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18 mars 2018, 17:35
 02/2043  La table de Chu-Jung
Conseil de lecture préalable

Afin de mieux appréhender les évènements et les personnages, nous vous conseillons de lire ces sujets : L'Azuré et le Serpent Blanc et la pagode.
Contexte RP

Un évènement exceptionnel s'enracine cette année à Poudlard : une compétition magique entre les trois élèves de Zhuangyán pour la conquête d'une récompense toute aussi exceptionnelle du professeur Loewy. Seulement voilà, le directeur de Zhuangyán a imposé une étonnante condition à ses élèves : l'interdiction de recourir à leur créature-de-lien durant toute la durée de la compétition. Le professeur Loewy et le doyen Xixia se sont mis d'accord pour que les élèves de Zhuangyán choisissent chacun un ou une partenaire dans les rangs de Poudlard en vue de former trois duos qui devront se soumettre à trois épreuves magiques, jugés et notés par les professeurs Loewy et Almeida.

C'est dans ce cadre particulier que trois tables ont été dressées dans la Salle de Bal, une pour chacun des élèves de Zhuangyán. Élèves de 2ème et 3ème année ont été autorisés par la direction de Poudlard à se présenter devant eux pour les convaincre de les choisir.
Règles du sujet

- Être en 2ème ou 3ème année devoir ou année RP
- Un seul post par personne toléré pour chaque table
- Votre personnage est libre de faire et de dire ce qu'il veut dans son post de candidature en revanche vous n'avez pas le droit de décrire la réaction du représentant de Zhuangyán, en face de lui

Le maître du jeu ne répondra pas de manière RP aux candidatures postées. Ce sujet restera ouvert jusqu'au dimanche 25 mars pour permettre à tous les intéressés de se manifester. Le lundi 26 mars, les trois représentants annonceront leur choix.


☠ Attention ☠
Poster dans ce sujet revient à s'engager dans la durée (jusqu'à la rentrée de septembre avec une coupure durant les vacances d'été bien évidemment) donc inutile de poster si vous comptez vous éclipser du site demain. Merci de respecter notre investissement.

PNJ du Maître du Jeu (contacter directement le Maître du Jeu)
18 mars 2018, 17:54
 02/2043  La table de Chu-Jung
Image

PNJ du Maître du Jeu (contacter directement le Maître du Jeu)
18 mars 2018, 21:16
 02/2043  La table de Chu-Jung
Se présenter devant un étranger n'avait jamais été une chose facile à faire pour toi. Mais la perspective que représentaient les trois élèves venus de l'autre bout du monde, t'avait amener une réflexion intense avec toi-même.

Assise sur ton lit suspendu, tu te balançais doucement d'avant en arrière sans parvenir à prendre une décision. Tu étais au courant de l'engagement que cela te faisait prendre, mais aussi, de la difficulté que cela pouvait engendrer si jamais tu étais choisi. Suivre sa scolarité normalement, tout en affrontant des épreuves dont tu n'avais pas d'idée quant à la difficulté de ses dernières. Malgré tout, la perspective restait alléchante et tout le monde le savait bien, les Poufsouffle étaient de grands gourmands.

Peut-être est-ce la folie ? Ou alors l'envie d'aventure qui te poussa donc ce jour-là jusqu'à la salle de bal ou tu avais l'habitude de venir t'exercer à la danse.

Les trois élèves étaient déjà la, bien présent et confortablement installés sur leur coussin de velours.
Tu hésitas un petit moment sur le pas de la porte. Tu n'étais pas encore certaine de prendre la décision, pourtant, plusieurs choses te poussèrent à faire le premier pas :

*Pour les Poufsouffles … *Pensas-tu en marchant une première fois sans réellement prendre de décision quant à la personne que tu irais voir. Mais cette pensée t'obstinas. Oui, tu étais jeune. Non, tu n'étais pas la plus douée des élèves de ton année, mais tu étais quand même parmi les meilleurs. Mais oui, ta maison en avait besoin pour faire disparaître tous ses avis néfastes sur elle. Pour montrer que les jaune et noir aussi pouvaient tirer leurs épingles du jeu.

Tu fis alors un second pas :

*Pour père et mère …* Afin qu'ils soient fiers de leur fille. Mais aussi pour leur démontrer que tu étais capable de prendre des décisions, de faire tes choix et de les assumer.

