Inscription
Connexion

19 août 2020, 00:58
 Libre  Dansons sous la pluie  RPG + 
ÉLINA CLARKE, 11 ans
15h45, 20 Juin 2045
___________________________________________________________________



___________________________________________________________________

C’était terminé.
Elle avait survécu.
Elle avait réussi à finir toutes les épreuves de sa première année.
Et elle pensait les avoir réussis avec succès.
Malgré les obstacles qui s’était dressé devant elle.
Elle y était arrivée et était fière d’elle, peu importe les résultats.

La fillette sortie de sa salle de cours.
Soulagement.
Elle allait pouvoir penser à elle.
Mais le veut-elle réellement.

Non.

Alors pourquoi ?

Parce que, c’est ce qu’il faut faire.

Alors c’est ce qu’elle fera.

Même si elle préférerait s’oublier.
Même si elle voudrait fuir.
Même si elle préférerait penser à autre chose.
C’est ce qu’elle fera.
Parce que c’est ce que les Autres attendait d’elle.

Il s’attendait qu’elle craque.
Qu’elle laisse sa souffrance l’envahir.
Qu’elle cesse de jouer la comédie.
Qu’elle arrête de mentir en disant que, ça va.
Car ça n’allait pas.
Mais elle continuerait.
Car c’était plus facile ainsi.
C’était plus simple de mentir.
De faire semblant.
D’oublier.
Et de fuir.
Car ça lui faisait moins mal.

Jusqu’à ce qu’elle craque réellement.
Là elle ne pourrait plus fuir.
Ni faire semblant.
Mais pour l’instant oui.
Alors elle continuait ainsi.

La fillette marchait dans les couloirs sinueux.
Cherchant des yeux quelques choses.
Mais ne le saurais qu’en l’apercevant.

La température s’agençait à son humeur.
Maussade. Sombre. Pluie.
C’est ce qu’on voyait en observant à travers la fenêtre.
Mais lorsqu’on regardait réellement.
On voyait autre chose.
Différent. Brisé. Désespoir.
C’est ce que voyais la brune.
Mais les Autres ne comprenait pas.
Et il ne pourrait jamais comprendre.
À moins de vivre ce qu’elle vivait.
La perte.

Le tonnerre gronda.
Libérant la colère qu’il contenait.
Comme un cri de désespoir.
Cherchant de l’aide où là il n’y en avait pas.

La pluie éclate.
Laissant échappée un voile de tristesse.
Comme une larme de douleur.
Ne pouvant être contenue.

La petite s’avance.
Intrigué par ce combat qu’est la nature.
Qui ressemble drôlement à ce qu’elle ressent.
Cri de désespoir, larme de douleur.
Cri inaudible, larme invisible.
Cri perçant, larme abondante pour qui sait observer.

Elle observe la pluie tombante.
Obnubilé par sa beauté.
Et ne pensa plus qu’à une chose.
Ne faire qu’un avec la nature.

La petite abandonna ses cahiers là où elle était.
Retira sa cape de sorcière afin de ne porter que son uniforme scolaire.
Retira ses ballerines noires.
Et courra jusqu’à lextérieur.

Elle bouscula des élèves lors de sa course folle.
Mais ni prêta pas attention.
Trop obnubilé par son idée.
Elle courra de plus en plus vite.
Jusqu’à ce qu’elle sentît ses poumons prêts à imploser.
Jusqu’à ce qu’elle ne pense plus qu’à ses pieds foulant le sol.
Jusqu’à ce qu’elle oublie sa propre existence.
Elle n’était plus que quelqu’un courant sous la pluie.

Et alors qu’elle était sur le point de s’évanouir d’épuisement.
Elle s’arrêta.
La fillette tourna sur elle-même.
Savourant les gouttes qui tombaient sur sa peau.
Et elle resta ainsi.
Une jeune fille sous la pluie.


Plume mystère, j'attend ton Pas avec impatience. Que la Danse soit belle et que vos Mots me portent autant que les miens vous auront peut-être porté. Malheureusement, je n’accepterai qu'une seule autre Plume, étant donné l'état de ma protégée, merci de respecter mon choix. Offre-moi tes Mots, c'est tout ce que j'attend.

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •

19 août 2020, 22:27
 Libre  Dansons sous la pluie  RPG + 
On est le 20. Le 21, au max. Dans quelques jours à peine, dès la fin de la semaine, je rentre a la maison. Ce qui se rapproche le plus de la maison en tout cas. Je l'ai pas vue, encore. Mère et Louis se sont installés à Godric's Hollow avant les vacances de Pâques, je crois. Et comme celles-ci avaient été annulées, je m'étais retrouvée seule avec mes merdes, encore une fois. Mais au moins, j'avais pue éviter de parler de mes cheveux à Mère, et Louis. quand on était petits lui et moi, il s'amusait toujours à me faire des petites tresses, qu'il décorait de perles, comme l'avait fait Mère à une époque. Ça la faisait rire.
Mais maintenant tout à changé, hein ?

Ouais.

En sortant de cours, je filais dans le parc, sans un regard pour Dawn ou Antonn. En cours, j'avais vue de la pluie, par la fenêtre. C'était pas le Déluge, mais c'était de la pluie quand même. Je suivais mon parcours habituel. Un tour vers le terrain d'entraînement, histoire de voir si il y avait un fou qui oserait jouer par ce temps-là, où si les Crochets s'entrainaient. Voyant le Vide, je tournait alors vers un coin inconnu. Des fleurs jaunes, roses, bleues, oranges, et toutes autres couleurs dansaient dans le vent. Le soleil jouait à faire sourire la pluie. C'était ce genre d'endroit où l'irréel et le réel semblaient être la même Personne. Comme Reflet et Moi.
Comme la Folle et la Folle.

