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20 juil. 2019, 18:58
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
[RP 220 et + ]
[En cours]
[Avec @Arthur Milligan ]


Londres, Juillet 2044.

Perte de souffle. Détérioration de vie. Destruction de soi.

Les yeux brisés par les larmes, le pas accéléré par la rage, elle ne pouvait guère s’arrêter dans la course folle qu’elle entamait. Son parcours du destin venait d’être changé de manière radicale et elle ne pouvait comprendre pourquoi. Son père, seul homme de sa véritable existence, ne donnait plus aucune nouvelle, semblait encore plus absent qu’il ne le figurait auparavant. Avait-il coulé avec le Ministère pour lequel il était inventeur au département des accidents magiques ? Avait-il pris la décision de rejoindre les rangs de la sorcière qui avait provoqué tellement de bouleversements ? Avait-il été emprisonné à Azkaban ? Aucune de ses questions n’avait l’air de posséder de réelles réponses. Elle ne savait rien, ne connaissait rien, et cela engendrait en son être l’apparition d’une colère monstrueuse, presque gourmande en ondes négatives comme elle en eut toujours besoin.

Des mois à le cacher, voilà ce qu’elle avait concrétisé sur son courroux, mais cette situation ; ce qu’avait accompli Ursula Parkinson au Ministère lui donnait froid dans le dos, tout autant que les films d’épouvante pour les moldus. Et ce frisson demeurait mauvais, semblait si horrible, et agrémentait son désir d’éjecter cette souffrance.

Exiler ? Emprisonner ? Tuer ? Appartiens-tu à l’une de ses catégories, Papa ? T’incombes-tu à ce qui git pour moi comme figurant à l’enfer du passé ? Je ne pourrais guère l’accepter de cette façon, Papa. Ta présence reste un souffle de renaissance pour moi, combien de fois m’as-tu sauvé de ces démons qui enchevêtrent mon âme ? Je ne peux pas croire qu’à ton tour, tu te retrouveras le corps sous terre. Roxane, Grand-Père, maintenant, toi, cela serait pire qu’une correction : une humiliation de la vie.

Ses pensées s’imprimèrent dans l’antre de son esprit. La souffrance engendrait tout : sa course qui continuait sans but, sans destination, comme l’exutoire, l’expulsion de ses propres pulsions destructrices ; bien que cela ne pût l’aider à se rendre compte que le moindre de ses pas entraînait un rapprochement dangereux envers l’être qu’elle finit par bousculer ; une pause, voilà à quoi se résumait à présent sa colère.

Bordel, Taylor… Qu’est-ce que tu as créée ?

Cinquième année RP / Merci d'arrêter d'utiliser ma création Artbreeder qui me sert d'avatar, ce serait gentil...

20 juil. 2019, 21:26
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Cela faisait déjà une demi-heure qu’Arthur et sa mère Charity avait quitté le Chemin de traverse, ils marchaient lentement dans les rues de Londres ralentis par le sac rempli qu’Arthur portait sur son dos, on pouvait voir le soleil se perdre lentement là-bas à l’horizon, et la lune pointant le bout de son nez commençait à illuminer les sombres ruelles. La mère d’Arthur semblait se presser pour atteindre le plus vite possible la gare, il est vrai qu’il faisait de plus en plus lugubre, mais en regardant sa montre Arthur remarqua qu’il n'était encore que 18:22, Il se demandait bien pourquoi sa mère était aussi pressée de rentrer alors que Londres était une ville très plaisante à parcourir et honnêtement les quartiers que sa mère et lui eurent à parcourir étaient tous sauf malfamés, mais en réfléchissant un moment il se rendit compte que le problème était justement qu’il était 18:22, il habitait à Kirkby et pour y aller il fallait atteindre la gare pour prendre le train de 19h, au cas contraire ils seraient obligés de prendre celui de 21h ce qui voulait dire ne rentrer à la maison qu'à 1h du matin, Arthur compris que cette situation était totalement inenvisageable pour Charity.

