Nom
Cooper
Prénom
Sofhya
Date de naissance
24 avril 2032
Statut
Moldue
Résidence
Ipswich, Angleterre
Caractère
Gentille, timide, intelligente, un peu soumise, elle adore lire et elle est très attentionnée auprès de tout le monde. Maude l'aime car elle est très juste et drôle et elle lui fait vraiment confiance.
Physique
Elle est blonde, elle s'est coloré les pointes en rose, sa couleur préférée. Elle de magnifiques yeux émeraudes. Elle est de taille moyenne, un peu plus petite que Maude et est plutôt menue avec une silhouette de danseuse classique. Elle a une grosse cicatrice sur le front qu'elle cache avec sa frange (oui, elle vous fait pensé à quelqu'un   )

Aujourd'hui j'avais eu onze ans. Je savais donc ce qu'à signifiait, ce que ça signifiait pour une sorcière. J'allai enfin recevoir ma lettre de Poudlard. Cette lettre que j'attendais tant depuis des années. J'allai enfin recevoir mon entrée pour le monde des sorciers, ce monde qui appartient à tous ceux qui ont des pouvoirs magiques.

Quand j'arrivai dans la cuisine, ce matin-là, ma mère préparait un gros gâteau avec sa baguette pendant qu'elle lavait les bols et les assiettes pour le petit-déjeuner. Mon père, lui, lisait la gazette du sorcier en buvant son café. Mes frères, jouaient eux, avec des reproductions d'Éclair de feu. Ma soeur Lola qui m'avait aperçu couru vers moi, une feuille dans les mains et cria :

"Joyeux anniversaire Maaauuude !"

Elle avait sauté dans mes bras et me tendit le dessin :

"Je l'ai fait pour toi"

C'était adorable, je lui fis un gros bisou sur la joue en riant. Toute ma famille vint m'embattre et me souhaitant un joyeux anniversaire. C'était très gentils. Après le délicieux petit-déjeuner, j'observais le dessin de ma soeur de cinq ans. 

Il me représentait avec une robe noire, un chapeau de sorcière et une baguette. Cette vision me fit un baume au coeur. J'avais expliqué à Lola, les particularités des sorciers à leur onze. Il recevait une lettre, qui représentait leur entrée dans une école où l'on apprenait la magie, le collège de sorcellerie : Poudlard. 

Quand, je redescendis les escaliers pour la deuxième fois de la journée après ma douche. Une magnifique chouette effraie pénétra dans le salon en hululant et lâcha sur le canapé bleu une lettre.

Je courus alors pour la récupérer. Je l'avais enfin. Je pleurai de joie et j'annonçai à tout le monde en criant de joie pour les faire venir :

" JE L'AI REÇU ! J'AI MA LETTRE DE POUDLARD !"

Tout le monde accourut, très heureux pour moi. Quand ils furent tous autour de moi, je décidais de l'ouvrir. La directrice, Mme Loewy me faisait un mot pour m'accueillir. Elle y avait également joint une lettre pour trouver mes fournitures au célèbre chemin de traverse. J'en fut si contente. J'attendais ce moment depuis si longtemps. Et maintenant que je l'avais enfin, je n'arrivais pas encore à le croire.

Cette anniversaire n'aurait pas put être meilleur. 

Dans l'après-midi, je le fêtais avec ma meilleure amie qui était également ma voisine. Cette Moldue Sofhya Cooper ignorait tout de la magie, et j'ignorais comment j'allai lui annoncer que nous n'irons pas dans le même collège.

Elle me connaissait si bien, qu'à un moment vers le milieu de la fête, elle m'invita dans notre cabane. D'un air inquiet et prévenant que j'aimais tant chez elle, elle me dit :

"Mau' nous sommes amies depuis notre tendre enfance, nous nous disons tout sur tout depuis toujours. Mais j'ai l'impression que tu me caches quelque chose que j'aimerais savoir. S'il te plaît dit le moi ?!"

Je ne compris pas tout de suite pourquoi, mais je fondis littéralement en larmes. Après quelques minutes passés à pleurer sur ses épaules. J'ouvris la bouche pour parler d'une voix cassée :

"Sofhya, ce que je vais te dire est quelque chose de très important. D'extrêmement confidentiel ! C'est très dure pour moi. "

J'essuyai mes larmes sur mes joues et je lui dis :

"Sofhya, je suis une sorcière !"

