Le mois de février venait de prendre fin à Poudlard, faisant place au mois de mars. Il faisait frais cette après-midi là, mais Charlie avait besoin de prendre l'air. Elle était resté enfermée toute la semaine précédente...Maudit rhume...Elle détestait être malade.

La rouquine s'était vêtue d'un épais manteau noire, d'un bonnet en laine vert émeraude et de son écharpe aux couleurs de Serpentard. Elle n'aurait pas froid ! Elle sortit dans le parc du château et prit une grande inspiration. Enfin...De l'air frais !

Elle se promenait tranquillement, observant les arbres et les petits animaux. Elle avait toujours adoré la nature, les sorties en plein air. Elle levait la tête vers le ciel, pour voir les oiseaux. Ensuite, elle regardait au sol, dans l'espoir de trouver un trésor.

Charlie avait une petite boite à trésor, elle était orange et décorée avec plein de strass, autocollants en tout genre. Dedans, elle y cachait toutes ses trouvailles : des cailloux originaux, des pommes de pin ou bien encore, des petits objets trouvés lors de promenades familiales. Elle était très fière de sa boîte à trésor et aimait la compléter.

Malheureusement, elle ne trouva rien ce jour-là. Cependant, durant ses fouilles, elle avait aperçut une fille. La fillette écrivait quelque chose, dans un cahier rouge. Elle s'approchait, curieuse comme à son habitude. Charlie essayait de voir ce qu'il faisait écrit, mais la fillette cachait son œuvre.

-"Hey, tu écris quoi ?"Avait demandé Charlie d'une voix curieuse et enjoué, elle n'avait pas pensé une seule seconde que les question pouvait être indiscrète.

@Alice Le Roux

Ce jour là, Alice se promenait dans le parc. Elle était sagement assise, toujours accompagné de son carnet. C’était son trésor et rien ni personne ne lui le volerait. Dans le parc, le silence était de règne. On n’entendait que le bruit des feuilles dans le vent. Que c’était agréable ! Alice tripota sa chevelure blonde qui brillait sous le soleil éclatant. Elle regarda son carnet. Allait-elle écrire un poème ? Non, pas d’inspiration. Elle l’écrira demain, ce n’est pas grave. Elle balança ses jambes. À vrai dire, elle s’ennuyait un peu. Elle n’avait rien à faire. Elle ferma les yeux. Elle s’imagina, avec sa sœur et sa grand-mère, dans sa petite maison bleue, avec son potager. C’était ce qu’elle voulait. Elle voulait y être à cette instant. Elle regarda autour d’elle. Non ! Elle n’était pas totalement seule ! Il y avait cette jeune Serpentard, avec une chevelure rousse magnifique, le visage remplie de tache de rousseur. La Serpentard s’approcha. Alice voyait bien qu’elle était intriguée par le carnet.

-Hey, tu écris quoi ?

Hou là ! Mais c’est qui ? Elle ne lui a même pas dit son nom ! Elle s’est contenté d’un « Hey ». Alice était un peu faché. Son carnet était donc si perturbant ?

-BONJOUR

Elle insista bien sur le « Bonjour » pour lui faire comprendre qu’elle aurait pu le lui dire.

-Avant de me poser cette question, il serait peut-être préférable que je sache ton nom.

Alice ne la connaissait même pas ! Pourquoi voulait elle savoir ce qu’elle écrivait ? Ça n’a aucun sens !

À toi @Charlie Ayling ! Ma couleur : #8A2BE2

La fillette avait mal réagit, elle avait parler à Charlie sur un ton que celle-ci appréciait peu. La fille avait insisté sur son "Bonjour" comme si, la rouquine ne lui avait pas dit. Hors, Charlie lui avait dit bonjour ! Elle s'empressait de lui répondre, sur un ton encore plus cinglant et désagréable que celui que la blondinette avait employé.

- "Je t'ai dit BONJOUR ! Un "HEY", c'est la même chose !"

Charlie était énervée, elle n'appréciait pas qu'on lui parle mal. Cependant, ce fut la réplique suivante qui fit sortir la petite rousse de ses gongs. Charlie avait essayé d'être sympa, de s'intéresser au travail de sa camarade et elle l'a remerciait ainsi ? La rouquine ne pouvant pas l'accepter !

La rousse, encore plus énervée, sentait son nez se froisser. Elle regardait la fillette, toujours assisse dans l'herbe verte et lui lançait un regard froid et noir. Elle voulait connaitre son prénom ? Elle allait le connaitre et s'en souvenir très longtemps !

La Serpentard s'approchait de sa camarade, se penchait vers elle et son oreille. D'un coup, elle hurla d'une voix forte et stridente dans son organe auditif. Elle n'avait pas pensé une seconde que cela pourrait faire mal à sa camarade ou bien l'énerver encore plus. Elle était aveuglée par l'énervement !

