Privé avec @Flavia Kirling

Alice marchait tranquillement sur l’herbe légèrement mouillée par la rosée : il était encore tôt. Elle s’adossa contre un cerisier. Il était fleuri. Que c’est beau ! Alice suivit du regard une pétale qui virevoltait. Elle tendit sa main pour la prendre. La pétale vint s’écraser dans sa paume. Si cette pétale était vivante, elle se méfierait :
Et si elle m’écrasait ?
Et si elle me tapait ?
Et si enfin de compte elle était gentille ?

Le monde tourne comme ça : des fois on ne fait pas confiance alors que l’on devrait, des fois on fait confiance alors qu’on ne devrait pas.
Alice avait très envie de pouvoir avoir confiance en quelqu’un. Depuis son arrivée à Poudlard, la jeune fille pourtant très sociable, n’avait pas d’amies. Une meilleure amie. C’est ce qui lui manquait de sa vie d’avant. Mais, à Poudlard, c’était plus compliqué.

Elle se leva et se rendit vite compte qu’elle avait l’air ridicule : ses fesses était trempée à cause de la rosée. Elle se rassit contre un autre cerisier. Alice sortit un carnet de son sac. Dessus il y avait marqué :

Carnet de poème

Elle commença :
La rosée du matin,
Sous les jeunes cerisiers,
Quelqu’un me prend la main,
Et m’entraîne danser.

Ça c’est ce dont Alice avait envie, qui était en vérité :

La rosée du matin,
Mes fesses toutes mouillées,
Seule et sans copains,
Pour l’emmener danser.

Flavia était assise dans l'herbe, sous un arbre, devant le lac.
Ce matin, Flavia s'était réveillée très tôt. Elle n'était pas matinale, habituellement, mais les doux rayons du soleil lui avaient chatouillés le visage et l'avaient réveillée.
Elle rêvassait. Elle n'avait pas remarqué qu'elle n'était pas seule dans le parc. Une autre fille était là.
Une fille blonde, de Serdaigle à en déduire par sa cape aux couleurs bleu nuit. Elle avait l'air d'être en première année aussi. Quand Flavia sortit enfin de ses pensées, se fut enfin là qu'elle réalisa qu'elle n'était pas seule. Elle observa la fille blonde, elle venait de s’asseoir sous un beau cerisier en fleur et elle suivit du regard un pétale tombait doucement, presque au ralentit. Elle tendit sa main et le pétale atterrit doucement dans sa paume. La fille blonde contempla ce cadeau de la nature, elle semblait penser... Puis elle se leva, et se rendant compte qu'elle était trempée, elle se rassit sous un autre arbre. Flavia suivait du regard cette fille depuis tout à l'heure. Puis la fille sortit de son sac un carnet et elle commença à écrire dedans. Flavia pouvait voir ce qu'il y avait écrit, de l'endroit où elle était, c'était écrit :

La rosée du matin,
Sous les jeunes cerisiers,
Quelqu’un me prend la main,
Et m’entraîne danser.

C'était un très beau poème ! Flavia se décida donc à se lever, elle lui dit alors :

- Salut ! Toi aussi réveil matinal ? dit-elle en riant. Puis elle se présenta : Je m'appelle Flavia Kirling, je suis à Serdaigle en première année. dit-elle.

Puis, après avoir fait connaissance, Flavia dit :

- Oh ! Tu écris des poèmes ! C'est très beau !

Alice était toujours assise contre un cerisier lorsqu’elle se rendit compte qu’elle n’était pas seule. Mince ! Elle avait l’air ridicule ! Qui pouvait bien venir dans le parc à cette heure ci ? Curieux...
C’était une Fille. Une Serdaigle. Sans doute 1ère ou 2ème année. La fille regardait le carnet. Alice essaya de la cacher mais elle n’y arriva pas.

Non mais pour qui elle se prend ! Ce sont ces affaires ! C’est personnel !

Alice était très en colère mais évidemment elle essaya de le cacher. La fille se leva et s’approcha d’elle. Elle lui dit :

- Salut ! Toi aussi tu es de réveil matinal ?

Alice était en effet matinale. Elle se levait vers 6h30 même le week-end. Et si cette fille n’était pas méchante ? Dois-t-elle lui faire confiance ? Puis elle se présenta :

Je m'appelle Flavia Kirling, je suis à Serdaigle en première année.

Comme elle ! Alice avait vu juste : 1ère année. N’ayant pas de réponse elle dit :

- Oh ! Tu écris des poèmes ! C'est très beau !

Alice eu soudain honte de s’être mise en colère pour rien. Alors elle se présenta à son tour :

- Merci beaucoup ! Moi c’est Alice, je suis en première année à Serdaigle comme toi. Je me lève tôt pour pouvoir écrire des poèmes dans le parc. Je n’ai pas encore d’amie.

