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10 août 2020, 18:40
La demeure familiale des Selket  Solo 
Ce sujet regroupe les différents RPs s'étant déroulés au domaine familial de la famille Selket ainsi qu'une présentation détaillée de celui-ci.

La demeure familiale de la famille Selket


Architecture


Aspect extérieur


La demeure des Selket, situé sur les berges de la Tamise, est une ancienne maison de maître agrémenté d’un vaste et luxuriant jardin. Sa façade en pierre grise dans le pur style britannique est percée de larges ouvertures afin que l’habitation soit la plus lumineuse possible. Les limites de la propriété sont entourées de hautes grilles de fer noires ornées de têtes de flèches et un impressionnant portail ferme l’accès aux visiteurs inopportuns.

Afin d’éloigner les curieux, la propriété est protégée par un sortilège de dissimulation qui lui donne l’aspect d’un manoir désaffecté, complètement envahit par la végétation, ainsi que par un repousse-moldu.


Rez-de-chaussée


Le rez-de-chaussée est constitué comme suit :

- Hall
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- Salle à manger
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- Cuisine
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- Salle de bal
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- Petit Salon
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- Bibliothèque
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- Salle de jeux
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- Cabinet de travail
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- Laboratoire
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- Jardin d'hiver
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Sous-sol


Le sous-sol est constitué comme suit:
- Cave à vin
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- Réserve d’ingrédients
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- Sellier
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- Chaufferie

Remarque : D'autres pièces sont susceptibles de composer le sous-sol mais en raison de leur vétusté, leurs accès ont été condamnées puis oubliés au fil du temps.


1er Étage


Le premier étage est divisé en deux ailes.

Une aile ouest constituée comme suit :
- Les appartements des enfants
- Les appartements du couple Selket
- La chambre du précepteur

Une aile est constitué comme suit :
- Deux appartements réservés aux invités
- La chambre du majordome, Siméon Lacruste
- La chambre de la gouvernante, Calixte Sorrow

Grenier


Le grenier est envahi de vieux meubles et d'objets poussiéreux. Son accès est interdit aux enfants.

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Jardin


Les vastes jardins de la propriété dispose d'un bosquet aménagé à l'anglaise où coule un paisible ruisseau ainsi que d'une cour pavée dans laquelle a été construit de nombreux jeux d'eau et fontaines. A l'écart de tout ceci, un fertile potager procure fruits et légumes au domaine. Enfin, une serre dont les vitres sont envahie par la végétation accueille de nombreuses variétés de plantes magiques.


Histoire


L’histoire de la demeure familiale des Selket remonte au XIIIème siècle. Seule une partie de ce qui existait alors à l’époque a survécu et on estime qu’elle comprend les cuisines, une partie du sous-sol ainsi que le cabinet de travail où une cheminée restaurée, décorée des armoiries des premiers propriétaires est toujours visible. Ces derniers portaient alors le nom de Gateley. On ignore exactement quel était leur rôle au sein de la société de l’époque mais ils avaient certainement une position sociale avantageuse. Des liens existent peut-être avec Everard de Gateley, moine écrivain qui connut un certain succès grâce à ces écrits religieux mais cela reste incertain.

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Armoiries de la famille Gateley


L’arrivée des Tudors au pouvoir au XVème siècle sonna sans doute le début de la déchéance de la famille Gateley, alors opposé à Henri VIII. La demeure fut donc vendue une bouchée de pain à un marchand du nom de Giovanni Cattanei dont on ne sait presque rien. Il aurait transformé ce qui restait de l’édifice en un petit théâtre sans prétention où furent joué comédies antiques et tragédies grecques. Sans doute à cours d’argent, l’activité fini par cesser et la demeure fut abandonnée pendant plus de deux siècles.

Lors de la révolte de 1612 puis plus tard au XVIIIème, on estime qu’elle fut utilisée par les gobelins comme quartier général. Il est possible que les sous-sols de l’édifice fussent agrandis à cette époque.

La bâtisse n’obtint ses formes actuelles qu’au cours du XIXème siècle. Elle abritait alors un lupanar qui, grâce à ses nombreux accès dissimulés, attira de nombreux hommes de pouvoirs qui se mirent à le fréquenter assidument. On lui donnait alors le sobriquet d’hôtel de la Rose, du nom de la tenante des lieux, une femme au fort caractère prénommé Rosalinde. Cela perdura jusqu’en 1915, date à laquelle la demeure fut détruite en partie par des bombardements avant d’être reconstruite en 1972 et occupé par les partisans du Seigneur des Ténèbres jusqu’à sa chute.

