Un adieu... romantique
Édimbourg, 13 août 2043.
Le hiboux volait haut, plus haut que les maisons de la ville et regardait de ses yeux couleur d'ambre les rues qui s'étalaient sous lui. Le ciel était gris, sombre et les nuages planaient, menaçants. Il allait surement pleuvoir, comme hier, comme avant-hier. Enfin, le petit-duc ferma les ailes et plongea vers la ville comme une pierre tombant dans un lac. Puis, au dernier moment, il les rouvrit et se posa délicatement sur un un rebord de fenêtre. Il tapa contre la vitre, et vit une fille brune s'approcher et ouvrir la fenêtre.
Clarée poussa un cri en découvrant un hiboux sur le rebord de SA fenêtre de chambre. Elle recula vivement d'un pas, avant de se reprendre et de s'avancer. Voyant qu'il commençait à pleuvoir, elle l'ouvrit, méfiante. Un petit-duc qui volait en plein jour ? Étrange... quoique même si on était à 10 heure du matin, le ciel était toujours gris et bas, sombre et menaçant. Mais avant que la brune ne puisse faire quelque chose, le hiboux s'envola. Vraiment étrange comme comportement...
Clarée allait fermer la fenêtre, quand elle vit que le petit-duc avait déposé quelque chose sur le rebord. Une lettre... La Hooper approcha sa main de l'enveloppe et hésita a la prendre. Était-ce bien prudent ? Et d'abords, depuis quand les hibous apportaient-ils les lettres ? Ce n'était pas plutôt les pigeons voyageurs ? La jeune fille attrapa l'enveloppe et s'étonna de sa consistance. ce n'était pas du papier...pas non plus du papyrus, elle en avait déjà touché au musée sur les Égyptiens qu'elle avait visiter la semaine dernière avec sa classe.
Non, c'était du parchemin ! Clarée, de plus en plus curieuse, décacheta l'enveloppe qui portait un sceau étrange. Quatre animaux avec une devise. Excitée, la brune sortit le papier que contenait la lettre et commença a le lire.
Quand elle l'eut fini, elle n'en revenait pas... une école de sorcellerie ! Mais la magie n'existait pas, voyons ! Son père le lui rabâchait tous les jours. Ce devait être un canular... mais comment les auteurs connaissaient son nom ? Et tout cela avait l'air officiel, du sceau aux noms cités dans la lettre. Clarée fronça les yeux et courut en dehors de sa chambre, le parchemin toujours en main. Après tout, c'était peut-être vrai, non ? Elle allait voir ses parents pour leur en parler...
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Je dis adieu à ce site.
Le hiboux volait haut, plus haut que les maisons de la ville et regardait de ses yeux couleur d'ambre les rues qui s'étalaient sous lui. Le ciel était gris, sombre et les nuages planaient, menaçants. Il allait surement pleuvoir, comme hier, comme avant-hier. Enfin, le petit-duc ferma les ailes et plongea vers la ville comme une pierre tombant dans un lac. Puis, au dernier moment, il les rouvrit et se posa délicatement sur un un rebord de fenêtre. Il tapa contre la vitre, et vit une fille brune s'approcher et ouvrir la fenêtre.
Clarée poussa un cri en découvrant un hiboux sur le rebord de SA fenêtre de chambre. Elle recula vivement d'un pas, avant de se reprendre et de s'avancer. Voyant qu'il commençait à pleuvoir, elle l'ouvrit, méfiante. Un petit-duc qui volait en plein jour ? Étrange... quoique même si on était à 10 heure du matin, le ciel était toujours gris et bas, sombre et menaçant. Mais avant que la brune ne puisse faire quelque chose, le hiboux s'envola. Vraiment étrange comme comportement...
Clarée allait fermer la fenêtre, quand elle vit que le petit-duc avait déposé quelque chose sur le rebord. Une lettre... La Hooper approcha sa main de l'enveloppe et hésita a la prendre. Était-ce bien prudent ? Et d'abords, depuis quand les hibous apportaient-ils les lettres ? Ce n'était pas plutôt les pigeons voyageurs ? La jeune fille attrapa l'enveloppe et s'étonna de sa consistance. ce n'était pas du papier...pas non plus du papyrus, elle en avait déjà touché au musée sur les Égyptiens qu'elle avait visiter la semaine dernière avec sa classe.
Non, c'était du parchemin ! Clarée, de plus en plus curieuse, décacheta l'enveloppe qui portait un sceau étrange. Quatre animaux avec une devise. Excitée, la brune sortit le papier que contenait la lettre et commença a le lire.
COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Kristen Loewy
Cher Miss Hooper,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Miss Hooper, en l'expression de nos sentiments distingués.
Marty Lamberts,
Directrice-adjointe.
Quand elle l'eut fini, elle n'en revenait pas... une école de sorcellerie ! Mais la magie n'existait pas, voyons ! Son père le lui rabâchait tous les jours. Ce devait être un canular... mais comment les auteurs connaissaient son nom ? Et tout cela avait l'air officiel, du sceau aux noms cités dans la lettre. Clarée fronça les yeux et courut en dehors de sa chambre, le parchemin toujours en main. Après tout, c'était peut-être vrai, non ? Elle allait voir ses parents pour leur en parler...
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Un adieu... romantique
- C'est quoi ce canular ? s'écria Auguste Hooper, après avoir lut la lettre.
Il lança un regard a sa femme, qui hocha la tête. Clarée regarda le manège de ses parents, intriguée. Que leur arrivait-il ? Elle venait de rentrer dans la cuisine en s'écriant qu'elle avait reçu une lettre donnée par un hiboux, qui lui disait qu'elle était une sorcière. Et toute la famille s'était figée. Ses parents avaient pâlit, comme s'ils s'y attendaient, et son frère avait ricané. Seule sa soeur semblait "normale", comme à son habitude. Même si elle s'était exclamée que c'était génial. Apparemment, les autres membres de sa famille ne semblait pas d'accords avec April.
