Un bon né-moldu c’est un né-moldu sans parents
Fin septembre 2044
@Eliott A. Parks
@Eliott A. Parks
Enroulant son écharpe vert et argent autour du cou, Carry marchait d’un pas lent en direction du parc en observant les alentours. Ils y’avaient d’autres élèves de diverses maison. Certains chahutaient d’autre semblait se reposer en attendant que les cours d’après-midi débutent. La Serpentard était plus là pour observer que pour étudier mais ça ne l’empêchait pas de focaliser une partie de ses pensées pour ses cours d’après-midi qui allaient se montrer difficile. Il fallait dire qu’il y’avait une grosse différence entre la deuxième année et la troisième.
Ses yeux vagabondant sur part et d’autres du parc, son regard s’arrêta soudainement sur un élève allonger sur l’herbe gelée du jardin de Poudlard. Il semblait triste a perturbée ou triste ? le voyant de dos, il était difficile pour elle de savoir ce que le jeune homme ressentait mais compte tenue des quelques soupires qu’il poussait en écrivant sa lettre, les préjuger de la sang-pur avaient de quoi avoir lieu d’être. S’était de la pure curiosité, elle ne recherchait pas forcement à ressentir de l’empathie mais voir quelqu’un triste, il était normal pour la fillette de demander qu’elle était la raison de cette abattement.
S’approchant a pas de loup, Carry s’avança vers le Poufsouffle sur la pointe des pieds en espérant ne pas faire le moindre bruit. Une branche traitre, quelques feuilles séchées, peu importe ce qui arriverait sous son pied, cela révèlerait sa présence auprès du jeune homme. Finalement
-Hey…Je t’entends soupirer de loin, ça va aller ? Demanda-t-elle a l'inconnu en s’approchant pour voir le contenue de la lettre sans aucune gêne. C’est cette lettre qui te rend triste ? C'est pour qui ? Ou elle vient de qui ? Tes parents ? Carry résista à l’envie d’arracher la lettre des mains pour pouvoir la lire et se contenta de faire balader ses yeux dans l’espoir de pouvoir lire ce morceau de parchemin. Mais la tentation de s'en emparer devenait encore plus grande... Qu'il se depeche de lui dire....
Dernière modification par Carry Harrison le 18 oct. 2020, 23:41, modifié 1 fois.
Un bon né-moldu c’est un né-moldu sans parents
La fin de l'été commençait lentement à s'annoncer, et bien que Septembre soit sur le point de se terminer, les vacances d'été restaient encore fraîches dans l'esprit des élèves - élèves qui partageaient ce qu'ils avaient fait, ou des événements qui avaient eu lieu durant l'été.
Et toi, tu les regardais passer, au loin. Tu ne savais pas vraiment si tu les enviais ou non. Si tu devais les envier, même. Tu avais passé l'été à Poudlard, à faire le tour du château, à broyer du noir. T'avais passé l'été à te poser des questions, à essayer de savoir où t'en étais. À avoir l'impression d'être coincé dans un vilain rêve, et à essayer de te réveiller.
En vain. Tout ce que t'avais vécu, c'était bien réel. Tout ce qu'on t'avait dit, c'était bien vrai. Après tout, avec tes nouvelles insomnies, ce n'est pas comme si tu avais véritablement beaucoup de place à laisser aux rêves et aux cauchemars.
T'avais plus de maison. Plus de parents. Ils avaient disparu. Tout avait disparu - tout ce à quoi tu tenais avais disparu. Enfin, pas tout - t'avais encore des attaches à Poudlard. Des amis. Mais combien de temps allait s'écouler jusqu'à que tu les perdes, eux-aussi ? Combien de temps jusqu'à ce qu'ils disparaissent, jusqu'à ce qu'ils t'abandonnent ?
Combien de temps jusqu'à que tu sois seul à nouveau, enlacé par l'étreinte glaciale de la solitude ?
T'étais désespéré. Désespéré de te retrouver seul à nouveau - d'être renvoyé à l'orphelinat. Ou pire, de juste rester seul. De te retrouver dans cet immense chaos vide.
Mais t'avais beau avoir passé l'été à broyer du noir et à être complètement perdu, t'essayais tout de même de te raccrocher à quelque chose. T'avais pas envie de te morfondre - d'apporter le nuage noir qui t'entourait aux gens que t'appréciais. T'essayais, du mieux que tu pouvais. Mais c'était dur - c'était tellement dur. T'avais envie d'un espoir. De te dire que tout n'était pas perdu.
