Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Vendredi 29 Avril 2045,
Collège Isaac Newton.
Avec @Infini Parker
Collège Isaac Newton.
Avec @Infini Parker
Une semaine. Ça lui semblait très loin déjà, cette nuit qui égalait tous les films d'horreur qu'il avait pu voir. Il n'arrivait pas à se la sortir de la tête. Sa mère pourtant semblait déjà avoir oublié toute l'histoire, elle n'avait rien changé à son comportement. En fait, c'était même trois fois pire, elle donnait l'impression de n'avoir absolument rien comprit et de juste vouloir attirer d'autres tarés. Ça avait chamboulé le faible équilibre qu'il avait. Il était reparti dans ses crises de nerfs incontrôlables, dans ses envies de violence, mais il n'était pas un pro de la bagarre, alors il finissait toujours avec une lèvre explosée ou un œil au beurre noir, comme aujourd'hui. Le bleu commençait à s'effacer, il était même heureux de n'avoir rien provoqué aujourd'hui tant il savait qu'un autre coup finirait de l'achever sous la douleur, cette fois-ci. Mais il ne savait pas s'il préférait être en colère tout le temps plutôt que de simplement se sentir vide comme maintenant. Il voulait juste s'asseoir quelque part et attendre de ressentir quelque chose sans y arriver. Il détestait ne pas pouvoir mettre de mot sur la façon dont il se sentait, tout comme il ne supportait plus de voir son visage sans expression dans les reflets des fenêtres du collège. Rien n'allait. Rien n'allait depuis longtemps d'ailleurs.
Il ne se sentait pas à l'aise chez l'amie de sa mère. Il avait cru que puisque sa maison renfermait tant de mauvais souvenirs, ça irait un peu mieux, mais c'était tout l'inverse. Sa mère lui faisait encore des remarques, peut-être trois fois plus et il l'entendait parler avec son amie. Il ne supportait pas les entendre discuter en sachant que c'était de lui, et même s'il n'entendait pas tout, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer des horreurs. C'était plus fort que lui. Et chaque fois que son nom ressortait dans une conversation, il ne pouvait s'empêcher d'avoir envie d'hurler. Il en devenait presque paranoïaque, incapable de soutenir le regard des gens, persuadé qu'ils étaient tous contre lui alors que ce n'était sûrement, très sûrement même, pas nécessairement le cas. Il avait essayé d'en parler à sa mère, mais elle lui avait dit qu'il se faisait des idées, qu'il disait n'importe quoi. Elle n'acceptait pas de pouvoir avoir tort, ou de se dire que c'était elle qui faisait du mal à son fils bien plus que les sorciers. Et Edwin était fatigué, maussade et vide
Il sort d'une énième heure de colle en frottant un vieux bleu sur son bras, maugréant tout bas sur la débilité des gens et leur incapacité à utiliser plus que deux de leur neurones pour voir que c'était totalement débile de balancer à la gueule de quelqu'un qu'il est débile juste parce qu'il ne savait pas faire ses exercices. C'était pas sa faute s'il n'y arrivait pas, en maths, il était perdu avec tous les chiffres qui semblaient danser sans jamais s'arrêter même quelques secondes. Il en était malade de ne pas pouvoir calculer quand on lui balançait à la gueule que seuls les gros débiles n'y arrivaient pas. Et les professeurs ne faisaient pas grand chose pour aider un élève qu'ils prenaient pour un cancre. Ce qui finissait toujours par lui donner envie de frapper ceux qui l'insultait, ce qui ne finissait jamais bien pour lui et le faisait enchaîner les heures de colle. Et sa mère s'en foutait aussi, alors ça ne lui donnait pas envie d'essayer un peu plus. Il tire son sac sur son épaule en le faisant sauter avant de quitter le bâtiment à grands pas. Ce qu'il peut détester ce tas de pierres.
Il ne se sentait pas à l'aise chez l'amie de sa mère. Il avait cru que puisque sa maison renfermait tant de mauvais souvenirs, ça irait un peu mieux, mais c'était tout l'inverse. Sa mère lui faisait encore des remarques, peut-être trois fois plus et il l'entendait parler avec son amie. Il ne supportait pas les entendre discuter en sachant que c'était de lui, et même s'il n'entendait pas tout, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer des horreurs. C'était plus fort que lui. Et chaque fois que son nom ressortait dans une conversation, il ne pouvait s'empêcher d'avoir envie d'hurler. Il en devenait presque paranoïaque, incapable de soutenir le regard des gens, persuadé qu'ils étaient tous contre lui alors que ce n'était sûrement, très sûrement même, pas nécessairement le cas. Il avait essayé d'en parler à sa mère, mais elle lui avait dit qu'il se faisait des idées, qu'il disait n'importe quoi. Elle n'acceptait pas de pouvoir avoir tort, ou de se dire que c'était elle qui faisait du mal à son fils bien plus que les sorciers. Et Edwin était fatigué, maussade et vide
Il sort d'une énième heure de colle en frottant un vieux bleu sur son bras, maugréant tout bas sur la débilité des gens et leur incapacité à utiliser plus que deux de leur neurones pour voir que c'était totalement débile de balancer à la gueule de quelqu'un qu'il est débile juste parce qu'il ne savait pas faire ses exercices. C'était pas sa faute s'il n'y arrivait pas, en maths, il était perdu avec tous les chiffres qui semblaient danser sans jamais s'arrêter même quelques secondes. Il en était malade de ne pas pouvoir calculer quand on lui balançait à la gueule que seuls les gros débiles n'y arrivaient pas. Et les professeurs ne faisaient pas grand chose pour aider un élève qu'ils prenaient pour un cancre. Ce qui finissait toujours par lui donner envie de frapper ceux qui l'insultait, ce qui ne finissait jamais bien pour lui et le faisait enchaîner les heures de colle. Et sa mère s'en foutait aussi, alors ça ne lui donnait pas envie d'essayer un peu plus. Il tire son sac sur son épaule en le faisant sauter avant de quitter le bâtiment à grands pas. Ce qu'il peut détester ce tas de pierres.
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Infini avait quitté l'école. Ou plutôt, on l'avait fait quitté l'école. Viré. Et Finn ne s'était jamais senti aussi bien que maintenant, libre de pouvoir se réveiller un peu plus tard et de rester dans son appartement. Il avait toujours cours cependant mais son père étant professeur, il avait été convenu avec la direction qu'Aaron et Percy avaient la possibilité de faire cours à domicile. La direction. Une belle bêtise. Si Infini n'était pas aller lui dire qu'Edwin n'était responsable en rien dans "l'incident" du retour des vacances, c'est peut-être lui qui serait là, devant le portail de l'école, à atteindre la sonnerie et la foule qui franchira au coude-à-coude les barrières. Finn préférait que les rôles soient de ce sens, il s'en aurait vraiment voulu qu'Ed ait de nouveaux problèmes.
