Troisième année
@Cassandre Mcwood

A le beau temps. Il faisait beau dehors et c’était un temps idéal pour être dehors, et non être enfermé dans des salles de cours à réviser. Cette fois-ci, je n’avais pas réussi à m’en échapper et j’avais du lire mes cours, comme tous les autres élèves. Au début, je pensais faire semblant, mais j’étais finalement tombé sur un sort que j’avais du apprendre un peu plus tôt, qui m’avait bien plus. J’avais donc passer mon temps d’étude à lire tous ce qu’il fallait savoir sur le sortilège Avis. Ce sortilège allait pouvoir me créer une sorte d’armée que je dirigerais. J’allais pouvoir faire quelques farces et m’amuser, pour la fin de journée.

A la fin de l’étude, je m’étais donc précipité vers le parc, dans un coin tranquille, pour tester le sortilège de suite. J’avais pris la feuille explicative avec moi et je la relu une fois avant de me lancer. Je sortis ma baguette de ma manche, et je me concentrai. Le but était de réussir, alors je ferais au mieux. C’était assez compliqué, je n’avais pas l’habitude de le faire. Ensuite, j’imaginais plusieurs oiseaux, aux nombres de six, apparaître. Une fois la visualisation faite, il fallait que je me lance.

Avec ma baguette je fis deux petites vagues, en commençant par la gauche, en prononçant distinctement Avis. J’avais essayé d’articuler au maximum, pour ne pas à avoir à recommencer.
Plusieurs oiseaux apparurent. Mon sort avait marché. J’avais des petits oiseaux rien que pour moi ! Je fis un petit bond de joie, avant de réfléchir au fait de est que ils peuvent vraiment attaquer. Pour le savoir, je vis, une ombre de quelqu’un pas très loin. Ça ferait l’affaire. Sans trop savoir comment, je les invitais a aller attaquer la silhouette.

Exceptionnellement à la première personne, c’était plus facile pour l’imagination ’

Des révisions ! Encore et toujours des révisions. Tu soupiras en regardant les murs à la sortie de la salle commune et ton regard tomba de façon nonchalante sur le tableau représentant une coupe de fruit dont une grosse poire te faisait de l'œil depuis plusieurs jours déjà. Tu avais une petite faim … Tu aurais bien mangé un fruit. Tu soupiras une nouvelle fois en pensant au fait que tu venais justement de te laver les dents. Mauvaise idée de manger après cela. En plus, tu n'avais plus de dentifrice. Il faudrait que tu penses à en demander à tes parents.
Plusieurs livres dans les mains, tu avais décidé de passer une nouvelle journée à révisée en vue des examens proches et pour ce faire, tu avais aujourd'hui choisi de te consacrer à une matière très importante pour toi, mais surtout, pour tes parents : la botanique. Tu avais donc en grande partie dévalisé la bibliothèque de la plupart des ouvrages à ce sujet, en plus de posséder plusieurs livres de tes parents, dont le plus important était en espagnol. Un ouvrage sur la faune brésilienne… C'était peut-être du portugais finalement… Comme si le prof de botanique allait pousser le vice à vous parler de plantes que vous n'aviez même pas étudié au programme !

"Enfin Cassandre !", soufflas tu dans un murmure. "La probabilité que le prof te demande de donner toutes les caractéristiques de la tulipe prolifique brésilienne est faible ! Mais il est toujours bon d'enrichir sa culture personnelle !"

Tu soupiras une nouvelle fois et un petit rire moqueur à ta propre intention t'échappa alors que tu emprunté l'un des escaliers en forme d'hexagone du château pour gagner le parc.

Aujourd'hui, tu allais te poser prêt du lac, sous un arbre. Tu pourrais ainsi profiter de la fraîcheur de l'eau à l'ombre tout en imaginant des bateaux de toutes sortent voguer sur l'étendue d'eau. Cela serait divertissant et te changerais les idées. Tu te demandais bien si cette année, vous auriez la chance de partir quelque part avec tes parents ? Cela ne coûtait rien d'espérer après tout ! Tu te voyais déjà voguer au large à bord d'un catamaran moldu ! Ahhh l'aventure ! Il n'y avait vraiment que ça de vrai !