À quelques rues de la gare, dans un silence, Charity s’exclama de soulagement :“ Ah, rien du tout, Dieu merci ! ”, Quoi se dit Arthur, que voulait dire cette phrase de soulagement, la gare n’est pas encore visible, nous ne sommes pas encore arrivés, et surtout aucun bruit de train pourq…, Arthur esquissa un sourire en coin en comprenant la situation, aucun bruit de train signifiait que le train n'était pas encore arrivé, Arthur ne pu s'empêcher de rire légèrement heureusement sa mère n’y vit que du feu. Arrivés à la gare Arthur et sa mère prirent des billets de train et sortirent l’attendre dans un parc à côté, Charity décida d’aller acheter quoi manger, Arthur en profita pour se balader un peu dans le parc, il était déjà 18:46, Arthur leva la tête pour profiter du spectacle qui se dessinait aux dernières lueurs du jour, des centaines d'étoiles commençaient lentement à former un ciel étincelant, mais Arthur n’eut pas vraiment le temps d’en profiter ; il entendit quelqu’un courir, mais dès qu’il tourna la tête il fut percuté par une fille et tombèrent tout deux par terre.

Arthur se releva et alla aider la fille à se relever en lui adressant un : “ Tu vas bien, excuse moi je ne t’avais pas vue !

A.W.M

Première année RP : 2044/2045

03 août 2019, 23:43
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Sorry pour le retard @Arthur Milligan

Coupable, voilà ce que j’étais, mais, lui, pourquoi se sent-il responsable ? J’étais fautive de notre chute commune. Je l’étais et le resterai…

Je vais bien, mais tu n’y es pour rien… C’est moi qui ai provoqué cet accident…

La vérité sortait de sa bouche comme une amère chanson. Bien moins cruelle que la douleur qui courait dans l’entièreté de son corps et dans sa tête. Sans cette histoire, peut-être n’aurait-elle jamais blessé ce jeune garçon qui l’aidait à quitter le bitume. Peut-être n’aurait-elle jamais pu avoir l’occasion de s’excuser, mieux, elle n’aurait jamais eu ce besoin de tout divulguer pour se faire pardonner. Est-ce qu’elle lui en voulait ? Non, il n’était rien dans cette épopée, juste une victime collatérale de cette destruction qu’elle subissait au jour le jour depuis son retour de Poudlard, depuis qu’Ursula dirigeait le Monde Sorcier britannique. Ce n’était pas pour ce garçon, ni même pour son père qu’elle ne recevait une immense sensation de détresse envers sa propre personne. Elle haïssait cette femme, mais le savait-il ? Peut-être pas après tout, elle ne l’avait jamais vu : pas même à Poudlard.

Mais toi, comment te sens-tu ? N’es-tu pas meurtri ? Je m’en voudrais si cela était le cas. En fin de compte, tu n’as rien fait pour être responsable de cette situation… Et merci de m’avoir aidée.

Les paroles sincères, sympathiques, que pouvait-elle demander de plus à ce jeune garçon qui lui paraissait bien aimable au gré de cette circonstance plus que malaisante pour elle ? Taylor désirait pleurer, montrer qu’elle s’en voulait au plus haut point, mais elle devait conserver sa milice, comme le lui eurent appris ses camarades.

Reste forte, Taylor, demeure puissante, les larmes n’ont aucun droit de couler sur ton visage pour une fadaise qui n’est que le résultat d’une cause à effet à la suite de toute cette terrible mascarade !

Ses pensées dictaient sa vie, mais aussi ses actions. Qui oserait dire le contraire puisque tous gisaient identiques ?

Londres laissait les lueurs de sa ville s’illuminer dans ce tableau qui annonçait la nuit, quelle heure était-il ? Aucun des deux ne semblait en prendre connaissance, bien qu’au fond d’elle, Taylor souhaitât connaître un peu plus sa victime involontaire. Qui était-il ? Que préparait-il ici, à une heure pareille ? Seul qui plus est. Alors, elle essaya, éprise de sa petite force mentale encore existante.