Infini était donc nonchalamment assis sur un rebord de fenêtre, avec en vision directe le portail, un sac à dos plutôt rempli posé sur ses genoux. Il attendit les quelques pics stridents de la sonnerie et fixa attentivement le flots d'élèves qui se déversait dans la rue. Infini se leva, balança son sac qui cliqueta dans son dos, et s'avança dans la marée humaine pour mieux chercher Edwin. Il évita quelques garçons pressés et quelques coudes en tirant sur son cou. Que ça l'énervait d'être aussi petit, toujours obligé de se mettre sur la pointe des pieds out de demander de l'aide. Infini se fraya un chemin et il aperçu le pull d'Edwin. Son cœur tambourina un peu plus fort.
- Edwin, Edwin ! Hehooooo !
Infini tapota son épaule en se fit bousculer de tous les côtés ; il se retrouva enfin face au garçon. Il lâcha un "Oh" interloqué et hébété, il resta pantois, la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Et pour cause, un énorme bleu s'étalait sous l’œil d'Edwin.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
Infini était donc nonchalamment assis sur un rebord de fenêtre, avec en vision directe le portail, un sac à dos plutôt rempli posé sur ses genoux. Il attendit les quelques pics stridents de la sonnerie et fixa attentivement le flots d'élèves qui se déversait dans la rue. Infini se leva, balança son sac qui cliqueta dans son dos, et s'avança dans la marée humaine pour mieux chercher Edwin. Il évita quelques garçons pressés et quelques coudes en tirant sur son cou. Que ça l'énervait d'être aussi petit, toujours obligé de se mettre sur la pointe des pieds out de demander de l'aide. Infini se fraya un chemin et il aperçu le pull d'Edwin. Son cœur tambourina un peu plus fort.
- Edwin, Edwin ! Hehooooo !
Infini tapota son épaule en se fit bousculer de tous les côtés ; il se retrouva enfin face au garçon. Il lâcha un "Oh" interloqué et hébété, il resta pantois, la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Et pour cause, un énorme bleu s'étalait sous l’œil d'Edwin.
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be brave enough to dream
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Parfois, il pensait qu'il aurait préféré être viré, parce qu'il ne supportait plus de passer les portes de l'enfer à chaque fois qu'il passait le portail de son école. Il ne savait pas comment on pouvait vivre avec ça, même s'il avait conscience qu'il ne devait pas être le seul à s'en prendre plein la gueule dans la vie. Il devait juste être moins résistant à toutes ces emmerdes. Il n'avait pas un caractère à subir tout ça sans se laisser faire, et bien loin de briser cette petite partie de colère et de besoin de montrer aux autres qu'il valait mieux que ça, ça avait fait tout l'inverse et il rendait les coups ou les insultes dès qu'il le pouvait, mais si ça ne faisait pas de mal aux autres qui avaient tout un groupe de potes pour les soutenir derrière, lui souffrait réellement, parce qu'il était seul. C'était le pire dans tout ça, la solitude infernale, savoir que même s'il était toujours entouré de sa classe, il restait misérable. Le renvoi ne l'aurait pas tellement dérangé, en fin de compte, même si sa mère aurait été encore plus violente, plus en colère. Il n'aurait eu qu'à fuir sa présence dès qu'il le pouvait, ne rentrant chez lui que lorsqu'il était obligé. Sa mère ne s'y intéressait plus tellement, pour elle, ça ne mettait qu'en avant le fait qu'il était un égoïste et que les sorciers avaient échangé son gamin contre un abruti. Parfois, il se demandait si elle avait vu les changements qui s'étaient opérés en lui ou si elle y était restée aveugle, comme elle fermait les yeux devant le fait que c'était de sa faute, en partie.
Il frotte son visage avec sa manche, marchant rapidement entre les corps qui se poussent. Il ne supporte plus leur contact, leur voix, leur présence. Il n'arrive pas à gérer sa colère et il se déteste pour ça, parce que ça lui donne l'impression d'être exactement comment les autres le voit et il déteste ça, mais il ne peut pas changer les choses. Il n'arrive pas à changer cette envie presque constante d'hurler sur le monde, de faire parler ses poings à la place de ses mots que personne n'écoute jamais. Il relève rapidement la tête en captant son prénom hurlé dans la foule, avant de reconnaître le garçon qui se fait presque emporté, tout comme lui, par la vague constante d'élèves sortant de l'établissement. Un sourire, tout petit sourire fatigué, se forma sur son visage alors qu'il saluait le plus jeune d'une tape sur l'épaule.
- Hey bébé Finn ! salue-t-il joyeusement, essayant de faire fuir le moral au plus bas qu'il avait il y a quelques secondes. Son visage anciennement étiré par la fatigue semble un peu moins torturé. Infini était juste la personne qu'il avait besoin de voir avec son sourire et son énergie, juste comme lui avant toutes ces emmerdes. Il l'aimait bien.
Il capte le regard du plus jeune et cligne quelques fois des yeux en touchant du bout des doigts le bleu qui s'étale sur sa face avant de changer de conversation rapidement pour détourner son attention. Il n'a pas envie d'en parler. Il remonte ses manches jusqu'au dessus de la brûlure causée par l'incendie avant de passer un de ses bras autour des épaules de l'autre garçon, commençant à le tirer rapidement hors de la foule qui commence à l'étouffer.
- Tu es venu me chercher? C'est grave gentil. il le serre légèrement contre lui avant de retirer son bras pour remettre ses mains dans les poches de son pantalon, donnant un coup d'épaule dans le vide pour remonter son sac. J'suis content de te voir, t'as de la chance de plus devoir supporter ces cons là
Il frotte son visage avec sa manche, marchant rapidement entre les corps qui se poussent. Il ne supporte plus leur contact, leur voix, leur présence. Il n'arrive pas à gérer sa colère et il se déteste pour ça, parce que ça lui donne l'impression d'être exactement comment les autres le voit et il déteste ça, mais il ne peut pas changer les choses. Il n'arrive pas à changer cette envie presque constante d'hurler sur le monde, de faire parler ses poings à la place de ses mots que personne n'écoute jamais. Il relève rapidement la tête en captant son prénom hurlé dans la foule, avant de reconnaître le garçon qui se fait presque emporté, tout comme lui, par la vague constante d'élèves sortant de l'établissement. Un sourire, tout petit sourire fatigué, se forma sur son visage alors qu'il saluait le plus jeune d'une tape sur l'épaule.
- Hey bébé Finn ! salue-t-il joyeusement, essayant de faire fuir le moral au plus bas qu'il avait il y a quelques secondes. Son visage anciennement étiré par la fatigue semble un peu moins torturé. Infini était juste la personne qu'il avait besoin de voir avec son sourire et son énergie, juste comme lui avant toutes ces emmerdes. Il l'aimait bien.