C'est pour ça, qu'en cette journée de fin d'été, t'avais décidé de leur écrire une lettre. À tes parents. T'avais aucune idée de si elle leur parviendrait véritablement, mais... T'avais besoin de ça. Besoin de leur écrire - leur exprimer tes doutes, tes peurs. Ton besoin de les savoir en vie, sain et saufs. Ton besoin d'avoir un signe de leur part. Que tu tenais à eux plus que tout au monde.
T'avais besoin d'une réponse. Car le pire, c'était de ne pas savoir. C'était de continuellement te poser des questions et t'imaginer des scénarios. Imaginer ce qui avait pu leur arriver.
Soupirant au fur et à mesure que tu tentais d'exprimer tes pensées et angoisses sur papier, tu étais trop concentré pour entendre la personne qui s'était faufilée derrière toi. Ce fut seulement lorsque tu entendis une branche craquer que tu sursautas légèrement, regardant autour de toi pour voir ce qui avait provoqué le bruit - qui sait, ça pouvait être un danger imminent... Ou tes parents qui sortaient de nulle part.
Mais ce n'était qu'une élève de Serpentard. Voyant que tu l'avais remarquée, elle s'approcha de plus près et te posa plusieurs questions à la suite, qui te déstabilisèrent un peu. Si ça allait, pourquoi tu soupirais, si c'était à cause de la lettre ? Pour qui était-elle, d'où venait-elle, était-ce pour tes parents ?
Au mot maudit, tu sentis ton corps se tendre un court instant. Mais tu fis tout ton possible pour reprendre contenance, et tenter d'esquisser un de ces sourires qui t'étaient familiers.
« Ah, euh... Je... vais bien. »
Ta voix n'était pas très convaincante, mais ça ferait l'affaire. Après tout, tu l'avais dit - tu ne voulais pas te morfondre. Tu ne voulais pas imposer ton nuage noir aux autres. Tu seras le seul à devoir t'en occuper.
Reportant ton attention sur le morceau de papier, tu restes silencieux un court instant. T'as l'impression d'avoir oublié comment parler avec les autres.
« Euh... Pour mes parents, oui. En quelques sortes. »
Après tout, les Parks étaient tes parents. Même si vous n'aviez aucun lien de sang, même s'ils t'avaient adopté... Ils étaient plus tes parents que les Bakers qui t'avaient abandonnés.
Tes mains tremblant légèrement, tu replies le papier. De toute manière, tu n'arrives pas à écrire plus, tes pensées sont encore bien trop mélangées....
Relevant la tête vers la jeune fille, tu reprends la parole.
« Mais, euh, ce n'est pas... Très important. Tu... as besoin de quelque chose ? »
Tu tentes l'un de tes fameux sourires une nouvelle fois - mais c'est à peine si t'y arrives. T'as l'impression d'être retourné à l'étape d'une enfant maladroit, qui ne sait rien faire de ses mains.
Et toi, tu les regardais passer, au loin. Tu ne savais pas vraiment si tu les enviais ou non. Si tu devais les envier, même. Tu avais passé l'été à Poudlard, à faire le tour du château, à broyer du noir. T'avais passé l'été à te poser des questions, à essayer de savoir où t'en étais. À avoir l'impression d'être coincé dans un vilain rêve, et à essayer de te réveiller.
En vain. Tout ce que t'avais vécu, c'était bien réel. Tout ce qu'on t'avait dit, c'était bien vrai. Après tout, avec tes nouvelles insomnies, ce n'est pas comme si tu avais véritablement beaucoup de place à laisser aux rêves et aux cauchemars.
T'avais plus de maison. Plus de parents. Ils avaient disparu. Tout avait disparu - tout ce à quoi tu tenais avais disparu. Enfin, pas tout - t'avais encore des attaches à Poudlard. Des amis. Mais combien de temps allait s'écouler jusqu'à que tu les perdes, eux-aussi ? Combien de temps jusqu'à ce qu'ils disparaissent, jusqu'à ce qu'ils t'abandonnent ?
Combien de temps jusqu'à que tu sois seul à nouveau, enlacé par l'étreinte glaciale de la solitude ?