Je m’appelle Taylor Bagholmes, et tu es ? Pour que je puisse un jour t’envoyer quelque chose en dédommagement de ce que j’ai accompli sur ta personne ! Enfin, si tu acceptes mes plus plates excuses…

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20 août 2019, 23:41
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Arthur s’essuya les genoux poussiéreux et aida le jeune fille à se ressaisir, cette dernière semblait sonnée, même désarçonnée, son visage présentait même une intonation plutôt grave, et ce n'était pas cette chute, pas plus que anecdotique qui en était la cause , non c'était quelque chose de plus grave que cela, de plus terrible même, puisque Arthur pouvait lire dans le visage de la jeune fille une certaine tristesse, profonde, peut être même ancrée en elle, Arthur se dit un moment que cette tristesse était peut être la raison de cette course nocturne effrénée, une dispute peut être, mais malgré une curiosité naissante et grandissante Arthur n’allait sans doute pas demander cela à la jeune fille, non décidément pas, ce serait terriblement déplacé, et puis elle ne voudrait surement raconter sa vie à la première personne heurtée dans la rue.

Avant qu’Arthur n’eu le temps de terminer ses pensées, que la jeune fille s’excusa, demanda s'il allait bien, le remercia puis se présenta : “ Je m’appelle Taylor Bagholmes, et tu es ? Pour que je puisse un jour t’envoyer quelque chose en dédommagement de ce que j’ai accompli sur ta personne ! Enfin, si tu acceptes mes plus plates excuses…“.
Taylor, pensa Arthur, puisque les seuls Taylors qu’Arthur connaissait étaient tous des garçons, puis il s’exclama : “ Enchanté Taylor, je suis Arthur Milligan, et ne t'inquiètes pas pour la chute, si on devait me donner un cadeau à chaque fois que je suis renversé par quelqu’un, j’aurai de quoi ouvrir une boutique !! “ dit-il en esquissant un léger sourire.

Arthur resta debout devant Taylor et comme pour essayer de combler le silence : “ Oh ma mère me dit toujours << Les soucis avoués sont à moitié effacés quand l'amitié les partage. >>, elle l’a lue dans un livre qui s'appelait La nuit noire… , non plutôt La ville noire “, et Arthur se rendit compte que cette situation était plutôt étrange puisque ils étaient en ville et il faisait noir.

Arthur demanda à Taylor : “ Euh, est ce que tu es perdue Taylor ?

A.W.M

Première année RP : 2044/2045

21 août 2019, 16:25
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Suis-je perdue ? Peut-être qu'au fond de moi, je le suis, tous ces évènements sont impitoyables, et personne ne pourra me faire comprendre que ce que je recherche réellement n'est point présent ; qu'il ne sera plus là pour un certain temps. Combien ? Personne ne m'y répondra ; pas même toi, jeune Arthur.

La fillette se reprenait doucement, dépoussiérant à son tour son propre corps. Le sol de Londres pouvait parfois être bien plus crasseux que nul part ailleurs. Taylor fit donc attention, regardant ce jeune garçon avec une attention particulière. Ce qui pouvait être considéré comme de la folie pour ceux qui ne la connaissaient pas. Après tout, qui s'excusait encore avec des cadeaux à envoyer pour quelqu'un que l'on découvrait pour la première fois.

Toutefois, la dernière phrase d'Arthur lui fit lâcher un simple ricanement. Elle gisait d'accord avec cette situation, mais discuter comme de simple connaissance, enfin, si l'on pouvait compter le fait qu'ils avaient pris conscience de leurs noms respectifs, n'aidait en rien. Les deux jeunes pré-adolescents ne se comprenaient pas, comme pouvaient le faire de véritables amis.

Excuse-moi, Arthur, mais comment puis-je te raconter cela ? Je ne suis pas perdue, enfin pas dans le sens pour lequel tu m'imagines dans cette situation ! Je suis perdue, mais parce qu'il s'agit d'autres choses... Parce que je... Enfin, bref, et toi, n'es-tu pas perdu dans ce gigantesque Londres ? Tu sembles aussi seul que moi, si nous regardons autour de nous, personne ne semble faire attention à l'un d'entre nous. Mais je dois me tromper, n'est-ce pas ?