Il capte le regard du plus jeune et cligne quelques fois des yeux en touchant du bout des doigts le bleu qui s'étale sur sa face avant de changer de conversation rapidement pour détourner son attention. Il n'a pas envie d'en parler. Il remonte ses manches jusqu'au dessus de la brûlure causée par l'incendie avant de passer un de ses bras autour des épaules de l'autre garçon, commençant à le tirer rapidement hors de la foule qui commence à l'étouffer.
- Tu es venu me chercher? C'est grave gentil. il le serre légèrement contre lui avant de retirer son bras pour remettre ses mains dans les poches de son pantalon, donnant un coup d'épaule dans le vide pour remonter son sac. J'suis content de te voir, t'as de la chance de plus devoir supporter ces cons là
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
C'était fou l'effet que lui faisait Edwin. Infini se sentait pataud et aurait presque les larmes aux yeux de le revoir. Il avait l'impression que toutes les cellules de sa peau étaient chargées d'électricité. Au contact de celles d'Edwin, des décharges le traversèrent de la pulpe de ses doigts jusqu'à la pointe de ses cheveux en passant par les rotules de ses genoux. En remontant la manche de son pull à l'effigie de Schrödinger, le jeune garçon vit que ses poils étaient dressés. Il se déversait un tel flow du type qui avait mis son bras autour du corps frêle d'Infini... *Hey bébé Finn* Hey. Bébé. Finn. Ces trois petits mots lui arrachèrent un petit rire. Finn ne releva ni la brûlure sur le bras de son ami, ni son esquive. Ça ne servait à rien de briser le fragile bonheur de l'instant.
Lorsque le contact fut fini, Infini se retourna vers Edwin et marcha en arrière à grands pas, en essayant de ne pas tomber.
- Ouais, il fait beau et puis j'allais pas te laisser tout seul avec ces gens-là. Il jeta un regard légèrement dédaigneux envers la foule qui s'éparpillait dans la rue. Et puis j'en avais trop marre de mon père. Il a été à la maison toute la journée parce que sa classe est en visite et il m'énerve... T'sais, je travaille de chez moi maintenant mais c'est galère. Percy fait presque un meilleur prof que mon père ! Heureusement que j'ai eu le droit de sortir. Le collège était sur ma route, même si en vrai, je sais pas trop où je vais.
Infini manqua de s'étaler au sol à cause du rebord d'un trottoir et se rattrapa de justesse sur un lampadaire. *Vision périphérique à revoir*. Continuant de marcher à côté d'Edwin, il bascula son sac, ouvrit le zip et en sortit une boîte de gâteaux.
- T'en veux ? C'est des palmitos. J'ai aussi un reste d'oreo mais ils doivent être écrasés, dit Finn en mettant le paquet sous le nez d'Edwin. Au fait, on va où ?
Il aurait aussi voulu lui dire que son père lui avait expliquer que c'était pas comme ça qu'on remerciait. Mais Infini garda cette remarque pour lui, du moins pour le moment. Peut-être parce que ça n'avait pas été qu'un merci.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
Lorsque le contact fut fini, Infini se retourna vers Edwin et marcha en arrière à grands pas, en essayant de ne pas tomber.
- Ouais, il fait beau et puis j'allais pas te laisser tout seul avec ces gens-là. Il jeta un regard légèrement dédaigneux envers la foule qui s'éparpillait dans la rue. Et puis j'en avais trop marre de mon père. Il a été à la maison toute la journée parce que sa classe est en visite et il m'énerve... T'sais, je travaille de chez moi maintenant mais c'est galère. Percy fait presque un meilleur prof que mon père ! Heureusement que j'ai eu le droit de sortir. Le collège était sur ma route, même si en vrai, je sais pas trop où je vais.
Infini manqua de s'étaler au sol à cause du rebord d'un trottoir et se rattrapa de justesse sur un lampadaire. *Vision périphérique à revoir*. Continuant de marcher à côté d'Edwin, il bascula son sac, ouvrit le zip et en sortit une boîte de gâteaux.
- T'en veux ? C'est des palmitos. J'ai aussi un reste d'oreo mais ils doivent être écrasés, dit Finn en mettant le paquet sous le nez d'Edwin. Au fait, on va où ?
Il aurait aussi voulu lui dire que son père lui avait expliquer que c'était pas comme ça qu'on remerciait. Mais Infini garda cette remarque pour lui, du moins pour le moment. Peut-être parce que ça n'avait pas été qu'un merci.
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be brave enough to dream
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
C'était ça qu'Edwin aimait le plus quand il était avec l'autre, il ne s'inquiétait pas des choses dont il ne voulait pas parler. Parfois il avait l'impression qu'Infini savait ce qu'il devait dire ou pas, ou qu'il avait un instinct des choses à faire. Le plus âgé en était vraiment content, mais il ne lui aurait pas dit pour autant, trop gêné ou ne voulant juste pas engager la conversation sur ça. Il n'aimait pas parler de ses problèmes, et les quelques moments qu'il avait passé avec Infini avaient été réellement un stop dans la tempête qui lui déraillait la tête. C'était très appréciable. Infini avait quelque chose qu'il ne voyait plus souvent : un sourire. Il observa le ciel bleu quelques secondes, plissant les yeux sous la lumière du soleil avant d'hausser les épaules, soupirant avant de rire. La façon dont marchait l'autre l'amusait, ça lui changeait de son quotidien.
- Ouais, pour une fois qu'il pleut pas dit-il avant de faire deux pas en avant quand Infini manqua de s'exploser par terre Eh fais gaffe ! Il lui attrapa le bras pour le tirer de l'autre côté du trottoir, où il ne risquait pas d'en tomber Si tu te casses la cheville, je te traîne jusqu'à chez toi comme un sac à patates menace-t-il, amusé. T'as de la chance de pouvoir rester chez toi, même si ça a l'air relou aussi soupire-t-il, sans relever la mention des deux hommes. Il ne trouve pas ça bizarre, après-tout, ce sont deux adultes, mais puisqu'il n'est pas non plus totalement à l'aise, il préfère ne pas en parler. Sa mère serait sûrement en colère s'il s'y intéressait, décida-t-il, aussi il était plus sûr de ne pas le faire. Il n'avait pas envie de l'entendre encore hurler, surtout pour quelque chose qui n'était pas de son fait. Il attrape un gâteau avec un large sourire en direction du plus jeune à qui il frappe encore son épaule, mais cette fois-ci de la sienne et non pas de sa main Merci. Et je sais pas où je vais, j'me disais que tu saurais, toi.
Il s'arrête quelques secondes, observant la rue autour de lui, se mordillant les lèvres en se rendant compte qu'il a encore prit instinctivement le chemin de sa maison. Il ne se faisait pas au fait qu'il ne pouvait plus y habiter, ou au fait qu'elle avait brûlé. Les vieux réflexes avaient la vie dure, surtout pour lui. Il termine par prendre la direction opposée, sans trop savoir où aller, parce qu'il n'a pas envie de croiser les ruines, ou juste quelques affiches de merde.
