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18 oct. 2020, 20:58
 RPG+  Arcane lunaire  Solo 
Le samedi 4 mars 2045
Après manger
Parc de Poudlard

2ème année


Je sors du château en grognant, après avoir descendu tous les escaliers depuis ma salle commune presque en courant. Sur les épaules, je ne porte pas mon éternelle robe de sorcier, mais je n'ai pas la place dans ma tête pour y penser. D'ailleurs, cette dernière est encore polluée par toute une matinée passée sur un devoir de potions – je ne penserais pas polluée si mon ventre n'était pas aussi noué. Mais même avec l'estomac tout retourné, j'ai descendu les escaliers à toute vitesse, la tête lourde de pensées diverses et variées, avec pourtant une idée prédominante au-dessus de mon brouhaha intérieur.

Et si les faibles rayons de ce soleil de mars me frappent au visage dès que je mets un pied dans l'herbe qui recouvre le parc, mon cœur est agité et je grogne toujours.

Les sourcils froncés et les coins de la bouche tordus, je serre un peu plus la cape d'hiver qui me recouvre. Même si le soleil me chatouille, le vent froid s'engouffre dans le château et souffle sur le parc. Au fur et à mesure que mes pas me portent dans le sinueux chemin que le vent a l'air de tracer pour moi en bourrasques d'air, à gauche, à droite, mon nez se refroidi et se met probablement à rougir.

Mes mains agrippées au bord du col de ma cape d'hiver subissent le froid que mars impose au château et à l'Écosse. Je souffle, au lieu de grogner, et je m'en vais fourrer mes deux mains dans les poches de ma cape et, pensé-je, rejoindre ma baguette par la même occasion. En le faisant, je baisse un instant les yeux sur mes mains pour constater que l'encre bleue foncée est toujours incrustée sur elles. Les taches s'étendent du bout de mon petit doigt et traversent la main jusqu'à mon pouce sur une de mes mains, mais sont bien moins larges sur l'autre.

« C'est chiant. »

Je grommelle, dans ma barbe, avant d'enfoncer – brusquement – mes poings serrés dans mes poches. L'encre, arrivée là parce que j'ai renversé mon encrier à la bibliothèque ce matin, est sèche. Si je me défoule sur des gestes comme celui-là ou comme marcher, en appuyant sur mes pieds le plus fort possible (ce qui doit me donner une drôle de démarche), c'est pour oublier l'inquiétude que me ronge petit à petit. Je la sens le faire et c'est plus énervant encore.

Du bout des doigts, j'attrape ma baguette au fond de ma poche, sans cesser d'avancer dans le parc. Je croise des groupes de sorciers sans même les entendre parler et si j'essaie de marcher moins fort quand ils passent, je ne cesse pas de froncer les sourcils. Le parc s'étend bientôt devant moi jusqu'au lac et presque rien n'est entre moi et les eaux. Pourtant, elles ne m'intéressent pas : je tourne la tête de gauche à droite frénétiquement. D'un côté, le sol descend vers le saule cogneur et mon cœur manque un bond.
Et si ?

Ce matin, je n'ai pas vu Lune en me levant. J'ai eu beau passer la tête sous mon lit, mon bras au fond de la couette, m'allonger dans l'allée pour scruter chaque recoin du dortoir : je ne l'ai pas trouvée. Mais je ne me suis pas sentie très inquiétée, seulement un peu contrariée parce que je me suis levée d'une humeur bizarre et que j'aurais aimé l'avoir près de moi. La matinée est passée et j'ai imaginé retrouver le chat lové sur mon lit avant de manger. Puisqu'elle n'était pas là, j'ai espéré la retrouver après avoir mangé. Mais c'est maintenant et si je déambule dans le parc : c'est que je ne l'ai vue nulle part.
C'est terriblement difficile de trouver un chat dans un château aussi grand ou dans un parc aussi vaste. Pourtant, je suis persuadée que je finirais par la trouver.
Chems m'a dit de ne pas m'en faire : Lune sait très bien vers qui elle doit revenir. Et même si je le sais, l'inquiétude me submerge. Je le suis souvent, depuis que j'ai eu ce compagnon à poils. Il faut dire que s'occuper d'un chat, de sa litière à son alimentation, de sa santé à son bien-être, ce n'est pas chose facile pour des enfants. Souvent, je regarde faire les autres enfants qui ont des chats pour guetter quelle quantité de croquettes ils donnent à leur félin.