Taylor ne s'était pas voulue aussi franche, mais elle n'eut d'autres choix au fond d'elle. C'était ainsi, une question était une question, sa réponse dépendait uniquement de son état d'esprit. Elle analysait donc ce nouveau « camarade » ; choisissant de le psychanalyser, sans un mot, mais elle ne trouvait rien. Après tout, ils n'étaient que deux enfants perdus dans un parc non loin de la gare. Les squares, aussi nombreux soient-ils, pouvaient toujours paraître des endroits de rencontres incongrues.

Oui, es-tu tout aussi perdu que moi, et ce, qu'importe le sens de ce mot ? Qui es-tu pour essayer de me figer dans ces pensées ? Qui es-tu tout simplement ?

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22 août 2019, 23:20
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Arthur regarda sa montre et vit qu’il était 18:47 ce qui ne lui laissait plus que 13 minutes pour faire connaissance avec cette fille, malgré les quelques mots échangés entre eux Arthur trouvait toujours que Taylor laissait cachée une profonde tristesse et surtout qu’elle n’avait aucune envie d’en dévoiler les raisons, cette dernière déclara : “ Excuse-moi, Arthur, mais comment puis-je te raconter cela ? Je ne suis pas perdue, enfin pas dans le sens pour lequel tu m'imagines dans cette situation ! Je suis perdue, mais parce qu'il s'agit d'autres choses... Parce que je... Enfin, bref, et toi, n'es-tu pas perdu dans ce gigantesque Londres ? Tu sembles aussi seul que moi, si nous regardons autour de nous, personne ne semble faire attention à l'un d'entre nous. Mais je dois me tromper, n'est-ce pas ? “, à peine avait-elle finit sa tirade qu’Arthur aperçu de l’autre côté de la rue, menant à la gare devant le parc, sa mère sortant d’une épicerie un sac plastique dans chacune de ses mains, sans doute pleins de mets délicieux pensa Arthur une main sur son ventre gargouillant, en se rappelant qu’il n'avait pas mangé depuis plus de cinq heures.


Sa mère Charity le vit aussitôt et en voyant la jeune fille à ses côtés se décida à ne pas les déranger et lui fit simplement signe pour lui indiquer qu’elle l'attendait dans la gare puis lui indiqua sa montre pour qu’Arthur fasse attention à ne pas être en retard pour leur train.


Arthur se rappela soudainement qu’à sa gauche Taylor attendait toujours sa réponse, il se retourna vers elle puis s’exclama en riant : “ Oui, effectivement, quand on passe une journée ici à Londres, à la fin on se rend compte qu’on est très petits devant l'immensité de cette ville “, puis ajouta d’un ton plus sérieux : “ Mais en fait, je suis venu avec ma mère pour acheter mes fournitures d'école pour l’année prochaine !

Puis Arthur lui demanda : “ Et toi, tu habites à Londres ?

A.W.M

Première année RP : 2044/2045

26 août 2019, 02:42
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Elle patientait à la réflexion d’une réponse de la part du jeune homme. Elle ne pouvait lui en vouloir. Après tout, il possédait la légitimité du doute, ils gisaient davantage dans la phase de connaissance de l’autre. Alors, elle regardait dans sa direction et vit cette femme, certainement la mère du garçon, montrer une montre. Il présentait donc un timing à respecter et elle l’empêchait d’une certaine manière de l’accomplir au vu de ses précédentes paroles. Elle fit ainsi partir une nouvelle fois son attention sur le jeune adolescent, l’analysant encore. D’après ce qu’il disait, il venait d’effectuer ses achats pour la rentrée qui arrivait, il ne savait donc pas réellement ce qu’il se passait à Poudlard, car il y entrerait tout simplement le premier septembre.