- Qu'est-ce que t'as envie de faire ? fit-il, curieux en regardant l'autre, la tête penchée sur le côté J'veux pas rentrer maintenant, alors si t'as encore du temps avant de devoir retourner chez toi.. dit-il en haussant les épaules Ou alors j'te raccompagne jusqu'à chez toi ? Ca me fera marcher.
- Ouais, pour une fois qu'il pleut pas dit-il avant de faire deux pas en avant quand Infini manqua de s'exploser par terre Eh fais gaffe ! Il lui attrapa le bras pour le tirer de l'autre côté du trottoir, où il ne risquait pas d'en tomber Si tu te casses la cheville, je te traîne jusqu'à chez toi comme un sac à patates menace-t-il, amusé. T'as de la chance de pouvoir rester chez toi, même si ça a l'air relou aussi soupire-t-il, sans relever la mention des deux hommes. Il ne trouve pas ça bizarre, après-tout, ce sont deux adultes, mais puisqu'il n'est pas non plus totalement à l'aise, il préfère ne pas en parler. Sa mère serait sûrement en colère s'il s'y intéressait, décida-t-il, aussi il était plus sûr de ne pas le faire. Il n'avait pas envie de l'entendre encore hurler, surtout pour quelque chose qui n'était pas de son fait. Il attrape un gâteau avec un large sourire en direction du plus jeune à qui il frappe encore son épaule, mais cette fois-ci de la sienne et non pas de sa main Merci. Et je sais pas où je vais, j'me disais que tu saurais, toi.
Il s'arrête quelques secondes, observant la rue autour de lui, se mordillant les lèvres en se rendant compte qu'il a encore prit instinctivement le chemin de sa maison. Il ne se faisait pas au fait qu'il ne pouvait plus y habiter, ou au fait qu'elle avait brûlé. Les vieux réflexes avaient la vie dure, surtout pour lui. Il termine par prendre la direction opposée, sans trop savoir où aller, parce qu'il n'a pas envie de croiser les ruines, ou juste quelques affiches de merde.
- Qu'est-ce que t'as envie de faire ? fit-il, curieux en regardant l'autre, la tête penchée sur le côté J'veux pas rentrer maintenant, alors si t'as encore du temps avant de devoir retourner chez toi.. dit-il en haussant les épaules Ou alors j'te raccompagne jusqu'à chez toi ? Ca me fera marcher.
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Infini prit un petit gâteau dans la boîte, et d'une main referma son sac puis le remit sur son épaule d'un geste sûr. Il enfourna le biscuit légèrement caramélisé dans sa bouche tout en sautillant. C'était une belle, belle journée aujourd'hui. Le ciel bleu, le soleil étincelant, les rues mouvementées qu'ils venaient de quitter pour s'engouffrer dans une ruelle typiquement londonienne... Et aussi - surtout - Edwin, qui avait ce don de tout envoyer valdinguer d'un revers de manche, de faire disparaître les problèmes d'un haussement d'épaules et d'une boutade. Infini reprit un gâteau et le fit craquer sous sa langue.
- Tu chais, chuis pas chûr que tu puiches me porter, chuis un grooos sac à patates, assura Finn en joignant les gestes à la parole, décrivant un arc de cercle avec ses bras, envoyant paître sur le goudron gris une friandise. Il avala un autre gâteau puis reprit : Chez moi ? Oulalah, non, il vaut mieux éviter. À moins que tu aimes les comédies. Imagine-toi un mec bizarre qui fait les cents pas dans le salon en marmonnant dans une barbe qu'il n'a pas, et un gars à côté qui prépare un dessert en lisant une partition avec du Linkin Park à fond. Sans oublier le poisson rouge qui fait blop blop et le chien qui tente de mordre sa propre queue. Il ne vaut mieux pas que tu viennes chez moi ! Et si on va ni chez toi, ni chez moi...
Infini marcha au rythme du plus âgé, sans se soucier des rues qu'ils empruntaient. Tant pis s'ils se perdaient, ils demanderaient leur chemin en route. Le jeune jeta un oeil à son montre : 16h54. Dans un peu plus d'une demi-heure, il aurait entraînement à la piscine. Ça ne pressait pas.
- Pour l'instant j'ai rien à faire, alors marcher, comme ça, ça me va. Mais à 17h45, je dois être à la piscine, tu sais, pour les entraînements...
Pour une fois, il n'avait aucune envie d'y aller. Ça le saoulait un peu, d'aller faire des longueurs alors qu'il aurait pu passer du temps avec son ami. Mais il ne pouvait pas se permettre de rater un cours, dans une semaine il rencontrerait l'équipe d'un comté voisin et il fallait qu'il soit au top. Un air maussade traversa son visage. Puis des feux d'artifices dans ses yeux.
- Et si tu venais avec moi ? A la piscine ? Comme ça on pourra nager ensemble. Il suffit d'un maillot de bain. J't'en aurais bien passé un mais t'es plus grand que moi. Puis je connais la dame de l'accueil depuis que je suis tout petit, alors pas de problème pour l'entrée. Alors, hein ? T'en dis quoi ?
Infini était comme un chien en cage. Il tournait autour d'Edwin, un grondement sourd d'euphorie s'échappant de sa gorge, en souriant comme quelqu'un qui voyait de la neige pour la première fois.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
- Tu chais, chuis pas chûr que tu puiches me porter, chuis un grooos sac à patates, assura Finn en joignant les gestes à la parole, décrivant un arc de cercle avec ses bras, envoyant paître sur le goudron gris une friandise. Il avala un autre gâteau puis reprit : Chez moi ? Oulalah, non, il vaut mieux éviter. À moins que tu aimes les comédies. Imagine-toi un mec bizarre qui fait les cents pas dans le salon en marmonnant dans une barbe qu'il n'a pas, et un gars à côté qui prépare un dessert en lisant une partition avec du Linkin Park à fond. Sans oublier le poisson rouge qui fait blop blop et le chien qui tente de mordre sa propre queue. Il ne vaut mieux pas que tu viennes chez moi ! Et si on va ni chez toi, ni chez moi...
Infini marcha au rythme du plus âgé, sans se soucier des rues qu'ils empruntaient. Tant pis s'ils se perdaient, ils demanderaient leur chemin en route. Le jeune jeta un oeil à son montre : 16h54. Dans un peu plus d'une demi-heure, il aurait entraînement à la piscine. Ça ne pressait pas.
- Pour l'instant j'ai rien à faire, alors marcher, comme ça, ça me va. Mais à 17h45, je dois être à la piscine, tu sais, pour les entraînements...
Pour une fois, il n'avait aucune envie d'y aller. Ça le saoulait un peu, d'aller faire des longueurs alors qu'il aurait pu passer du temps avec son ami. Mais il ne pouvait pas se permettre de rater un cours, dans une semaine il rencontrerait l'équipe d'un comté voisin et il fallait qu'il soit au top. Un air maussade traversa son visage. Puis des feux d'artifices dans ses yeux.