Je soupire et prends le chemin du saule cogneur. Personne ne peut plus y accéder alors je me tiens loin, sur la pointe des pieds pour regarder s'il n'y a pas une tâche crème dans l'herbe verte. Je grogne une énième fois quand je ne vois rien là-bas.

Et puis, alors que je m'apprête à tourner les talons après une observation minutieuse de la zone, quelque chose caresse mes chevilles de sa douceur, en se glissant sous ma cape d'hiver qui traîne par terre. Je baisse la tête aussi vite que je le peux et j'entends le miaulement de Lune au même moment que je la vois.

Si mon cœur se réchauffe, en même temps que le soleil illumine le pelage blanc du petit chat, c'est tout mon monde qui devient plus agréable. Je me baisse pour caresser Lune, soulagée.

« Où t'étais ? »

Demandé-je aussitôt, sans cesser de caresser sa tête, alors que je reçois pour toute une réponse un regard félin. Et dans ses yeux, j'ai l'impression de lire quelque chose comme c'est un secret.
Pourtant, je suis bien trop rassurée pour lui en tenir rigueur.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 21 oct. 2020, 19:12, modifié 1 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

18 oct. 2020, 20:59
 RPG+  Arcane lunaire  Solo 
Le samedi 11 mars 2045
Fin de journée
Cour pavée



Mon après-midi a été animée par Chems. Je l'ai passé à jouer au ballon avec lui, dans le parc. Un jeu moldu que j'aime assez. Bien plus que je ne l'aurais imaginé et en dépit de mon aversion pour tout ce qui est moldu. Je ne sais pas si je déteste ça, mais j'ai l'impression de devoir m'éloigner des moldus pour les empêcher d'exister dans mon monde. Si je pensais à ça avant de me mettre à jouer, ces pensées se sont vite estompées dans mon esprit pour laisser place à l'amusement. Et je réalise que lâcher du leste fait du bien.

Je remonte le parc en direction de la grande porte puisque nous jouions près des serres – pour être à l'abri des autres et aussi du soleil qui n'arrêtait pas de taper sur le visage de Chems. Je l'ai regardé partir dans l'autre sens, en agitant la main pour lui répondre, avec un large sourire plaqué sur la face : il y a quelques minutes à peine. Ce sourire refuse de me quitter depuis, et je jette des coups d'œil autour de moi pour immortaliser le moment.

Quand je vois un groupe de sorciers descendre cette pente boueuse que je monte, en glissades, en éclats de pâte boueuse et en rires : je me sens prise du même rire qu'eux et je le laisse sortir. Pourquoi est-ce que je le retiendrais ? En retour, je reçois un signe de la main et un bonne journée enjoué de la part d'un des plus grands.
Je continue mon chemin dans l'herbe. Il a plu toute la matinée et c'est ce qui a détrempé le sol. Si notre soleil a décidé de briller après midi, il n'a pas réussi à réparer les dégâts de la pluie. J'hausse les épaules en constatant que mes bottes sont sales. Peu importe, le contraste entre l'herbe mouillée, la boue et le ciel clair est agréable. C'est un contraste de mars.

J'ai presque oublié que toute cette mise en scène n'a pour but que de me faire oublier que Lune a encore disparu ce samedi.

Je prends un détour, au lieu de me hâter à ma salle commune en passant par la grande porte, je me laisse attirer par les espèces de fenêtres de pierres qui entourent la cour pavée sur ma droite. Un seul coup d'œil sur elle, et ses ombres que je distingue, suffit à me pousser vers sa lumière. Que bientôt je rejoins, à pas presque calfeutrés dans l'herbe qui chatouillerait mes chevilles si je ne portais pas des bottes. Sans que je ne le comprenne, mon sourire faiblit à mesure que je m'approche de la cour.