Laissé une nouvelle fois à l’abandon, ce fut Emhyr Selket qui acquis la maison en 2025. Une inspection en règle fut menée afin de déceler les éventuels maléfices présents puis une grande reconstruction débuta. Celle-ci dura cinq ans aux termes desquels l’édifice fut enfin habitable.
Dernière modification par Merlin Selket le 13 oct. 2020, 19:32, modifié 2 fois.

Merlin Selket, Première Année, Serpentard

20 août 2020, 22:03
La demeure familiale des Selket  Solo 
La réunion de famille – 13 Septembre 2043

Les derniers rayons du soleil estival disparaissaient peu à peu dernière d’épais nuages gris et une goutte vint s’écraser sur la fenêtre de la salle à manger. Elle fut rapidement suivie par une autre et encore une autre. Bien sûr personne chez les Selket n’avait remarqué ce changement de météo.

Attablé devant une montagne de victuailles, chacun discutait bruyamment avec son voisin, Adélaïde plaisantant avec Goliath, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps, Thomas racontant ses dernières trouvailles moldus à un Merlin émerveillé et Zeyliah qui tentait d’expliquer à une Nora un peu perdue pourquoi il fallait absolument mélanger les épines de hérisson à l’huile de foie de morue avant de le verser dans le chaudron pour préparer un baume étoilé efficace sans oublier le couple Selket, que constituait Dune et Emhyr, qui mettait en garde leur ainé Rowan contre toute explosion de joie non contrôlée. Bref, c’était une réunion de famille des plus classique comme on en voit dans beaucoup de famille. Les seuls absents étant Malik, l’oncle de Merlin qui avait été appelé pour affaires et Réginald, le frère d’Emhyr qui ne donnait plus signe de vie depuis maintenant près de vingt ans.

La famille c’était réunie pour fêter le quarante et unième anniversaire de Dune et de sa sœur Zeyliah. Une fois le repas avalé, l’on avait plaisanté sur des sujets divers et puis forcement les sujets sensibles étaient venu ternir l’ambiance bonne enfant qui régnait jusque-là.

Ce fut une question de Thomas qui mit le feu aux poudres :

« Au fait, tu as des nouvelles de ton frère Emhyr ? »

Personne n’ignorait à quel point la relation entre Emhyr et son frère Réginald était conflictuelle. Enfant déjà, ils se battaient sans cesse que se soit à coup de poings, en se lançant des sorts ou des noms d’oiseaux à la figure. Le moins que l’on pouvait dire c’est que le temps n’avait pas arrangé les choses.

« Père, chaque année tu me le demande et chaque année je te réponds la même chose. Réginald est parti. Il a choisi de partir et cela sans nous laisser la moindre explication. Alors peu importe où est, je m’en moque. »

Le père de Merlin avait prononcé ses mots sur le ton le plus posé qu’il pu mais l’on sentait son agacement derrière ses manières policées.

« Ne soit pas si dure avec ton frère Emhyr. Ça n’a pas été facile pour lui non plus tu sais. »

Un court moment de silence se fit entendre. C’était comme le calme avant la tempête. Et puis, Merlin vit son père se mettre debout, les poings serrés, les doigts accrochés à la nappe comme s’il craignait de perdre pied. Il était pâle comme un fantôme et ses lèvres tremblaient alors qu’il répondait d’une voix où perçait colère et tristesse :

« Dur ? Il n’a aucune idée de la dureté de la vie Mère. Aucune idée de ce que c’est que d’affronter votre chagrin, de tenter de consoler l’inconsolable, de se reconstruire quand tout a volé en éclats, il a préféré fuir. Il a fui alors qu’on avait besoin de lui, fuit quand Elisabeth est… »

« Ça suffit Emhyr. » Le ton était impérieux. Adélaïde s’était levée pour faire face à son fils. Les lèvres toujours tremblantes, ce dernier ne répliqua pas.

Merlin était resté médusé devant le triste spectacle. Il n’avait que rarement vu son père hors de lui mais quand cela arrivait il était comme pétrifié. Comme une proie apeurée devant un prédateur affamé.