- Et si tu venais avec moi ? A la piscine ? Comme ça on pourra nager ensemble. Il suffit d'un maillot de bain. J't'en aurais bien passé un mais t'es plus grand que moi. Puis je connais la dame de l'accueil depuis que je suis tout petit, alors pas de problème pour l'entrée. Alors, hein ? T'en dis quoi ?
Infini était comme un chien en cage. Il tournait autour d'Edwin, un grondement sourd d'euphorie s'échappant de sa gorge, en souriant comme quelqu'un qui voyait de la neige pour la première fois.
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Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Finn' était parfois déconcertant avec sa manie de faire de grands gestes, mais Edwin n'aurait rien dit parce qu'il savait qu'il pourrait être totalement semblable au plus jeune quand il parlait de quelque chose qui le passionnait, l'autre semblait seulement excité à chaque seconde et passionné par absolument tout ce qu'il se passait. C'était agréable, il était joyeux et ça lui donnait envie de l'être aussi, comme s'il lui transmettait sa bonne humeur juste en restant autour de lui, ou en lui tournant autour comme un petit chiot comme il le faisait maintenant. Même sans l'avouer, ça lui faisait beaucoup de bien d'avoir quelqu'un à côté de lui qui s'intéressait à ce qu'il pouvait dire ou qui avait juste envie de passer du temps avec lui, il en avait marre d'être tout seul et il détestait l'être, ou se sentir froid et vide. Infini le rendait chaud et souriant.
Il rigole sans filtres au mime de l'autre. Il sait que son rire n'est pas gracieux ni autre chose qui s'en rapprocherait, avec sa manie de laisser un rire semblable à un aboiement passer ses lèvres, mais il s'en fout. Après-tout, il a eu beau se dire qu'il ne s'intéressait pas à ce que les gens pensaient de lui, il l'avait fait et maintenant il devait reprendre sa manie de ne plus le faire. De toute façon, que les gens le remarquent ou pas, ça ne changeait rien alors autant ne plus se cacher dans son coin, silencieux et écrasé en espérant que personne ne capterait sa présence. Et puis, avec Finn, ça ne servait à rien de faire ça parce qu'il ne se sentait pas en danger, ni mal à l'aise. S'il était bien certain qu'une seule personne dans tous Londres ne lui planterait jamais de couteau dans le dos comme ils le faisaient tous, c'était Infini.
-Tu rigoles ? T'es aussi fin qu'une feuille, si j'veux, j'peux te porter sur mon dos tout l'trajet rit-il, sans prendre la peine de critiquer sa façon de parler la bouche pleine, parce qu'il le fait aussi. Il hausse à nouveau les épaules Ils ont l'air marrant, t'as de la chance. J'habite chez une pote à ma mère, ce sont toutes les deux les pires commères, je les déteste échappe-t-il sans se rendre bien compte de ses mots J'ai toujouuuuuurs voulu avoir des animaux, mais j'ai jamais pu, ils s'appellent comment les tiens ? Je pourrais les voir un jour ? J'adore les poissons, mais j'ai un peu peur des gros chiens
Sans y faire attention, il avait ralenti le pas pour se calquer au maximum sur celui du plus jeune qui marchait moins vite. Il avait prit l'habitude de presque courir quand il marchait, parce qu'il voulait aller vite tout le temps, mais marcher plus doucement était agréable aussi, et ça empêchait à l'autre de finir essoufflé comme lui l'était à chaque fois. Il penche la tête à nouveau quand il parle d'entraînement. Lui a essayé la natation, la semaine après être rentré chez lui, mais tout seul, il n'a pas réussi à apprendre à nager et il a préféré arrêter quand il n'a pas eu de résultats concluant. Il avait de toute façon toujours trop peur de se noyer pour oser s'aventurer là où il n'avait pas pieds. Il aurait voulu dire non, parce que justement il ne savait pas nager, mais Infini semblait si content qu'il n'avait pas le cœur à le faire. Au lieu de ça, il haussa les épaules à nouveau avec un sourire.
-C'est chouette, mais je sais pas nager. J'peux venir pour te regarder, ce sera moins chiant que de rester tout seul en tout cas le mouvement quasi constant de l'autre qui tourne autour de lui finit par lui donner mal au crâne, alors il le stoppe en l'attrapant par les épaules, gardant cette fois-ci un bras autour de ses épaules pour l'obliger à marcher en ligne droite, ébouriffant ses cheveux d'un même mouvement Tu me donnes le tournis, et puis tu vas finir par tomber et ce serait con que tu puisses pas nager. Il continue à marcher sans le lâcher, avant de finir par recommencer à parler Tu t'entraînes pour faire quoi ? Un concours ou un truc dans l'genre ?
Il rigole sans filtres au mime de l'autre. Il sait que son rire n'est pas gracieux ni autre chose qui s'en rapprocherait, avec sa manie de laisser un rire semblable à un aboiement passer ses lèvres, mais il s'en fout. Après-tout, il a eu beau se dire qu'il ne s'intéressait pas à ce que les gens pensaient de lui, il l'avait fait et maintenant il devait reprendre sa manie de ne plus le faire. De toute façon, que les gens le remarquent ou pas, ça ne changeait rien alors autant ne plus se cacher dans son coin, silencieux et écrasé en espérant que personne ne capterait sa présence. Et puis, avec Finn, ça ne servait à rien de faire ça parce qu'il ne se sentait pas en danger, ni mal à l'aise. S'il était bien certain qu'une seule personne dans tous Londres ne lui planterait jamais de couteau dans le dos comme ils le faisaient tous, c'était Infini.
-Tu rigoles ? T'es aussi fin qu'une feuille, si j'veux, j'peux te porter sur mon dos tout l'trajet rit-il, sans prendre la peine de critiquer sa façon de parler la bouche pleine, parce qu'il le fait aussi. Il hausse à nouveau les épaules Ils ont l'air marrant, t'as de la chance. J'habite chez une pote à ma mère, ce sont toutes les deux les pires commères, je les déteste échappe-t-il sans se rendre bien compte de ses mots J'ai toujouuuuuurs voulu avoir des animaux, mais j'ai jamais pu, ils s'appellent comment les tiens ? Je pourrais les voir un jour ? J'adore les poissons, mais j'ai un peu peur des gros chiens
Sans y faire attention, il avait ralenti le pas pour se calquer au maximum sur celui du plus jeune qui marchait moins vite. Il avait prit l'habitude de presque courir quand il marchait, parce qu'il voulait aller vite tout le temps, mais marcher plus doucement était agréable aussi, et ça empêchait à l'autre de finir essoufflé comme lui l'était à chaque fois. Il penche la tête à nouveau quand il parle d'entraînement. Lui a essayé la natation, la semaine après être rentré chez lui, mais tout seul, il n'a pas réussi à apprendre à nager et il a préféré arrêter quand il n'a pas eu de résultats concluant. Il avait de toute façon toujours trop peur de se noyer pour oser s'aventurer là où il n'avait pas pieds. Il aurait voulu dire non, parce que justement il ne savait pas nager, mais Infini semblait si content qu'il n'avait pas le cœur à le faire. Au lieu de ça, il haussa les épaules à nouveau avec un sourire.