PNJ-Sofhya COOPER

Soudain, j'éclatais de rire. J'avais choisi lâchement la solution de la facilité. Oui, je ne pouvais pas y croire. Maude était une fille normale pas une affreuse dame avec des verrues, des ongles crochues, des crapauds et qui volent sur un balai. Tout cela n'était qu'une histoire inventée par quelqu'un qu'elle avait prise pour me faire rire. Elle devrait être humoriste, les gens mourraient de rire en écoutant ses bêtises. Je m'arrêtai alors et je me mis à sourire en lui disant d'une voix rassurée :

" Ouf, tu me sauves Maude, je pensais que tu avais vraiment quelque chose ! Arrête de me faire des blagues comme cela ! Je pensais qu'il y avait vraiment quelque chose qui te tracassait. On y va ? "

Je me levais en époussetant ma robe salie par la poussière du canapé. Elle, resta assise les yeux dans les vagues comme ci je n'existais pas. J'allai la secoué, et elle me regarda le regard embué :

" Mais enfin, Maude, on a réglé le problème... pourquoi es-tu encore si triste ! "

Je n'aimais pas du tout quand elle était dans cet état. La Maude que je connaissais était tout le temps, joyeuse, enthousiaste, enjouée, drôle, avec des côtés un peu mélancolique. C'est elle qui me défendait à l'école quand les autres se moquaient de moi, c'est elle qui m'a transmise sa passion pour la lecture et pour les animaux. C'est avec ma voisine adorée que j'aime passé le plus de temps, au profit de mes parents. Je ne comprenais pas ! Je ne l'avais jamais vu si... émotive depuis le décès de ses grands-parents paternels, elle était partie pendant quelques mois et elle m'avait racontée qu'elle s'était rendue à l'hôpital. Si ça se trouve, elle avait quelques problèmes mentaux, c'est pour cette raison qu'elle me racontait des sornettes. Soudain, elle se mit à crier.

Maude BAILEY

Elle avait ri.. Ça m'a littéralement choqué. Maintenant, je me rendais compte du fossé énorme qui me séparais. Les Moldus ne croient que se qu'ils ont vus. Ils ne peuvent pas imaginer, penser que tout ne leur est pas montrer. Je ne m'étais jamais rendu compte de cela auparavant. Mais désormais, cette réalité me frappait à la figure et je ne pouvait rien y faire. Quand elle s'arrêta en souriant, je n'avais qu'une envie, c'est partir loin d'elle, elle qui me faisait tant souffrir juste parce que je savais que je la quitterais.  Et quand elle me dit d'une voix rassurée :

" Ouf, tu me sauves Maude, je pensais que tu avais vraiment quelque chose ! Arrête de me faire des blagues comme cela ! Je pensais qu'il y avait vraiment quelque chose qui te tracassait. On y va ? "

Elle se leva tranquillement mais je restais assise, je ne voulais plus être avec elle. Je pensais qu'elle me comprenait réellement, mais elle était comme tous les autres mais je ne pourrais rien y faire. Mais quand elle vint se rassoir près de moi et dit :

" Mais enfin, Maude, on a réglé le problème... pourquoi es-tu encore si triste ! "

Ce fut la goutte d'eau qui fait débordé le vase. Pourquoi elle ne réussissait pas à être naïve, à comprendre les propos qui étaient sortis de ma bouche. C'était peut-être grave pour moi, car les sorciers étaient interdis de parler de notre monde aux Moldus et je l'avais fait. Mais tout cela pour rien. Les yeux embues, dans les vagues, je commençais à hurler. Si fort que je me demandais si à Londres personne ne m'entendait. Quand je fus enfin calmer, je vis son visage se tourné vers moi comme si j'étais un monstre.

Je l'attrapais par son poignet menu. Sur notre chemin, nos familles se demandaient se qui se passaient. Mais je les écartai. J'ouvris la porte en bois de ma maison, à l'intérieur, tout sentait le citron, les livres et les décorations Moldus n'étaient que subterfuge. Nous montâmes à vive allure les escaliers qui craquent, qui grincent pour nous retrouver dans ma chambre. Arrivés dans celle-ci, je dérouillai la porte avec ma clef et je la fis s'asseoir sur mon lit. Je me levais pour aller vers le placard et j'y récupérai la lettre de Kristen Loewy, ainsi que la vieille baguette de mon grand-père, un livre de potions de mère et la robe de Serdaigle de mon père. Ces objets si précieux que je montrais pour la première fois à quelqu'un d'autre que ma famille. Je commençais à les présenter d'une voix coléreuse :

"Cette robe, c'est une robe de sorcier. Aux couleurs d'une des quatre maisons, de l'école où je vais aller."