Tu levas alors les yeux et ton regard se fit circulaire devant les trois personnes devant toi. Deux filles… Un garçon. Sans vraiment réfléchir, tu te dirigeas vers le jeune homme en pensant :

*Pour moi* Parce que c'est important que je me prouve à moi-même que j'en suis capable et que je vais y arriver, même si tu n'étais pas choisi en finalité.
Tu arrivas finalement devant le jeune asiatique et après un petit moment d'attente, tu finis par t'accroupir et t'installer face à lui avant de le regarder dans les yeux, légèrement rougissante, mais malgré tout déterminé :

"Bonjour !"

Un petit sourire se dessina sur ton visage. Il fallait se montrer engageante et poli dans toutes les circonstances :

"Je m'appelle Cassandre !"

Ouais … Vraiment pas mal comme discours. Il allait falloir faire beaucoup mieux à l'avenir et surtout, il faudrait être intelligent. Tu baissas un moment les yeux pour réfléchir à ce que tu allais dire et ce n'était pas vraiment facile de formuler idéalement ses idées pour les retranscrire à l'oral. Finalement, tu poussas un long soupir avant de t'exprimer :

"Ce n'est pas vraiment facile de savoir quoi te dire pour te convaincre, mais je me dis pourquoi pas et puis, je préfère être honnête avec toi… Je ne suis certainement pas la meilleure élève de l'école et puis, comme toi je suis encore jeune mais je me suis dit que ces épreuves, c'était l'occasion d'apprendre et surtout, de prouver sa valeur et … Je pense que j'ai besoin de ça !"

Oui, tu en avais besoin effectivement, encore faudrait-il y parvenir. Ton regard se tourna vers les autres filles de la délégation étrangère, puis une nouvelle fois sur le seul garçon de l'assemblée. Tu rougis alors fortement :

"Ici … Les cours, c'est pas mal, mais on n'a pas trop l'occasion de travailler en équipe et j'avoue que c'est quelque chose qui me manque ! C'est… C'est pour ça que j'aimerais bien faire équipe avec toi ! Voir si j'en suis capable et puis aussi, j'aimerais bien voir comment tu pratiques la magie ! Je pense que tu pourrais beaucoup m'apprendre et j'espère que je pourrais te … Enfin te montrer quelques trucs aussi !"

Un sourire timide se dessina sur tes lèvres alors que tu faisais cette confidence.

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
6eme Année RP - 5ème Année Devoirs
Pour RP avec moi
19 mars 2018, 16:07
 02/2043  La table de Chu-Jung
Il y a de cela quelques jours, Mad avait pu avoir la chance de rencontrer et échanger avec Doyen Biao. Elle avait vraiment apprécié leur entrevue et, s'il n'avait pas cette prestance, leur proximité aurait presque pu être prise pour de l'amitié. Pourtant, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de se rappeler qu'il était l'un des plus puissants sorciers d'Asie -elle avait fait quelques recherches sur lui et ses élèves depuis leur rencontre- et ainsi, il restait le grand sorcier face à la jeune étudiante en quête de savoir. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela dommage mais elle savait bien que c'était elle seule qui se mettait cette barrière. Elle l'avait malgré tout franchie pendant leur dialogue, puisqu'elle avait parlé de Flaubert. Cela pouvait paraître étonnante qu'une jeune enfant de 12 ans connaisse cet homme, d'autant plus pour en citer une phrase. Cependant, il y avait une raison bien précise : d'abord, son père ne cessait de lui répéter cette phrase, ensuite, sa mère aimait beaucoup cet auteur et en parlait fréquemment. Ces deux éléments réunis, la blondinette avait ainsi pu évoquer Flaubert face à Doyen Biao et avait mis de sa personne dans leur conversation. Bien sur, cela pouvait être perçu comme incohérent venant d'une si jeune fille, ou pédant, mais elle était persuadée que l'Homme avait senti que son intention était bien différente.

