Été 2043.

Août.

Mardi.

6h45.

Paris.

Au pied de la Tour Eiffel.




J’y suis, la tour de fer se dresse droit devant moi. Après avoir passé des mois à peaufiner mon voyage, j’y était enfin. L’immense édifice, symbole phare du pays hexagonal. Voilà comment réaliser mon projet : tout le mois de juillet j’ai appelé maintes fois des sorciers aux quatre coins de la capitale française. Tout doit être en place. Aucun imprévu ne peut survenir aussi proche de ce moment. Le projet a été ficelé et validé par ceux qui doivent « oublier et les moldus », et oui, le contrôle de la magie chez les moldus a donné son accord.

Ce qui fait que je me trouve devant un immense édifice de métal, vieux de presque 100 ans maintenant. J’ajuste mon harnais et me place au pied ouest.

La place est vide hormis quelques visiteurs qui ne se soucient pas de moi.

Non, je rectifie. Quelqu’un m’observe en fait, elle est jeune, mon âge quoi, et ses cheveux blonds se balancent au gré du vent, mais oui, elle m’observe.

Je tiens à n’avoir aucun problème durant ma « réalisation », du coup je détache mon harnais et me dirige vers la jeune fille.

« Pourquoi depuis tout à l’heure tu me regarde comme si j’allais faire exploser la Tour Eiffel ? »

Question assez directe, mais bon, je n’ai pas toute la journée devant moi.

Kirsty arriva sur la place de la Tour Eiffel a 6h45. Elle y avait rendez-vous avec sa soeur. Elle était venue de Loutry-St-Chaspoule jusqu'à Paris pour la voir avec son père. Ils étaient dans un hôtel quatre étoiles Moldu, et ils devaient rejoindre la place a 7 heure tapante. Malheureusement, George, le père de la blondinette, était tombé malade et avait laissée sa fille y aller seule. Kirsty, qui était indépendante et adorait faire des choses nouvelles, était ravie de cette petite excursion a Paris.
Quand elle vit la Tour en question, le symbole de la France, surtout de Paris, la capitale. Elle était extrêmement haute, en fer. C'était tellement beau et impressionnant ! Comme il était encore très tôt, le soleil se levait a peine, et éclairait d'une lumière dorée la tour, qui miroitait. Il y avait très peu de passants, car ils dormaient encore. Mais la blondinette savait que les touristes Moldus ne tarderaient pas a arriver. La jeune Panglewood regarda la base de la tour, et vit un garçon qui était attaché a un harnais et qui s’apprêtait a escalader la tour.
Kirsty regarda le garçon, qui devait avoir a peu près son âge, avec des yeux ronds. Mais il était fou! Que faisait-il ? Savait-il que si les Moldus le voyaient, il risquait d'avoir un problème avec la justice ?! Et en même temps, la blondinette reconnaissait le courage du garçon. Elle aurait bien voulu être a sa place, même si elle préférait prendre des risques les pieds sur terre. Elle allait s'avancer pour lui demander ce qu'il faisait, quand elle vit le garçon décroché son harnais et venir vers elle. Il lui dit :
- Pourquoi depuis tout à l’heure tu me regarde comme si j’allais faire exploser la Tour Eiffel ?
Kirsty le regarda bizarrement. Et bien dis-donc, quelle approche ! Le garçon n'était pas très poli... Mais la jeune fille n'allait pas se faire abattre par une phrase peu sympathique. elle éclata de rire en disant :
- Peut-être pas la faire exploser, car je te prendrais pour un Mangemort.
Kirsty s'arrêta tout de suite, gênée. Si ce garçon était un Moldu, il demanderait ce que voulait dire "Mangemort"! La fillette se rattrapa en marmonnant d'une voix gênée.
- Un terroriste, pardon... Par contre, qu'est-ce que tu fous avec un harnais sur la Tour Eiffel ? Et si les Moldus, heu, touristes te voyaient, et qu'ils prévenaient les Aurrors, euh les policiers ?! T'y a pensé ?
La jeune fille ne voulait pas passer pour une vielle qui adorait les règles, mais faire comprendre au Moldu que c'était dangereux. Elle le regarda dans les yeux, sévèrement, comme faisait sa mère quand elle faisait des bêtises.

