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22 avr. 2019, 13:21
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
16 avril 2044

Un regard, de long en large, pour tout observer, tout enregistrer, garder chaque détail en mémoire, ne jamais oublier. Siam regarda autour d'elle, fascinée par cet endroit qu'elle connait si bien pourtant. Elle était là, sur le pas de la porte, un petit sac sur ses épaules. La porte était encore fermée, elle n'avait plus les clés que ses parents lui avaient donné.

C'était une magnifique maison, construite par son arrière-arrière-arrière grand père. La maison n'était pas de grande taille, mais elle comportait tout de même deux étages, avec trois chambre et une salle de bain en haut et un salon et une cuisine en bas. Ce qui faisait le charme de cette petite demeure, c'était qu'elle était construite presque entièrement en bois et que le bois avait été sculpté magnifiquement.

Elle leva le bras, appuya sur le bouton de la sonnette, entendit le bruit strident résonner à l’intérieur de la maison un bref instant, puis elle perçut des bruits de pas, des pas dont le son lui était familier. La démarche lourde et assurée de son père, les pas délicats et précipités de sa mère...

Siam voudrait s'enfuir, prendre ses jambes à son coup, aller se cacher dans le petit buisson, au coin de la rue, là ou elle se cachait pour s'échapper dans ses rêveries, son QG comme elle l'appelait. Mais non, non, elle n'iras pas se cacher, elle restera là, droite, ravalera sa peur et se contrôleras. Elle n'en pouvais plus de fuir, fuir cette réalité qui était pourtant la sienne. Mais aujourd'hui, elle arrêtait de fuir, aujourd'hui, elle arrêtait de se cacher, aujourd'hui elle allait faire face à la réalité.

Un bruit de clés se fit entendre et la poignée bougea et la porte s'ouvrit sur les parents de la jeune fille. Son père, de grande taille, aux yeux océans comme Siam et sa mère, aux cheveux roux, flamboyants et aux yeux verts.

Siam était revenue, après avoir refuser de venir pour les vacances de noël, elle avait finit par revenir, pour les vacances de pâques. Elle avait prévenu ses parents et elle était partie, laissant toutes ses affaires à Poudlard, ne prenant que le strict nécessaire et elle était arrivée, à King's Kross. Elle avait refuser que ses parents viennent la chercher à la gare, préférant faire le trajet seule.

Les joues de la mère de la jeune fille, très fragile depuis la mort d'Armelle, son deuxième enfant, se remplirent de quelques larmes. Le père de Siam quand à lui, ouvrit ses grand bras vers Siam et son visage s'illumina.

-Ma petite sorcière...

N'y tenant plus, Siam éclata en sanglot et se blotti dans les bras de son père, celui ci refermant ses mains rugueuses de boulanger sur elle. Sa mère vint se joindre au câlin et au larmes de sa fille.
Ils étaient enfin réunis...
Dernière modification par Siam Vostra le 19 juil. 2020, 14:51, modifié 4 fois.

Soucis IRL : Absence presque totale en ce moment, retard Rp. Privilégiez les hiboux si besoin.
« Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter » -Khalil Gibran-

22 mai 2019, 15:17
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
Ainsi blottie dans les bras de son père, Siam sanglota, pendant de longues minutes, le silence n'était percé que par les pleurs de la jeune fille et sa mère.

-Mon bébé...Mon bébé... répétait la mère de Siam en boucle.

Quelques minutes plus tard, ou peut être quelques heures, Siam s'écarta de l'étreinte de ses parents, elle venait de voir quelqu'un derrière ses parents...

- Nathan ! murmura t'elle.

Son frère s'avança vers elle, elle plongea son regard bleu océan dans celui noisette de son grand frère. Nathan était partit faire ce que les moldus appelle ERASMUS. Très intelligent, le garçon avait sauté plusieurs classes et il passait le bac cette année, à seulement 16 ans et au Brésil ! Il était partit au Brésil il y a trois ans, pour faire sa seconde là bas, dans un lycée anglais. Depuis, il rentrait en Angleterre pour les vacances et il était également rentré à la mort d'Armelle.

-Tu es rentré à la maison... soupira Siam avec soulagement.

-Je ne manquerais le retour de ma sœurette pour rien au monde petite sorcière !