Par ailleurs, il y a peu, elle avait été informée que la possibilité de discuter avec un représentant chinois allait se renouveler. En effet, un tournoi ou quelque chose de ce genre allait se dérouler cette année et chaque élève asiatique allait pouvoir choisir un élève de Poudlard pour l'accompagner et, potentiellement, lui permettre de remporter l'œuf de dragon qui leur était promis. Pour les aider à choisir, trois tables dans une esthétique chinoise avait été dressées dans la Salle de Bal et attendaient les élèves écossais. En effet, ils devraient, chacun à leur manière, soumettre ce qu'on avait nommé leur "candidature". Mad désapprouvait profondément ce mot. Pour elle, une candidature avait pour but de se vendre, et ce n'était pas son objectif en se présentant devant l'un des élèves. Elle voulait leur montrer qui elle était, que cela leur plaise ou non. Pour autant, elle n'allait pas faire la tête brûlée comme à son habitude, à aller au devant des événements, sans réfléchir. Elle avait gardé en mémoire les mots de Biao, elle ne pourrait probablement jamais les oublier, ceux là.
"Choisissez bien vos mots quand le moment viendra." Cette fois, elle était plus déterminée que jamais à choisir ses mots, pour au mieux la représenter tout en se rapprochant un peu de la vision de l'élève qu'elle choisirait.

Afin de prendre cette décision, elle réfléchit à nouveau. Dans cette aventure, elle voulait absolument penser, le plus possible. Elle n'avait pas pour ambition de décevoir l'espoir qu'avait mis en elle le Doyen.
"Vous êtes deux jeunes gens particulièrement intelligents, et j'espère que cela vous servira dans quelques temps." Il comptait sur elle, c'était aussi évident que le nez au milieu de la figure selon elle. Elle réfléchit tout d'abord à son attirance initiale. S'il y avait une chose dont elle était certaine, c'était bien que Qiong et elle serait une équipe décadente. En effet, elle ne supportait tout d'abord pas le caractère calme et paisible de celle ci, et la pitié qu'elle attirait régulièrement sur son chemin l'agaçait au plus haut point. Il restait donc Mei et Chu Jung. Lors de leur arrivée, elle avait vite été impressionnée par la façon de se manifester, de s'imposer, du garçon. Mei et son caractère insolent l'avait tout d'abord intriguée mais elle s'était vite aperçue que faire équipe avec elle ne conviendrait pas à la blondinette. Elle avait trop besoin d'ambition, de détermination. Elle se souvenait du triomphe qu'avait arboré l'asiatique, sa détermination, sa façon de prendre les choses en main, la maîtrise dont il avait fait preuve, l'obstination qu'il manifestait, la chaleur que propageait son feu, l'énergie qu'il n'avait pas hésité à mobiliser, l'aurore boréale dont il était le créateur et enfin, l'apparition de sa créature-de-lien. Tout ça fascinait la Deuxième Année sans pour autant éprouver de la distance pour le chinois. Elle s'était donc décidée : c'est avec Chu Jung qu'elle souhaitant faire équipe.

Elle se concentra alors et raisonna, pendant de nombreuses minutes. Elle savait désormais que faire, que dire, de quoi parler, et espérait que la situation ne lui échapperait pas des mains. Une chose qu'elle voulait évoquer allait la faire plonger au cœur de ses propres entrailles, mais elle le désirait tellement. C'est alors qu'une pensée naquit au creux de son Esprit, pour Aelle. Cette fille, elle avait réussi à pousser Mad dans ses retranchements, plus que personne. Plus que son père, plus que Yuzu, plus que Yohan. Aucun des trois ne l'avaient poussé aussi loin, et elle comptait cette fois être grande, mature, intelligente, ou tout du moins assez pour Chu Jung. Elle allait lui expliquer ce qui l'avait poussée, plus que tout, à venir se présenter devant lui. Pour certains, cela représenterait le néant. Pour d'autres, la lumière. Pour elle, c'était tout.

Elle se rendit donc à l'heure indiquée à l'orée de la Salle de Bal et vit que personne ne se présentait face au chinois. Elle choisit donc d'attendre, comme ceux à quoi elle avait pensé. En effet, la Gryffonne voulait passer en deuxième position. La première personne était toujours qu'à moitié écoutée puisque l'interlocuteur ne s'était pas encore immergé dans le contexte, et celles d'après étaient graduellement de moins en moins écoutées. Selon elle, seule les quelques personnes qui suivaient la première avait leur chance et c'est ainsi qu'elle avait choisi d'être en deuxième place. Elle vit Cassandre, une Poufsouffle, arriver et prendre place face à l'élève chinois. De la satisfaction se peint alors sur le visage de Mad.