Ah ! Une sorcière ! Je le savais ! Au cours d’un an j’avais quand même repéré pas mal de têtes. Merci ma mémoire. Mais elle, la fille, elle ne savait pas qui j’étais.

Idée.

Drôle,

Pas pour elle.

Hihi !

Je savoure ma blague à l’avance, même si en même temps je gagne du temps en lui faisant des yeux écarquillés.

« Des anges de mort ? Tu es sûr quelle planète ? »

Je sort mon téléphone et j’appelle quelqu’un.

« Ouais ? Tu peux m’en fournir un en plus, et prévois cinq minutes de retard. Ah ! Et j’oubliais, il faut que tu m’envoie tout de suite un SAirMS, je te rappelle immédiatement.»

La réaction de la fille est incompréhensible, j’attends de voir ce qu’elle vas faire. Je raccroche. Je me tourne vers elle.

« Bon, toi et tes anges terroristes, tes molles du touristes et la police des aurores, je sais pas ce que tu fais ic, ni d’où tu t’es évadée, mais faut que je sache de quel hosto tu viens. »

J’y suis peut-être allé fort, mais plus c’est gros, plus on y crois.

C’est dur maintenant de ne pas éclater de rire, mais j’ai quelques années d’expérience en la matière.

«  Allez ! Dis moi d’où tu viens ! »

Je sors mon tel.

« Mec, malgré ma conscience au début, j’attends en soupirant une insigne solide avant Paul ou un délicieux lait avec royal délice. »

Décidément, je me surprends tout seul, ma phrase n’a vraiment aucun sens pour quelqu’un qui ne connaît pas le code ! Si quelqu’un trouve le code avant le post de Kirsty, qu’il m’envoie un hibou !

« Bon, comme je l’ai déjà dis, j’ai pas toute la journée. »

Toujours aussi sérieux.

Mais je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire alors qu’un hibou fonce sur la fille.

Je t’envoie le message que vas te délivrer le hibou

Kirsty fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas un mot du chararbias prononcé par ce garçon. Il parlait de chose étrange comme "Paul ou un délicieux lait de royal délice". Mais qu'est-ce qu'il lui racontait ? Il avait perdu la tête ? Et cette étrange chose qu'il avait dans la main, c'était un "téléphon" comme le père de Kirsty lui avait dit ? D'après George, son père, un téléphone était une chose qui servait a "appeler" et a envoyer des sortes de hiboux numériques. Étrange.
Soudain, Kirsty se tapa le front en plissant les yeux. Elle avait déjà vu ce garçon, elle en était presque sûre. Mais où ? A Poudlard, c'était sur. Dans les couloirs. Elle l'avait croisé, sans lui parler. Donc, s'il était a Poudlard, c'est que c'était un sorcier. Si c'était un sorcier, ce n'était pas un Moldu. Si ce n'était pas un Moldu, il lui mentait. Cette théorie était tout à fait possible, et Kirsty adressa un sourire narquois au garçon, en disant :
- Bien entendu... Je viens d'un hôpital qui s'appelle Poudlard, où j'ai rencontré, enfin croisé un gars comme toi... il te ressemblait étrangement.
Elle laissa planer son dernier mot, avant de reprendre :
- Alors me fait pas croire que t'es un Moldu, ça se voit tout de suite que t'en ait pas un.
Elle jeta un regard par dessus l'épaule du faux moldu, pour vérifier que sa soeur n'arrivait pas... car elle aurait surement rapporté a ses parents qu'elle avait vu Kirsty "discuter avec un inconnu" et Myrtle, sa mère, trop protectrice au goût de sa fille la gronderait. La blondinette soupira en pensant a la famille de bras cassés qu'elle avait. Une mère très protectrice qui interdisait a ses enfants de manger des bonbons. Un père rigollot qui adorait les bêtises, mais se laissait mourir depuis que sa mère était morte, aux vacances de Pâques. Une soeur rebelle et pénible, moqueuse, qui ne pensait qu'a son petit copain. Un frère de sept ans case-pied mais tellement mignon. Et elle, Kirsty. Une fille qui adorait prendre des risques et détestait les règles.
Elle regarda le garçon, en attendant sa réponse.