Il ébouriffa la tête de Siam. Nathan n'avait jamais montré de signes de jalousie ou de dégoût par rapport à la condition de sorcière de sa sœur. Bien au contraire, il l'avait toujours soutenue, défendue lorsque leurs parents refusait de croire Siam quand il lui arrivait toutes sortes de choses bizarres...

-Bon allez ! annonça Nathan. Ne restons pas là sur le seuil de la porte ! On se caille !

La famille rentra dans la maison, Nathan s'excusa et partit travailler dans sa chambre. Le père de Siam commença à éplucher des navets, des carottes et des panais pour le pot au feu du dîner et Siam alla l'aider pendant que sa mère coupait de la viande d'agneau en petit cube.

Alors que chacun s'affairait, on aurait pu croire a une famille tout ce qu'il y a de plus normale. On aurait pu croire que tout était redevenu comme avant sauf que...Sauf qu'aucune petite voix fluette n'était venu demander "Qu'est ce qu'on mange ?" . Sauf qu'aucune petite tête blonde n'était venue se plaindre que c'était encore à elle de maître le couvert. Sauf qu'aucun rire n'avait brisé le silence de la cuisine.

Le repas se passa sans encombres, Siam dû raconter tout ce qu'elle faisait à Poudlard, comment fonctionnait la magie, si elle s'y plaisait... La jeune fille fit bonne figure, ignora le vide qu'elle ressentait autour d'elle, mais au fond d'elle, une tornade faisait rage. Nathan raconta la vie au Brésil, ses études et sa certitude d'avoir le bac.

Le soir, Siam partit se coucher de bonne heure, la chambre de la petite blonde était plutôt grande. Un lit en hauteur et un lit normal y étaient installés, chacun à un bout de la chambre et deux petits bureaux trônaient sous le lit en hauteur. Dans un coin, près de la fenêtre, une petite bibliothèque affichait toutes sortes de livres fantastiques.
Siam s'installa sur son lit, le normal, avec un vieux livre et contempla le lit en hauteur en songeant que, si tout avait été normal, sa sœur aurait du s'y trouver, lorsque Nathan entra dans sa chambre.

-Comment vas-tu réellement sœurette ? demanda t'il sans autres formes de procès en s'asseyant sur le lit.

-Je ne sais pas... répondit Siam.

C'était la réponse la plus sincère qu'elle pouvait lui offrir. Nathan vint alors tout contre Siam et elle se blottit contre lui...
Dernière modification par Siam Vostra le 20 juin 2019, 15:27, modifié 1 fois.

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16 juin 2019, 18:40
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
La chemise de Nathan sentait bon la lessive, la main de celui-ci caressait la tête de Siam avec douceur, il observait sa sœur avec affection. Il avait déjà perdu une de ses sœurs alors que l'autre devenue sorcière, était presque toute l'année dans son école qu'elle appelait Poudlard.

Siam resta longtemps blottie contre son frère, elle ne pleurait pas, elle se sentait bien, à l'abri, en sécurité. Elle ressentit alors un petit pincement au cœur quand Nathan la repoussa, doucement mais fermement. Ils se regardèrent dans les yeux pendant de longues minutes et Nathan pris la parole :

-Quand les parents m'ont annoncé la mort de Armelle, mon cœur à éclaté, en mille morceaux. J'avais tellement mal, je voulais mourir. Je pensait que je ne serais plus jamais heureux, la douleur me dévorait de l’intérieur. Je n'ai jamais autant souffert. C'était horrible sœurette, horrible....

Siam savait. Elle avait ressentit la même chose. La même douleur. Mourir. Partir. Arrêter de souffrir. Nathan repris :

-Puis toi, tu as reçu ta lettre et tu es partie, dans ton école de sorciers. Les parents ne voulaient pas que je reparte au Brésil mais je suis partit quand même. Pour mes études. Je devais continuer tu comprend ? Maman pleurait tout le temps, surtout à Noël quand tu as refusé de venir, puis il y a eu ta lettre et Maman pleurait encore plus. À ce moment là je t'en ai voulu, tu devais aller faire tes études, comme moi d'ailleurs, mais moi je suis revenu à Noël et dès que j'ai pu. Toi tu étais en sécurité dans ton école, à l'abri des soucis, à l'abri de ta propre famille ! Mais je te comprend, j'aurais aimé avoir pu faire pareil que toi, ne pas revenir, m'éloigner, me réparer et me contenter d'une lettre. J'aurais pu faire ça ! J'aurais pu !