Après cela la table c’était vidée très vite. Un quart d’heure après il ne restait que Rowan et Merlin. Les deux jeunes adolescents n’avaient pas osé bouger. Brisant l’étrange silence, Merlin demanda :

« Pourquoi... ? Pourquoi est ce que Père s’est énervé comme ça ? »

« Tu ne comprends vraiment rien Merl. » Rowan venait de lui répondre avec son ton condescendent habituel. « Père déteste son frère parce qu’il les a plantés là quand la famille avait besoin de lui. »

« Besoin de lui ? Mais… »

« Oh mais tu es plus lent qu’une limace. Grand-père Thomas et Grand-mère Adélaïde ont eu trois enfants : notre père Emhyr, notre oncle Réginald et notre tante Elisabeth. Le truc c’est que celle-ci est morte quand elle avait neuf ans, ne me demande pas pourquoi, je n’en sais rien et Réginald, au lieu d’apporter son aide et bien il a préféré déguerpir comme un lâche. »

« Il avait peut-être ses raisons... »

Après un long soupir, Rowan fixa son frère dans les yeux.

« Pense ce que tu veux mais ne dit surtout jamais ça à Père. Il te flanquerait une raclée. »

Et sur ces mots, il quitta la table laissant Merlin pensif, seul au milieu des monceaux de vaisselles et de nourritures entamées. Le jeune garçon demeura perplexe. Il aimait les énigmes mais pas sûr qu’il appréciait celles qui se rapprochaient de sa famille. Il était encore dans la salle à manger quand Nora le rejoignit. Elle lui sauta dans les bras et le garçon vit les traces qu’avaient laissé les larmes sur les joues de sa sœur. Alors il la serra plus fort encore.

Il ne comprenait pas pourquoi son oncle s’était enfui. Qu’avait-il fait ? Que s’était-il passé ? Toutes ces questions le taraudaient encore quand il partit se coucher ce soir-là et elles le taraudèrent de nombreux autres soirs depuis l’or.

Merlin Selket, Première Année, Serpentard

21 août 2020, 11:29
La demeure familiale des Selket  Solo 
Symphonie nocturne – 21 août 2045

Les bruits étouffés de la ville parvenaient à Merlin à travers la fenêtre de sa chambre. Il était près de minuit et le garçon ne parvenait pas à trouver le sommeil, la chaleur de la fin août n’aidant pas. Le départ pour Poudlard était pour bientôt et plus il y pensait plus il sentait son cœur s’emballer.

Dix minutes plus tard, n’y tenant plus, il se leva. Il était en nage. Traversant le couloir en tentant de faire le moins de bruit possible, il repensa à l’imminence de la rentée. L’imposant château jetait une ombre lugubre sur le jeune homme qui se sentait minuscule devant cet amas de pierres colossal, écrasé sous le poids de ses angoisses. Il commençait à suffoquer.

Arrivé en haut de l’escalier, il manquait d’air. Dévalant les marches quatre par quatre, il courut vers le jardin d’hiver. Des échos de moments heureux passés avec sa sœur adorée et avec sa grand-mère Adélaïde, sa seule confidente, lui revenaient en mémoire puis disparaissaient sans qu’il ne pusse les retenir. C’était comme si tout ce à quoi il tenait se faisait aspirer dans un énorme trou noir. L’adrénaline pulsait dans ses veines. Il respirait de plus en plus vite et la tête lui tournait. Poussant enfin la lourde porte de verre, Merlin arriva enfin dans la véranda.

Là au milieu des feuilles veloutés des grandes fougères, il se senti enfin apaisé. La brise qui s’infiltrait par une fenêtre restée ouverte berçait les ramures des palmiers, transportant le parfum mêlé des relents acides de la Tamise aux notes sucrées des orchidées qui peuplaient la serre. Le garçon demeura un instant immobile. Les yeux rivés sur le ciel nocturne. Dans cet écrin de tranquillité, il se sentait bien.

Après quelques instants, il remarqua son violon abandonné sur une petit table en fer. Laissant courir ses doigts sur le bois tendre de l’instrument, il le souleva et le déposa délicatement sur son épaule. Prenant une grande inspiration, il fit glisser son archet sur les cordes faisant naître les premières notes d’une mélodie qu’il jouait souvent. Le canon de Pachelbel s’éleva dans les airs, troublant le silence de la pièce. Le jeune homme avait fermé les yeux laissant ses émotions l’envahir, se réverbérant contre les parois de verre du dôme, s’amplifiant encore et encore jusqu’à exploser en un magnifique bouquet au son cristallin.