A la sortie de l'entretien avec Chu Jung, Cassandre ne paraissait pas être changée et la blondinette s'en étonna. Elle savait qu'elle ne serait pas dans le même état après sa conversation. Elle pénétra donc dans la Salle de Bal et prit place face à l'asiatique. Il opina respectueusement du chef, mais la Gryffonne ne comptait pas s'attarder sur les formules de politesse. Elle fixa donc rapidement Chu Jung dans le plus profond de ses yeux, espérant ainsi lui faire partager la persévérance et la détermination qu'elle pouvait contenir et débuta, paisiblement :


- Bonjour, Chu Jung. Je suis Mad Mal, étudiante de Deuxième Année à Gryffondor.

Bien, tout se passait comme elle l'avait prévu mentalement. Seul un détail, pourtant crucial, lui échappait : la suite. Elle se souvenait vaguement, bien que dans tous les cas elle n'ait pas prévu de trame, mais uniquement de la fin. Il y avait un vide béant entre ce dont elle se souvenait et ce qu'elle avait déjà dit. Elle décida donc d'y aller au feeling, quitte à être un peu trop impulsive, on ne pourrait pas lui reprocher d'être spontanée. Seulement, la jeune fille était assez détendue pour continuer calmement, sans perdre du dynamisme non plus :

- Je ne me définirais pas comme la meilleure, mais je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour le devenir. J'ai entendu dire que l'Ecole du Tigre reposait sur le dépassement de soi, et je me sens prête à l'entreprendre. Une autre caractéristique fondamentale de cette Ecole est l'accord entre le corps et l'esprit, et je pense que c'est une perpétuelle recherche que je m'évertue à poursuivre à chaque moment, pour se rapprocher d'une fin qui me conviendra, au plus profond.

Elle fit une courte pause, vérifiant sa position corporelle. Elle tentait d'avoir une attitude ouverte et persévérante et l'impression que la sienne correspondait.

- Si j'ose me présenter à toi, ce n'est pas pour une futile gloire ou un écrasement des autres, mais bien un accomplissement personnel. 

Finalement, tous ses mots étaient revenus, comme elle les avait imaginés. Avec du recul, elle trouvait cependant cette tirade morne et présomptueuse à la fois et décida d'ajouter, ce qui n'était pas prévu :

- En somme, j'essaie de te faire entendre ma détermination, ma volonté, ma persévérance et mes objectifs personnels dans cette quête. J'ajouterais aussi que ta Magie m'intrigue. Ce concept me fascine et ton apport serait considérable si nous formions une équipe. Je pense que cette unité serait un travail collaboratif, qui nous enrichirait tous les deux. Ce serait fondamental, pour moi en tout cas.

Voilà, elle en avait fini. Elle avait bouclé son discours et espérait qu'il serait parfait en tout point aux yeux de Chu Jung. Non pas pour qu'il la choisisse, mais bien pour qu'elle ne se soit pas trompée. Pour s'assurer que l'élève chinois lui correspondait autant que ce qu'elle avait pensé, émis. Elle se leva donc, non sans avoir une dernière fois fixer intensément les yeux du chinois en lui transmettant sa détermination, et partit, dans l'optique d'accomplir ce qu'elle avait à faire, ce qu'elle sentait qu'elle devait faire. Comme un destin fatal. 

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août
22 mars 2018, 11:40
 02/2043  La table de Chu-Jung
Il y avait du monde dans le couloir. Ce n'était ni une foule, ni un rassemblement. Ce n'était que du monde qui grouillait. Ils avançaient et reculaient ; cent êtres indépendants qui allaient là où ils le souhaitaient. Qui marchaient ou s'arrêtaient, qui criaient ou se taisaient. Du monde juste pour avoir du monde : c'était encore plus insupportable que la foule qui vivait ensemble ou que le rassemblement qui avait une raison propre d'exister.