-" CHARLIE !!! JE M'APPELLE CHARLIE AYLING !"

Elle regardait la blonde, dans l'attente d'une réaction quelconque. Son regard était toujours noir, mais une pointe de défi se faisait sentir. Charlie allait défier sa camarade, la pousser à bout et elle gagnerait.

Alice était en colère contre la Serpentard. Elle lui avait parler d’une manière qui ne lui avait pas plus. C’est là que celle-ci s’écria :

- Je t'ai dit BONJOUR ! Un "HEY", c'est la même chose !

Alice ne dit rien. Elle se mordit les lèvres pour ne pas rétorquer. Là, elle vit la Serpentard qui s’approchait de son oreille. Alice ne se doutait de rien. Elle se dit : Elle est folle celle-là ? C’est la que la Serpentard hurla :

- CHARLIE !!! JE M'APPELLE CHARLIE AYLING !


Alice eu un acouphène. Ne se rendait-Elle pas compte de la douleur que ça faisait ? Non mais ! Elle est vraiment folle décidément !

- NON MAIS TU VAS PAS BIEN ?! TU NE SAIS PAS LA DOULEUR QUE ÇA FAIT ?

Alice n’était pas du genre à se fâcher mais là, elle était vraiment énervé. Cependant, elle n’avait envie, contrairement à cette folle-dingue, de faire du mal à quelqu’un. Elle soupira. Elle regarda « Charlie » et lui dit :

- Je n’ai envie de faire du mal à personne, mais là, je ne peux pas me retenir.

Et bam ! Alice lui donna un gros coup de pied dans sa jambe. Alice était fière d’elle. Et voilà ! Elle s’était vengée ! Elle ne chercha même pas à savoir si la fille avait mal. « Charlie » se tordit de douleur. Pendant un instant, elle eu un pincement au cœur. Oui, elle avait mal. Ça se voyait. Alice regretta finalement son geste violent. Elle baissa la tête et marmonna :

- Désolé...

Charlie ne regrettait pas son geste, elle en était même fière ! Elle attentait avec hâte la réaction de l'autre fille, la regardant toujours avec un air plein de défi. Elle l'avait cherché, et Charlie allait lui faire regretter.

La fillette blonde eut mal, très mal. Un sourire malsain se dessinait sur les lèvres rosées de la fille rousse. Elle n'était pas contente que son geste ait blessé la fille, juste elle était heureuse que son plan ait marché. Cependant, après un temps de réflexion elle regrettait un peu son geste.

Sa camarade semblait vouloir dire qu'elle n'aimait pas faire mal aux autres, mais pile au moment ou elle disait ça, elle mit un énorme coup de pied à la rouquine. Charlie se tordait de douleur, elle avait eut tellement mal. Elle tenait sa cheville entre ses petites mains, des larmes commençaient à remonter dans ses grands yeux bleus.

Elle ne pouvait pas pleurer devant son ennemie, hors de question, elle perdrait sa dignité. Après plusieurs minutes au sol à se tordre de douleur, elle relevait la tête vers la fille. Son regard était noir et menaçant, son visage avait prit une incroyable couleur pourpre et son nez se retroussait, signe qu'elle était dans une colère noire !

La blondinette s'excusait, regrettant sans aucun doute son geste, mais Charlie s'en fichait. La rouquine était énervée, très énervée et la seule chose qui lui venait en tête était de se venger. Elle tourna la tête sur sa droite, il y avait de la boue.

Elle venait de trouver la vengeance parfaite, et répugnante. Elle regardait sa camarade, un sourire en coin et lui fit un croche-pied. La blonde tombait, la tête la première, dans l'énorme flaque de boue. Charlie se relevait, elle avait encore mal, mais elle ne le montrait pas.

La rousse observait la fille, couverte du liquide dégoutant de la tête au pied. Elle éclatait de rire en la voyant. La Serpentard reprit son sérieux et d'une voix glaciale, elle envoyait quelques mots à la figure de son ennemie.

- "Tu n'aurais jamais du faire ça ! Garde tes excuses pour toi, je voulais m'intéresser à toi, mais tu ne mérites pas mon intention. Elle est bien trop précieuse pour être dépensée avec des personnes comme toi !"

Charlie était encore une enfant, de plus une enfant impulsive qui ne réfléchissait pas au poids de ses mots. Elle ne savait pas encore à quel point, les mots pouvait blesser ou détruire. La rouquine était naïve...Tellement naïve.