-C'est chouette, mais je sais pas nager. J'peux venir pour te regarder, ce sera moins chiant que de rester tout seul en tout cas le mouvement quasi constant de l'autre qui tourne autour de lui finit par lui donner mal au crâne, alors il le stoppe en l'attrapant par les épaules, gardant cette fois-ci un bras autour de ses épaules pour l'obliger à marcher en ligne droite, ébouriffant ses cheveux d'un même mouvement Tu me donnes le tournis, et puis tu vas finir par tomber et ce serait con que tu puisses pas nager. Il continue à marcher sans le lâcher, avant de finir par recommencer à parler Tu t'entraînes pour faire quoi ? Un concours ou un truc dans l'genre ?
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Infini continua un temps à tourner autour du garçon, tellement longtemps qu'il ne voyait plus le sol et croyait voler tant il se sentait mou et léger. Il avait toujours aimé les gestes répétitifs, et là, tournailler, virevolter encore et encore autour d'un même point lui amenait un grand sentiment de satisfaction. D'ailleurs en tournoyant autour d'Edwin, il s'était fait la réflexion que c'était pareil pour les astres : lui était une planète et Edwin le soleil, auprès duquel les météores faisaient leur révolution. Infini ne l'avouait pas mais il avait été réellement triste de devoir quitter Edwin quand il est parti de l'école. C'était tout de même lui qui l'avait introduit à la magie parce que son père ne voulait pas en parler avec lui, même si Percy est au courant de - presque - tout, et pour ça Finn lui en voulait, à son père. Alors qu'avec Ed, il savait que s'il avait une question, il lui suffisait de la lui poser et il répondrait, sans avoir à passer pour un idiot ou une personne trop curieuse, bien que Finn se doutait qu'il valait mieux parfois éviter d'aborder certains sujets avec le grand. Parce que ça aussi Finn avait du mal à l'accepter, son père était bien plus brillant que lui, et ce n'était pas une question d'expérience, non, il était tout simplement plus que lui. Il se trouvait un peu con à côté de lui, il voulait rendre son père fier mais comment faire quand il est meilleur dans tous les domaines ?
Le rire d'Edwin le ramenait à la réalité. Il maintint sa course folle autour du garçon, cette fois-ci en le regardant, arborant un sourire jusqu'aux oreilles tout à fait sincère.
- T'es une feuille pas mal aussi, assura Finn en tentant de donner un léger coup de poing dans les côtes d'Edwin, coup sûrement esquivé ou raté. T'sais j'essaie de grandir et de me muscler mais rien n'y fait, j'ai pas de biscottos, et même qu'à la cantine je devais sauter pour attraper les yaourts. Sa petite taille était également un élément épineux, dont il préférait souvent rire et s'en amuser. On avait toujours besoin de plus petit que soi, disait l'adage. Ah oui, des commères comme les deux vieilles qui passent dans ma rue et qui commentent sans filtre la couleur des rideaux de chacun ! Si ça les occupe, les grabataires, grand bien leur fasse... Il imita un vieux qui perdait son dentier en tapant avec une canne invisible la tête du grand. Mon poisson, il s'appelle Mozart et mon chien, c'est Pytha - oui, oui, pour Pythagore. On voit qui du musicien et du mathématicien a le chien et le poisson, hein ! Pytha, elle est pas très grosse, 'fin, elle est moyenne, quoi. Elle te fera des bisous, c'est sûr.
Edwin ne savait pas nager. Il faut le dire, ça choqua Finn. A qui son tempérament de compétiteur souffla : "apprend-lui à nager". Edwin força Finn à s'arrêter et à marcher droit. Ça lui allait bien parce que dans cette position, il pu poser sa tête entre le torse et l'épaule du garçon. Ce n'était pas tout à fait confortable comme position mais c'était parfait quand même.
- C'est pas grave, j'peux t'apprendre à nager ! Dans le petit bain t'aura pieds partout. Infini préparait sa stratégie pour qu'il vienne avec lui dans l'eau. Les gradins n'étaient ouverts que pendant les compétitions et il fallait obligatoirement être en maillot de bain pour entrer dans la piscine. Alors à moins qu'Edwin reste de l'autre côté de la vitre, il serait bien obligé de venir avec Finn... Je m'entraîne pour une rencontre avec la ville de, euh, ben je sais plus ! Si mon équipe se qualifie, on ira aux départementales ! On fera un relais 4x100 mètres. Aujourd'hui l'entraînement, normalement ça sera une partie en force, où on va devoir totalement se sécher, et après qu'en on sera crevé, on verra la meilleure stratégie et quelques détails. Tu savais que suivant l'angle à laquelle on pénètre l'eau notre nage en sera déterminée ? Infini tira la manche d'Edwin. Viens, c'est par-là, on va devoir passer devant chez moi.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
Le rire d'Edwin le ramenait à la réalité. Il maintint sa course folle autour du garçon, cette fois-ci en le regardant, arborant un sourire jusqu'aux oreilles tout à fait sincère.
- T'es une feuille pas mal aussi, assura Finn en tentant de donner un léger coup de poing dans les côtes d'Edwin, coup sûrement esquivé ou raté. T'sais j'essaie de grandir et de me muscler mais rien n'y fait, j'ai pas de biscottos, et même qu'à la cantine je devais sauter pour attraper les yaourts. Sa petite taille était également un élément épineux, dont il préférait souvent rire et s'en amuser. On avait toujours besoin de plus petit que soi, disait l'adage. Ah oui, des commères comme les deux vieilles qui passent dans ma rue et qui commentent sans filtre la couleur des rideaux de chacun ! Si ça les occupe, les grabataires, grand bien leur fasse... Il imita un vieux qui perdait son dentier en tapant avec une canne invisible la tête du grand. Mon poisson, il s'appelle Mozart et mon chien, c'est Pytha - oui, oui, pour Pythagore. On voit qui du musicien et du mathématicien a le chien et le poisson, hein ! Pytha, elle est pas très grosse, 'fin, elle est moyenne, quoi. Elle te fera des bisous, c'est sûr.
Edwin ne savait pas nager. Il faut le dire, ça choqua Finn. A qui son tempérament de compétiteur souffla : "apprend-lui à nager". Edwin força Finn à s'arrêter et à marcher droit. Ça lui allait bien parce que dans cette position, il pu poser sa tête entre le torse et l'épaule du garçon. Ce n'était pas tout à fait confortable comme position mais c'était parfait quand même.
