Attention mesdemoiselles, les aventures ne sont pas des RP. Rien ne vous empêche d'ouvrir un RP en parallèle à ce sujet pour développer, en détail, ce que votre personnage a vécu au cours de cette aventure. Mais ici, essayez d'être concises s'il vous plaît. Inspirez-vous de mes résolutions qui vont à l'essentiel. Voici, par exemple, comment j'aurais condensé votre post miss Gates : Effrayée par Dai, Irene s'approche d'Ennis et cherche à saisir sa main. Au moment où le professeur Saunders pénètre dans la salle, elle sursaute. Face à Dai, elle trouve tout de même le courage d'articuler la question qui occupe son esprit : " F... faut faire quoi ? " 

Dai ne semble guère surprise par votre entrée en scène, Rhys. Elle s'arrête à deux mètres, à peine, d'Ennis et d'Irene pour vous observer par-dessus son épaule.
DAI — Si vous n'êtes pas un expert en pédagogie, encore moins en psychologie, que faites-vous ici ? Quel genre d'enseignement avez-vous à leur apprendre ?
Elle n'attend pas votre réponse. Elle reporte son attention sur vous, Ennis et Irene. Elle garde plus longtemps ses yeux braqués sur vous, Irene.
DAI — Pensez avec votre tête, pas avec le misérable bout de bois que vous avez entre les mains. Je peux aisément briser votre baguette, et croyez-moi, nombreux sont les sorciers qui le peuvent en dehors de ces murs. Toi, (elle vous désigne, Irene) pourquoi te caches-tu ? Tu n'as pas encore réalisé que rien ne peut te cacher de moi ? C'est bien ce que je dis, vous êtes deux parfaites idiotes élevées dans le confort de ce château douillet. On ne vous a pas appris à défier la peur, à vous en servir comme une alliée, pour protéger votre baguette par exemple, ou bien quelqu'un qui vous est cher. Non, il semblerait juste qu'on vous ait appris à trembler comme des feuilles.
L'angoisse qui vibre au fond de chacune de vous s'est transformée en tremblements réels. L'aura de Dai n'a jamais été aussi terrifiante qu'en cet instant.
Mais tout se dissipe en un instant quand elle tourne les talons.

Prochaine résolution du Maître du Jeu en l’absence de réponse : vendredi 3.

DAI — C’est bien ce qui me semblait.
Telles sont les paroles que Dai vous adresse, Rhys, en passant à côté de vous.
Une fois parvenue près de l’entrée, la sorcière vietnamienne s’arrête et tourne légèrement sa tête. Elle ne fait toutefois pas l’effort de regarder un seul d’entre vous.
DAI — Commencez par sortir de votre zone de confort. Frôlez l’interdit. J’ai entendu dire que de grands sorciers avaient réussi à se forger une destinée sur les bancs de cette école. Croyez-moi quand je vous dis qu’ils n’y sont pas parvenus en se contentant de suivre le gentil chemin tracé par leurs professeurs.
Elle pose sa main tatouée sur la poignée de la porte.
DAI — Il n’y a pas de pouvoir plus grand que la souffrance.
Irene, vous prenez le temps d’analyser les tatouages qui courent tout le long des bras nus de Dai. L’enchevêtrement de ronces et de symboles ésotériques vous semble particulièrement complexe. Vous vous demandez, l’espace d’un instant, si la sorcière vietnamienne évoque l’abeille tatouée sur ses lèvres quand elle parle de souffrance. Il vous semble, après tout, qu’un tatouage à cet endroit a dû être particulièrement douloureux. Mais vous chassez très vite cette idée en vous souvenant du titre que la statue de pierre a donné à Dai le soir où elle est apparue en plein dîner dans la Grande Salle : deuxième-née des trois calamités. Qui peuvent bien être les deux autres ?

Prochaine résolution du Maître du Jeu en l’absence de réponse : lundi 6.

Rhys, Dai vous regarde droit dans les yeux, sans ciller.
DAI — Vous parlez comme quelqu’un qui n’a jamais eu d’ennemi véritable.
L’absence d’expressivité chez cette femme est réellement bluffant. Rien ne semble l’atteindre. Elle avance vers vous, comme une menace.
DAI — Si je suis ici, c’est parce que votre employeur l’a souhaité. Si quelque chose vous dérange à ce sujet, je vous laisse vous entretenir avec la bonne personne. Votre paranoïa n’est pas mon affaire.
Elle s’empresse de se décaler comme si vous n’étiez plus qu’un obstacle dans son champ de vision. Irene, c’est vous qu’elle regarde droit dans les yeux désormais
DAI — Toi tu sais te distinguer.
Elle ne sourit pas, mais une lueur s’allume dans ses yeux.
DAI — Nous sommes trois soeurs. Je suis celle du milieu.
Sur ces mots, Dai retourne à la porte qu’elle franchit tranquillement. Elle vous lâche un ton plus haut :
DAI — Notre mère a toujours aimé les surnoms sensationnels.

Prochaine résolution du Maître du Jeu en l’absence de réponse : mardi 7.