Tu avais les cheveux en pétards, tu les démêles seulement le mardi. Une fois par semaine. Tu n’étais pas soignée comme la plupart des filles qui étaient bien habillée et bien coiffée. Tu n’aimais pas ce genre de fille, de petites princesses. Et puis rare sont les filles comme ça qui se coupe les cheveux seules et pas droit. C’était bien plus pratique pour le skate, alors que les cheveux longs t’empêchaient de voir correctement, tu avais même pensé à te raccourcir encore plus, te faisant un look masculin, beaucoup plus joli que celui féminin.

Tu sors doucement de ton dortoir, ton skate à la main. Tu n’avais pas peur des représailles que pouvait te dire les adultes ou tous autres responsables. Tu ne comprenais pas pourquoi il y a avait des préfets. Ne se sont ils jamais amusés ? Pourquoi punir pour de la bonne humeur ? Ce sont de simples enfants, comme nous tous. Tu marchais en réfléchissant à tout ça. Quels idiots ceux là. Toujours à enlever la bonne humeur, comme pour le graffiti de Miss Loewy, tu as été punie pour rester là où il y avait de la bonne ambiance. N’importe quoi, tu veux bien que ce soit une prison mais de la à enlever la bonne humeur, déjà que Gryffondor ne l’amène pas.

T u marchais vers le parc, plus précisément vers l’endroit dallé que tu préférais pour le skate, et l’endroit où c’est passé ce qui c’est passé avec Max. Tu lançais des regards noirs aux gens qui regardait tes cheveux. Ils ont cas aller voir ailleurs ces cons. Tu marches et tu arrives devant l’entrée. Tu poses un pied dehors, qu’il fait bon. Mais qu’est ce qu’il fait bon. Tu retires ton sweat pour laisser découvrir ton t-shirt de pyjama, un vieux t-shirt vert un peu déchiré sur le bas. Et puis on s’en fout des autres. Tu poses ton skate à terre, et roule vers ton endroit, commence à essayer des figures, comme d’habitude à la place de faire tes devoirs. C’était bien plus amusant de faire ça qu’autre chose. Avec ce temps parfait encore plus..

@Lexie Grey si tu veux bien

C'était un week-end comme un autre, je m'étais levé vers 9 heures, j'avais soigneusement fait mon lit et j'avais récupéré Phierah dans son panier suspendu, je m'étais habillé et j'avais emporté une pomme pour la manger dans le parc, c'était mon petit rituel du week-end.

En allant dans le parc j'aperçus une silhouette qui ne m'étais pas totalement inconnu : Maxine Hargrove. Maxine était une jeune fille qui a un an de moins que moi et qui est dans la même maison que la mienne. Enfin jeune fille c'est vite dit, elle était rarement coiffée et avait des cheveux courts et très mal coupés, elle ne portait jamais des habits féminin, en faite elle s'habillait presque comme mon frère la honte quoi. En plus elle faisait du skate. Personne ne lui a dit qu'elle ressemble à un garçon ? Rien que son surnom, Max, on dirait qu'on parle d'un mec et non d'une fille. Cette fille est vraiment le contraire de moi, je suis toujours bien coiffée, bien habillée, je me maquille et j'accorde une très grande importance à mon apparence.

"Et Maxine ! C'est quoi ses habits ? On dirait mon frère ! Et puis tu veux que j'arrange tes cheveux ? C'est une catastrophe là.
Il faut bien que quelqu'un lui dise, je suis sûre de pouvoir faire quelque chose de potable avec... ça.

Tu lèves ta jambes en même temps que l’autre, réussissant enfin à faire ta figure que tu essayais depuis bien longtemps. Soudainement « Maxine » se fit entendre derrière toi. Une voix féminine. Tu te retournes avec un regard moqueur. Elle était devant toi, une fille bien habillée, coiffée et, surtout, petite. Tu laissa échapper un rictus. C’était la première fois que quelqu’un te dis garçon. On devait le penser, mais personne n’avait osé venir te voir et te le dire de vive voix. Tu arpentais chaque détail de la jeune fille, petite princesse. Elle était parfaite. Ta mère l’apprécierais.