La fille, se tapa le front. Mince, je dois être découvert ! Il faut que je reste impassible !

Et là elle me lance qu’elle connaît quelqu’un qui me ressemble à Poudlard. « Ben oui ! C’est moi ! » Je lance ironiquement dans ma tête.

« Ah bon ? J’ai pas la tête d’un Moldu ? Avec mes ans passés avec eux ça m’étonne, je peux me fondre dans n’importe quelle foule. J’ai ça dans le sang, me cacher. Elle a dû me reconnaître, car je passe inaperçu tout le temps.

Elle regarde par dessus mon épaule. « Encore un élève qui visite Paris avec des potes. »

Et, en voyant l’hibou se précipiter sur elle, je m’élance, chope le volatile en vol, lui arrache son message. La fille doit penser que je suis fou. Enfin, tout est relatif, les Moldus nous prendraient pour des fous eux aussi.

Je déchire l’enveloppe et tends la lettre à la fille.

Fini le temps des jeux, le temps presse.

« Bon, parce que la rentrée dan notre chère école approche, j’ai décidé d’avoir un petit passe-temps. A ton regard tout à l’heure, tu avais compris, je vais Grimper la Tour Eiffel, pour ce qui est de la redescendre, je te dirais ça quand je serais en haut. Et pour parfaire le tout, enfin, pour toi. J’ai commandé un harnais en plus. »

« Si t’es intéressée, dépêche toi de le faire savoir, je commence dans dix minutes. Et c’est pas que je suis impatient, mais là, les Moldus vont arriver et j’espère que je serais au milieu de la Tour. »

Kirsty vit que le garçon était un sorcier. Il semblait soudain inquiet. Surement parce qu'elle l'avait découvert. La blondinette faillit ricaner. Personne ne pouvait lui mentir, elle savait très bien détecter les mensonges, et elle-même était très forte a ça. Très bonne actrice, tout comme le garçon qui avait tenté de lui faire une blague. Soudain, un hiboux fonça sur elle. Elle eut juste le temps de se baisser, pour ne pas se le prendre dans la têt.
Au même instant, le garçon bondit et attrapa l'oiseau, en lui arrachant le paquet qu'il contenait des pattes. Il tendit a la jeune Panglewood la lettre que le hiboux venait de lui apporter, que Kirsty s'empressa de lire, tandis que le Faux Moldu lui expliqua quelque chose :
- Bon, parce que la rentrée dan notre chère école approche, j’ai décidé d’avoir un petit passe-temps. A ton regard tout à l’heure, tu avais compris, je vais Grimper la Tour Eiffel, pour ce qui est de la redescendre, je te dirais ça quand je serais en haut. Et pour parfaire le tout, enfin, pour toi. J’ai commandé un harnais en plus. Si t’es intéressée, dépêche toi de le faire savoir, je commence dans dix minutes. Et c’est pas que je suis impatient, mais là, les Moldus vont arriver et j’espère que je serais au milieu de la Tour.
Kirsty sentit son coeur battre plus vite. Monter sur la Tour Eiffel ? Avec le sorcier ? Rien de plus excitant ! Pour rien au monde elle n'aurait ratée cette occasion, mais quelque chose la retenait... et sa soeur ? Comment allait-elle réagir si elle ne la voyait pas sur la place ? Elle irait tout de suite le dire a son père, et Kirsty allait se faire sermonner... mais en même temps, c'était une occasion trop belle pour la rater. Tant pis pour sa soeur, son père, et si elle se faisait punir. Elle grimperait la tour. De toute façon, c'était assez sécurisé, d'après la lettre.
Kirsty releva les yeux vers le garçon, et dit d'une voix pleine de joie :
- OK, je viens ! Par contre, tu t'appelles comment ? Et tes parents, il sont où ?
Sans attendre la réponse du garçon, Kirsty se dirigea vers la tour, le coeur battant. Elle adorait prendre des risques ! Elle chercha des yeux le deuxième harnais, mais ne le trouva pas.
- Où est le deuxième harnais ? dit-elle d'une voix toujours pleine d'entrain.