Le monde était entre moi et mon objectif. Je baissai la tête pour passer entre les corps mouvants, pour les frôler sans les toucher, pour avancer dans cette masse sans objectif. Dans ma main, ma baguette. Je la tenais si fort que mes phalanges me faisaient mal. Mais cette douleur me permettait d'être concentré, d'être là où je souhaitais être : dans l'instant présent.
J'avais été incapable de ne pas entendre la nouvelle. Elle s'était répandue dans tout le château, était dans toutes les bouches et sur tous les corps. Comme lorsque le Grand Terrible avait atterri dans le parc, le monde s'était crée.

Mon corps était en effervescence. La sueur dégoulinait le long de mon dos et me donnait envie de me gratter. J'avais pourtant abandonné mon éternelle cape. Depuis que je savais moi aussi, j'avais abandonné la cape car la chaleur m'empêchait de penser. Et j'avais tellement chaud lorsque je pensais au Savoir qui s'écoulait non loin de moi. Je ne vivais désormais plus que de cela, je le mangeais aux repas, je le rêvais en dormant et je le voyais en marchant. Le Savoir. Tant que cela durerait, je mourrais pour lui.

Le monde s'arrêta soudainement et moi avec ; j'étais face à la porte, enfin. Et dans la salle, trois gamins assis sur des coussins, comme si cette position allait leur donnait quelque privilège que ce soit. Je n'avais aucune idée de la raison de leur présence ici, ni pourquoi tout ce monde abruti les regardait en chuchotant, ni pourquoi tout ces Autres se présentaient à eux. Voulaient-ils leur savoir ? Je savais pourtant plus qu'eux tous, je savais qu'il y avait ici le Savoir, et que c'était une chance rêvé de le faire mien.

Je m'engouffrai dans la salle, le regard résolument fixé sur mon objectif. S'il y avait des Autres autour de moi, je ne les voyais pas. Rien n'avait plus d'importance. Les enfants avaient toujours été plus malléables que les adultes ; ils étaient plus bavards, plus facile à atteindre dans leur idiotie. Loewy ne m'avait que peu appris et mon envie se pressait toujours sur le seuil de mes recherches. Merlin.

Le garçon était face à moi. Une face si étrangère qu'elle me donnait l'envie de la regarder, un style arrivant tout droit du plus lointain du lointain et deux Brillants sur lesquels je harponnai mon regard dès que je fus assez proche pour les voir en totalité. Les bracelets de jade. J'étais tout proche ; si je tendais la main, je pourrai les toucher, les caresser pour sentir leur force.

Je m'accroupis face à l'étranger, captant à peine le hochement de tête qu'il m'offrit. Il m'était impossible de détourner mon regard des bracelets, alors je ne le fis pas. Un respiration tremblante plus tard, je balançai mon bras en avant pour plaquer ma baguette magique sur la table qui me séparait de couple Brillant. Le claquement du bois résonna dans mon esprit comme une longue litanie. Je fermai les yeux un bref instant pour l'écouter parler à mon Savoir. Lorsqu'elle se tut,  je m'arrachai de ma contemplation pour braquer mon regard de suie sur l'étranger.

« Elle est à toi, » dis-je d'une voix rauque.

La paume de ma main était encore collée au bois. Je sentais mon pouvoir remonter le long de mon bras, circuler dans mon corps comme il l'avait toujours fait. J'étais persuadé que ce fourmillement qui me prenait lorsque je la caressais était mon pouvoir qui circulait. Difficilement, très lentement, j'éloignai mon bras en m'efforçant de ne regarder ni ma ma Moitié de bois, ni les deux Brillants.

« J'veux ton Savoir. Tout c'que tu sais. J..., » croissai-je en me penchant vers l'avant.

Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, ma gorge me brûlait, mes bras nus semblaient prendre feu. Je déglutis difficilement. Tout était là, face à moi. Je savais déjà que tout était également en moi, pour moi. Pour me nourrir et pour me faire vivre.

D'un geste vif, je récupérai ma baguette. Je la serrai à en perdre l'esprit en la brandissant entre moi et le Chinois dont le nom m'était aussi étranger que sa face :

« Elle est à toi, si tu m'donnes ton savoir. » 

Je me relevai sur mes jambes tremblantes. Un sourire vint frôler mon visage, vulgaire image de l'excitation que vivait mon corps. En me retournant, je ramenai ma Moitié contre mon corps, appréciant sa proximité et sa présence.