Je lui la tendis. Puis je récupérai le livre :

"Tu sais que ma mère est une romancière, elle écrit beaucoup pour les Moldus. Mais également pour les sorciers. Ceci est un livre pour faire des potions magiques, qu'elle a inventé."

Après, je pris la baguette, que je ne lui donnai pas. Elle était trop précieuse pour être donné, éraflé ou pire cassé. Je l'admirais en disant d'une voix plus douce :

"C'est la baguette de mon grand-père, il ne l'a jamais utilisé car il est un Cracmol. Mais c'est une preuve qu'il appartienne vraiment à notre monde. Il me l'a légué avant de, de... mourir."

Cette fois-ci, je restai digne, présenter se baguette, la baguette de mon grand-père était une grande preuve de l'affection que je portais à Sofhya, je ne la montrais pratiquement jamais. Et en dernier, je pris la lettre, ce qui signifiait tant pour moi. Là, elle aurait la véritable preuve :

"Ceci est la lettre d'admission au collège de sorcellerie de Poudlard. La preuve que je suis une sorcière. Là-bas, j'y apprendrais tout ce que je dois savoir pour être bien dans le monde des sorciers."

Je laissai une petite pause avant de dire :

"C'est pour cela que j'étais si triste. Je devrais tout quitter, ma famille, ma maison, toi pour aller dans ce collège avec internat où je ne peux revenir qu'aux vacances de Noël et celle d'été ! Si je reviens pendant les premières. Tu vas beaucoup me manquer Sofhya !"

Et je me remis à pleurer.

PNJ-Sofhya Cooper

Tout ce passa très vite. Elle s'arrêta de crier. Je crus à ce moment qu'elle était possédée par un quelconque esprit, mais voilà que je reprenais ces bêtises. Elle m'empoigna alors violemment par le bras. Elle écarta tous ceux qui se trouvaient sur son chemin. Elle me fit entrer dans sa maison que je trouvais un peu particulière, nous montâmes les escaliers qui montaient désagréablement, mais ça ne semblait pas déranger les Bailey, ni Maude qui continua rageusement son ascension. Elle me fit entrer dans sa jolie chambre et la ferma à clé.

Puis elle me fit m'asseoir et me montra un vieux papier, un bâton bien arrangé, ensuite une robe plutôt épaisse et noir avec du bleu et de l'argent sur les bordures, elle portait également un livre dont je n'avais pas encore vu de tel dans une librairie. Puis elle commença à me présenter les objets qui devaient appartenir à son monde de sorciers. Tout d'abord, elle me montra la robe :

"Cette robe, c'est une robe de sorcier. Aux couleurs d'une des quatre maisons, de l'école où je vais aller."

Alors voilà à quoi ressemblait les vêtements des sorciers. Je préférais nettement les vêtements portés par les gens comme moi mais je m'abstins de le dire pour ne pas empirer son état d'énervement.
Elle prit le livre et m'expliqua :

"Tu sais que ma mère est une romancière, elle écrit beaucoup pour les Moldus. Mais également pour les sorciers. Ceci est un livre pour faire des potions magiques, qu'elle a inventé."

Moldus ? Potions ? Sa mère avait écrit ce livre, sa mère écrivait pour d'autres personnes que les gens normaux, c'est bien bizarre et je me demandais pourquoi elle ne me l'avait jamais expliqué.
Ensuite, elle désigna le bout de bois, qu'elle ne me donna pas pour une raison que j'ignorais.

"C'est la baguette de mon grand-père, il ne l'a jamais utilisé car il est un Cracmol. Mais c'est une preuve qu'il appartienne vraiment à notre monde. Il me l'a légué avant de, de... mourir."

Une baguette ? Les sorciers avaient des baguettes ? Je me demandais si elle pouvait l'utiliser maintenant quand soudain je ne compris pas un mot. Cracmol ? Qu'est-ce que ça signifiait ce mot ? Et je me souvins d'encore autre chose. Elle avait perdu ces deux grands-pères se qui signifiaient que la magie était légué par la famille. Ça me fit quelque chose car sa famille était sûrement descendante de cette... espèce et elle m'en avait jamais parlé. Mais elle enchaina si rapidement, m'arrachant alors à mes pensées :

"Ceci est la lettre d'admission au collège de sorcellerie de Poudlard. La preuve que je suis une sorcière. Là-bas, j'y apprendrais tout ce que je dois savoir pour être bien dans le monde des sorciers. (elle laissa une petite pause avant de dire) C'est pour cela que j'étais si triste. Je devrais tout quitter, ma famille, ma maison, toi pour aller dans ce collège avec internat où je ne peux revenir qu'aux vacances de Noël et celle d'été ! Si je reviens pendant les premières. Tu vas beaucoup me manquer Sofhya !"

