Le lendemain de la lettre
Millie Dennis
Nom : Dennis
Prénom : Millie
Âge : 11 ans
Date de naissance : 14 novembre 2032
Ascendance : Moldue
Lieu d’origine : Cambridge, Angleterre
Traits de caractère : déterminée, directe, rêveuse
Physique : brune, cheveux longs, raides, avec une frange, lunettes, yeux sombres, grande
2 mars 2043
La petite fille avait un mauvais pressentiment, ce jour-là. Elle n’aurait pas su dire pourquoi, mais Millie sentait que quelque chose allait changer. Elle finit le trajet qui la menait à l’école, tout en fourrant son nez dans son écharpe. Il faisait encore assez froid pour un début de mois de mars.
Millie aperçut Megan au loin, qui arrivait en même temps qu’elle, et lui fit de grands signes. Le fait de voir sa meilleure amie dès le matin avait déjà chassé ses idées noires, et elle arborait un grand sourire à présent. Elle se mit à marcher plus rapidement, et dès qu’elle fut assez près, elle se jeta sur la blondinette, en hurlant :
« JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE !!!! »
Elle restèrent ainsi quelques instants serrées l’une contre l’autre, avant que la brune ne se détache, remette ses lunettes en place, puis lance à sa camarade :
« Je sais que c’était hier, ne t’inquiète pas. Alors, c’était comment ? Vous avez fait quoi ? »
Millie remarqua alors qu’un nouvel éclat brillait dans les yeux de Megan. Certes, elle était le genre de personne à toujours être joyeuse, mais quelque chose d’extraordinaire avait dû se passer la veille pour qu’elle ait l’air si heureuse. La petite fille se demanda si c’était l’âge qui faisait ça. Elle n’aurait onze ans qu’en fin d’année, elle ne pouvait donc pas savoir. Peut-être qu’il y avait là une révélation réservée aux personnes de plus de onze ans ?
Ou peut-être que sa camarade avait juste passé un super anniversaire, tout simplement. Millie allait régulièrement chez les parents de Megan, et savait à quel point celle-ci adorait sa famille. Il fallait bien dire que son petit frère, Adam, était vraiment mignon, même si parfois il embêtait les deux filles. Zachary et Melissa, quant à eux, étaient soudés et contribuaient à la bonne ambiance de la maison. Autant de raisons pour que la joie se lise sur le visage de leur fille.
Millie aperçut Megan au loin, qui arrivait en même temps qu’elle, et lui fit de grands signes. Le fait de voir sa meilleure amie dès le matin avait déjà chassé ses idées noires, et elle arborait un grand sourire à présent. Elle se mit à marcher plus rapidement, et dès qu’elle fut assez près, elle se jeta sur la blondinette, en hurlant :
« JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE !!!! »
Elle restèrent ainsi quelques instants serrées l’une contre l’autre, avant que la brune ne se détache, remette ses lunettes en place, puis lance à sa camarade :
« Je sais que c’était hier, ne t’inquiète pas. Alors, c’était comment ? Vous avez fait quoi ? »
Millie remarqua alors qu’un nouvel éclat brillait dans les yeux de Megan. Certes, elle était le genre de personne à toujours être joyeuse, mais quelque chose d’extraordinaire avait dû se passer la veille pour qu’elle ait l’air si heureuse. La petite fille se demanda si c’était l’âge qui faisait ça. Elle n’aurait onze ans qu’en fin d’année, elle ne pouvait donc pas savoir. Peut-être qu’il y avait là une révélation réservée aux personnes de plus de onze ans ?
Ou peut-être que sa camarade avait juste passé un super anniversaire, tout simplement. Millie allait régulièrement chez les parents de Megan, et savait à quel point celle-ci adorait sa famille. Il fallait bien dire que son petit frère, Adam, était vraiment mignon, même si parfois il embêtait les deux filles. Zachary et Melissa, quant à eux, étaient soudés et contribuaient à la bonne ambiance de la maison. Autant de raisons pour que la joie se lise sur le visage de leur fille.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Le lendemain de la lettre
En ce matin froid du lundi 2 mars 2043, je marche jusqu’à mon école en ayant les souvenirs d’hier qui me reviennent en boucle dans la tête. Hier, c’était mon anniversaire. Hier, j’ai eu onze ans. Et hier, j’ai reçu ma lettre pour l’école de sorcellerie Poudlard.