Clarée fronça les sourcils en réfléchissant. Tout était étrange, un peu trop vrai pour être faux. Un hiboux qui apportait une lettre pour aller dans une école de magie, bizarre, qui envoyait des hiboux, de nos jours, alors qu'il y avait la poste ? Et puis, la brune n'avait jamais entendu parler de "hiboux voyageurs" mais de "pigeons voyageurs". Cette lettre semblait tellement vraie, sortie directement d'un livre où l'héroïne allait dans une école de magie. Mais c'était impossible, totalement impossible. La magie n'existait pas, son père le lui avait répété des millions de fois, chaque fois qu'elle lisait un conte de fée et qu'elle rêvait les yeux ouverts. Et pourquoi elle, et elle seule ? De se qu'elle savait, ses parents étaient des gens normaux, et n'étaient pas des sorciers.
La jeune fille fut sortie de sa rêverie par la voix de sa mère qui déclarait :
- Bon, Clarée, as-tu dis à quelqu'un que tu ne connaissais pas ton nom et ton adresse ?
- Non, murmura la brune en fronçant les sourcils de plus belle.
L'attitude de sa mère était étrange. Elle semblait jouer la comédie, lui mentir, faire comme si de rien était alors que tout allait de travers. Elle avait l'air apeurée, comme si elle craignait que sa fille découvre se qu'elle lui cachait. Clarée vit alors son père attraper l'enveloppe et la lettre et les déchirer. La jeune fille le regarda faire, bouche bée. Pourquoi déchirait-il la lettre ? Et si c'était vrai, cette histoire de Poudlard ? Auguste Hooper, une fois qu'il eut déchirée la lettre, la mit à la poubelle, et dit, triomphant :
- C'était une mauvaise blague, voilà tout. Comme je le dis souvent, la Magie n'existe pas.
Mais Clarée avait des doutes là dessus. Elle ne préféra pas le contrarier, déjà qu'il ne l'aimait pas... June, le jumeau de la brune, se détendit un peu et continua de manger son oeuf accompagné de bacon. Clarée haussa les épaules et s'installa a côté de lui. Elle se servit du thé et une tartine de marmelade (elle n'aimait pas spécialement le salé le matin) et tenta de rigoler au blague de son jumeau. Pourtant, malgré ça, l'ambiance ne se détendit pas. Tous étaient tendus, et, comme plus personne ne parlait, Eden Hooper mis la radio, où ils annonçaient qu'il y aurait des orages dans la semaine.
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Il lança un regard a sa femme, qui hocha la tête. Clarée regarda le manège de ses parents, intriguée. Que leur arrivait-il ? Elle venait de rentrer dans la cuisine en s'écriant qu'elle avait reçu une lettre donnée par un hiboux, qui lui disait qu'elle était une sorcière. Et toute la famille s'était figée. Ses parents avaient pâlit, comme s'ils s'y attendaient, et son frère avait ricané. Seule sa soeur semblait "normale", comme à son habitude. Même si elle s'était exclamée que c'était génial. Apparemment, les autres membres de sa famille ne semblait pas d'accords avec April.
Clarée fronça les sourcils en réfléchissant. Tout était étrange, un peu trop vrai pour être faux. Un hiboux qui apportait une lettre pour aller dans une école de magie, bizarre, qui envoyait des hiboux, de nos jours, alors qu'il y avait la poste ? Et puis, la brune n'avait jamais entendu parler de "hiboux voyageurs" mais de "pigeons voyageurs". Cette lettre semblait tellement vraie, sortie directement d'un livre où l'héroïne allait dans une école de magie. Mais c'était impossible, totalement impossible. La magie n'existait pas, son père le lui avait répété des millions de fois, chaque fois qu'elle lisait un conte de fée et qu'elle rêvait les yeux ouverts. Et pourquoi elle, et elle seule ? De se qu'elle savait, ses parents étaient des gens normaux, et n'étaient pas des sorciers.
La jeune fille fut sortie de sa rêverie par la voix de sa mère qui déclarait :
- Bon, Clarée, as-tu dis à quelqu'un que tu ne connaissais pas ton nom et ton adresse ?
- Non, murmura la brune en fronçant les sourcils de plus belle.
L'attitude de sa mère était étrange. Elle semblait jouer la comédie, lui mentir, faire comme si de rien était alors que tout allait de travers. Elle avait l'air apeurée, comme si elle craignait que sa fille découvre se qu'elle lui cachait. Clarée vit alors son père attraper l'enveloppe et la lettre et les déchirer. La jeune fille le regarda faire, bouche bée. Pourquoi déchirait-il la lettre ? Et si c'était vrai, cette histoire de Poudlard ? Auguste Hooper, une fois qu'il eut déchirée la lettre, la mit à la poubelle, et dit, triomphant :
- C'était une mauvaise blague, voilà tout. Comme je le dis souvent, la Magie n'existe pas.
Mais Clarée avait des doutes là dessus. Elle ne préféra pas le contrarier, déjà qu'il ne l'aimait pas... June, le jumeau de la brune, se détendit un peu et continua de manger son oeuf accompagné de bacon. Clarée haussa les épaules et s'installa a côté de lui. Elle se servit du thé et une tartine de marmelade (elle n'aimait pas spécialement le salé le matin) et tenta de rigoler au blague de son jumeau. Pourtant, malgré ça, l'ambiance ne se détendit pas. Tous étaient tendus, et, comme plus personne ne parlait, Eden Hooper mis la radio, où ils annonçaient qu'il y aurait des orages dans la semaine.
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