J'avais pris soin de nouer ma cravate jaune et noir autour de mon cou. S'il voulait me trouver, il savait où le faire. S'il ne le faisait pas, je savais moi où le trouver. J'allais me nourrir de son savoir, m'en faire vomir s'il le fallait. Mais il serait mien dans sa totalité.
25 mars 2018, 09:58
 02/2043  La table de Chu-Jung
Heure limite pour les dépôts de candidature : 20h

PNJ du Maître du Jeu (contacter directement le Maître du Jeu)
25 mars 2018, 19:38
 02/2043  La table de Chu-Jung
Ma rencontre avec le Doyen était encore fraîche dans mon esprit - même si elle datait de quelques jours. J'avais pu en apprendre un peu plus sur l'école de magie Chinoise, et j'en était encore plus passionné. J'étais également plus désireux d'en apprendre davantage. J'étais désireux de revoir le Doyen également - et de pouvoir parler aux élèves, en apprendre plus sur eux, sur les écoles respectives, sur tout. J'étais désireux d'en savoir plus sur tout, en général. Ça me hantait depuis ma rencontre avec le Doyen - ça me hantait déjà lorsque je les avais vus atterrir dans le parc. Je voulais en apprendre plus sur leur magie, sur leur monde, leur école - je voulais presque aller étudier une année d'échange là-bas, même si c'était probablement impossible. Mais je voulais en apprendre plus - en découvrir plus, en voir plus. Je voulais remplir mes yeux, mon esprit - mon corps, mon être.
Peut-être que c'était depuis que mes anciens parents m'avaient abandonnés que j'avais commencé à être désireux d'en apprendre plus sur tout - sur la magie en particulier. Et la magie de l'école chinoise m'intéressait particulièrement - elle était belle, poétique, magnifique. Un véritable feu d'artifice, une harmonie parfaite. Je n'ai pas eu cette éducation, donc je ne pourrais sûrement jamais faire une telle magie - mais m'en approcher, ne serait-ce qu'un peu, serait un rêve pour moi. Un véritable accomplissement.

Lorsque j'avais appris que l'on allait pouvoir discuter avec l'un des élèves de l'école, mon cœur avait fait un bond. J'avais directement pensé à la présentation de Chu-Jung, qui m'avait ébloui - littéralement. Je me souvenais des frissons qui m'avaient parcourus - à ma bouche qui était restée béante un petit moment, alors que je l'observais. Sa magie m'intéressait - et j'étais désireux de le connaître, d'en apprendre plus sur lui. Je voulais lui parler, le connaître - être son ami. Je voulais qu'il m'en apprenne plus sur sa magie, et sur son monde. Et même si j'aimerais pouvoir faire équipe avec lui, je voulais essentiellement le voir pour le connaître, et démarrer une amitié. Lui parler comme j'avais parlé au Doyen - mais encore et encore.
Je n'avais donc pas hésité une seule seconde - c'était à Chu que je me présenterais. C'était à Chu que je parlerais.

Je m'étais donc rendu à la salle de bal le jour indiqué, et avait fait la queue. Peu importe quand je passais - je voulais lui parler. Mais passer en dernier m'offrirait la possibilité de lui laisser un souvenir, de le marquer - comme le clou du spectacle. Même si, en soi, je ne cherchais pas forcément à l'impressionner, à jouer les hypocrites pour qu'il me choisisse. Je voulais tout simplement être naturel - être moi-même, et que ça lui plaise. Et ça me rendrait heureux.

Lorsque vînt mon tour, je ne pus m'empêcher de sourire - j'étais vraiment impatient de discuter avec lui, et de pouvoir en apprendre plus. Je m'avançais donc vers le jeune garçon, et m'inclina respectueusement une fois en face de lui - c'en était presque devenu une habitude, tellement lui, le doyen, et les autres m'inspiraient un sentiment de respect, et d'admiration. Je me relevais ensuite, plantant mon regard dans celui de l'asiatique - un large sourire dessiné sur mon visage.

« Bonjour, Chu Jung. Ravi de vous rencontrer, je suis Eliott Parks, Préfet et deuxième année à Poufsouffle. »

Je parle avec un ton à la fois respectueux et enjoué - je ne peux cacher mon excitation de rencontrer le jeune garçon.

« Je vais te tutoyer, si ça ne te dérange pas ? »

Je fais une légère pause, avant de reprendre.