Elle est étonnamment vide, ce soir. Pourtant, l'horizon se teinte d'orange et donne à l'endroit une atmosphère particulière. Mes pieds me portent dans la cour que je traverse en laissant les rayons du soleil caresser mon visage avec plaisir, en fourrant mes deux mains dans la poche centrale de mon sweat.

Je soupire.

On me répond par un miaulement.

Mon visage s'éclaire et je me tourne. Dans mon dos, cachée dans mon ombre, Lune est assise là comme si elle l'avait toujours été. J'ai presque l'impression de voir une statue, un chat blanc aux yeux fermés. Je sais que c'est Lune au bout de son oreille cramé : il a une couleur caramel. Mais c'est aussi sa petite taille et son miaulement, mais surtout sa queue sagement rangée entre ses pattes. Je m'accroupis et le chaton ne bouge pas. Le soleil, avant qu'il n'aille se coucher, illumine les babines de Lune qui se retroussent pour découvrir une canine ou deux.

Je souffle de soulagement, cette fois.

Si sa dernière disparition – bien que je ne sois pas certaine qu'elle s'absente assez longtemps pour que dire disparition – m'a déjà enseigné qu'elle reviendrait. Mais quelque part, au fond de moi, je me le demande toujours. C'est normal, je crois, quand on s'occupe d'un chat comme celui-là.
Lune est tellement affective, la plupart du temps, qu'il est difficile de ne pas en être folle. Et puis, Lune me suit la plupart du temps et j'ai l'impression qu'elle aime le temps qu'on passe ensemble. Alors, c'est bizarre de ne pas l'avoir près de moi pendant toute une journée.

Mais je le sais, c'est un chat.

Je m'assieds finalement en tailleur, et peu importe si mes bottes salissent mon jean. Cela semble décider Lune à s'approcher pour recevoir les caresses que suggère ma main tendue. Elle vient s'installer au creux de mes jambes et prenant soin de s'étirer, puis d'enfoncer ses griffes dans ma cuisse. Je grimace, mais derrière se cache toujours un sourire.

« Une chance de te trouver là ! »

Je lui fais remarquer en grattant derrière son oreille. Mes deux mains s'affairent bientôt à caresser et son dos et sa tête. Elle me donne un miaulement pour toute réponse.

Et comme la semaine dernière, je me demande ce qui brille dans les yeux de ce chat. De la malice ? Un secret ? Il a probablement quelque chose que je ne sais pas, que je ne saisis pas, et cela me donne terriblement envie de comprendre. Je devrais m'affairer à suivre Lune, pensé-je.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 21 oct. 2020, 19:14, modifié 1 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

18 oct. 2020, 21:00
 RPG+  Arcane lunaire  Solo 
Le samedi 18 mars 2045
Au matin
Dortoir des filles – Gryffondor



La lumière du jour se glisse à travers l'interstice d'un des rideaux rouges qui entourent mon lit. Il se glisse sur mon visage pour venir le chatouiller. J'imagine qu'il a dû passer sur la tête de Lune puisque sa queue caresse déjà mon nez. Mes yeux s'ouvrent, ils le doivent bien, pour découvrir le postérieur du chat. Je ris doucement, autant que ce matin me le permets, en me redressant dans mon lit. Je frotte mes yeux douloureux un moment et c'est suffisant pour que Lune vienne s'installer sur mon ventre. Je la caresse doucement.

Un sourire germe sur mon visage, il ne peut s'en empêcher, parce que le chaton est resté là ce matin. C'est le premier samedi depuis un moment et j'imagine déjà qu'elle a décidé de mettre un terme à ses activités loin de moi. Je l'imagine un peu égoïstement parce que moi aussi, j'ai des activités sans elle : je vais en cours, à la bibliothèque et aux repas sans elle – même si elle se glisse sous ma table quelques matins, pour embêter Chems la plupart du temps.
Je me dis que ce matin : elle viendra déjeuner avec moi.
Et cette seule perspective me met en joie.