Tu connaissais d’ailleurs cette princesse, Lexie, Lexie Grey. Une fille voulant aller à Serpentard aussi. Tient donc Maxine.. Toi qui croyais que toutes les personnes n’aimant pas Gryffondor étaient intelligentes mais apparemment, tu te trompais. C’était ridicule comment elle parlait. Tu places tes mains sur tes hanches, comme une peste.

Ouais tu as vu ça ?C’est hyper pratique pour le sport ! Et ça s’accorde bien avec mes blessures. Oui tu as vu mes cheveux ? J’hésite à faire encore plus cours, c’est plus pratique.

Tu lâches un rictus franc et net. Tu plonges discrètement ta chaussures dans la terre. Tu lèves ta chaussure, et tu viens t’essuyer le pied sur la jambe de la princesse. Oh non, sa jambe était si parfaite. Tu es tellement désolée.

Oups.. Pardon, ta peau était si parfaite.

J'étais choquée par les propos de Maxine. Pratique pour le Sport ? Pratique ? Mon dieu je crois que c'est la pire chose que j'ai entendu ! Et ses cheveux mon dieu ! Pitié pas plus court ! Avec son horrible style vestimentaire sans goût, non que dis-je, ce n'est pas un style de s'habiller ainsi c'est de la folie, de l'inconscience pure, une abomination. Est-ce qu'elle est possédée ou quoi ? Ou alors elle a peut-être pas eu une bonne éducation comme moi. Si ma tante la voyais elle ferait une crise cardiaque sur le champ ça c'est sûre. Il faut que j'arrange ce massacre.

"Bon sang Maxine ! La mode n'est pas pratique ! Être une jeune fille n'est pas sensé être pratique. Tes parents ne t'ont rien appris ? Et une fille peut avoir des cheveux courts tant que c'est jolie et que ça reste féminin ce qui n'est absolument ton cas sans trop te contrarier bien sûre. Tu veux que je te les arranges un peu ?"

ATTENDS ! ELLE VIENT D'ESSUYER SES CHAUSSURES TOUTES SALES SUR MA JAMBE ?! Mon sang ne fait qu'un tour. La colère monte de plus en plus en moi.
PURÉE MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! MAINTENANT JE VAIS ÊTRE AFFREUSE A CAUSE DE TOI !
Je me retenais de la taper en plein parc. Heureusement elle n'a pas touché à ma jolie jupe.

Nan mais elle se croit à quelle époque ? On dirait ta mère.. Et mes des robes, coiffe tes cheveux, enlève ce sweat, recouds ce t-shirt.. et gniagniagnia.. Tu rentrais de ton jardin, après avoir jouer dans la marre et jouer avec les grenouilles ou les rats, ta mère t’envoyait à la douche, t’insultant de petite garce. Mais pour qui elle se prend. La jeune fille bafouait tes cheveux. Nan mais qu’est ce qu’elle a avec tes ch’veux ? Ils sont très bien comme ils sont ; courts, pratique, magnifique, pas besoin d’entretien !

-P’tain tu r’ssemble vraiment à ma mère, cette bourge qui pense qu’une fille doit être soignée et délicatesse. Et bah tu sais quoi, je suis très bien comme je suis, pas besoin que tes mains parfaite touche mes cheveux emmêlés ! Regarde, ça te dégoûte ? Je suis imparfaite, regardes mes ongles si rongés, ma peau déchirée.. Tu aime jouer à la princesse, tu veux une poupée peut être ?

Ah, tu as réussi à l’énerver on dirait cette peste. Tu fais comme une mime, la mine triste, faussement triste. Après qu’elle s’énerve, tu saute dans la boue à pied joins. De la boue s’envole pour se poser sur ton t-shirt et ton pantalon. Tu savais pas où, mais tu savais que Lexie avait été touchée, ou alors elle a esquivée. Tu te tourne vers elle, calmement. Tu ramasses de la boue dans ta main, les frotte comme ci c’était de la crème. J’en met un peu dans mes cheveux.

-Moi qui croyait que les anti-Gryffond étaient intelligents.. Tu veux toujours toucher mes ch’veux ? Tu veux que je t’apprendre le sport ?