« Il y a sûrement des personnes plus fortes que moi, je ne le nie pas. Il y a sûrement des personnes avec plus de savoir que moi, même. Mais si je suis là, c'est justement pour m'améliorer - je veux en apprendre plus, sur la magie - sur ta magie, et sur ton école. J'ai été tellement impressionné par ton arrivée... Ça m'a donné encore plus envie de me dépasser. J'ai toujours aimé dépasser mes limites, voir jusqu'où je peux aller, et je crois que c'est en accord avec l'école du Tigre. Et puis, je recherche toujours à être en accord avec mon corps et mon esprit - qui est aussi une caractéristique de l'école du Tigre, je crois. Enfin, je ne vais pas dire que je suis le camarade parfait, il y a sûrement d'autres personnes qui seraient beaucoup plus qualifiées que moi, haha...»

Je laisse échapper un rire nerveux - mais garde toujours un grand sourire.

« Mais j'ai vraiment envie d'en apprendre plus. Sur toi, sur ton école, sur ton histoire. Sur ta magie - ça me passionne vraiment, et je suis prêt à me dépasser pour en apprendre plus. »

Je m'accroupis face à lui, les yeux pétillants.

« Je veux te connaître. Connaître ton école, ta façon d'utiliser la magie. Je veux en savoir d'avantage - et en échange, je te t'apprendrais tout ce que je sais sur la magie d'ici. Sur comment se dépasser, avec notre magie - et tu apprendras à me connaître aussi. C'est sympa, non ? Je pense que c'est essentiel, de connaître l'autre. De savoir qui ils sont, au fond. Ça permet une véritable aventure... »

Je souris, et me perd dans la profondeur de ses yeux.

« Si tu ne me choisis pas comme camarade, fais-moi l'honneur d'être ton ami, s'il-te-plaît. Au moins ça - pour que je puisse en apprendre plus. »

Je fais une légère pause, puis une sublime illumination me vient soudain. Je fouille dans mon sac, et en sors un sachet de chocolat, le tendant à Chu et le posant sur la table.

« Oh, je ne sais pas si vous en avez aussi en Chine - mais tu dois absolument en manger au moins une fois dans ta vie. Si tu ne le fais pas, c'est presque comme si tu ratais ta vie. C'est la meilleure chose au monde - vraiment. »

Un sourire malicieux vient se dessiner sur mes lèvres.

« Si tu aimes bien, je pourrais t'en passer encore plus - tous plus différents les un des autres, et tous aussi bons.  Et puis, partager du chocolat est l'une des meilleure choses au monde - et selon moi, le chocolat permet tout. Il permet les amitiés, comme il permet de se surpasser, ou de se calmer. »

Je me relève, ne pouvant m'empêcher de sourire.

« J'espère que tu aimeras. Et j'espère qu'on sera amis, au moins. Qu'on puisse en partager ensemble.»

Je fais une nouvelle révérence, et le remercie de m'avoir écouté - avant de me tourner et de m'éloigner lentement. Le sourire sur mon visage ne peut s'effacer - je suis bien trop heureux, et bien trop excité. J'espère vraiment pouvoir être ami avec Chu - ne serait-ce que pour mieux le connaître, et en apprendre plus sur son histoire, et sur son école. Et puis, juste pour être son ami - parce que j'ai envie de l'être.

Maybe if I keep Believing my dreams will come to life
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
25 mars 2018, 19:48
 02/2043  La table de Chu-Jung
Jonathan entra dans la salle de bal avec comme d'habitude du retard. Le jeune garçon ne savait pas être à l'heure même pour un évènement aussi important que celui ci. Le Gryffondor remarqua les trois élèves assis dans des coins de la salle de bal. Son regard s'arrêta sur une personne en particulier. Celui qui l'avait le plus impressionné lors de son arrivé par son style de magie. Emilia Garnier avait un peu jouer dans son choix car elle ne voulait pas trop que le garçon fasse équipe avec une fille. Vous savez, la jalousie des femmes est légendaire et leur courroux mythique..... donc Jonathan ne prit pas de risque et choisi Chu-Jung.