Et si elle était tombée sur la bonne personne ? Et si cette rencontre aboutissait à quelque chose ?

Quand Flavia avait approché cette fille de Serdaigle, elle vit bien que cette blonde avait l'air gênée. Mais aussi un peu en colère, car peut-être que Flavia c'était un peu montrée impolie quand elle observait cette jeune fille. Peut-être qu'elle avait essayé de le cacher mais Flavia le remarqua quand même. Elle a une sorte de talent, elle repère assez vite les émotions des autres sauf quand elle est vraiment très énervée, elle ne peut plus se concentrer... Quand Flavia commença à se présenter, elle sentit la jeune Serdaigle se mettre plus en confiance. Flavia fut heureuse d'avoir réussi à gagner la confiance de cette Serdaigle aussi vite et quand elle lui dit :

- Merci beaucoup ! Moi c’est Alice, je suis en première année à Serdaigle comme toi. Je me lève tôt pour pouvoir écrire des poèmes dans le parc. Je n’ai pas encore d’amie.

Flavia sentit un peu de peine dans sa voix à la fin de sa phrase... Elle eu de la peine pour Alice mais elle dit quand même sur un ton joyeux :

- Et bien, tu pourrais devenir une très grande poète !!! Et c'est cool qu'on soit dans la même maison, non ? Désolée d'avoir été si intrusive au début... dit-elle un peu gênée... Mais elle continua :

- Tu veux bien me montrer tes autres poèmes ? Si tu veux on peut devenir amies ?

Flavia pensa que la fille allait la prendre pour une folle à force de parler, poser des questions... Et elle n'allait peut-être pas en vouloir de son amitié à un sou ! Mais Flavia gardait espoir, elle n'avait pas eu de problèmes à se faire des amies donc ça devrait aller !

Alice se leva et elle se tenait maintenant debout devant la fille. Celle ci lui présenta ces excuses :


- Et bien, tu pourrais devenir une très grande poète !!! Et c'est cool qu'on soit dans la même maison, non ? Désolée d'avoir été si intrusive au début... Tu veux bien me montrer tes autres poèmes ? Si tu veux on peut devenir amies ?

- Non, tu n’as pas à t’excuser. C’est moi qui devrai. Mon attitude a été inacceptable. Je n’aura pas du me mettre en colère. Tu n’as rien fait. Je suis désolé mais je ne veux pas te les montrer. Ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance mais, tu vois, c’est intime. Ça reflète ma personnalité. Tu tiens un journal intime ? Beaucoup de fille en on un. Hé bien tu vois, mes poèmes c’est comme mon journal intime.

Flavia resta bouche-bée. Alice lui proposa de s’asseoir sur un banc. Elle s’exécuta. Alice la suivit.

- Si tu veux, je peux te parler plus de moi. J’ai une sœur qui s’appelle Camille. Je suis de sang-mêlé. Ma mère est une sorcière. Mon père est un Moldu. Quand ils se sont rencontrés, mon père avait peur d’elle.

Les deux filles lâchèrent un petit rire.

- Au fait. Je ne t’est pas répondu quand tu m’as proposé qu’on deviennent amies. Je suis d’accord. Tu me plaît bien. Tu es très sympa

Pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, Alice ne se sentait pas seule.



À toi @Flavia Kirling !

Quand Flavia fit des excuses, Alice rosit légèrement et lui dit un peu gênée :

- Non, tu n’as pas à t’excuser. C’est moi qui devrai. Mon attitude a été inacceptable. Je n’aura pas du me mettre en colère. Tu n’as rien fait. Je suis désolé mais je ne veux pas te les montrer. Ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance mais, tu vois, c’est intime. Ça reflète ma personnalité. Tu tiens un journal intime ? Beaucoup de fille en on un. Hé bien tu vois, mes poèmes c’est comme mon journal intime.

Flavia ne dit rien. Elle était bouche-bée. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre une fille de onze ans qui écrit des poèmes aussi beaux !
Elle dit alors :

- Oh ! Ne t'inquiète pas ! Et puis je comprends que tu ne veuilles pas me montrer ton carnet. Moi je n'ai pas de journal intime par contre. Parce que je n'aurai pas le temps d'y écrire tout les jours et puis justement si c'est intime, je serai toujours sur mes gardes pour que personne ne me le pique, ne serait-ce que pour une petite blague. Moi j'aimerai avoir une pensine, tu sais une pensine rien qu'a moi !