Ça fait un peu plus d’un an que je sais que je suis une sorcière, grâce à une dispute avec Adam. Je le jalouse un peu, d’ailleurs : lui va bientôt avoir sept ans, et a déjà montré qu’il pouvait se servir de la magie. Mais maintenant que j’ai reçu ma lettre, c’est lui qui va me jalouser, car il n’entrera à Poudlard que quatre ans après moi, na !
Je relève la tête, extirpée de mes pensées par une main qui s’agite au loin. Un grand sourire se dessine sur mon visage lorsque je reconnais Millie, ma meilleure amie. Je la vois commencer à presque courir vers moi avec les bras ouverts en grand, et je fais de même. Je suis accueillie devant le portail de l’école par un gros câlin et un retentissant :
« JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE !!!! »
Je serre la grande brune dans mes bras, puis nous nous détachons. Je m’en doutais bien - elle n’est pas du genre à oublier un anniversaire -, mais Millie me précise qu’elle sait bien que c’était hier.
La petite fille me demande également ce que j’ai fait, et j’ai soudainement l’impression d’être partagée en deux. Une part de moi - celle qui transparaît le plus - est extatique et veut tout lui raconter. Mais l’autre sait qu’elle ne peut pas, à cause du secret magique.
Je n’avais jamais vraiment eu à me poser la question, avant. Papa utilise assez peu la magie à la maison, et cache tout dès qu’un Moldu - souvent Millie, d’ailleurs - vient. Je n’ai jamais utilisé la magie par inadvertance en sa présence, et Adam non plus.
Toujours souriante mais honteuse, je tisse un mensonge par dessus la vérité :
« On est parti chez Papi et Mamie, puis on a été au parc d’attractions près de chez eux, c’était trop bien ! »
Il est vrai que j’ai passé une partie du week-end dans un parc d’attractions proche de là où les parents de ma mère habitent. Cependant, je ne les connais pas très bien, et ceux de mon père encore moins. Le dimanche a quant à lui été passé chez nous, à la maison, à faire la fête et des jeux en attendant l’arrivée du hibou.
En pensant cela, un autre problème me vient à l’esprit. Comment est-ce que je vais faire, maintenant, vu qu’à la rentrée, nous n’irons pas dans le même collège ? Comment est-ce que je peux lui expliquer sans la blesser ? Surtout que ça va être bizarre, si je lui dit que je vais dans un internat à l’autre bout du pays, sans aucune raison visible. Je continue :
« Du coup, je fais une fête samedi prochain. Tu pourras venir, hein ? Je sais que c’est pas la période, mais le thème sera… »
Je mime un roulement de tambour imaginaire.
« Les sorcières ! »
Tout en lui faisant un clin d’œil, je prends Millie par le bras pour l’entraîner vers la cour de récréation. J’en profite pour ajouter, plus bas :
« Faudra aussi que je te dise un truc. »
Ça fait un peu plus d’un an que je sais que je suis une sorcière, grâce à une dispute avec Adam. Je le jalouse un peu, d’ailleurs : lui va bientôt avoir sept ans, et a déjà montré qu’il pouvait se servir de la magie. Mais maintenant que j’ai reçu ma lettre, c’est lui qui va me jalouser, car il n’entrera à Poudlard que quatre ans après moi, na !
Je relève la tête, extirpée de mes pensées par une main qui s’agite au loin. Un grand sourire se dessine sur mon visage lorsque je reconnais Millie, ma meilleure amie. Je la vois commencer à presque courir vers moi avec les bras ouverts en grand, et je fais de même. Je suis accueillie devant le portail de l’école par un gros câlin et un retentissant :
« JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE !!!! »
Je serre la grande brune dans mes bras, puis nous nous détachons. Je m’en doutais bien - elle n’est pas du genre à oublier un anniversaire -, mais Millie me précise qu’elle sait bien que c’était hier.
La petite fille me demande également ce que j’ai fait, et j’ai soudainement l’impression d’être partagée en deux. Une part de moi - celle qui transparaît le plus - est extatique et veut tout lui raconter. Mais l’autre sait qu’elle ne peut pas, à cause du secret magique.