Nathan avait presque crié sa dernière phrase, il s'était levé, ses yeux brillaient d'un éclat inquiétant. Il était en colère. Siam qui avait retenu ses larmes pendant tout le discours de Nathan, recula sur le lit et écarquilla ses yeux. Son grand frère était grand, la colère qui avait subitement pris son frère faisait peur à la jeune fille, elle éclata en sanglot.

-Je sais... Je sais... Je sais tout ça...sanglotait-elle.

Les larmes de Siam eurent l'effet d'une douche froide sur Nathan. Toute colère, toute reproche avait disparu de ses traits. Il ne comprenait pas comment il avait pu se mettre tant en colère, dire qu'il était venu pour la réconforter. Désastré par l'état de sa sœur. Il se pencha vers elle pour la consoler en s'excusant mais celle-ci se dégagea et se mit debout à son tour. La jeune fille essuya ses larmes d'un geste rageur et pris la parole :

- Tu te prend pour le super-héro donneur de leçon ! En réalité, tu as fait le gentil-gentil grand frère juste pour pouvoir me jeter mes erreurs à la figure. Je sais que j'aurais du rentrer. Je le sais. Mais si tu es venu juste pour me cracher ça à la figure tu peux sortir de ma chambre ! Je n'ai pas besoin de toi pour culpabiliser alors vas-t'en ! Allez part ! Part je te dit !

Nathan ouvrit la bouche pour s'excuser encore une fois mais Siam, les larmes brouillant sa vision le poussa dehors et claqua la porte. Elle la ferma à double tour et retourna sur son lit. Là elle s'allongea et pleura, longtemps, jusqu'à ce que, épuisée, elle finit par s'endormir...

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20 juin 2019, 15:59
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
Lorsque Siam se réveilla, le lendemain matin, elle avait l'impression d'être encore plus fatiguée que la veille. Pourtant, elle s'extirpa de son lit, enfila des habits moldus, un jean noir et un t-shirt orange, et descendit à la cuisine.

Après l'altercation avec son frère la veille, elle espérait que celui-ci n'était pas encore descendu, qu'il se trouvait encore dans sa chambre. Heureusement, c'était le cas. Nathan n'était pas là mais Gale et Elise, le père et la mère de Siam étaient attablés dans la salle à manger devant des assiettes de toast, d’œufs brouillés, de bacon, de saucisses et un gros bol de Baked beans.

La jeune fille salua ses parents et alla prendre le petit déjeuner avec eux. Elle les observa, son père était très grand, même assis, ses épaules étaient larges mais son corps, plutôt fin, il avait les mêmes yeux océans que Siam et des cheveux noirs de jais en batailles. La mère de la jeune fille, elle, était de taille moyenne et avait des yeux verts très légèrement plissés, mais ce qui était le plus impressionnant chez elle, c'était ses longs cheveux roux et bouclés.

-Ça va ma chérie ? Tu as bien dormi ?

Perdue dans ses pensées, Siam mit un moment à comprendre que sa mère lui parlait.

-Mmmhh, mmmh...répondit-elle à sa mère au bout de longues secondes.

Se fut les seuls mots prononcés lors du petit déjeuner. Lorsqu'ils eurent finis, Siam débarrassa la table, fit la vaisselle puis annonça :

-Je sors faire un tour, je serais de retour pour faire à manger !

Ses parents la regardèrent sortir et fermer la porte avec un mélange de tendresse et de mélancolie, puis ils virent Nathan débouler dans la cuisine :

-Elle est partie ? Elle est partie ? cria t'il en secouant la tête.

Celui-ci attrapa son manteau et sortit à la suite de sa sœur, laissant ses parents abasourdis. Il la rattrapa :

-Siam ! Siam ! Attend ! Je suis désolé pour hier soir...

Siam dévisagea son frère pendant au moins une minute puis elle lâcha :

-Pas moi...

Elle se retourna et repartit, sans un regard pour Nathan, celui-ci la rattrapa à nouveau et empoigna son bras.

-Je m'excuse sœurette... lâcha Nathan dans un souffle. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'étais en colère et... J'ai eu tord.

Siam se tortilla pour essayer de se dégager de l'emprise de son frère mais il la tenait fermement.