- C'est pas grave, j'peux t'apprendre à nager ! Dans le petit bain t'aura pieds partout. Infini préparait sa stratégie pour qu'il vienne avec lui dans l'eau. Les gradins n'étaient ouverts que pendant les compétitions et il fallait obligatoirement être en maillot de bain pour entrer dans la piscine. Alors à moins qu'Edwin reste de l'autre côté de la vitre, il serait bien obligé de venir avec Finn... Je m'entraîne pour une rencontre avec la ville de, euh, ben je sais plus ! Si mon équipe se qualifie, on ira aux départementales ! On fera un relais 4x100 mètres. Aujourd'hui l'entraînement, normalement ça sera une partie en force, où on va devoir totalement se sécher, et après qu'en on sera crevé, on verra la meilleure stratégie et quelques détails. Tu savais que suivant l'angle à laquelle on pénètre l'eau notre nage en sera déterminée ? Infini tira la manche d'Edwin. Viens, c'est par-là, on va devoir passer devant chez moi.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
be brave enough to dream
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Si Infini ne savait pas comment faire pour rendre son père fier parce qu'il se pensait inférieur, Edwin lui, était juste incapable de remplir toutes les attentes que lui imposait sa mère parce qu'elles étaient toutes déraisonnables. Et puisqu'il ne pouvait pas se briser pour qu'elle puisse faire ce qu'elle voulait des petits morceaux qui resterait de lui, il arrêtait d'essayer et il avait juste enfin comprit que sa mère ne serait jamais fière de comment il vivait, ou de ce qu'il faisait, qu'importe combien il essayait. Quand il ne parlait pas des sorciers, elle n'était pas satisfaite parce qu'elle voulait qu'il les déteste autant qu'elle, mais il n'avait pas le droit d'en parler parce qu'elle considérait qu'il ne pouvait pas comprendre. Il avait de mauvaises notes, sa mère lui disait que c'était pas grave parce que de toute façon, il n'aurait pas besoin de bonnes notes pour travailler dans un café familial, mais elle lui hurlait dessus quand il ses professeurs disaient qu'il était un mauvais élève. Il ne comprenait pas, et il n'avait plus envie de faire d'efforts parce que ce n'était jamais suffisant. Elle voulait toujours plus, toujours trop et il ne pouvait plus suivre le rythme. Bien sûr, il n'y pense pas pour le moment, en fait, il essaie de ne pas y penser du tout mais ça le rattrape toujours une fois qu'il est seul dans sa chambre.
Il rigole à nouveau à la comparaison qu'Infini qu'il lui renvoie, parce que lui aussi est plat comme une feuille. Le coup ne lui fait pas de mal, alors tout va bien. Il relève son pull légèrement avant de taper son ventre nu.
-Et encore t'es plus musclé que moi, regardes rit-il avant de rabaisser son haut, mal à l'aise au fait de montrer son corps trop longtemps. Il n'est pas certain de pouvoir aller nager avec l'autre, parce qu'il n'a pas envie de montrer la peau arrachée de son torse ou ses côtes saillantes. De toute façon, ça sert à rien d'avoir des gros muscles, c'est moche et en plus les gens sont cons après, ils pensent tout le temps qu'ils peuvent tout réussir alors qu'ils ont que des muscles et pas d'neurones. Il hausse les épaules Puis t'es bien toi, si t'avais des gros muscles ça ferait bizarre si t'avais des trop gros bras, tu tiendrais pas debout.
Il eut un gros fou rire à l'imitation du plus jeune, se courbant vers l'avant. Obligé de se tenir à Infini pour ne pas tomber. En quelques secondes, il se calme mais garde le visage rouge et les yeux brillants.
-Tu le fais si bien ! termine-t-il de rire t'es parfait, elles sont exactement comme ça il renifle avant de continuer Mozart, c'est un musicien classique ? J'en écoute pas, mais je sais qui c'est, tu m'en feras écouter à l'occasion si tu veux. Si elle est pas trop grosse, elle doit pas faire peur alors. Il regarde l'autre avec un sourcil relevé, amusé Elle embrasse comme toi ? Il rigole quelques secondes, rougissant d'un même geste au souvenir. Ce n'était qu'un merci, mais il y avait pensé longtemps, surtout compte tenu du fait qu'il savait que deux hommes pouvaient être amoureux. Mais il n'avait que 12 ans, il était trop jeune et puis sa mère serait vraiment en colère.
Il observe la rue dans laquelle le tire Infini, ne reconnaissant pas le chemin. Ça lui faisait plaisir de passer devant sa maison, de savoir où il habitait pour savoir où le trouver. Ça lui donnait l'impression qu'il pourrait le voir autrement qu'en allant en cours.
-Je connais pas les maths ou les physique, j'suis vraiment nul avec les chiffres, mais j'te crois. Je... veux bien essayer de nager, mais je sais vraiment pas faire et je pense pas que je peux apprendre, j'suis vraiment une merde dans l'eau dit-il en secouant la tête Faudra passer chez moi aussi du coup, j'ai pas de maillot sur moi. J'veux juste pas aller dans le grand bassin. Il détourne les yeux en se laissant traîner pour ne pas regarder l'autre dans les yeux Tu te moqueras pas, hein ?
Il rigole à nouveau à la comparaison qu'Infini qu'il lui renvoie, parce que lui aussi est plat comme une feuille. Le coup ne lui fait pas de mal, alors tout va bien. Il relève son pull légèrement avant de taper son ventre nu.
-Et encore t'es plus musclé que moi, regardes rit-il avant de rabaisser son haut, mal à l'aise au fait de montrer son corps trop longtemps. Il n'est pas certain de pouvoir aller nager avec l'autre, parce qu'il n'a pas envie de montrer la peau arrachée de son torse ou ses côtes saillantes. De toute façon, ça sert à rien d'avoir des gros muscles, c'est moche et en plus les gens sont cons après, ils pensent tout le temps qu'ils peuvent tout réussir alors qu'ils ont que des muscles et pas d'neurones. Il hausse les épaules Puis t'es bien toi, si t'avais des gros muscles ça ferait bizarre si t'avais des trop gros bras, tu tiendrais pas debout.
Il eut un gros fou rire à l'imitation du plus jeune, se courbant vers l'avant. Obligé de se tenir à Infini pour ne pas tomber. En quelques secondes, il se calme mais garde le visage rouge et les yeux brillants.
-Tu le fais si bien ! termine-t-il de rire t'es parfait, elles sont exactement comme ça il renifle avant de continuer Mozart, c'est un musicien classique ? J'en écoute pas, mais je sais qui c'est, tu m'en feras écouter à l'occasion si tu veux. Si elle est pas trop grosse, elle doit pas faire peur alors. Il regarde l'autre avec un sourcil relevé, amusé Elle embrasse comme toi ? Il rigole quelques secondes, rougissant d'un même geste au souvenir. Ce n'était qu'un merci, mais il y avait pensé longtemps, surtout compte tenu du fait qu'il savait que deux hommes pouvaient être amoureux. Mais il n'avait que 12 ans, il était trop jeune et puis sa mère serait vraiment en colère.