Je n’avais jamais vraiment eu à me poser la question, avant. Papa utilise assez peu la magie à la maison, et cache tout dès qu’un Moldu - souvent Millie, d’ailleurs - vient. Je n’ai jamais utilisé la magie par inadvertance en sa présence, et Adam non plus.
Toujours souriante mais honteuse, je tisse un mensonge par dessus la vérité :
« On est parti chez Papi et Mamie, puis on a été au parc d’attractions près de chez eux, c’était trop bien ! »
Il est vrai que j’ai passé une partie du week-end dans un parc d’attractions proche de là où les parents de ma mère habitent. Cependant, je ne les connais pas très bien, et ceux de mon père encore moins. Le dimanche a quant à lui été passé chez nous, à la maison, à faire la fête et des jeux en attendant l’arrivée du hibou.
En pensant cela, un autre problème me vient à l’esprit. Comment est-ce que je vais faire, maintenant, vu qu’à la rentrée, nous n’irons pas dans le même collège ? Comment est-ce que je peux lui expliquer sans la blesser ? Surtout que ça va être bizarre, si je lui dit que je vais dans un internat à l’autre bout du pays, sans aucune raison visible. Je continue :
« Du coup, je fais une fête samedi prochain. Tu pourras venir, hein ? Je sais que c’est pas la période, mais le thème sera… »
Je mime un roulement de tambour imaginaire.
« Les sorcières ! »
Tout en lui faisant un clin d’œil, je prends Millie par le bras pour l’entraîner vers la cour de récréation. J’en profite pour ajouter, plus bas :
« Faudra aussi que je te dise un truc. »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Le lendemain de la lettre
Reducio
Millie Dennis
Millie Dennis
Et au milieu des étincelles dans les yeux de la blonde, Millie aperçut une lueur fugace, qu’elle n’avait jamais vue auparavant chez sa meilleure amie. La surprise était d’autant plus importante que la petite fille connaissait ce regard, pour l’avoir observé chez d’autres personnes. C’était le regard du secret, de la honte. À la pensée que Megan pouvait lui cacher quelque chose, le sourire éclatant que la brune arborait jusqu’alors perdit en intensité.
Millie observa plus attentivement sa meilleure amie sourire en lui répondant :
« On est parti chez Papi et Mamie, puis on a été au parc d’attractions près de chez eux, c’était trop bien ! »
Tout sonnait tellement faux. Megan jouait extrêmement bien son petit jeu, mais Millie la connaissait trop bien pour voir que quelque chose clochait. À cette pensée, une inquiétude sourde naquit au creux du ventre de la petite fille. Si sa meilleure amie ressentait le besoin de lui cacher ce qui s’était passé à son anniversaire, c’est que cela devait être extrêmement important. Mais si c’était si important, elle aurait dû lui dire, non ? Les deux fillettes avaient jusqu’à présent presque tout partagé, en tout cas pour ce que Millie en savait.
Au-delà de son attitude, ses paroles étaient également étranges. Ses grands-parents ? Aussi loin que la brune se souvenait, Megan n’avait presque pas eu de contact avec eux. Elle-même ne les avait jamais vus, malgré le temps qu’elle avait passé chez son amie. C’était bizarre, mais c’était pour son anniversaire, donc pourquoi pas. La brune murmura :
« Sympa !… »
Ne semblant même pas l’avoir entendue, Megan continuait déjà :
« Du coup, je fais une fête samedi prochain. Tu pourras venir, hein ? Je sais que c’est pas la période, mais le thème sera… Les sorcières ! »
Un sourire découvrit les dents de Millie, qui était très amusée par cette déclaration. Malgré son attitude étrange quelques instants plus tôt, Megan restait tout de même fidèle à elle-même. La passion de sa meilleure amie pour les sorciers et la magie lui restait totalement incompréhensible. Pourquoi idolâtrer à ce point des choses qui n’existaient pas ? Quand elles étaient petites, à la limite, quand elles croyaient encore au Père Noël, oui. Mais maintenant, elles étaient grandes, et Millie rangeait toutes ces choses dans la catégorie “imaginaire”. Elle se disait que si c’était imaginaire, ça ne servait à rien d’en faire toute une histoire.