C'est vrai, Flavia avait toujours voulut avoir une pensine. Car tous les secrets qu'elle gardait lui pesaient un peu plus sur le cœur au fil du temps. Elle aimerait pouvoir les poser quelque part. Quelque part ou dans quelque chose... où elle seule pourrait les comprendre... Flavia sursauta. Alice venait de la sortir de ses pensées. Elle lui proposait de s'asseoir sur un banc. Flavia acquiesça, s'assit et Alice en fit de même. Après un petit silence, Alice dit :

- Si tu veux, je peux te parler un peu plus de moi. J'ai un sœur qui s'appelle Camille. Je suis de sang-mêlé. Ma mère est une sorcière. Mon père est un Moldu. Quand ils se sont rencontrés, mon père avait peur d’elle.

Alice et Flavia laissèrent échapper un petit rire. Puis, ce fut à Flavia de se présenter un peu plus :

- Moi, j'ai un frère jumeau qui est à Gryffondor, il s'appelle James. Et je suis Née-Moldue... Flavia fit une pause. Elle n'aimait pas trop parler de "si elle est née-moldue, si elle est née-sorcière, si elle est sans-mêlé..." car elle a peur qu'il y en est qui se moquent d'elle... Mais elle vit qu'Alice lui lançait un regard encouragent alors elle continua :

- Ma mère s'appelle Ashley et mon père, Gary. Ils étaient vraiment très contents quand mon frère et moi avions reçu la lettre d'admission !

Alice sourit puis elle dit :

- Au fait. Je ne t’est pas répondu quand tu m’as proposé qu’on deviennent amies. Je suis d’accord. Tu me plaît bien. Tu es très sympa !


Flavia sourit, c'était super ! Elle sentit qu'elles avaient débuté une très grande amitié, sans-doute ! Elle regarda l'heure et sentit son ventre gargouiller, c'était l'heure du petit-déjeuner !

- Amitié acceptée ! dit-elle en faisant un clin-d’œil. Tu as faim ? Tu viens dans la Grande Salle ? Si tu veux, on peut manger ensemble !

Alice était assise sur le banc avec Flavia.
Elle venait de s’énerver, elle se sentait coupable... Flavia, qui semblait impressionner par cette jeune fille qui écrivait des poèmes, lui dit :

- Oh ! Ne t'inquiète pas ! Et puis je comprends que tu ne veuilles pas me montrer ton carnet. Moi je n'ai pas de journal intime par contre. Parce que je n'aurai pas le temps d'y écrire tout les jours et puis justement si c'est intime, je serai toujours sur mes gardes pour que personne ne me le pique, ne serait-ce que pour une petite blague. Moi j'aimerai avoir une pensine, tu sais une pensine rien qu'a moi !

Alice sentait qu’une amitié allait commencé. Les jeunes filles s’entendaient bien ! Flavia me raconta :

- Moi, j'ai un frère jumeau qui est à Gryffondor, il s'appelle James. Et je suis Née-Moldue...
Alice voyait que Flavia se sentait gênée. Mais Alice se contrefichait qu’elle soit Sang-Pur, Sang-Mêlée ou Née-Moldue ! Elle lui lança un regard encourageant l’air de dire : Ce n’est pas grave...
Flavia eu donc le courage de continuer :

- Ma mère s'appelle Ashley et mon père, Gary. Ils étaient vraiment très contents quand mon frère et moi avions reçu la lettre d'admission !

C’est super alors si t’es parents sont contents se dit Alice. Ses parents qui ne connaissaient rien à la Magie ont accepté ! Alice ne put imaginer la scène dans sa tête. Son jumeau, James, elle ne l’avait jamais croisé.

- Amitié acceptée ! dit-elle en faisant un clin-d’œil. Tu as faim ? Tu viens dans la Grande Salle ? Si tu veux, on peut manger ensemble !

-Oui super idée ! Il y a des choses que je ne t’ai pas dit... Mon père est parti de chez moi quand j’avais 2 ans et Camille n’est pas vraiment ma sœur... C’est ma demie-sœur. Je ne l’ai encore jamais dit. Je te le dis parce que je te fais confiance.

Petite pause avant que Alice continue, elle avait la mine triste.

-Ma mère fait une dépression depuis que mon père et le père de Camille est parti. Enfaite, ma mère n’a jamais pu nous dire qui était le père de Camille.

Alice avait les larmes aux yeux. Elle ne s’était jamais confier à personne. Mais ça lui faisait du bien d’en parler.

-Ma mère à récemment fait une tentative de sucide et elle est en ce moment en hôpital psychiatrique. C’est ma mamie qui m’élève depuis que mon père est parti.

Flavia était toute éberluée. Elle n’imaginait pas que tout ça se cachait derrière cette fille. Alice reprit :

-Bref ! Maintenant tout va bien ! Allons manger !

Désolé pour le retard @Flavia Kirling