Quand les dernières notes se furent évanouies dans l’immensité nocturne et que le silence retomba enfin sur la demeure de pierre, l’angoisse avait disparu.

Merlin Selket, Première Année, Serpentard

23 août 2020, 13:12
La demeure familiale des Selket  Solo 
D'ambre et de charbon – Mars 2043


Le souffle mordant de la fin de l’hiver agitait encore les branches nues des arbres du jardin et avait contraint le jeune Merlin à revêtir une grosse écharpe en laine. Du haut de ses neufs ans, il explorait le bosquet qu’il connaissait pourtant par cœur, trottinant gaiement dans l’herbe humide qui venait lui chatouiller les mollets. A bout de souffle, il fini par se laisser tomber sur le banc de fer blanc qui se tenait là, laissant son regard parcourir cet écrin de nature où se devinait déjà les signes du printemps prochain. Le garçon ferma les yeux, laissant sa tête s’emplir de ce calme irréel parfois interrompu par les piaillements des premiers oiseaux.

Après quelques instant un bruit inhabituel le força à rouvrit les yeux. Un étrange grincement à peine perceptible dont l’origine provenait d’un grand massif épineux, un buisson ardent à se qu’il se rappelait. Prenant son courage à deux mains, le blondinet se mit à quatre pattes et commença à chercher le mystérieux émetteur de ce son si particulier. Il cherchait depuis quelques instants quand il entraperçut un éclat orange entre les brindilles hérissées d’épines. Se rapprochant davantage en explosant son visage aux griffes acérées de l’arbuste, le jeune homme se contorsionna pour finir nez à nez avec deux orbes ambrés où se lisait peur et incompréhension. Doucement, Merlin approcha la main de la petite chose recroquevillée. Celle-ci renifla timidement les phalanges tendues avant d’émettre un nouveau cri qui déchira le cœur du garçon. De toute évidence la bête souffrait.

Faisant fit des épines qui lui tailladant les joues, il progressa plus en avant et pu enfin saisir l’animal avant de les sortir tous deux du buisson si peu accueillant. La petite chose tremblotante dans ses bras, il ôta son écharpe afin de la passer autour de la boule poil qui se mit à ronronner, se pelotonnant davantage contre le torse du garçon. Celui-ci laissa ses doigts se fondre dans la fourrure poisseuse du matou. Il avait besoin d’un bon bain.

Tout excité par sa découverte, Merlin couru jusque dans la cuisine où il croisa Miss Sorrow, la gouvernante qui poussa un petit cri nerveux. Ne se laissant pas décontenancer, le jeune homme saisit une bouteille de lait et entreprit de remplir un ramequin qu’il déposa sur la table près du greffier. Celui-ci se mit à laper le liquide visiblement ravi, éclaboussant par la même tout ce qui se trouvait là.

« Puis-je savoir ce que vous faite jeune homme ? Une cuisine n’est pas un endroit pour ce… cette chose. »

A ce moment la mère de Merlin, Dune qui lisait dans la pièce à côté entra.

« Est-ce que ça va Calixte, je vous ai entendu crier et je… »

Son regard s’était posé sur le petit mammifère qui ronronnait de plus belle.

« Regardez Mère. Je l’ai trouvé sous le massif avec les épines. Il est beau non ? Je peux le garder ? Allez dites oui… ».

Le ton du garçon s’était fait suppliant et il regardait sa mère avec des yeux de chien battu. A la fois amusé et attendrit par l’attitude de l’enfant, la jeune femme réfléchit un instant.

« Je ne sais pas trop Merlin. Il faut d’abord que j’en discute avec ton Père. Bon pour le moment tu peux le garder mais je te conseille de le surveiller et aussi de lui donner un bon bain, il a l’air d’en avoir besoin. »

Le garçon était aux anges. Bien sûr il fallait que Père approuve mais sa mère finissait toujours par réussir à le convaincre. Ainsi, c’est en sautillant que le chat atterrit dans la baignoire et que commença une lutte acharnée entre les futurs amis.

Finalement, le chat, dénommé Amaury, ne quitta jamais la maison au plus grand bonheur de Merlin et se rendit même utilise en chassant une famille de rongeur qui avait élu domicile au sous-sol.

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Merlin Selket, Première Année, Serpentard