La fille rousse était vraiment en colère. Alice voulait qu’elle se calme. Visiblement, elle avait du mal. Alice s’était pourtant excusé ! Elle avait fait tout son possible pour rétablir la situation mais non, elle ne voulait pas se calmer. Alice se leva pour partir et en se levant, elle vit que Charlie avait un sourire de victoire. Alice n’y prêta pas attention. Elle se leva et s’avança. C’est là que la rouquine mit son pied juste devant celui d’Alice. Alice trébucha et tomba la tête la première dans une grosse flaque de boue. Elle s’écrasa le nez contre le sol et elle eu affreusement mal. Elle se releva et s’aperçut qu’elle était pleine de boue. Alice était VRAIMENT très en colère. La Serpentard ne savait pas que la mamie d’Alice manquait d’argent et qu’elle n’en aurait sûrement pas assez pour racheter un robe à Alice.
C’est là que Charlie dit quelque chose. Cette chose fut la goutte qui fit déborder le vase.

- Tu n'aurais jamais du faire ça ! Garde tes excuses pour toi, je voulais m'intéresser à toi, mais tu ne mérites pas mon intention. Elle est bien trop précieuse pour être dépensée avec des personnes comme toi !

Non mais elle rigole ou quoi ? C’est une petite fille de 5 ans dans un corps d’une fille de 11 ans ? Mais quelle gamine ! En plus d’être immature, elle est méchante ! Alice en avait marre. Elle éclata en sanglots. Cette fille était vraiment cruelle. Alice devait se venger. Elle eu une idée parfaite. Elle s’avança, pleine de boue vers la rouquine. Elle pris une pièce plutôt tranchante, en tout cas, assez pour déchirer une robe et un uniforme. Elle se mit derrière et trancha sa robe. Puis elle trancha l’uniforme en dessous. Oui elle s’était venger. Bien fait pour elle !

-Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu me veux du
mal ! Maintenant je veux que tu comprennes que ma mamie manque d’argent et qu’elle ne pourra sûrement pas m’acheter une nouvelle robe.

Alice sourit, satisfaite de ce qu’elle avait fait.

Désolé pour le retard @Charlie Ayling

Charlie avait été méchante, affreusement méchante,
mais la rouquine ne s'en rendait pas compte. Sa colère, son impulsivité la rendait totalement aveugle face aux événements. C'était comme-ci elle était absente...Contrôler par une autre Charlie, un double colérique et mesquin.

Son père lui avait toujours dit : "Tu es trop impulsive, Charlie. Un jour, tu auras de gros ennuis à cause d'elle." La fillette pouvait l'entendre dans sa tête, sa voix résonnait tel un écho dans sa boîte crânienne.

Cependant, la vraie Charlie Ayling, la fille gentille et ouverte d'esprit, était coincée dans le corps de son double maléfique. Elle aurait voulu s'enfuir, mais la jumelle était tellement puissante, rien ne pouvait la faire sortir de ce corps étranger.

Intérieurement, elle hurlait à cette version monstrueuse d'elle, de la laisser partir. Impuissante, l'autre Charlie était bien trop forte. C'est comme-ci une partie de sa personnalité devenait le pantin de l'autre partie de son caractère.

La Serpentard regardait sa camarade éclater en sanglot. La rousse commençait à s'en vouloir, elle avait été trop loin pour pas grand chose. Elle ne quittait plus la blondinette des yeux, observant son œuvre. La pauvre fille était couverte de boue.

Charlie ne bougeait plus, elle ne savait plus qu'elle partie d'elle dirigeait son esprit : l'ange ou le diablotin ? Elle était paralysée, la seule chose qu'elle pouvaitfaire était d'observer la fille.

Elle la voyait se diriger vers elle, elle voyait la pierre tranchante dans sa main. Charlie n'avait aucune réactions. Elle sentait le tissu se déchirer, l'air rentrer dans son dos. Toujours pas de réactivité.

Elle savait qu'une partie d'elle lui disait de détruire cette petite peste ingrate, mais l'autre la rendait vulnérable et la faisait se sentir coupable. Son cerveau ne savait plus que faire, tout s'opposait. Le combat était rude à l'intérieur, il préférait fuir le champs de bataille.

La rousse se levait, sans jeter un œil à la fille. Elle s'éloignait d'un pas lourd et lent. Elle s'en voulait, elle avait fait quelque chose de mal...Elle le sentait au fond de son cœur.

Elle aurait voulu s'excuser, mais son double l'en empêchait. En faisant ça, elle perdrait sa dignité et c'était humiliant. Charlie, la vraie Charlie, répétait dans son esprit : "Je suis désolée...". Des sanglots coulaient le longs de ses joues rouges par le froid, elle s'empressait de les faire disparaîtrent. La dignité.

Son père avait raison, comme souvent elle devait absolument travailler son impulsivité. Sinon, un jour,il sera trop tard et son double malefique prendra le déçu sur la véritable fillette qu'est Charlie Ayling.