T'étais désespéré. Désespéré de te retrouver seul à nouveau - d'être renvoyé à l'orphelinat. Ou pire, de juste rester seul. De te retrouver dans cet immense chaos vide.
Mais t'avais beau avoir passé l'été à broyer du noir et à être complètement perdu, t'essayais tout de même de te raccrocher à quelque chose. T'avais pas envie de te morfondre - d'apporter le nuage noir qui t'entourait aux gens que t'appréciais. T'essayais, du mieux que tu pouvais. Mais c'était dur - c'était tellement dur. T'avais envie d'un espoir. De te dire que tout n'était pas perdu.
C'est pour ça, qu'en cette journée de fin d'été, t'avais décidé de leur écrire une lettre. À tes parents. T'avais aucune idée de si elle leur parviendrait véritablement, mais... T'avais besoin de ça. Besoin de leur écrire - leur exprimer tes doutes, tes peurs. Ton besoin de les savoir en vie, sain et saufs. Ton besoin d'avoir un signe de leur part. Que tu tenais à eux plus que tout au monde.
T'avais besoin d'une réponse. Car le pire, c'était de ne pas savoir. C'était de continuellement te poser des questions et t'imaginer des scénarios. Imaginer ce qui avait pu leur arriver.
Soupirant au fur et à mesure que tu tentais d'exprimer tes pensées et angoisses sur papier, tu étais trop concentré pour entendre la personne qui s'était faufilée derrière toi. Ce fut seulement lorsque tu entendis une branche craquer que tu sursautas légèrement, regardant autour de toi pour voir ce qui avait provoqué le bruit - qui sait, ça pouvait être un danger imminent... Ou tes parents qui sortaient de nulle part.
Mais ce n'était qu'une élève de Serpentard. Voyant que tu l'avais remarquée, elle s'approcha de plus près et te posa plusieurs questions à la suite, qui te déstabilisèrent un peu. Si ça allait, pourquoi tu soupirais, si c'était à cause de la lettre ? Pour qui était-elle, d'où venait-elle, était-ce pour tes parents ?
Au mot maudit, tu sentis ton corps se tendre un court instant. Mais tu fis tout ton possible pour reprendre contenance, et tenter d'esquisser un de ces sourires qui t'étaient familiers.
« Ah, euh... Je... vais bien. »
Ta voix n'était pas très convaincante, mais ça ferait l'affaire. Après tout, tu l'avais dit - tu ne voulais pas te morfondre. Tu ne voulais pas imposer ton nuage noir aux autres. Tu seras le seul à devoir t'en occuper.
Reportant ton attention sur le morceau de papier, tu restes silencieux un court instant. T'as l'impression d'avoir oublié comment parler avec les autres.
« Euh... Pour mes parents, oui. En quelques sortes. »
Après tout, les Parks étaient tes parents. Même si vous n'aviez aucun lien de sang, même s'ils t'avaient adopté... Ils étaient plus tes parents que les Bakers qui t'avaient abandonnés.
Tes mains tremblant légèrement, tu replies le papier. De toute manière, tu n'arrives pas à écrire plus, tes pensées sont encore bien trop mélangées....
Relevant la tête vers la jeune fille, tu reprends la parole.
« Mais, euh, ce n'est pas... Très important. Tu... as besoin de quelque chose ? »
Tu tentes l'un de tes fameux sourires une nouvelle fois - mais c'est à peine si t'y arrives. T'as l'impression d'être retourné à l'étape d'une enfant maladroit, qui ne sait rien faire de ses mains.
Maybe if I keep Believing my dreams will come to life
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
Un bon né-moldu c’est un né-moldu sans parents
-Oui, annonça-t-elle en souriant d’un air faux et ironique, Ta lettre.
D’un geste vif, Carry se pencha en avant et arracha d’entre les mains du Poufsouffle, la lettre qui menaçait de se déchirer sous le mouvement rapide. Une fois en possession de la lettre, elle se retourna brusquement et amena le morceau de papier devant ses yeux, lisant la lettre privée sans ressentir aucune embarras. C’était toujours un plaisir de découvrir le problème des autres, c’étaient les petits moments de faiblesses dont Carry adorait découvrir.