Soudain, alors que tu longeais le bord de l'eau et passais derrière un arbre, tu sentis quelque chose te frôler, puis, autre chose et encore, et en un rien de temps, tu te faisais attaquer par une volée d'oiseaux. Tu poussas un cri en lâchant tes livres et en levant les mains au ciel avant de te mettre à piétiner sur place en agitant les bras pour essayer de les chasser.

J’étais fière de mon coup. Les petites oiseaux avaient pris vie. Avant mon entrée à Poudlard, je n’aurais jamais pensé en être capable. Ils étaient assez petits mais ils attaquaient bien. Je les voyais, sur la cible que j’avais pris. Elle était assez grande, mais de là où j’étais, je ne voyais pas qui c’était, à part les pieds, et la silhouette. Les oiseaux continuaient de voler, mais je ne savais pas combien de temps, allaient-ils durer, si c’était compté en secondes, minutes ou heures. L’information n’était pas dise dans la feuille que j’avais déchiré et je n’avais pas envie de retourner à la bibliothèque.

Ce n’était pas grave, pour être sur , j’allais en refaire. Je repris ma baguette, et redis comme la première fois. Des oiseaux apparurent et partir attaquer la victime. Les voyant se débattre contre elle. Une idée m’est apparue. J’allais faire une armée encore plus grande! Je fis trois fois le sortilège et ensuite, je me dépêchais de me réfugier derrière un buisson pour épier la scène sans être vu. Tout aurait pu se passer correctement, sauf que trop tentant, je me mis, à faire semblant de les guider avec ma baguette, en la bougeant dans tous les sens, comme si j’étais leur cheffe ultime. Et sans m’en rendre compte, je me mis entièrement debout, à découvert, en train de daire des gestes idiots.

C'était sans doute une illusion, mais plus les secondes passaient, plus tu avais l'impression que le nombre d'oiseaux qui t'attaquaient été impressionnant. Des petites griffures apparaissaient rapidement sur ton visage et tes bras alors que tu continuais, en vain, de te débattre.

Les oiseaux semblaient former une forme d'hexagone autour de toi, comme s'il tentait de t'enfermer dans une cage invisible.

Etais-ce la peur ou la tension de plus en plus palpable qui te dit verser quelques larmes ? Toujours étant que tu finis par trébucher à force de tenter d'échapper aux oiseaux et que tu tombas, tête en avant vers le sol. Par chance, tu parvins à amortir ta chute avec tes coudes, mais tu t'étais malgré tout, légèrement abimée. Un frisson te parcourus et alors que tu lâchais un râle de douleur, les effluves mentholée de ton dentifrice te remontèrent au visage et te mirent comme un coup de fouet. Tu redressas alors faiblement la tête et ce ne fut que pour constater que la belle poire que tu avais emporté pour te servir de gouter, trônait fièrement, explosé sur le sol avec pour fond le lac et ce catamaran imaginaire que tu avais si bien vue lors de tes rêveries.

Les oiseaux te ramenèrent pourtant très vite à la réalité, tout en recommençant à t'attaquer et tu poussas un grognement avant de saisir promptement ta baguette, rouler sur le sol pour te retrouver face à eux et la brandir :

"Impedimenta !" t'écrias-tu tout en ralentissant considérablement le vol des volatiles.

Ton visage avait changé et désormais, c'était de la colère qui pouvait se lire sur ce dernier. Tu sautas sur tes pieds avant d'observer promptement les alentours, pour finalement, apercevoir la personne qui venait de te faire cela. Caché derrière un massif de tulipes, l'attaquante n'essayait plus de dissimuler sa position et une chose était sûre, elle allait payer !

Tu te retournas vers les oiseaux ralentis et pour la première fois, tu déployas une puissance… Inattendue dans le sortilège que tu lanças dans leur direction :

"Repulso !"

Puis, te tournant vers la jeune fille de gryffondor (même si tu n'avais pas encore élucidé sa maison d'appartenance), tu t'avanças vers elle, la rage au ventre, avec la puissance d'un troupeau de taureaux de corrida Espagnol. Tu ne lui laissas pas le temps de parler, de s'expliquer ou autre que tu crachas :

"Espèce de malade ! Ça t'amuse de m'attaquer comme ça ! Tu vas me le payer !"

Et sans lui laisser le temps de te répondre ou de répliquer, tu lanças :

"Furunculus !"

Voilà qui allait lui servir de leçon !