Gilmore Hunter sortait d'un entretien particulièrement fructueux avec un nouveau fabricant de balais qui arrivait sur le marché et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'avait pas perdu sa journée ! Il imaginait déjà sous quel angle aborder son futur article et quels pourraient être chiffres qu'il pourrait utiliser pour appuyer son argumentaire. Il entendait également déjà à l'avance son fils Jeffrey commenter en long, en large et en travers son article à grands renforts de "Hein papa ?!". Cette pensée le fit sourire.

Tandis qu'il sortait dans les rues ensoleillées de Londres, Gilmore se dit qu'il avait bien mérité une petite pause dans un pub du coin.  Mais à peine eut il fait quelques dizaines de mètres qu'un attroupement attira son attention. Curieux il s'approcha et constata qu'une dame était installée à une grande table pour faire une démonstration de tarot divinatoire. L'attroupement semblait constitué uniquement de sorciers. "Pourquoi pas après tout" se dit le quadragénaire en attendant patiemment au milieu de la foule.

Le père et la fille Gringot aimaient ces après-midi d'été où ils pouvaient flâner tous les deux, sans but précis, dans les rues de Londres. Un moment privilégié entre père et fille durant lequel un lien fort les unissait. Ils avaient l'habitude de garer leur voiture au terminus d'une station de métro, et de se déplacer ensuite en transport en commun. Une fois dans le centre, ils faisaient du lèche vitrine ou s'installaient dans un parc, une glace à la main. Pendant des heures, ils regardaient les gens passer. Leurs entrées, et leurs sorties. La vie est un théâtre sweetie. Regarde cette femme là-bas. Elle tire les cartes, elle joue avec. Tu la vois ? Et regarde les gens autour maintenant. Observe leur façon d'avancer une fois qu'ils l'ont aperçu, les enfants qui sont curieux, les parents réticents, certains presque racistes et d'autres qui jettent un coup d’œil dans leur porte-monnaie et qui s'approchent du stand discrètement.
Pendant tout ce laïus, Edna avait été bien attentive. Mais maintenant, elle aussi voulait s'approcher de la cartomancienne. Ce qu'elle fît, suivie de Mr. Gringot, qui ne croyait pas particulièrement en tout ça, mais qui, pour faire plaisir à sa fille, resta derrière elle.

Le jeune Gryffondor était sur la pointe des pieds pour observer ce qui était en train de passer. Toute la foule autour de lui semblait fascinée par la future présentation de cartomancie qu'allait faire la sorcière aux cheveux roux, et Clément ne pût s'empêcher de froncer les sourcils et de pincer ses lèvres à la vue de ce public. Pensaient-ils vraiment que la divination marchait ? En tout cas, le garçon n'attendait qu'une seule chose de cet atelier: qu'il lui permette d'avoir un avis fixé sur cet art mystérieux. Interpellé par un homme qui devait être tout juste majeur, le garçon détourna son regard du stand et fixa le sorcier dans les yeux. Bouche-bée, Downing était surpris par le jeune homme; tout dans son visage portait à croire qu'il s'agissait de Dom' O'Belt, un élève de Serdaigle étant le grand-frère de l'une de ses meilleures amies à Poudlard, mais pourtant, Clément savait pertinemment que ce n'était pas lui.

-  Tu ne serais pas Diarmuid, le grand frère d'Ennis qui veut faire médicomage ? Je suis Clément, je suis dans la même classe que ta sœur.

Il était presque sûr d'avoir touché juste, mais ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de s'être trompé. Cet homme ressemblait presque goutte pour goutte à Ennis et Domhall O'Belt et leur lien de parenté ne faisait presque aucun doute. Clément lui adresse un sourire gêné en s'ébouriffant les cheveux de sa main droite.

- Je suis plutôt sceptique par rapport à tout ça, dit-il en jetant un regard au stand, on verra bien ce que ça donne. Qui sait ? Je pourrais peut-être changer d'avis !