Oh ! Je le savais ! Elle est intéressée ! En plus, elle a l’air mega-excitée. Un peu trop même.

Je lui réponds quand même :

« Je m’appelle Hugo Rolanbri, quant à mes parents, eh ben, ils existent pas. Et toi ? Tu t’appelles comment ? Du coup, tu visites Paris avec qui ? Ah ! Et t’es à quelle maison ? »

Bon, elle répondras peut-être après, parce que là elle s’est précipitée vers le pied de la Tour.

« Le deuxième harnais arrive, c’est un ami à moi qui l’amène. »

Et justement, j’aperçois cet ami arriver. J’échange quelques paroles avec lui et je repart avec le harnais tant convoité par la fille.

« Lève tes bras s’il te plaît. La jambe gauche, l’autre maintenant. »

Et je serre le harnais à sa taille. Je lui donne un casque et me mets le mien. Je me place au départ et fais signe à Kirsty d’approcher. On vas monter par la face « externe » de la Tour. Monter par l’intérieur serait trop risqué niveau sécurité.

« Je grimpe avant toi pour te montrer le chemin ou derrière toi pour t’assurer ? La première option est celle qui est la plus autonome pour nous deux. »

L’aurore se lève, derrière nous. J’ai bien choisis mon pilier. Le pilier Est.

Ses parents n'existaient pas ?! Kirsty le regarda bizarrement, mais elle chassa rapidement ce qu'il avait dit dans un coin de sa tête, et fit signe a Hugo, car il s'appelait comme ça, de venir. Elle allait répondre aux questions posées, quand un garçon d'a peu près leur âge arriva. Hugo alla a sa rencontre, tandis que Kirsty attendit patiemment au pied de la Tour.
Son coeur battait fort dans sa poitrine, et elle avait vraiment hâtes de commencer l'ascension, mais elle devait attendre le deuxième harnais, apporté par l'ami de Hugo, apparemment. Celui-ci revint un peu après, et demanda a Kirsty de lever les bras et la jambe gauche. La blondinette grogna. Elle détestait qu'on s'occupe d'elle comme d'un bébé. Elle était bien capable de mettre un harnais, non ? Mais elle ne dit rien, ne voulant pas froissé Hugo. Elle ravala la réplique qu'elle s’apprêtait a dire, et, une fois qu'elle eut mis le harnais, elle accrocha le mousqueton a une sorte de barre en fer fine.
Elle souffla, puis demanda :
- On y va ? Sinon, ma soeur risque de paniquer si elle me voit en haut. Il faut que je me dépêche. Et je veux bien que tu grimpes avant moi, pour te suivre.
La blondinette laissa un peu d'avance a Hugo, avant de poser son premier pied sur la Tour Eiffel. Puis le deuxième. Elle décrocha un de ses mousqueton et le raccrocha plus haut. Puis ce fut au tour de l'autre. Et ainsi de suite. Pendant qu'elle s'élevait, Kirsty sentait son coeur battre encore plus fort, plus vite. Il y avait du vent qui l'effleurait, et elle avait l'impression qu'il pourrait la faire tomber. Mais elle était bien accrochée.
Elle n'osait pas regarder en bas. Pas qu'elle ait le vertige, non, mais car elle avait peur que sa soeur déboule et la voit, et la reconnaisse, si elle voyait son visage. La blondinette préféra relever les yeux vers le ciel. Le soleil venait de se lever, et les nuages blancs et cotonneux s'éparpillaient. Elle eut la chaire de poule, car elle était excitée et tellement heureuse. Elle éclata de rire, puis demanda a Hugo :
- Ça va ? C'est trop bien !