Au fil de sa lecture, plusieurs détails écrits à l’intérieur du parchemin attirèrent son attention. Une jeune homme désespérée qui essayait de contacter sa famille qui apparemment avait disparu et ne lui avait donnée aucune nouvelle. Et c’est à ce moment précis que le sentiment de gêne s’empara de Carry. Ce Poufsouffle était dans une famille qui avait été victime de la guerre. S’ils avaient disparu comme il le laissait entendre dans sa lettre, alors il y’avait très peu de chance qu’ils aient survécu et les journaux étaient malheureusement une preuve que l’on ne pouvait ignorer. Tous les sorciers qui avaient disparu récemment avaient été retrouvée mort dans des ruelles sombres et les seuls à blâmer dans cette histoire, était la racaille moldue qui se croyait encore une fois au-dessus du monde.
-Je suis…Désolée, marmonna-t-elle d’un air complètement diffèrent de celui qu’elle avait avant. D’habitude, les lettres qu’on reçoit des parents, se sont des lettres ou on se fait tirer les oreilles… Et ou c’est la honte… Se justifia-t-elle en essayant de lui parler d’une expérience vécue.
En tendant le bras, Carry redonna la lettre au Poufsouffle avec une mine refrognée en se pinçant les lèvres. C’est vrai qu’avec le contexte d’aujourd’hui, il était difficile de rigoler, du moins pour la plupart des élèves et non pour Carry qui acceptait le déroulement des évènements avec joie.
-Ne t’inquiète pas, je suis sûre que le Conseil finira par botter les fesses des ses moldus et libèrerons tes parents de la menace moldue, de toute façon, je suis sûre que tes parents sont de puissants sorciers et qu’ils sont surement en train de leur résister de toute leur force. Essaya de rassurer Carry en lui addressant un sourire.Est-ce que tu veux…Me parler de tes parents ? on dit qu’en parler rend plus léger alors…Je tente le coup…Qu’est ce qu’ils font tes parents dans la vie ? Demanda-t-elle en s’asseyant à coter de lui.
D’un geste vif, Carry se pencha en avant et arracha d’entre les mains du Poufsouffle, la lettre qui menaçait de se déchirer sous le mouvement rapide. Une fois en possession de la lettre, elle se retourna brusquement et amena le morceau de papier devant ses yeux, lisant la lettre privée sans ressentir aucune embarras. C’était toujours un plaisir de découvrir le problème des autres, c’étaient les petits moments de faiblesses dont Carry adorait découvrir.
Au fil de sa lecture, plusieurs détails écrits à l’intérieur du parchemin attirèrent son attention. Une jeune homme désespérée qui essayait de contacter sa famille qui apparemment avait disparu et ne lui avait donnée aucune nouvelle. Et c’est à ce moment précis que le sentiment de gêne s’empara de Carry. Ce Poufsouffle était dans une famille qui avait été victime de la guerre. S’ils avaient disparu comme il le laissait entendre dans sa lettre, alors il y’avait très peu de chance qu’ils aient survécu et les journaux étaient malheureusement une preuve que l’on ne pouvait ignorer. Tous les sorciers qui avaient disparu récemment avaient été retrouvée mort dans des ruelles sombres et les seuls à blâmer dans cette histoire, était la racaille moldue qui se croyait encore une fois au-dessus du monde.
-Je suis…Désolée, marmonna-t-elle d’un air complètement diffèrent de celui qu’elle avait avant. D’habitude, les lettres qu’on reçoit des parents, se sont des lettres ou on se fait tirer les oreilles… Et ou c’est la honte… Se justifia-t-elle en essayant de lui parler d’une expérience vécue.
En tendant le bras, Carry redonna la lettre au Poufsouffle avec une mine refrognée en se pinçant les lèvres. C’est vrai qu’avec le contexte d’aujourd’hui, il était difficile de rigoler, du moins pour la plupart des élèves et non pour Carry qui acceptait le déroulement des évènements avec joie.
-Ne t’inquiète pas, je suis sûre que le Conseil finira par botter les fesses des ses moldus et libèrerons tes parents de la menace moldue, de toute façon, je suis sûre que tes parents sont de puissants sorciers et qu’ils sont surement en train de leur résister de toute leur force. Essaya de rassurer Carry en lui addressant un sourire.Est-ce que tu veux…Me parler de tes parents ? on dit qu’en parler rend plus léger alors…Je tente le coup…Qu’est ce qu’ils font tes parents dans la vie ? Demanda-t-elle en s’asseyant à coter de lui.