Cyanna se baladait dans Londres. Les rues étaient pleines à craquer de monde et la foule se pressait dans un sens ou dans l'autre. C'était étouffant. C'est pour cela que la jeune fille regardait ses pieds et que, comme à chaque fois, elle se perdit. Cela arrivait tellement souvent à la jeune fille qu'elle n'y faisait même plus attention. Si bien que Cyanna errait dans les rues à la recherche de quelque chose qu'elle connaissait, d'un point de repère, un nom de rue qui n'était pas caché par ces innombrables personnes qui déambulaient dans les rues. Elle marchait juste, avec cet air rêveur qui était inscrit sur son visage en permanence, ou presque.
Un pied devant l'autre, mètre par mètre, pas par pas elle progressait dans cette foule, cette marée humaine qui l'aspirait pour mieux la recracher, tel un poumon. Le poumon de la ville. C'était ça, elle était une molécule d'oxygène pour ce poumon urbain. Une parmi tant d'autres... Une fourmi dans la fourmilière qu'était le monde. A la fois la même et différente.
Et, c'est plongée dans ces réflexions moroses qu'un pavé lui barra la route. Oui, le pavé lui barra la route. Ce n'était pas sa faute. C'était celle du pavé.
Persuadée de cette évidence, c'est une jeune fille ébouriffée et grognante qui se releva tant bien que mal dans cette marée humaine.
Lorsque Cyanna se releva, et qu'enfin elle leva les yeux au devant d'elle. Elle vit alors un attroupement qu'elle aurait passé avec un air dédaigneux si, au plus profond d'elle même elle n'avait pas sentit quelque chose de différent, quelque chose de magique. Alors le jeune fille s'avança vers l'attrouppement et se mit sur la pointe des pieds pour essayer de voir quelque chose. Une cartomancienne se trouvait au centre de la foule. Cyanna resta pour regarder ce qui allait suivre en sentant un pic de curiosité prendre forme dans son estomac.

     C'était un moment de répit que prenait Adeline ce jour-là, profitant avec ses deux parents -tous deux des Moldus- de se promenant dans Londres, arpentant les boutiques à la recherche d'articles en tout genre. C'est au détour d'une rue que la jeune fille aperçu une attroupement de personnes, assez jeunes pour la plupart, et dans lesquels elle reconnaissait certains de ses camarades de Poudlard. Que se passait-il donc pour attiré autant l'attention ? Elle prévint ses parents qu'elle s'éloignait deux minutes, voulant voir ce qui se passait là. Elle les abandonna donc dans une énième boutique, et se plaça à l'arrière de la foule. De là, elle pu distinguer une cartomancienne qui s'apprêtait à tirer des cartes. Curieuse, Adeline resta pour voir le début de l'animation.

Alicia Hélianthas, Sorcière
Cousine de Thalia, rentrée à Poudlard en Septembre 2043

J'étais allé à Londres avec Papa et Maman, pour acheter un cadeau à Eric et Shaina, le père et la belle mère de ma cousine adorée, qui allaient se marier quelques jours plus tard. Il était vite apparut que les parents ne voulaient pas nous avoir, moi et ma soeur jumelle Arya, dans leurs pattes, et ils nous confièrent donc à chacune une quinzaine de Gallions en disant que nous faisions ce que nous voulions, du moment que ce n'était pas importe quoi et qu'on les retrouvait à une certaine heure, à un point de rendez vous.

Arya m'avait proposé de faire un tour dans un quartier où il y avait apparemment des vêtements sympa, et nous étions entrées dans un magasin. On en ressortit rapidement, ma soeur arborant un collier avec une chaine en argent et une pierre précieuse noire. Ça allait parfaitement avec son style, et moi, j'avais trouvé mon bonheur dans un joli serre-tête.

En ressortant de la boutique, je vis un attroupement de gens, et une chose me frappa : j'étais certaine de reconnaitre des visages connus. Des visages de sorciers ! Des personnes dont Thalia m'avait montré des photos, et des personnes que j'avais vu à des fêtes chez des amis de mes parents.

Curieuse, je tirait donc Arya par la main pour la forcer à y aller, et elle finit par accepter, avec une expression amusée. Elle trouvait que j'étais trop enfantine, je le savais. En attendant, nous y allions, et je découvris bien vite que c'était une sorte d'animation de cartomancie. Une femme allait tirer des cartes, et je forçais ma soeur à s'approcher le plus près possible pour tout voir.

Alec était également présent pour l'événement. Il avait aidé Chioné du mieux qu'il avait pu, et maintenant, il regardait les visiteurs s'avancer vers le stand de cartomancie. Il était ravie que leur invité de marque, la renommée Irene Field, avait accepté d'animer ce stand.

Une file de visiteur commençait déjà à se former, et c'était vraiment gratifiant. Alec regarda les personnes présentes, il y avait tous les genres et tous les âges. Il eut un petit pincement au coeur en voyant une petite fille dans la file. Il pensa furtivement à sa propre fille, Jenna. Il n'avait pas pu la garder cette semaine, et elle était donc chez sa mère. Cette-dernière, Morgane, n'avait pas manqué de lui reprocher son irrégularité. Il avait eu beau prétendre que cette fois-ci c'était un empêchement professionnel et non une sortie avec des amis, elle ne voulu pas l'écouter, trop habituée à son laxisme. Elle lui avait dit de repasser 2 semaines plus tard, quand il aurait la garde.