Comme l'irréel semblant côtoyer le réel.

Comme l'imaginable et le fantastique
valsant une dernière fois ensemble.

C'était beau à en crever, et pourtant, je voyais juste la forme lointaine qui tournait sous la pluie comme un ivrogne danserait après trois litre de vodka ingurgité en quelques minutes. Elle dansait comme une folle sous la pluie. Et moi, j'voulais la rejoindre.
Et danser, encore et encore.

Jusqu'à en crever.

Ensemble, encore.

Je jetais un oeil à mes pieds. Un mois que j'avais pas dansée. Depuis que j'avais vue le Femme en Sang. Depuis que Reflet était revenue. Depuis que j'avais croisée le regard de la Fille-Océan. Ils étaient dans un état désastreux. Comme des pieds qui n'avait fait que marcher, marcher, et porter le poids de mes Larmes. Rapidement, je faisais passer mon pull par dessus ma tête, tirais sur ma cravate, et déboutonnais ma chemise, laissant apparaitre mon t-shirt blanc. Je ressemblais à une folle sortie d'une film. Mais je m'en foutais, j'étais heureuse, en ce moment.
Ça faisait longtemps.

Très longtemps.

Trop ?

Depuis Février. Ou Mars, je sais plus. Quand j'avais rencontrée le Garçon du Lac. Il était pour moi comme un anti-dépresseur, mais malgré ça, je le fuyais dès que je le voyais dans les couloirs. Comme une gamine attardée qui veut pas voir le garçon qui l'a mieux compris que sa propre soeur.
Comme si j'étais amoureuse de la solitude.

Ou de la dévotion.

Ou bien des deux ?

En enchaînant arabesques et jetés, je rejoignais la Fille de la Pluie, et je dansais, à mon tour. Je dansais comme le ferais une danseuse étoile. Comme si j'étais face à Grand-Mère et Père. Comme si j'étais heureuse, reposée, nourrie.
Comme si j'étais normale.

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis

27 oct. 2020, 01:49
 Libre  Dansons sous la pluie  RPG + 
Elle danse jusqu'à oublier. S'oublier, l'oublier, oublier. Son corps s'agite tel un ouragan, laissant partir des vagues de douleur à chaque mouvement. La pluie tombe sur sa peau, le vent souffle dans ses oreilles, la brume vole sous ses yeux. Elle veut disparaitre, ne plus exister, se cacher jusqu'à ce que la tempête passe, mais si c'était elle, la tempête ?

La pluie bat son plein, mais la fillette s'en fiche, elle n'est qu'un corps sous la pluie, dansant jusqu'à ce que l'épuisement lui fasse oublié. *Oublier quoi ?* tout.

Ne plus se souvenir de la douleur, ne plus sentir la douleur de la perte, ne plus avois conscience de la perte, pour que tout redevienne comme avant, lorsqu'elle était heureuse.

Elle continue ses pirouettes, lève la tête vers le ciel. *Que c'est bon la pluie !* Si seulement elle pouvait rester ainsi et figer le temps. Être toujours seule, ici, avec ce sentiment d'oublie, sans avoir a affronter quoi que ce soit. Mais non. *Faut que j'retourne à la maison, ils ont besoin de moi*

Une Autre s'approche, à toute vitesse, comme elle plus tôt. À sa hauteur, elle imite la brune et pirouette sous la pluie. Arabesque, plié, grand jeté. Elle enchaine pas sur pas avec grâce, comparé à l'irlandaise qui n'a aucun talent. Mais peut-importe, maintenant, vous êtes deux. Deux corps sous la pluie. Et c'est beau.
Elle s'épuise, se fatigue et finit par se laisser tomber, tel une goutte de pluie. Elle s'écroule sur le sol, laissant la pluie s'abattre sur son corps. Goutte après goutte, elle oublie, se remémore et se souvient. Les souvenirs doux-amer de sa mère lui revienne comme une vague en mémoire. À force de trop vouloir oublier, on finit par trop se rappeler. Les moments sous la voute céleste, ceux qui semblait si irréelle alors qu'elles étaient entre ciel et terre. Les moments de force, alors qu'elle la félicitait pour ses victoires et ceux de faiblesses où elle la réconfortait de ses échecs.

La fillette se remémore, explore ses souvenirs et ça fait mal. Mal car il ne resteront que ça, des souvenirs. Allongés sous la pluie, ses larmes coulent sur ses joues, mais personnes ne les voient.

J'aime marché sous la pluie,
car personne ne peut vois mes larmes.


À cette instant, ce n'est pas tout à fait vrai, la fille dansante est toujours là, même si elle ne doit pas lui prêter une trop grande attention. *Tant mieux*

La douleur l'envahi, l'étouffe et l'empêche de respirer. *À moins que ce soit la danse ?* non. Elle reste là, allongée, comme morte, attendant que quelque chose se passe, la sorte de sa léthargie, où que le temps passe et finissent pas l'enraciner là afin qu'elle puisse finalement oublier et arrêter de se remémorer.

Plume de @Lexa Queen, je ne saurais trouver les Mots pour excuser ce terrible retard, je m'en excuse terriblement et j'espère que l'envie de mêler tes Mots aux mien est toujours présents. Alors viens danser Plume, vient valser avec ma protégée, elle en a bien besoin.

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •