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31 déc. 2018, 23:35
 B.B/ RP +  Aime-moi comme moi je t'aime.

Je tiens à préciser pour les lecteurs de ce RP que ce dernier sera entièrement rédigé à la première personne.

22 février 2032


Huit jours, cela faisait huit jours que tu venais de faire ton apparition dans ce monde. Huit jours, que tu emplissais mon cœur d'une joie immense, exceptionnelle. J'étais père. J'étais ton père, et ce n'était que le début d'une aventure pour moi.
Tu pleurais chaque nuit, comme si, tu avais peur que nous te laissons, que nous t'abandonnions, mais tu te trompais sans le savoir : je n'arrivais pas à accepter que tu puisses dormir si loin de moi. Était-ce ça être un père ? Refuser de quitter son enfant parce qu'il était sans défense ? Certainement.
Pourtant, j'avais mes raisons, tu n'avais que quelques jours, tu ne pouvais donc pas être en mesure de te protéger seule, tu avais besoin de nous, de moi. Et j'allais le faire pendant de nombreuses années, et cela, je le savais parfaitement.
Cependant, tu étais allongée là, sur ton lit, regardant autour de toi, comme si tout n'était encore qu'une découverte et tu avais raison, cela l'était totalement pour toi. Avec tes yeux bleus d'un nouveau-né, tu fixais tout ce qui t'entourait et surtout, tu me fixais. Tu ne comprenais pas pourquoi j'étais là, et tu ne le comprendrais sûrement jamais, jusqu'au jour où je devrais disparaître de ta vie, mais je ne voulais pas y penser à cet instant, car il n'y avait que toi qui comptais, et tu compterais à jamais.
Alors, cette nuit-là, avec ton regard posé sur moi, j'eus l'impression que je ne comptais pas pour toi, que tu ne m'aimais pas, simplement parce que je n'étais pas la merveilleuse femme qui t'avait mise au monde quelques jours auparavant que tu aimais à la folie, qui te rassurait, te consolait, alors que pour ma part, je n'avais fait que te regarder. Oui, je n'avais pas encore osé te prendre tout contre moi, te bercer, te rassurer par les battements de mon cœur, et je l'eus tant espéré, je voulais sentir ton odeur, ta chaleur et l'interchangé avec la mienne, comme ta mère put le faire ces derniers jours.
Mais l'accepterais-tu ?
M'accepterais-tu tout simplement ?
Je n'en avais pas les réponses, et j'avais peur. Peur de te faire mal, peur de me retrouver rejeter et subir de manière inconditionnelle la prémisse de notre vie future : celle du chat et de la souris, car je souhaiterais toujours ton bien, alors que tu serais sur le point de souhaiter que je te lâche. Mais je n'y arriverais pas. Non, je n'y arriverais jamais, Taylor.
Car en temps que père, je n'y souffrais qu'à l'idée que cela puisse être réel un jour, ou qu'elle le soit déjà. Ma fille, ma Taylor, ce n'était que le début de notre histoire, donc dans un élan de courage, comme le Gryffondor que je fus, je te pris dans mes bras tout en cherchant à ne pas te blesser, te briser, je te voulais en parfaite santé...
Allais-je y arriver alors que tu t'endormais dans mes bras ?
Oui, certainement, cependant, j'espérais une chose :
Que tu m'aimes comme moi je t'aime...

Aime-moi comme moi je t'aime, Taylor.

Cinquième année RP / Merci d'arrêter d'utiliser ma création Artbreeder qui me sert d'avatar, ce serait gentil...