Elle l’enviait, il n’avait, par conséquent, pas encore rencontré ce sentiment d’impuissance qui la gagnait depuis la transformation de Poudlard en île protégée par de nombreux et divers enchantements redoutables. Il n’avait ainsi pas encore connu le sort qui tombait sur le monde Sorcier. Il ne savait pas encore que la nouvelle dictature du monde Sorcier avait déséquilibré l’ensemble du déroulement de Poudlard.

Oh, je vois… Tu vas entrer en première année. Tu en as de la chance ! Je vais engager ma deuxième année à la rentrée… Tu vas voir, la répartition est particulièrement limpide et les professeurs sont très sympathiques ; le maître Briggs en particulier ; et je ne lâche pas cela dans la mesure où il est le directeur de Gryffondor, non, car je réside dans cette maison. Mais parce que son cours d’Astronomie est principalement bien ficelé, tu verras : les étoiles apparaissent comme dans notre monde : des rues où s’entremêlent des constellations afin de créer les plus beaux paysages du ciel ! Enfin, il ne le dit pas comme cela, pourtant, c’est ainsi que je l’ai toujours perçu !

Elle s’arrêta quelques instants pour le regarder en souriant. Elle avait réussi à parler de Poudlard, sans trop en communiquer ; sauf ce qu’elle avait beaucoup affectionné lors de cette année passée dans ces murs d’enceinte si majestueux. Toutefois, elle devait aussi répondre à sa seconde question ; celle sur Londres, cette ville qui lui volait son père depuis le mois de mai, depuis ce maudit 2 mai, où le Ministère s’était abattu aux pieds de Ursula.

Tu peux le dire, Taylor, ce n’est rien, juste une vérité à énoncer. Tu peux le préparer, après tout, il en découvrira bien plus lors de la rentrée. Il saura tout, mais tu as le droit de le dire. Dire que ton père est disparu, tombé avec le gouvernement, aux abonnés absents sans être au fait de sa réelle position : Azkaban, mort ou en exil ; et puis tu es une Gryffondor, tu dois te montrer courageuse, tu te dois d’accomplir ce genre de chose avec une manière correcte. Comme l’ont pratiqué tous ceux avant toi…

Et pour répondre à ta précédente question ; celle sur Londres ; je la connais mieux qu’un touriste, j’y suis née et j’y vis encore, elle est mon terrain de jeu. Londres est ma seconde maison, un nouveau souffle de vie, mais en ce moment, elle est aussi mon bourreau. Elle m’a volé mon père depuis mai, et je ne sais où il est. Je ne sais pas ce qu’il devient depuis la chute du Ministère, prisonnier, mort ou en exil… Alors, en plus de me permettre de souffler, elle me fait plonger dans la solitude, la souffrance. Je ne suis pas seule, ma meilleure amie, Athéna, est dans la même situation, tandis que… mon… meilleur ami, Ulysse, est resté à Poudlard, ses parents craignant pour lui. Tu sais, Poudlard va être différent de ce que l’on connaît, tout pourrait changer, ou, au contraire, pourrait se voir réparer, mais il faut que tu saches. Dès l’instant où tu entres à Poudlard, nous sommes ta famille, un pilier sur lequel tu pourras te reposer et te révéler. Je pourrais être là, comme je ne le pourrais pas, car je penserai sans cesse à la personne à laquelle je songe en ce moment. Tu vas voir, ce qui se passe ici s’ébruite à Poudlard, nous sommes tous dans le même paquet… Alors, si tu le souhaites, malgré la facette que tu verras de moi, nous pouvons être plus que des anonymes, des connaissances ; nous pourrions être amis. Si tu ne le veux pas, je comprendrai… Ta scolarité, ton choix…

Son sourire resta présent sur son visage démoli par les derniers évènements, qui pourtant, jadis, avait pu reprendre un certain goût à la vie malgré les souffrances de son enfance. Elle faisait attention afin qu’il ne le remarque pas trop, mais elle savait bien que cela était trop tard. Il l’avait vu, il avait pu le découvrir en un instant : celui du pardon. Ce moment où elle s’était excusée pour la bousculade. Elle avait fait l’erreur, et elle le vivait bien. Elle acceptait, se laissant ainsi dominer par la situation. Elle soupira lentement et le laissait scruter sa montre.