-Lâche-moi ! cria t-elle. Je me fous de ce que tu dit ! Lâche-moi !

Mais Nathan de la lâchait pas et Siam sentit une bouffée de colère monter en elle, elle attrapa sa baguette et la pointa vers Nathan.

-Lâche-moi Nathan ! dit-elle d'une voix calme mais emprunte de colère.

Son frère regarda la baguette avec peur et lâcha Siam comme si il s'était brûlé.

-Merci ! cracha Siam en direction de son frère.

La jeune fille rangea sa baguette dans sa poche et repartit, laissant Nathan planté, en plein milieu du trottoir. Siam savait très bien qu'elle n'avait pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école mais elle n'avait fait qu'une petite frayeur à son frère après tout.

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25 juin 2019, 16:06
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
Siam se dirigea droit vers le plein centre de Londres, elle avait besoin de marcher et de se rafraîchir les idées. Cependant, la ville de Londres, aussi magnifique soit-elle était bien bruyante et en ces mois de vacances, elle grouillait de touristes moldus.

La jeune blonde se dirigea donc vers la station de métro la plus proche et monta dans la première rame qui, elle ne le savait que trop bien, la conduirait à l'ouest du centre ville. Elle arriva alors proche de Hyde Park, elle adorait cet endroit et elle savait que personne ne viendrais la déranger ici...

Elle connaissait un petit endroit dans Hyde Park ou personne ne venait jamais, elle marcha quelques minutes, se faufila sous une barrière, contourna un buisson et là, elle s'assit dans l'herbe. Elle posa sa tête sur ses genoux, repliés contre elle. Elle resta un long moment comme ça, sans bouger puis doucement elle commença à chanter...

Tu sais que j'ai du mal
Encore à parler de toi
Il parait que c'est normal
Y'a pas de règles dans ces jeux là
Tu sais j'ai la voix qui se serre
Quand je te croise dans les photos
Tu sais j'ai le cœur qui se perd
Je crois qu'il te pense un peu trop


Les larmes roulèrent sur les joues de la jeune fille pour aller se perdre dans son coup. Elle aimait énormément cette chanson du moldu Grégoire Boissenot, elle lui faisait tellement penser à Armelle... Sa petite sœur...

C'est comme ça, c'est comme ça

J'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps


Une voix se joint à elle pour la dernière phrase...

J'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps


Siam sursauta et se retourna d'un coup, Nathan se trouvait là. Elle ne l'avait pas entendu arriver... Les yeux du jeune garçon regardait Siam avec des larmes dans les yeux.

- J'aime énormément cette chanson tu sais... murmura son frère.

-Dégage Nathan ! chuchota Siam. Fiche moi la paix !

Elle n'avait pas réfléchit une seule seconde au fait que Nathan connaissait la cachette, elle se maudit d'avoir été si stupide. Comme si il lisait dans ses pensées, le frère de la petite blonde répondit :

- Je savais que tu viendrais ici...

- Je m'en fiche... Part. J'ai besoin d'être seule...

Comme si ça changeait quelque chose, Siam ajouta :

-S'il te plait Nathan...

Mais son frère l'ignora, et il s'assit à côté de la jeune fille. Il resta un long moment aux côtés de Siam, sans rien dire, puis il pris la parole :

-Je n'aurais jamais du dire ce que je t'ai dit hier soir... Je n'en pensait pas un mot d'ailleurs. J'aimais tellement Armelle. C'est tellement dur depuis qu'elle est partie. Mais toi, tu n'es coupable de rien, tu m'entend ?

-Non, tu avais raison, je me suis comportée en égoïste... Je le regrette tellement...

Siam fondit en larme, elle se sentait déchirée de l'intérieur, elle qui pensait avoir tourné la page. C'était si dur... Nathan pris sa sœur contre lui et ils restèrent ainsi longtemps, blottis l'un contre l'autre.

-Je t'aime très fort sœurette... chuchota Nathan.

-Moi aussi frérot, moi aussi...

Soucis IRL : Absence presque totale en ce moment, retard Rp. Privilégiez les hiboux si besoin.
« Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter » -Khalil Gibran-

28 août 2019, 11:29
 Vac. de Pâques  Le passé n'est plus présent  Solo 
Fin du RP !

Soucis IRL : Absence presque totale en ce moment, retard Rp. Privilégiez les hiboux si besoin.
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