Les deux fillettes avaient commencé à avancer vers le grand portail en fer forgé, quand Megan s’approcha de l’oreille de Millie pour lui murmurer :
« Faudra aussi que je te dise un truc. »
Le nœud dans le ventre de la petite fille de desserra un instant. Il y avait bien quelque chose, et Megan comptait lui dire de quoi il s’agissait. Soulagée, elle serra un peu plus fort le bras de sa camarade, alors que les deux filles entraient dans la cour de récréation. Elles repérèrent rapidement leur banc favori et s’y précipitèrent : il ne fallait pas que quelqu’un d’autre leur pique !
Une fois bien installées et serrées l’une contre l’autre, notamment en raison du froid, elles se mirent à discuter de l’anniversaire de Megan, avec Millie percevant toujours une forte hésitation concernant ce que sa meilleure amie lui racontait de cette journée. La brune décida de la pousser à parler :
« Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ? »
Le sourire sur ses lèvres se voulait mutin, mais servait principalement à dissimuler l’angoisse qu’elle ressentait alors :
« Qu’est-ce que tu me caches ? »
Et elle fut encore moins rassurée quand, à sa question, les yeux de Megan devinrent humides.
Millie observa plus attentivement sa meilleure amie sourire en lui répondant :
« On est parti chez Papi et Mamie, puis on a été au parc d’attractions près de chez eux, c’était trop bien ! »
Tout sonnait tellement faux. Megan jouait extrêmement bien son petit jeu, mais Millie la connaissait trop bien pour voir que quelque chose clochait. À cette pensée, une inquiétude sourde naquit au creux du ventre de la petite fille. Si sa meilleure amie ressentait le besoin de lui cacher ce qui s’était passé à son anniversaire, c’est que cela devait être extrêmement important. Mais si c’était si important, elle aurait dû lui dire, non ? Les deux fillettes avaient jusqu’à présent presque tout partagé, en tout cas pour ce que Millie en savait.
Au-delà de son attitude, ses paroles étaient également étranges. Ses grands-parents ? Aussi loin que la brune se souvenait, Megan n’avait presque pas eu de contact avec eux. Elle-même ne les avait jamais vus, malgré le temps qu’elle avait passé chez son amie. C’était bizarre, mais c’était pour son anniversaire, donc pourquoi pas. La brune murmura :
« Sympa !… »
Ne semblant même pas l’avoir entendue, Megan continuait déjà :
« Du coup, je fais une fête samedi prochain. Tu pourras venir, hein ? Je sais que c’est pas la période, mais le thème sera… Les sorcières ! »
Un sourire découvrit les dents de Millie, qui était très amusée par cette déclaration. Malgré son attitude étrange quelques instants plus tôt, Megan restait tout de même fidèle à elle-même. La passion de sa meilleure amie pour les sorciers et la magie lui restait totalement incompréhensible. Pourquoi idolâtrer à ce point des choses qui n’existaient pas ? Quand elles étaient petites, à la limite, quand elles croyaient encore au Père Noël, oui. Mais maintenant, elles étaient grandes, et Millie rangeait toutes ces choses dans la catégorie “imaginaire”. Elle se disait que si c’était imaginaire, ça ne servait à rien d’en faire toute une histoire.
Les deux fillettes avaient commencé à avancer vers le grand portail en fer forgé, quand Megan s’approcha de l’oreille de Millie pour lui murmurer :
« Faudra aussi que je te dise un truc. »
Le nœud dans le ventre de la petite fille de desserra un instant. Il y avait bien quelque chose, et Megan comptait lui dire de quoi il s’agissait. Soulagée, elle serra un peu plus fort le bras de sa camarade, alors que les deux filles entraient dans la cour de récréation. Elles repérèrent rapidement leur banc favori et s’y précipitèrent : il ne fallait pas que quelqu’un d’autre leur pique !
Une fois bien installées et serrées l’une contre l’autre, notamment en raison du froid, elles se mirent à discuter de l’anniversaire de Megan, avec Millie percevant toujours une forte hésitation concernant ce que sa meilleure amie lui racontait de cette journée. La brune décida de la pousser à parler :
« Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ? »
Le sourire sur ses lèvres se voulait mutin, mais servait principalement à dissimuler l’angoisse qu’elle ressentait alors :
« Qu’est-ce que tu me caches ? »
Et elle fut encore moins rassurée quand, à sa question, les yeux de Megan devinrent humides.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
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"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Le lendemain de la lettre
Lorsque je prononce ma dernière phrase, je sens le bras de Millie se détendre légèrement, puis me serrer un peu plus. Ça a l’air de l’avoir rassurée, du moins en partie.