Autour de moi, je l'aurais presque oublié, les filles commencent à s'agiter. Je crois qu'il est tôt, et je suis ravie. J'aime me lever tôt pour profiter de la salle de bain un peu plus longtemps – elle devient vite bondée.

Mes jambes glissent vers le sol en dérangeant Lune qui se redresse sur ces quatre pattes. Bientôt, je suis debout et je donne une caresse de plus sur la tête du chat, qui me fixe avec de grands yeux : ceux qu'elle me montre quand elle veut des câlins, généralement mêlés à un ronronnement adorable. Je lui en donne plus parce que je suis heureuse de l'avoir près de moi.

Mais rapidement, c'est autre chose qui a l'air de l'intéresser puisqu'elle met son nez près de la malle. Cette grosse malle que j'affectionne particulièrement, mais dans laquelle je n'ai rangé que les fournitures du félin.

« Ton petit-dej' ! »

Je chuchote, enjouée comme je le peux, avant de m'accroupir pour ouvrir la malle précautionneusement : elle a l'habitude de grincer. Mon visage se tord en une grimace quand un grincement s'élève dans le dortoir assez silencieux, en tout cas mes proches voisines le sont. Finalement, je pose une gamelle par terre que je remplis d'une portion de pâté.

Sous mon regard attendri, Lune se met à manger. Je ne bouge pas d'un poil, accroupie près du chat qui caresse mes chevilles avec sa queue – elle frotte par terre et remue de gauche à droite.

Bientôt, j'attrape de quoi me préparer dans ma valise, sous mon lit, et je me redresse. Le chaton, repu, a l'air d'être à l'aguet. Elle a ce genre d'attitude les jours où elle décide de me suivre dans le château. Alors je vais jusqu'à la salle de bain et je constate que la boule de poils est toujours à mes pieds.

J'entreprends de faire ma toilette, ravie parce que la salle de bain est vide, quand un miaulement qui n'est pas celui de Lune émane des escaliers. Je dirais qu'il vient des escaliers parce qu'il est lointain, mais pas trop. Je guette la réaction du félin à mes pieds pour découvrir qu'il n'est déjà plus là. Je vois sa queue disparaître dans l'entrebâillement de la porte avant qu'elle ne disparaisse.

« Eh ! » je proteste.

J'abandonne ma toilette et me glisse hors de la salle de bain, les sourcils froncés et l'air éberlué. Si Lune a encore décidé de me fausser compagnie, cette fois j'ai envie de savoir où elle compte aller. Je me demande sans cesse où elle passe son temps et cela m'obsède bien plus ces dernières semaines qu'auparavant. Alors je descends les escaliers jusqu'à la salle commune à toute vitesse mais je ne retrouve pas la trace du chat. Je me baisse pour regarder sous les fauteuils mais rien.
Je m'élance vers la porte quand je l'entends s'ouvrir – ou se fermer ? – pour passer la tête derrière la tableau de la Grosse Dame : je ne vois rien.

« Argh, » grogné-je.

Je remonte les marches jusqu'à mon dortoir, bien plus silencieusement qu'en descendant, et je n'ai de cesse de me tortiller les pensées. C'est le miaulement d'un chat que j'ai entendu ? Est-ce que Lune est allée le rejoindre ? Qu'est-ce qu'elle cache ? Et retournée dans la salle de bain, en jetant un bref coup d'œil à mon reflet, je souris. C'est une sorte de jeu qui se met en place.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 21 oct. 2020, 19:16, modifié 1 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

18 oct. 2020, 21:00
 RPG+  Arcane lunaire  Solo 
Le samedi 25 mars 2045
Tôt le matin
Couloirs de Poudlard



