Les sourcils froncés, Edward ne sait que penser du souvenir que vient de leur présenter George. La version plus jeune d'Ursula Parkinson présentait déjà une rage incroyable pour obtenir ce qu'elle désirait, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander si les enfants du même âge ne seraient pas capable de faire une scène identique si on leur refusait ce qu'ils voulaient. Son père semblait cruel, et une telle éducation avait dû laisser des séquelles chez elle. Il éprouvait presque de la compassion pour la fillette de la pensine. Après qu'Erin ait demandé si George avait d'autres souvenirs en présence d'Ursula et de son père, Edward commenta

« Elle n'a pas dû avoir une enfance facile. Votre souvenir nous montre jusqu'à où elle est capable d'aller pour obtenir ce qu'elle veut, mais peut-on qualifier cette information d'intéressante ? Elle ne serait jamais arrivé jusque là sans une volonté de fer. »

Il ne cesse de se remémorer en boucle le souvenir avant de dire :

« Son père semble avoir eu de bons contacts au Ministère... Ce serait fâcheux qu'elle ait pu récupérer deux trois bricoles au département des Mystères... Qui sait ce qu'ils faisaient là-bas dernièrement ! »

Conclusion

George Weasley secoua sa tête en signe de négation. L'air maussade, le vieil homme laissa entendre qu'il n'y avait rien de plus redoutable qu'un animal blessé dans son innocence. C'est sur ces paroles funestes (funestes parce qu'elles annonçaient un combat âpre) que l'organisation du Réveil naquit au cœur même de Londres. Le Réveil n'entendait pas seulement combattre les idées du Conseil des sorciers et de sa cheffe, Ursula Parkinson, le Réveil entendait réinstaurer le ministère de la Magie, tel qu'il existait avant sa terrible chute.

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