Jonathan était super stressé. Se présenter de la sorte devant un inconnu n'était pas vraiment son fort. Devant une fille cela aurait été pire car en plus de trembler légèrement il serait devenu aussi rouge qu'un filtre d'amour. Chu-Jung était assis en tailleur devant une petite table. Notre héros hésita un instant avant de s'assoir en face de son interlocuteur. Le deuxième année regarda l'autre garçon dans les yeux. *Par quoi commencer...* Jonathan voulait vraiment faire une bonne impression mais c'était pas vraiment son fort. Il pourrait faire une présentation banale en présentant ses qualités, ses forces mais le chinois devait attendre autre chose. Un élément spécial qui ferait basculer la balance.

Jonathan décida de briser cette glace qui séparait les deux garçons. "Salut, moi c'est Jonathan". Il avait essayé de sourire malgré un peu de stress. Il respira un grand coup et changer sa vision qu'il avait de la personne en face de lui. Plutôt que de le voir comme un étranger, quelqu'un de mystérieux, d'inaccessible, Jonathan le regarda comme le simple enfant qu'il était. Comme un camarade de classe que Jonathan pourrait avoir. Chu-Jung n'était pas si différent de lui au final, malgré la distance qui les sépare et la barrière de la langue, leur problèmes doivent être semblables.

"Je sais que tu dois choisir un coéquipier pour les différentes épreuves qui vont arriver. Je suis sur que tu as vu pleins d'élèves se décrire les uns après les autres. A ta place j'en aurais marre" Plutôt que de se présenter bêtement Jonathan voulait le faire rire. Chez un enfant, aussi fort soit il, les affinités, les sentiments seront plus efficaces que la raison. En plus cet entretien n'était pas qu'à sens unique, si Jonathan n'aimait pas Chu-Jung, il s'en irait, tout simplement. Le rouge et or n'aimait pas être trop sérieux. Il l'était quand il le fallait mais le garçon trouvait toujours le moyen de rire et de profiter de l'instant. Il avait aussi choisi Chu-Jung pour cela. C'est un garçon donc même si il venait du pays du soleil levant il s'amuse forcément comme tous les enfants de son âge.

"Est ce que tu aimes le sport ? Je joues dans l'équipe de Quidditch de ma maison. Si tu me choisis faudra qu'on fasse un peu de Quidditch tous les deux. " Jonathan rigolait en disant cela. "Après je te montrerai les Bavboules, c'est un super jeu." Le garçon prit un ton ironque. "En plus je suis champion de Poudlard" Le Gryffondor riait. Bon ca faisait un peu prétentieux de dire cela, mais après tout c'était le but de cette discussion. Même si se venter n'était pas du tout le style de notre héros, il fallait bien qu'il se mette en avant.

Par contre Jonathan ne savait plus vraiment quoi dire maintenant pour sympathiser avec son interlocuteur. C'est difficile de communiquer avec un mur. De parler tout seul sans questions, ni réponses... Jonathan est un garçon joyeux, qui parle souvent lorsqu'il s'entend bien avec quelqu'un. Si vraiment Chu-Jung était aussi perméable tout le temps, cela ne servait à rien qu'il choisisse Jonathan.
Le rouge et or repris un air sérieux. " Bon, je vais te laisser réfléchir. Au final je pense qu'on pourrait s'entendre tous les deux. On ferait une bonne équipe. Je parait peut être rêveur, et non impliqué, mais sache que si tu me choisi je ferai tout pour qu'on gagne. Je ne t'ai pas décrit toutes mes qualités par ordre alphabétique, mais j'espère que tu as compris que je suis déterminé et que surtout je déteste perdre." Jonathan se leva. Il commençait à partir lorsqu'il se retourna. "Au fait j'ai pu admirer tes flammes lors de ton arrivé." Le jeune garçon prit sa baguette et prononça flambios. Dès lors des signes chinois commencèrent à s'inscrire en lettre de flamme sur la petite table devant Chu-Jung :  太棒了,但可以做得更好 .

Jonathan était content de lui. Il avait cherché longtemps à la bibliothèque pour pouvoir écrire cela. Il espérait que Chu-Jung serait intrigué par son dernier message.


Je traduis ce que j'ai écrit en chinois : Impressionnant mais peut faire mieux . C'est en tout cas ce que me dis Google Traduction :sweatingbullets:

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.
26 mars 2018, 18:25
 02/2043  La table de Chu-Jung
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