Tu dois y aller, n’est-ce pas ? Je ne vais pas te retenir plus longtemps ; si tu veux, pourrions-nous échanger des hiboux, enfin s’ils ne sont pas interceptés afin que je puisse t’aider à comprendre et visualiser Poudlard avant le commencement de l’année.  Quitte à nous voir dans le train, histoire de te présenter quelques-uns de mes amis ; qui sait, peut-être finiras-tu à Gryffondor ?

Et même s’il va dans une autre maison, tu l’approuveras, Taylor, ta famille est composée des quatre maisons, et jamais tu ne les as jetés, car la tolérance et l’acceptation font partie de ton éducation. De ma culture.

Un rictus vrai et un regard de la même ampleur, elle ne se cachait pas, il allait devoir avec, car derrière son visage de sincérité se camouflait la facette de la timidité et de la tristesse ; ces deux facettes-là étaient toujours celles qui apparaissaient à Poudlard, et c’était ainsi.

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17 sept. 2019, 14:33
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Arthur fut surpris par les paroles de Taylor, ainsi elle connaissait Poudlard et compris qu’Arthur allait l'intégrer à la fin de l'été. Arthur se dit qu’elle avait sûrement dû voire sa boite Ollivander dans un des sac qu’il tenait. Arthur était très surpris, jusque là il pensait discuter avec une fille moldue alors que celle ci connaît non seulement Poudlard mais semble en être élève depuis plus d’un an : “ Oh, je vois… Tu vas entrer en première année. Tu en as de la chance ! Je vais engager ma deuxième année à la rentrée… Tu vas voir, la répartition est particulièrement limpide et les professeurs sont très sympathiques ; le maître Briggs en particulier ; et je ne lâche pas cela dans la mesure où il est le directeur de Gryffondor “, le professeur Briggs d’Astronomie ?, Arthur se dit que c'était certainement un étrange personnage avec une longue barbe et un chapeau pointu.

Puis Taylor rappliqua : “ Et pour répondre à ta précédente question ; celle sur Londres ; je la connais mieux qu’un touriste, j’y suis née et j’y vis encore, elle est mon terrain de jeu. Londres est ma seconde maison, un nouveau souffle de vie, mais en ce moment, elle est aussi mon bourreau. Elle m’a volé mon père depuis mai, et je ne sais où il est. Je ne sais pas ce qu’il devient depuis la chute du Ministère, prisonnier, mort ou en exil… Alors, en plus de me permettre de souffler, elle me fait plonger dans la solitude, la souffrance. Je ne suis pas seule, ma meilleure amie, Athéna, est dans la même situation, tandis que… mon… meilleur ami, Ulysse, est resté à Poudlard, ses parents craignant pour lui. Tu sais, Poudlard va être différent de ce que l’on connaît, tout pourrait changer, ou, au contraire, pourrait se voir réparer, mais il faut que tu saches. Dès l’instant où tu entres à Poudlard, nous sommes ta famille “, Arthur était complètement perdu, Ministère, souffrance, exil, chute, Athéna, Ulysse, famille, il ne savait plus où donner de la tête. Il ne pensait que Poudlard était un endroit aussi important dans le monde des sorciers, et un Ministère ? il y a vraiment un Ministère de la magie ?. Arthur avait des dizaines de questions qui le taraudait et dont Taylor avait la réponse, mais à cause de cette contrainte de temps il ne pouvait se permettre de poser qu’une unique question, il avait déjà entendu ses parents pendant un discussion plutôt vive débattre sur le danger qu'impliquait la venue de son père, en sa qualité de moldu, avec Arthur et sa mère à la gare de King's Cross, mais il n'en comprit pas la raison, il soupçonnait que c’était ce changement dont parlait Taylor qui en était responsable, et Taylor pouvait l'aider à éclaircir ce mystère :

Qu’est ce qui a changé à Poudlard ?