La Sensation était revenue, comme à chaque fois, cette grandeur dans mon esprit. Cette liberté à peine acquise, éternelle. Et les barreaux de la Tour se laissent escalader, tandis que je me laisse rêver, virevoltant au cœur de ma tête. C’est enivrant à un point inimaginable. J’ai l’impression de flotter tandis que l’apesanteur n’a plus aucun effet sur mon cœur. Un bras là, ma main gauche qui agrippe un barreau plus haut, celle de droite qui joue avec mon harnais, défaire, remettre. Et les pieds qui se balancent sur les échelons qui m’emmèneront au sommet.

Le ciel est magnifique, rouge, orange et jaune se mêlent pour créer une palette de couleurs intenses dans les nuages. Le soleil émerge doucement, tranquillement, au même rythme que nous, le haut de la Tour est éclairé, nous, pas encore. Je n’attends que ça.

Kirsty me sort de ma stupeur. Elle est aux anges, enfin si on peut dire ça comme ça !

« Ça vas très bien ! Ça faisait longtemps, trop longtemps que je n’avais pas eu de moment comme ça ! C’est trop bien ! »

Je grimpe encore sur un mètre ou deux. Mon index et mon majeur me gênent un peu, c’est dur de monter sans eux.

« Et toi ? Ça vas ? Regarde la vue ! »

Et je vais ce que je lui ai dit, je regarde la vue. Paris. Sous ses aires de dame riche et pauvre à la fois. Ses boulevards resplendissants et ses immeubles géants. Une petite couche de brume enveloppe le tout et un violet pourpre s’ajoute au brouillard. Le contraste et magnifique. Je sort mon appareil photo, et je prends quelques clichés de cette ville endormie, pas pour longtemps.

Hugo répondit quelque chose que Kirsty eut de la peine a comprendre, trop occupée a admirer le ciel bleu nuit qui virait au rouge, puis a l'orange. C'était si magnifique que Kirsty eut envie de s'envoler et d'aller touché les nuages, se brûler les doigts sur le soleil et de archer sur la lune. Elle aurait voulut sauter et disparaitre loin de la ville polluée en contrebas, d'aller visiter l'univers et ses galaxies infinies... Cette sensation, elle ne l'avait jamais ressentie, c'était un mélange d'appréhension, de joie, d'angoisse et d'admiration. Elle ne pouvait plus démêlés ses sentiments les uns des autres. Elle ne regardait plus où elle posait les mains et les pieds, et décrochait machinalement ses mousquetons, puis les raccrochait.
Alors, elle baissa le regard pour regarder une Paris miniature : on aurait dit une maquette, avec des milliers de fourmis marchant dans ses rues, et des voitures pas plus grosses qu'un dé a coudre démarrer, rouler, freiner, s'arrêter. Les arbres et les maisons étaient si minuscule que la blondinette se demanda comment des familles pouvaient y tenir. Et dire qu'elle était en bas, il y avait quelques minutes !
Soudain, elle vit une fourmis blonde arrivée sur la place de la tour Eiffel, et le coeur de Kirsty fit un bond. La personne, aussi minuscule fut-elle, elle l'avait reconnut : Daisy. Oh non ! Sa soeur était arrivée, et la jeune Panglewood n'y était pas ! Horreur ! La sensation délicieuse qui s'était emparée d'elle un peu plus tôt disparue subitement, et Kirsty eut l'impression d'être glacée de l'intérieur. Elle commençait a paniquer. Que lui dirait Daisy si elle la voyait descendre de la tour en compagnie d'Hugo ? Et si elle ne la voyait pas du tout ? Elle irait prévenir son père, et là, se serait la catastrophe...
La blondinette accéléra, et tenta de rattraper Hugo, ce qui fut difficile, car elle manqua de tomber a plusieurs reprises, mais, finalement, elle y parvint et cria a son ami, pour couvrir le bruit du vent :
- Hugo ! Ma soeur arrive ! On se dépêche !