Il observe la rue dans laquelle le tire Infini, ne reconnaissant pas le chemin. Ça lui faisait plaisir de passer devant sa maison, de savoir où il habitait pour savoir où le trouver. Ça lui donnait l'impression qu'il pourrait le voir autrement qu'en allant en cours.
-Je connais pas les maths ou les physique, j'suis vraiment nul avec les chiffres, mais j'te crois. Je... veux bien essayer de nager, mais je sais vraiment pas faire et je pense pas que je peux apprendre, j'suis vraiment une merde dans l'eau dit-il en secouant la tête Faudra passer chez moi aussi du coup, j'ai pas de maillot sur moi. J'veux juste pas aller dans le grand bassin. Il détourne les yeux en se laissant traîner pour ne pas regarder l'autre dans les yeux Tu te moqueras pas, hein ?
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)
Chat d'gouttière et p'tit Poisson
Infini rougit et détourna le regard quand Edwin souleva son pull. C'est vrai qu'il était pas gros, l'asticot. Mais ce n'était pas ça qui le dérangeait, ça, il s'en fichait bien. C'était juste voir son nombril qui lui insufflait une sensation bizarre. Il frappa ses mains l'une contre l'autre.
- Ça sert à rien de faire genre, j'sais, mais avoue que c'est quand même pratique d'avoir des muscles, dans certains cas. De manière générale, les gens préfèrent avoir des muscles que des neurones, 'suffit de regarder dans la rue. Infini n'avait jamais aimé les gros muscles, les rapports de force mais se disait qu'au fond, ça permettait de se fondre dans la masse et d'avoir toutes les cartes en main. Parce que devenir musclé c'était possible, mais pas avoir des neurones en plus. On naît avec les packs de neurones, ou pas, impossible de les acheter au supermarché, contrairement à des haltères ou à une carte d'entrée à la salle de sport. Finn ria de bon train à la comparaison de son ami. Il banda ses biceps, et se mit en position d'haltérophile. Waaaaaah ! Je suis Huuuulk ! Tapé, tapé, tapé ! Il frappa son torse comme un gorille, avant de reprendre un air plus sérieux en coinçant ses pouces dans les lanières de son sac à dos.
Le jeune rougit à nouveau et regarda Ed' avec un regard ahuri. *Elle embrasse comme moi?* A eux deux ils auraient pu faire un gaspacho, tomates bien rouges. J'imagine que c'est plus... baveux. Goût croquettes au bœuf. J'suis pas sûr que... tu, euh, apprécies ? autant. Il se gratta la nuque, visiblement gêné. Il ne savait pas trop quoi penser de la situation. Il était un peu perdu dans un brouillard épais de déflagrations diverses : il voyait des couleurs partout quand il pensait à Edwin et son cerveau était un champ de bataille. *Ça signifie rien.* Même si ça signifiait beaucoup. Il marcha un temps en silence, traversant les rues sans vérifier que le passage était libre, percutant une fois une dame. Il fut content quand Edwin changea de sujet pour parler natation, un terrain bien plus connu que le précédent.
- S'il faut qu'on retourne chez toi, c'est de quel côté ? Il tendit les bras des deux côtés de la rue à l'arrêt, le visage tourné vers Edwin en attente d'une réponse. Il montra plus précisément la droite. Parce que la piscine c'est par-là, et que si chez toi, 'fin, chez l'amie de ta mère quoi, c'est à l'opposé, faut qu'on se dépêche. T'sais, si t'es pas bon avec les chiffres, c'est pas important pour apprendre à nager. Il suffit d'avoir un maillot de bain, une piscine et un bon entraîneur. Il fit voler ses cheveux dans les airs en regardant le ciel. Infini lâcha un gloussement quand il remarqua que sa phrase pouvait se lire de deux sens. Un bon entraîneur, de qualité, ou un entraîneur bon ? Non, non, non, son père ne serait pas d'accord s'il avait ce genre de pensées.
C'est d'une horrible médiocrité, et plus je relis pire c'est... mais je n'ai
que ça à te proposer, malheureusement. Honte. Blasphème presque.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
- Ça sert à rien de faire genre, j'sais, mais avoue que c'est quand même pratique d'avoir des muscles, dans certains cas. De manière générale, les gens préfèrent avoir des muscles que des neurones, 'suffit de regarder dans la rue. Infini n'avait jamais aimé les gros muscles, les rapports de force mais se disait qu'au fond, ça permettait de se fondre dans la masse et d'avoir toutes les cartes en main. Parce que devenir musclé c'était possible, mais pas avoir des neurones en plus. On naît avec les packs de neurones, ou pas, impossible de les acheter au supermarché, contrairement à des haltères ou à une carte d'entrée à la salle de sport. Finn ria de bon train à la comparaison de son ami. Il banda ses biceps, et se mit en position d'haltérophile. Waaaaaah ! Je suis Huuuulk ! Tapé, tapé, tapé ! Il frappa son torse comme un gorille, avant de reprendre un air plus sérieux en coinçant ses pouces dans les lanières de son sac à dos.
Le jeune rougit à nouveau et regarda Ed' avec un regard ahuri. *Elle embrasse comme moi?* A eux deux ils auraient pu faire un gaspacho, tomates bien rouges. J'imagine que c'est plus... baveux. Goût croquettes au bœuf. J'suis pas sûr que... tu, euh, apprécies ? autant. Il se gratta la nuque, visiblement gêné. Il ne savait pas trop quoi penser de la situation. Il était un peu perdu dans un brouillard épais de déflagrations diverses : il voyait des couleurs partout quand il pensait à Edwin et son cerveau était un champ de bataille. *Ça signifie rien.* Même si ça signifiait beaucoup. Il marcha un temps en silence, traversant les rues sans vérifier que le passage était libre, percutant une fois une dame. Il fut content quand Edwin changea de sujet pour parler natation, un terrain bien plus connu que le précédent.
- S'il faut qu'on retourne chez toi, c'est de quel côté ? Il tendit les bras des deux côtés de la rue à l'arrêt, le visage tourné vers Edwin en attente d'une réponse. Il montra plus précisément la droite. Parce que la piscine c'est par-là, et que si chez toi, 'fin, chez l'amie de ta mère quoi, c'est à l'opposé, faut qu'on se dépêche. T'sais, si t'es pas bon avec les chiffres, c'est pas important pour apprendre à nager. Il suffit d'avoir un maillot de bain, une piscine et un bon entraîneur. Il fit voler ses cheveux dans les airs en regardant le ciel. Infini lâcha un gloussement quand il remarqua que sa phrase pouvait se lire de deux sens. Un bon entraîneur, de qualité, ou un entraîneur bon ? Non, non, non, son père ne serait pas d'accord s'il avait ce genre de pensées.
C'est d'une horrible médiocrité, et plus je relis pire c'est... mais je n'ai
que ça à te proposer, malheureusement. Honte. Blasphème presque.
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
be brave enough to dream