Alec s'empressa de chasser de son esprit sa mésaventure et se concentra sur ce qui allait se passer. Plume calée derrière son oreille, calepin ancrée dans la poche arrière de son pantalon, il était prêt à couvrir l'événement!

Diarmuid O'Belt
Frère aîné d'Ennis
19 ans en août 2043

Diarmuid ne s'était très certainement pas attendu à une telle réaction de la part du jeune garçon. Qu'il ait été étonné que quelqu'un lui adresse la parole il l'aurait compris mais une stupéfaction pareille lui paraissait étrange. Le petit brun, bouche bée détaillait son visage. L'irlandais en vint à se demander si un furoncle ne lui était pas poussé subitement au milieu du front tel un troisième œil. Heureusement pour lui, ça ne devait pas être le cas puisque l'anglais venait de faire le rapprochement entre lui-même et sa petite sœur:
- En effet c'est bien moi, lui répondit-il en apercevant son sourire gêné. Tu es un fin observateur, ce qui, il fallait l'avouer n'était pas difficile tant les trois O'Belt se ressemblaient. Les professeurs se trompaient parfois de prénom entre les deux garçons quand il était encore étudiant et seul le fait d'être une fille devait préserver Ennis d'une telle confusion.

Quand l'anglais se présenta il reconnut ce prénom; Clément, il en avait entendu parler vaguement courant janvier et de plus en plus fréquemment à partir d'avril, après l'épisode du dictionnaire. Le hasard était tout de même parfois bien étrange:
- Clément... Oui elle m'a déjà parlé de toi et d'une amie que vous avez en commun, Nausicaä je crois. Vous semblez très soudés. Ennis vous porte en assez haute estime.

Le garçon ébouriffa les cheveux avant de continuer sur le sujet du jour: la divination et la cartomancie. Il regarda de nouveau le stand, cela allait bientôt débuter à n'en pas douter.
- Jusqu'à présent toutes mes expériences dans le domaine me conforte dans mon opinion, mais tu as raison, laissons leur le bénéfice du doute.

Se remplissant les poumons de cet air londonien, elle se dit finalement qu’il était bien différent de celui de Liverpool qui entraînait avec lui l’air marin. Daisy avait accompagné son père à la capitale et alors qu’il s’impatientait dans les bureaux pour discuter des futurs travaux envisagé au port où il travaillait, la petite était resté dehors et avait flâné à l’intérieur de quelques boutiques. Mais l’heure ne tournait pas assez vite. L’ennui guidant ses pas, elle avait été attirée par un petit regroupement de personnes au plein milieu d’une rue. Son ouïe fine lui tira quelques mots, "barbe de Merlin"… "divin".. "je vous jure Meredith".. "la cagette".. La cagette ..? Ah ! La Gazette ! C’était donc bien des sorciers ! Elle avança alors, curieuse, et découvrit une grande table avec une dame aux cheveux de feu assise derrière. Son visage lui était totalement inconnu. Se faufilant entre les adultes, elle s’approcha un peu plus pour voir de quoi il s’agissait exactement. Sa curiosité fut récompensée, elle allait assister à un tirage de carte par celle qui allait être d’après les murmures qui se faisaient, la prochaine professeur de divination à Poudlard. Jetant un coup d’oeil à sa montre - à croire qu’elle n’avançait même plus -, il lui restait quelques heures avant la sortie dite de son père. Les coïncidences font parfois bien les choses, certes ce n’était pas encore étudié en deuxième année, mais soit, être entourée de sorciers lui donnait l’impression d’être chez elle.

Laureen se baladait dans les rues de Londres, prenant soins de tout garder en mémoire. Elle serait bientôt à Poudlard, dans un endroit dont elle ne sait rien et voulait donc se promener dans les rues de son enfance, dans ses lieux familiers qu'elle allait quittait pour quelque mois.

Durant sa balade, elle aperçut un stand autour duquel une foule c'était rassemblé. Certaines personnes portaient des vêtements étranges. Curieuse, elle y alla. C'était un stand pour quelque chose appelé cartomancie, quoique cela puisse bien être, présenté par...La Gazette du Sorcier? C'était donc des sorcier.

Des sorciers! C'étaient des sorciers! Surprise et un peu inquiète, Laureen regarda autour d'elle. C'était étrange. Aucun moldu ne semblaient les voir. En fait, ils semblaient contourner la zone! S'approchant, elle écouta discrètement les conversations afin d'en savoir plus. Il semblerait que cela est un rapport avec la divination.

Intéressée, Laureen rejoignit la file.