Le bout de papier signifiait donc le début de la fin de notre relation. Quand elle recommença à pleurer, ça me fit vraiment quelque chose. Je la serrais alors contre moi. Ce câlin me faisait quelque chose mais en même temps me détruisait. Des larmes chaudes coulèrent sur mon visage. Je me dis dans ma tête que le jour de son anniversaire, on ne devait pas pleurer mais c'était un besoin. J'avais tant de questions à poser à Maude, tant de choses à lui dire pour la rassurer ou même pour me rassurer moi même car je ne connaissais rien de cet univers. Après avoir pleuré durant un bon moment, je lui posais toutes les questions pour savoir tout du monde auquel Maude appartenait réellement. Maintenant, je la croyais.

-Mais enfin Maude qu'est-ce que Cracmol, Moldu veulent dire ? Tu vas vraiment partir pour ce collège, si loin de ta famille ? Dis m'en plus sur le monde des sorciers s'il te plait ?

J'avais envie de lui montrer que je tenais à elle en lui posant des questions. Que je voulais comprendre, ce qu'elle m'avait caché depuis tant d'années.

Je fus contente quand elle me posa ces questions, je voulais tout lui dire :

-Mais enfin Maude qu'est-ce que Cracmol, Moldu veulent dire ? Tu vas vraiment partir pour ce collège, si loin de ta famille ? Dis m'en plus sur le monde des sorciers s'il te plait ?

Je ris en l'entendant prononcer bizarrement Moldu et Cracmol. Je souris à la fin, alors je répondis à ces questions. Je savais qu'il ne fallait pas divulguer les secrets des sorciers aux Moldus pour rester secret mais je savais qu'en elle, tout serait bien garder.

-Tout d'abord, il y a différentes catégories de sorciers, les Né-sorciers, Né-moldus, Sang-mêlé et Sang-pur. J'appartiens à la catégorie des Né-sorciers car mais deux parents sont sorciers. Ma mère quand à elle, est une Né-moldue car ces deux parents sont moldus. Mon père lui est un Né-sorcier car sa mère est une sorcière et son père un Cracmol. Pour répondre à tes questions, un Cracmol est une personne sans pouvoirs magiques né d'au moins un parent sorcier. Scott et mon grand-père en était. Et un Moldu, quelqu'un comme toi, ce sont des gens qui n'y connaissent rien au monde des sorciers et qui sont dépourvus de pouvoirs magiques. Certains sorciers de Sang-pur les méprisent et vivent loin d'eux. J'espère t'avoir éclairé.

Quand je vois une lumière s'allumer dans ces yeux, j'ai la réponse à ma question.

-Ensuite, à leur onze ans, les sorciers reçoivent une lettre d'admission à Poudlard, le collège auquel ils sont inscrits depuis leur naissance. Le premier septembre, ils doivent se rendre à la gare de King cross à Londres pour prendre le Poudlard Express. Quand il arrive à l'école, ils sont répartis dans l'une des quatre maisons de Poudlard. Serdaigle, Serpentard, Griffondor et Poufsouffle. Papa était à Serdaigle, la maison des gens créatifs, curieux, érudits et intelligents. J'espère y être. Pour savoir dans quelle maison allé, il faut mettre un vieux chapeau tout rapiécé qui décidera selon nos caractéristiques de notre maison. Et on garde cette maison durant nos sept années à Poudlard. Et après, on suit des cours et on se fait des amis. On apprend la magie et tout ce que l'on doit savoir sur le monde des sorciers. Et après Poudlard, on peut suivre des études supérieurs. Le lieu de travail qui embauche le plus, c'est le Ministère de la magie. Il faut quand même avoir un bon poste. Et pour communiquer, les sorciers n'utilisent pas de téléphone mais des hiboux qui transportent les lettres un peu partout, et aussi les sorciers portent...

Et je continuais de parler pendant des heures et heures, Sofhya m'écoutait posait des questions, faisait des suppositions et nous restèrent toutes les deux ensemble pendant que je partageais mon nouvel univers avec elle.

FIN DU RP SOLO