Si je n'ai pas eu l'idée de suivre Lune la semaine dernière, je me suis levée aujourd'hui avec cette idée en tête. Il y a dans ses yeux et ses absences un secret. Un secret qui doit certainement être tenu par les autres chats et j'ai la furieuse envie de le découvrir. Je me suis demandé toute la semaine ce que pouvait bien faire Lune pendant que je n'étais pas avec elle : tellement que j'ai demandé son avis Chems, bien qu'il ne soit pas rare que je le fasse. Il m'a dit avec malice qu'il se tenait en ces murs une société secrète de chats. J'ai ri. Mais je repense à cela souvent.
Les chats parlent-ils entre eux ?

Mis à part ceux du dortoir, que je connais presque tous, je n'ai pas beaucoup observé Lune avec les autres chats.

Je marche à pas calfeutrés dans un couloir du cinquième étage parce que je viens de prendre le chat en filature. J'ai regardé sa queue se balancer derrière elle et tourner dans l'escalier. Alors, je me mets à la suivre en essayant de ne pas éveiller ses soupçons : son ouïe est très fine et ce n'est pas comme duper un humain. J'ai juste le temps d'arriver au bout et de glisser un œil sur l'escalier pour la voir disparaître à nouveau.
J'aurais soupiré si je n'étais pas en filature.

Et comme ça, la promenade derrière le chat dure un certain nombre d'étage. Parfois, ce sont des escaliers qu'elle gravit doucement, avec la grâce qui caractérise son espèce. Mais il y a aussi de longs couloirs à peine éclairé ce matin qu'elle parcoure en courant. Derrière elle, j'essaie de me faire petite et silencieuse. Pas une fois elle ne s'est retournée vers moi alors j'imagine qu'elle ne m'a pas repérée (bien bêtement).

Pourtant, il ne se passe rien. Le chaton parcourt le château, presque de long en large et en travers, sans jamais s'arrêter. J'avais imaginé voir d'autres chats et si c'est sûrement à cause des fabulations de Chems, je suis quand même sceptique.

Ce pourrait-il que ?

Les sourcils froncés, alors que je rase un énième mur en essayant de ne pas être trop lente mais de rester discrète. Je ne veux pas perdre Lune parce que tout le temps passé à ses trousses deviendrait vain.

J'entends un miaulement.

Je me fige, presque arrivée au virage que prend le couloir comme la dizaine d'autres, un instant. Mon pied se pose délicatement et je peux alors passer la tête. Je tombe nez-à-nez avec le chat. Il est arrêté dans le couloir et il regarde vers moi. Mon premier réflexe est de me cacher. Puis de poser la main sur la bouche, le cœur battant.
Pour m'assurer d'avoir vu ce que j'ai vu, je jette un œil plus discret que le premier.
Lune est toujours là et en m'apercevant à nouveau : elle miaule encore.

« Mince... » je souffle, les joues rouges.

Quand je me rends, en sortant de ma stupide cachette, j'ai l'impression de voir se retrousser les babines de Lune, comme si elle me souriait. Ma bouche se tord en un sourire un peu près similaire, et j'hausse les épaules. Entre ses pattes est coincée sa queue et ses yeux me regardent fixement. Ses moustaches frémissent quand je m'accroupis.

Elle n'hésite pas à s'approcher de moi pour frotter sa tête à mon genou en miaulement une troisième fois.

Je crois que Lune essaie de me le dire : les chats possèdent un arcane. Et il ne m'est pas donné de le connaître, évidemment. Bien sûr que l'odorat du chat est aussi développé que son ouïe et que mon odeur embaume ses narines. J'imagine que c'est ce qu'elle m'aurait dit en ajoutant t'es bête, la patte posée sur mon visage. Mais elle se contente de frotter sa tête contre moi et c'est suffisant pour que je la comprenne, que j'imagine la comprendre.

« Tu m'as eu, » j'admets.

Je me résous à arrêter de chercher l'arcane lunaire.

Fin.


Mentions de Chems validées par le joueur

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