Je reporte mon attention vers la cour qui se dévoile devant nos yeux : juste à l’entrée, à gauche, se trouve le banc sur lequel nous avons l’habitude de nous asseoir - quand nous ne sommes pas en train de courir partout en nous imaginant héroïnes de diverses aventures. Un regard l’une vers l’autre, et nous voilà à courir dans sa direction, toujours bras dessus bras dessous.
Dès que nous nous asseyons sur le banc, la discussion peut reprendre, avec comme sujet principal, le week-end de mon anniversaire. À nouveau de bonne humeur, je raconte en détail à ma meilleure amie les différentes montagnes russes, le grand gâteau au chocolat, ou encore les jeux dans le jardin, qui ont composé ces deux jours.
Puis, Millie décide soudain de revenir à la partie plus sensible de la conversation :
« Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ? Qu’est-ce que tu me caches ? »
Je lève mes yeux vers elle, et les pensées sur ce que je ne peux pas lui dire affluent de nouveau, cette fois-ci en même temps que les larmes. Je m’empresse d’essuyer, d’un revers de manche, celles qui tombent trop vite et se mettent à rouler sur mes joues. Désormais bien décidée à lui avouer ce que j’ai le droit lui dire, je hoquette, la voix entrecoupée de sanglots :
« C’est… C’est… <snif> Je vais pas pouvoir aller… <hic> Dans le même collège que toi… <snif> »
Puis j’attends sa réaction, une seconde, deux secondes. Ne la voyant pas arriver, je relève la tête et trouve ma meilleure amie complètement figée, le regard fixe. Brutalement, elle se reprend et me serre dans ses bras :
« Mais… Pourquoi ? »
Toujours les larmes aux yeux, je secoue la tête, et entreprends de répondre tout en évitant sa question :
« Je… <hic> Je vais aller en Écosse. C’est… <hic> Cool, hein ? »
Je tente un demi-sourire, et me dégage de son étreinte. Dans le processus, nos regards se croisent : ses yeux sombres paraissent soudain si froids et durs… Elle ne me répond pas.
Tout au long de la journée, nous reprenons nos jeux, mais quelque chose a changé. Je sens désormais comme une fêlure dans notre amitié, et je sais que j’en suis totalement responsable.
Je reporte mon attention vers la cour qui se dévoile devant nos yeux : juste à l’entrée, à gauche, se trouve le banc sur lequel nous avons l’habitude de nous asseoir - quand nous ne sommes pas en train de courir partout en nous imaginant héroïnes de diverses aventures. Un regard l’une vers l’autre, et nous voilà à courir dans sa direction, toujours bras dessus bras dessous.
Dès que nous nous asseyons sur le banc, la discussion peut reprendre, avec comme sujet principal, le week-end de mon anniversaire. À nouveau de bonne humeur, je raconte en détail à ma meilleure amie les différentes montagnes russes, le grand gâteau au chocolat, ou encore les jeux dans le jardin, qui ont composé ces deux jours.
Puis, Millie décide soudain de revenir à la partie plus sensible de la conversation :
« Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ? Qu’est-ce que tu me caches ? »
Je lève mes yeux vers elle, et les pensées sur ce que je ne peux pas lui dire affluent de nouveau, cette fois-ci en même temps que les larmes. Je m’empresse d’essuyer, d’un revers de manche, celles qui tombent trop vite et se mettent à rouler sur mes joues. Désormais bien décidée à lui avouer ce que j’ai le droit lui dire, je hoquette, la voix entrecoupée de sanglots :
« C’est… C’est… <snif> Je vais pas pouvoir aller… <hic> Dans le même collège que toi… <snif> »
Puis j’attends sa réaction, une seconde, deux secondes. Ne la voyant pas arriver, je relève la tête et trouve ma meilleure amie complètement figée, le regard fixe. Brutalement, elle se reprend et me serre dans ses bras :
« Mais… Pourquoi ? »
Toujours les larmes aux yeux, je secoue la tête, et entreprends de répondre tout en évitant sa question :
« Je… <hic> Je vais aller en Écosse. C’est… <hic> Cool, hein ? »
Je tente un demi-sourire, et me dégage de son étreinte. Dans le processus, nos regards se croisent : ses yeux sombres paraissent soudain si froids et durs… Elle ne me répond pas.