A.W.M

Première année RP : 2044/2045

09 mai 2020, 19:19
 Juill.44  Londres... Mon ombre...  Privé 
Ce qui avait changé à Poudlard ? Il en demandait beaucoup, car tout ce qui eut été changé, elle l'avait vu ; l'avait regardé grandir. Elle ne pouvait peut-être pas lui dire que tout était différent ; que Poudlard était à présent une île. Non, elle ne le pouvait pas, enfin, c'était ce qu'elle pensait.
Elle le regarda donc dans le blanc des yeux. Serait-il déçu si elle prenait la décision de ne rien énoncer sur les changements qui eurent lieu à mille temps de cela ? Avait-elle tout simplement le choix de ne rien dire, de lui gâcher l'effet de surprise ? Non, elle avait entamé cette discussion, elle devait la terminer avant qu'il ne fût trop tard.

Tout a changé à Poudlard. Cela est bien trop complexe à expliquer. Moi-même aies du mal à le concevoir. En réalité, les 13 écoles officielles de la Magie ont changé la forme générale de Poudlard, suite à l'arrivée au pouvoir du Conseil Sorcier. Poudlard est donc devenue une île sous un dôme protecteur avec comme gardien, un paon noir. Il permet aux nés-moldus le droit de transplaner à chaque rentrée et chaque sortie de Poudlard. Pour eux, le Poudlard Express, c'est terminé... tout comme l'entrée sur le Chemin de Traverse. Il n'y a vraiment plus que les sorciers de parents sorciers qui peuvent encore accéder aux deux sans réels soucis. Enfin, sauf s'ils sont accompagnés de leurs parents moldus, pour les sorciers de sang-mêlés. C'est une mise en bouche de ce que nous eûmes vécus, sorciers, au temps de l'Inquisition. Même si pour le moment, les moldus ne veulent pas notre peau, mais j'imagine que cela n'est qu'une question de temps...

La jeune Bagholmes se tut instantanément. Elle en avait bien trop dit, elle en était certaine ; après tout, personne n'avait réellement été mis au courant de ce changement soudain dans l'architecture de la bâtisse. C'était une véritable horreur. Comme si personne n'avait eu assez avec l'époque de Voldemort, du moins pour les sorciers. Les moldus, eux, ayant étrangement perdu cette partie de l'histoire de ce monde, alors que Voldemort avait bien fait souffrir les moldus en manipulant le ministre moldu. Vraiment, tout était bien différent, et cela, n'allait peut-être n'être que le début d'un nouveau cauchemar. Pourtant, elle ne devait pas l'inquiéter plus que cela ; après tout, ce n'était qu'un futur arrivant à Poudlard. Elle ne pouvait pas se permettre de lui donner une mauvaise image. Il fallait positiver, mais au fond d'elle, cela en était impossible. Rien n'était positif, rien n'était correct, le monde avait basculé dans la sombruosité, et cela durerait un certain temps, un jour, un mois, une année, un siècle ou une éternité, personne n'en aurait la réponse... Personne ne pourrait prédire la fin avant même le commencement. Et Taylor devait donc laisser Arthur se faire sa propre opinion, sa propre histoire.

J'espère que tu ne m'en voudras pas de ne pas t'en dire plus, mais mon avis ne sera pas forcément celui que tu te feras sur place, et je ne veux point t'idéaliser le nouveau Poudlard, ou au contraire t'en faire voir le mauvais côté. J'espère tout de même te voir et te parler une nouvelle fois à Poudlard, peut-être que là, nous pourrons discuter plus amplement de Poudlard.

Un sourire se figea sur le visage de l'adolescente. Un sourire qui faisait contraste à son regard triste qui vivait dans ses yeux depuis la "disparition" de son père ; comme un éclat dans l'ombre de Londres. Comme une espérance pour le monde sorcier qui vivait un enfer. Enfer que ne connaissait pas encore le jeune sorcier, du moins pour la pensée de la jeune fille. Elle ne lui voulait que du bonheur ... Elle ne lui souhaitait pas de vivre une telle torture psychologique. Non, elle ne le voulait pas.


Désolée pour le retard, Arthur :sweatingbullets:

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