Tout au long de la journée, nous reprenons nos jeux, mais quelque chose a changé. Je sens désormais comme une fêlure dans notre amitié, et je sais que j’en suis totalement responsable.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
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Millie Dennis
Millie Dennis
La blonde commença à pleurer de plus belle, plongeant Millie dans l’incompréhension la plus totale. C’était quelque chose de vraiment si important, alors ? Et puis la vérité tomba, entre les larmes :
« C’est… C’est… <snif> Je vais pas pouvoir aller… <hic> Dans le même collège que toi… <snif> »
Dans le cerveau de la petite fille, il y eut un arrêt brutal. Elle rembobina plusieurs fois la scène, ne parvenant pas à croire ce qu’elle venait d’entendre. Pendant ce temps, son corps était resté fixe, dans l’attente de sa réaction. Les yeux de Millie reprirent vie, et virent que Megan était elle aussi dans l’expectative. La brune se précipita sur sa camarade pour l’entourer de ses bras, voyant là la seule chose acceptable à faire, et dit les pensées qu’elle avait, tournant en boucle dans son esprit à ce moment-là :
« Mais… Pourquoi ? »
La question était justifiée : pourquoi ne pas aller dans le collège de secteur, qui était très bon ? Et connaissant Zachary et Melissa, pourquoi envoyer leur fille ailleurs, pourquoi vouloir soudain les séparer ? Depuis qu’elles se connaissaient, les deux fillettes avaient toujours passé la grande majorité de leur temps ensemble, alors pourquoi maintenant ?
Pour ne rien arranger aux innombrables questions de Millie, sa camarade répondit complètement à côté :
« Je… <hic> Je vais aller en Écosse. C’est… <hic> Cool, hein ? »
En Écosse ?! Mais pourquoi aller si loin, aussi ? Millie commençait sérieusement à penser que la famille Arrington était devenue folle, tout à coup. Enfin, Megan mit fin à leur étreinte, et leurs regards furent à nu pendant un quart de seconde. Ce que la brune vit dans les yeux de sa meilleure amie ressemblait de plus en plus à un mensonge mêlé de culpabilité, et elle sentit son propre regard se durcir. Millie se promit qu’elle arriverait à discerner le vrai du faux.
Son intuition avait bien senti que ça serait une mauvaise journée.
« C’est… C’est… <snif> Je vais pas pouvoir aller… <hic> Dans le même collège que toi… <snif> »
Dans le cerveau de la petite fille, il y eut un arrêt brutal. Elle rembobina plusieurs fois la scène, ne parvenant pas à croire ce qu’elle venait d’entendre. Pendant ce temps, son corps était resté fixe, dans l’attente de sa réaction. Les yeux de Millie reprirent vie, et virent que Megan était elle aussi dans l’expectative. La brune se précipita sur sa camarade pour l’entourer de ses bras, voyant là la seule chose acceptable à faire, et dit les pensées qu’elle avait, tournant en boucle dans son esprit à ce moment-là :
« Mais… Pourquoi ? »
La question était justifiée : pourquoi ne pas aller dans le collège de secteur, qui était très bon ? Et connaissant Zachary et Melissa, pourquoi envoyer leur fille ailleurs, pourquoi vouloir soudain les séparer ? Depuis qu’elles se connaissaient, les deux fillettes avaient toujours passé la grande majorité de leur temps ensemble, alors pourquoi maintenant ?
Pour ne rien arranger aux innombrables questions de Millie, sa camarade répondit complètement à côté :
« Je… <hic> Je vais aller en Écosse. C’est… <hic> Cool, hein ? »
En Écosse ?! Mais pourquoi aller si loin, aussi ? Millie commençait sérieusement à penser que la famille Arrington était devenue folle, tout à coup. Enfin, Megan mit fin à leur étreinte, et leurs regards furent à nu pendant un quart de seconde. Ce que la brune vit dans les yeux de sa meilleure amie ressemblait de plus en plus à un mensonge mêlé de culpabilité, et elle sentit son propre regard se durcir. Millie se promit qu’elle arriverait à discerner le vrai du faux.
Son intuition avait bien senti que ça serait une mauvaise journée.
FIN
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily